LG 01 – La liaison chimique à l'état solide : nature et évolution dans la classification périodique. (on se limitera aux corps simples et aux corps composés de deux éléments) Niveau : L3 PR : théorie des bandes, cristallographie, forces intermolécuaires, CP et évolution Biblio : HP mat, PUF PC, Chimie3, Marucco, Bottin-Mallet, IES, ILC Introduction Dans la nature, à TA et sous Patm, aucun élément, sauf gaz rares, n’existe à l’état atomique isolé. Sous l’action de forces interatomiques, les atomes ont tendance à s’associer par des liaisons chimiques pour former des édifices stables. Selon la nature des éléments mis en jeu et leur position dans la CP, les liaisons chimiques sont de 4 types (métallique, covalente, ionique, moléculaire). ILC p6 Qu’est-ce que le solide ? état de la matière où les forces de cohésion à courte distances sont prédominantes. Les entités sont proches et l’état solide possède donc un état condensé de volume et de forme propre (contrairement aux liquides). I. Solides métalliques 1. La liaison métallique propriétés des métaux (conducteurs, éclat métallique, durs, etc) → suggère bonne disponibilité des électrons, modèle du gaz d'électrons libres ! IES liaison métallique = interaction coulombienne électrostatique HP p24 odg énergie 2. Corps simple évolution caractère métallique dans la classification Marucco p116 Energie de sublimation (PUF p237), cas du tungstène. Diagramme de bandes Na, du Mg et métaux de transition Marucco p169 3. Alliages déf, rappels solutions solide d'insertion/substitution avec exemples T: conductivité pour Na Mg Al Si, (PUF p237), conductivité Si << aux autres ! Il faut décrire une nouvelle liaison. II. Solides covalents 1. Présentation Mise en commun d’e- pour satisfaire règle de l’octet. Partage d’e-, liaison covalente Un petit nombre d’éléments de la CP forme des cristaux covalents. PUF p234 Propriétés : conduit mais moins bien, extrêmement dur, E liaison élevée, odg. 2. Différentes propriétés Tfus élevées → il faut briser des liaisons fortes ! Conductivité : difficile de prédire les ≠ entre solides dans la CP car elles dépendent aussi de la structure cristalline. Mais, certains sons isolants et d’autres conducteurs. ex C et Si : 2 bandes espacées par gap, valeurs des gap T: Nous n’avons traité que de cristaux d’espèces neutres, qu’en est-t-il du sel ? III. Solides ioniques 1. La liaison ionique Δχ très élevée (extrèmes ds CP et rejette corps simples bien sûr) PUF , exemples Modèle de la liaison : IES p45 On n'a plus E cohésion mais Eréticulaire : déf BM p446 calcul avec cycle de Born-Haber pour NaCl (penser à avoir structure) 2. Cristaux ioniques Propriétés : très mauvais conducteurs électriques (espèces chargées ne bougent pas) énergies de cohésion fortes PUF → stabilité thermique E réticulation dépend de la charge des ions (donc de leur position dans la CR) mais aussi de leur polarisabilité. liaison purement ionique n'existe pas, degré d’ionicité de Pauling et exemples IV. Solides moléculaires 1. Interactions moléculaires Déf cristaux moléculaires HP p26, χ forte, classement dans la CP liaison moléculaire via interactions de VdW, E mise en jeu PUF p242 Energie de cohésion. Les énergies en jeu à très courtes distances (r6) sont faibles : quelques kJ. 2. Propriétés PUF p242 BM p414 HP p29 Tfus faibles, conductivités nulles/faibles Evolution CP : la polarisabilité variant comme l’inverse de χ, + on descend dans CP et + la liaison est polarisable donc + E London et E cohésion est élevée (exemple série des gaz rares et X2). idem quand on se déplace sur une période de la droite vers la gauche. Conclusion Et les cas réels dans tout ça ? On a développé des modèles, la vérité est entre ces lignes. Triangle de van Arkel–Ketelaar (chimie3 p.258). On a aussi passé sous silence les assemblages amorphes et les défauts dans les cristaux qui peuvent intervenir. LG 02 – Du cristal parfait au cristal réél. Exemples de non stoechiométrie T: comment justifier la présence de ces défauts