OS, 13 juin 2006 381
Entropie d’un gaz parfait
• Parmi les variables d’état d’un gaz parfait (p, V, T, U et S),
seules deux sont indépendantes
– on peut exprimer S en fonction de deux des autres variables
– on peut considérer une transformation réversible pour déterminer S
(car c’est une fonction d’état)
Au tableau
dS = Q
réversible
T=dU W
T=nC
V
mol
dT +pdV
T=nC
V
mol
dT
T+nRdV
V
S(p,V) = nCV
mol ln pV
nR V1
+cste =nCV
mol ln pV
()
+cste'
S(T,V) = nC
V
mol
ln T +nR lnV +cste
=nC
V
mol
ln T + C
p
mol
C
V
mol
C
V
mol
lnV
+cste
=nC
V
mol
ln T +(1)lnV
()
+cste =nC
V
mol
ln TV
1
()
+cste
S=S
2
S
1
=nC
V
mol
ln T
2
T
1
+nRlnV
2
V
1
S= dS
1
2
=nC
V
mol
dT
T
1
2
+nR
dV
V
1
2
Note: les processus adiabatiques réversibles sont isentropiques (S= constante)
OS, 13 juin 2006 382
Entropie et deuxième principe
• Deux états d’équilibre 1 et 2, reliés par deux transformations:
– I = transformation irréversible (donc réelle)
– R= transformation réversible (donc idéale, irréelle)
0 > Q
T
cycle 121
= Q
T
1
suivant I
2
+ Q
T
2
suivant R
inversé
1
Q
T
1
suivant I
2
< Q
T
1
suivant R
2
=S
2S1
p
V
1
2
R
I
S=S
2S1 Q
T
1
suivant C
2
(égalité C est réversible)
2ème principe de la
thermodynamique
(énoncé axiomatique)
• Pour une transformation C quelconque de 1 à 2:
S0L’entropie d’un système isolé ne peut
pas diminuer; elle est maximale quand
le système est à l’équilibre
• Pour un système adiabatique:
Q=0 (par exemple «
l’univers
»)