en si grand nombre ? Niveau : L3 PR :cristal parfait, thermodynamique, théorie des bandes Biblio : Smart, IES, PUF PC, Marruco, HP mat, BUP 658, Kittel 3. Justification thermodynamique de leur existence BUP + HP Tous les solides ont une tendance thermodynamique à acquérir des défauts parce que les défauts introduisent du désordre dans une structure parfaite et donc augmente l'entropie. Calculs au tableau, diagramme sur transp Introduction Dans la leçon précédente, on a étudié le cristal parfait. Bref rappel cristal parfait. Cependant ce cristal parfait ne se rencontre jamais dans la nature. Le plus gros défaut qui existe déjà c'est qu'il n'est pas infini ! De plus l'agitation thermique entraîne un certain nombre de défauts. Leur présence contribue à moduler de manière plus ou moins importante les propriétés physiques et chimiques des solides (couleur du cristal, propriétés de conduction...etc) Smart p147 + HP II. Exemple de non stoechiométrie définition 1. Mise en évidence FeO de type NaCl, rappel structure cristallo, on s'attend à avoir un rapport Fe/O=1, mais non ! Diagramme de phase du fer. BUP Les défauts dans un cristal 1. Différents types de défauts Déf défaut HP p78, plusieurs types : extrinsèques, intrinsèques, étendus, ponctuels, (définir chaque terme) ponctuels : de loin les + importants en nombre et en conséquence 2. Nature des défauts différentes hypothèses (/!\ hypothèses limites!), vérification avec expérience PUF Grâce aux données obtenues par rayon X et à la loi de Vegard, on calcule la masse volumique dans chaque cas, et on voit que celle qui se rapproche des mesures est le cas des défauts de fer Loi de Vegard avec tables de densité. Smart p176 2. Défauts étendus peuvent être monodimensionnel, 2D, 3D IES p107 + HP p79 transp + flexcam: illustrations de chaque défaut 3. Modèle de Wagner et Schottky Présence d’O crée des lacunes. Loi d’action des masses. BUP p185 + PUF p281 Conductivité proportionnelle à concentration Fe3+ et donc à PO2^(1/4). I. 3. Défauts ponctuels 1. Intrinsèques définition, exemple du dopage de semi-conducteurs Smart + PUF p278 2. Extrinsèques 2 types : Schottky et Frenkel mais d'abord pour bien écrire les différents types de défauts une notation est reconnue : notation de Kröger Vink (KV) BUP p187 • Schottky transp : déf + schéma PUF p274 Ex NaCl PUF p275 + où ces défauts sont observés Marucco p268 Existent aussi défauts anti-Schottky : déf + schéma PUF p275, notation KV • Frenkel déf + schéma PUFp275, ex NaCl avec notation KV Exemple de où ces défauts sont observés Marucco p269 Autres exemples de non stoechiométrie PUF p279, notions de sur et sous-stoechiométrie III. Propriétés des cristaux rééls 1. Propriétés de conduction Cas ZrO2 cf diagramme binaire (flexcam Smart p163) conducteur de O2. Application à l'oxygènomètre. 2. Propriétés optiques Halogénures d'alcalins centres colorés HP p91 + Smart p171 Conclusion Bilan, influence des propriétés du cristal quand on sort du modèle du cristal parfait. Défauts très utilisé en catalyse, augmentation du nombre de sites actifs ou empoisonnement voulu des catalyseurs pour changer leurs propriétés, réactivité de la surface. LG 03 – Cristaux ioniques Niveau : PC PR : modèle du cristal parfait, empilements compacts, mailles conventionnelles (CFC et C), les solides métalliques (éventuellement les solides covalents) Biblio : HP matériaux, HP PC, Bottin Mallet, IES, T&D PC Introduction Les cristaux métalliques ont déjà été traités mais ce ne sont pas les seuls. Par exemple, NaCl (sel de cuisine) ne rentre dans aucune de ces catégories. Il n'est pas conducteur d'électricité et a donc un autre type de liaison. On va s'intéresser aux cristaux ioniques : interaction entre atome de type ionique, forte différence d'électronégativité entre les atomes. I. Le cristal ionique : de l’expérience au modèle 1. Existence d’ions à l’état solide Présence d'ions dans sels fondus et d'ions solvatés dans solutions aqueuses est bien établie par études de conductivité électrique mais pour solide les mêmes sels sont de très mauvais conducteurs électriques et existence d'ions ne peut être montrée comme ça. Prouvée par des mesures d'intensité de DRX et confirmée par mesures RMN, pour cela des cartes de densité électronique ont été tracées, ex de NaCl On n'a pas Na à 11e- et Cl à 17e- neutres mais Na+ et Cl-. Le calcul des charges intérieures conduit à des lignes neutres constituant la surface limite des ions sphériques. Entre les noyaux, proba extrêmement faible de trouver eLa liaison ionique résulte donc de l'attraction électrostatique entre ions de charges opposées et de répulsions à courtes distances entre les nuages électroniques. → mais la liaison ionique à 100% n'existe pas (formule Pauling + tableau pour quelques cristaux) mais le caractère ionique est d'autant plus marqué que la différence d'électronégativité est grande. T: quelles propriétés la présence de ces ions va-t-elle induire ? 2. Propriétés physico-chimiques des solides ioniques T&D PC p621, Bottin Mallet p430 , HP p280 Les cations et anions ont des masses et volumes bien supérieurs à ceux des électrons (ex mCl- =65000me-) → pas mobiles donc mauvais conducteurs électriques. Solides cristallisés, bonne cohésion : dureté et Tfus élevées non colorés, soubles dans l'eau 3. Le modèle du cristal ionique → modèle du cristal parfait, empilement de sphères rigides Des règles simples permettent de comprendre comment s'érigent les édifices ioniques : → cristal électriquement neutre → le réseau hôte est formé par les ions les plus gros (anions) et les ions les plus petits (cations) occupent les sites interstitiels → nature des forces électrostatiques et contact anion-cation → le réseau hôte pas assemblé suivant assemblage compact (cristal parfait, séparation totale des charges, interactions électrostatiques donc tangence anion-cation et non tangence anion-anion ou cation-cation ; explication des propriétés au vu de ce modèle) II. Exemples de structures 1. Paramètres caractéristiques des structures On retrouve les paramètres qu'on a vu lors de l'étude du modèle parfait ou des cristaux métalliques coordinence → on distingue coordinence anion et cation (IES) stoechiométrie de la maille, masse volumique , compacité → dépend du rapport R+/RT&D à chaque type de structure sont associées des valeurs limites du rapport r+/r2. Structures de type AB rappel : c'est quoi une structure AB ? on étudie CsCl, NaCl et ZnS en parallèle Vesta ! description maille, électronégativité, caractéristiques de la maille, stabilité de la structure, compacité Bien dessiner ou montrer les plans de tangence pour calcul de a. Donner les électronégativités et les rayons atomiques récapitulatif des conditions de stabilité 3. Structure de type AB2 rappel : structure AB2 fluorine : description maille, électronégativité, caractéristiques de la maille, stabilité de la structure, compacité Conclusion Modèle qui ne permet pas d’expliquer certaines propriétés (écart masses volumiques réelles vs calculées, conductivité de certains solides ioniques…), ouverture sur défauts LG 04 - Méthode Hückel simple (application à la réactivité des molécules organiques exclue) Niveau : L2 PR : Notions de MQ (équation de Schrödinger), OA, construction des diagrammes d’OM des molécules diatomiques, spectroscopie, modèle de Lewis Biblio : Volatron I et II, NTA blanc, HP PC, T&D Introduction Auparavant, études de molécules diatomiques pour construire des diagrammes d’OM. On a vu deux types d’orbitales : système π, système σ. Exemple éthène. Or le système important est le système Pi car c’est là qu’on trouve les électrons les plus énergétiques responsables des propriétés physico-chimiques mais c’est aussi souvent les orbitales frontières qui font partis du système Pi. On se restreint donc à ce système. L’objectif de la leçon est de construire rapidement des diagrammes d’OM pour des molécules beaucoup plus grosses. Mais le problème est que lorsque le nombre d’atomes augmente, alors le nombre d’orbitales atomiques et donc le nombre d’orbitales moléculaires augmentent. On va chercher à faire un maximum d’approximation sur l’équation de Schrödinger pour aboutir à la méthode Hückel (1930). I. De l'équation de Schrodinger à la méthode de Huckel simple On se place dans le cadre de la MQ où l’état de la molécule est décrit par une fonction d’onde ψ(ri,Rk) qui est solution de l’équation de Schrödinger Hψ = Eψ où H=TN+ Te + VeN + Vee + VNN Mais dans notre cas la résolution ne peut être analytique car le mouvement des électrons dépend de celui des noyaux. On est obligé de faire des approximations. 1. Approximations usuelles • approximation de Born Oppenheimer : Volatron T1 Noyaux fixes à l’échelle de temps de l’évolution des électrons. Tn=0 et Vnn constante. H = Hn + Hel. Csq mathématique : ψtot = ψelec. Ψnucl. On étudie désormais que Hel et ψelec mais le problème vient du terme Vee qui empêche la résolution exacte. Problème : le mouvement d’un électron dépend de celui de ses voisins. • Approximation de l'hamiltonien mono-électronique : Volatron T1 On remplace le terme de répulsion bi-électronique par une somme de potentiels monoélectroniques chacun traduisant la répulsion moyenne ressentie par un électron du fait de la présence de l'autre. Csq mathématique : Hel = ΣHi → physiquement tous les électrons sont étudiés indépendamment. Conséquence : Φel=Πφi est fonction propre de Hel où φi est pour l'orbitale moléculaire Problème : comment exprimer les φi ? • Méthode LCAO : Volatron T1 φi = Σ cik χk on décompose sur une base qui reste cohérente. Le comportement d’un électron dans une molécule dépend du comportement qu’il aurait dans chaque orbitale atomique de chaque atome isolé. On décompose sur la base des OA. Problème : plus on a d’atomes, plus on a d’OA. L’approximation va consister à tronquer cette base. On se limite aux OA de valence (car les électrons de cœur influent peu) et aux OA du système Pi. Exemple : schéma de l'éthène avec deux orbitales p1 et p2. On ne va développer que sur les pz, d'où φi = ci1p1 + ci2p2 T: Il nous reste à obtenir les valeurs des coefficients ci, pour cela on utilise le déterminant séculaire 2. Déterminant séculaire et paramétrisation Transp : développer pour l’éthène le calcul depuis de éq de Schrö jusqu’au déterminant séculaire HP PC Orga p22 Hii, Hij, Sii, Sij qui sont encore à évaluer. On va donc introduire encore des approximations spécificiques à la méthode Hückel simple: → alpha, beta et leurs significations physiques, ordres de grandeurs. ICO p30 Retour sur l’exemple de l’éthène pour résoudre totalement (énergies, coeff, diagrammes d’OM) → commenter le fait que pour l'éthène les énergies sont symétriques alors qu'on sait que déstabilisation est plus importante que la stabilisation. Généralisation aux hétéro-éléments, on doit regarder le nombre d'électrons pi qu'ils mettent en jeu, tableau avec valeurs de alpha et beta, cas du méthyl HP p435 Volatron T2 p162 exemple du méthanal sur Hulis On en déduit des propriétés sur le nuage électronique. 3. Exploitation Au tableau : énergie du système, charge électronique, charge nette NTA blanc p79 T: méthode de Huckel intéressante pour étudier propriétés de molécules conjuguées II. Application aux systèmes pi délocalisés 1. Polyènes linéaires et stabilisation du système pi Déf d’un système conjugué et d’un polyène linéaire (NTA blanc p.74). Exemple : butadiène, écrire les formes mésomères. Parler de la géométrie plane, des longueurs des liaisons (déf et calcul indice de liaison). (HP p428) Fait expérimental : comparaison de l’hydrogénation du but-1-ène et du butadiène (HP p428) notion d'énergie de résonance que l’on peut expliquer par Hückel et du même odg que valeur exp. Comparaison de l’énergie de conjugaison du butadiène et de deux éthènes en utilisant Hulis. (valeur de beta ICO p. 30) pour retrouver le même ordre de grandeur de stabilisation énergétique. → dire qu'on ne différencie pas le s-cis du s-trans avec Hückel. L’écart HO/BV diminue lorsque le polyène s’allonge : éthène, butadiène, hexatriène Hulis T: avec Hückel, on peut aussi expliquer l’aromaticité. 2. Polyènes cycliques et aromaticité T&D p403 Exemple du benzène : écrire les formes de Kékulé, équivalence de toutes les liaisons. Comparaison énergétique de l’hydrogénation du benzène et du cyclohex-1-ène: énergie de résonance très importante. Hückel avec utilisation d’Hulis : comparer avec 3 éthène (conjugaison) et l’hexatriène (cyclisation). → Cyclisation + conjugaison ont un effet stabilisant. Mais est-ce que cette très forte stabilisation que l’on qualifie d’aromaticité est valable pour tous les polyènes cycliques ? Non, avec l’exemple du cyclobutadiène. Calcul énergie du système π → Critère d’aromaticité selon Hückel. T: Ce n’est pas la seule définition → critères spectroscopiques. 3. Propriétés spectroscopiques • Spectroscopie UV-visible : HP Orga p31 Effet batochrome pour l’absorption Pi->Pi* lorsque le polyène est rallongé. Parfois on arrive à absorber dans le visible : ʙ-carotène (NTA blanc p. 104). Application numérique et comparaison avec l’expérience. • Infrarouge TD p307 Loi de Hook, comparaison des nombres d’ondes d’élongation C=C pour l’éthène et le benzène avec comparaison avec des indices de liaisons Pi. T: délocalisation : absorbe + apparition de charges => moment dipolaire? 4. Moment dipolaire (si le temps) TD p.10 + NTA blanc p81 Hulis Exemple : azulène cycle à 5 chargé – et cycle à 6 chargé + Il y a un moment dipolaire! Cool pour la qualitatif mais pour le quantitatif en fait on trouve μ=6,4 D avec Hückel au lieu de 1D expérimentalement. Cf NTA pour justification, on néglige les répulsions électroniques. Conclusion Bilan de la leçon Parler des conséquences des approximations Ouverture sur la réactivité en chimie organique LG 05 – Forces intermoléculaires Niveau : PCSI PR :Cohésion de la matière, dissolution de composés, atomistique, IR, champ (E,B), notions en biologie, CCM, GP, énergies et forces, stéréochimie Biblio : T&D orange, bleu-vert, Tout-en-un, Gerschel, Paul Arnaud, Chimie3, Fosset Introduction Jusqu’à présent, nous avons étudié des liaisons covalentes pures, semi-ioniques ou ioniques dont les énergies étaient de l’ordre de la centaine de kJ/mol. Mais dans leur état solide, liquide ou gaz, les molécules ne sont pas isolées, il existe d’autres forces, ce qui a été l’étude menée par Van der Waals. Ces forces sont d’origine électrostatique de l’ordre de la dizaine de kJ/mol et il existe une distance intermoléculaire minimisant l’énergie du système (T&D orange). I. • • • Forces de Van der Waals 1. Mise en évidence Association de gaz nobles, même si couche électronique saturée énergie de changement d’état entre H2 cristal et gaz (sublimation) de 1,2kJ/mol, comment interpréter la nature différente des liaisons ? Modèle de GP mis en défaut par comportement des gaz réels 2. Forces attractives de Van der Waals déf dipôle, interaction entre eux dépend de r, 3 types de forces suivant nature des dipôles • dipôle permanent – dipôle permanent : effet d'orientation de Keesom Arnaud, Gerschel interaction semblable à celle entre 2 aimants → le pôle + de l'une attire le pôle – de l'autre (schéma simplifié T&D), exemple butane et acétone expression de l'énergie en -Kk/r6, dépendance de Kk • dipôle permanent – dipôle induit : effet d'induction de Debye exemple de Kr.6H2O, approche d’une molécule polaire vers apolaire, le nuage électronique de l'apolaire est déformé, schéma du nuage électronique μ induit et notion de polarisabilité, valeurs de α Gerschel p107, facteurs influant sur α expression de l'énergie en -Kd/r6, dépendance de Kd • dipôle instantané – dipôle instantané : effet de dispersion de London édifices apolaires on μmoy=0 mais à chaque t, μ(t)≠0 → dipôle instantané interaction entre dipôle instantané qui polarise autre dipôle instantané expression énergie en -Kl/r6, dépendance de Kl phénomène général, pour molécules polaires se superpose aux autres effets tableau valeurs contribution de chaque interaction Arnaud → London prépondérante 3. Interaction totale et conséquences Bilan → Ep totale, force de VdW mais si que forces attractives, ça pose problème à courte distance (interpénétration !) nécessité force répulsive, expression énergie Lenard-Jones a/r12 , tracé courbe Tt en un influence taille sur forces et forces sur Tchgmt d'état : • solubilité de I2 et des hydrocarbures T&D bleu-vert p445 • comparaison Teb pour corps purs, graphe Tt en un T: HF, NH3 et H2O ont des Teb considérablement plus élevées : autre interaction II. La liaison hydrogène 1. Mise en évidence • Teb et Tfus H2O sont pas celles qu'on attendrait T&D orange • en IR, spectre ROH : bande très large en phase condensée, pic en phase gaz • association acide carboxylique 2. Nature et caractéristiques déf, odg énergie (comparer à VdW et liaison covalente), E augmente avec EN, évolution longueurs, peut avoir lieu en intramoléculaire • • • 3. Conséquences Géométrie : acide benzoïque (dimères) et acide maléique (liaison H intra) Conformation : éthan-1,2-diol (éclipsée, modèles moléculaires) Solubilité : alcane pas soluble dans l’eau mais l’alcool équivalent oui III. Mise à profit des interactions intermoléculaires 1. Chromatographie sur couche mince interactions de Keesom entre produit et silice mais parfois liaisons H entre produit et OH à la surface de la silice. exp : CCM avec o, m, p nitrophénols, liaisons H intra pour l’ortho Fosset p372 2. Macromolécules Propriété physiques : liaisons H rigidifient structure du Kevlar Chimie3 Propriété structurale : structure ADN, schéma T&D orange et Tt en un p373 Conclusion tableau récap des différentes interactions, ouverture sur la leçon spécifique sur les solvants. Ici, on a commencé à voir quelques interactions soluté-solvant, on verra plus tard les caractéristiques spécifiques des solvants. LG 06 – Les oxydes métalliques. Propriétés physiques et chimiques Niveau : L3 PR : théorie du champ des ligands, des bandes, magnétisme, Cristallo, Ellingham Biblio : BUP 861, HP mat, Casalot, Smart, Housecroft, Shriver, T&D PC Introduction BUP 861 Oxydes métalliques, famille de première importance : nombreux et abondant. Près de 80% des éléments chimiques sont des métaux et tous, sauf Au peuvent se combiner à O. L’oxygène et les métaux constituent environ 75% de la croûte terrestre. Utilisés pour obtenir les métaux mais aussi pour leurs propriétés physiques et chimiques. Pour comprendre les propriétés, il faut étudier réactivité et structure. I. Les oxydes métalliques 1. Définitions déf oxyde (HP mat p109) , métal. obtention oxydes : nature, métaux s'oxydent facilement avec O2 (tableau Pcorr HP mat p122), cas des métaux nobles. 2. Nature de la liaison déf énergie de cohésion (Casalot), On définit 4 classes de liaisons : covalente, ionique, métallique et dipôle-dipôle nature de la liaison chimique dans les oxydes? → différence d'EN est la clef tableau périodique avec EN, O est très haut et métaux environ pareil Comment distinguer au sein des oxydes métalliques? → % d'ionicité (déf et calculs) % d'ionicité pas suffisant car pas d'info sur caractère métallique → EN moyenne Triangle de van Arkel-Ketalaar Chimie3 3. Structure de l'oxyde La nature de la liaison va fortement influencer la structure : plutôt ionique → forte coordinence, compacité, géométrie déterminée par le rapport r+/r-, Angenault p304). Ex MgO, CaO (structure, calcul r+/r- ) Liaison covalente → faible coordinence, plus faible compacité. Cas du rutile TiO2 Smart p36 transp :on remplit pour les structures en fonction de la place dans la classification. T: On a vu l'importance de la position du métal dans la classification pour expliquer la nature de la liaison et de la structure. Cette dernière est cruciale pour expliquer les propriétés physiques et chimiques. II. Propriétés physiques des oxydes métalliques 1. Conduction électrique BUP, Shriver p105 p626 Phénomène de conduction , déplacement de particules chargées rappels isolant, conducteur, semi conducteur, structures de bande, exemples HP ≠ entre NiO (isolant) et TiO (conducteur) : recouvrement orbitales BUP, Shriver Explication conduction semi conducteur par les défauts. 2. Magnétisme diamagnétisme et para : caractéristiques atomes ou complexes isolés. ferromagnétisme et antiferro dus aux interactions entre spins électroniques Atomes proches dans un solide → interactions coopératives Smart rappels déf ferromagnétisme, antiferro, ferri, exemples et applications Housecroft p677, Smart p286 Comparaison FeO et Fe3O4 selon leur structures III. Propriétés chimiques des oxydes métalliques 1. Propriétés d'oxydoréduction HP, TD p655 MxOy oxydant, M réducteur. Métallurgie : obtenir le métal à partir de l’oxyde, exemples réducteurs industriels Conditions thermo, cinétiques, économiques. Problème utilisation C ou CO car formation d'alliages. Exemples, applications 2. Propriétés acido-basiques Shriver, BUP, TD p642, HP p109 rappel déf acide, base, amphotère, exemples influence du DO, tableau Shriver p155 Explication différences de comportement avec caractère de la liaison. tableau périodique, différence d'EN et caractère de l'oxyde métallique. Conclusion Bilan sur les différentes propriétés. Listes non exhaustives des propriétés, existe aussi des propriétés optiques, catalyse, laser... LG 07 – Le Silicium, élaboration, purification, propriétés semiconductrices Niveau : L3 PR : diagrammes de bandes, cristallo, diagrammes d'Ellingham, diagrammes binaires Biblio : Housecroft, Atkins, BUP 744, HP mat, Bottin Mallet T2, Smart Introduction Le silicium est le deuxième élément le plus abondant de la couche terrestre derrière l'oxygène (odg), et l'un des plus utilisés par l'homme depuis la préhistoire (silicium vient de silex) sous forme d'oxyde. [Historique, Greenwood] I. Présentation du silicium 1. Propriétés chimiques Situation dans la classification périodique, électronégativité (comparer à C) Configuration électronique, électrons de valence → on attend propriétés similaires au C qui est juste au-dessus. E de liaisons Si-Si, -C, -halogènes, -O comparées avec C-. 2. Silicium élémentaire et propriétés physiques Le Si élémentaire a une structure type diamant (comme C), maille associée T de changement d'état → les 3 états de la matière sont accessibles (Greenwood). Résistivité électrique (Valeur dans HP p24) II. Élaboration et purification du silicium 1. Silicium métallurgique Naturellement SiO2, il faut donc réduire ! Droite d'Ellingham associée, on réduit avec C(gr) car pas cher (Bottin-Mallet). Il faut se placer à haute T (ou déplacer l'équilibre par retrait de CO). Réaction parasite : formation de SiC. On obtient un produit pur à 98 % en moyenne, on peut aller jusqu'à 99,5%, c'est coule pour la métallurgie. Pour la chimie et microélectronique, c'est pas possible. Bilan des impuretés restantes (colonne MG BUP) T: Tèb>3000°C distillation n'est pas possible, à moins de trouver une astuce. 2. Purification pour la chimie Nécessité de transformer Si pour le rendre + volatil avec impuretés peu volatiles. préparation des chlorures de silicium puis purification (car Teb bien plus basses) et enfin réduction des chlorures. Bilan des impuretés restantes (colonne E.G BUP) T: pureté suffisante en chimie orga mais la microstructure n'est pas satisfaisante 3. Purification par croissance de monocristaux On considère le cas où il n'y a qu'une impureté. Diagramme binaire, constante de partage (BM p281, BUP). Purification lors de la cristallisation grâce au passage en phase liquide des impuretés (sauf O car k>1). Deux procédés principaux 1. Procédé Czochralski Explication de la formation du monocristal à partir d'un germe récupérable en fin de synthèse. On obtient des barreaux assez gros et pas très cher, mais ils contiennent des impuretés de C et de O. BUP 2. Méthode de la zone flottante Principe et schéma. On obtient une pureté exemplaire et un monocristal après plusieurs passages. Semblable à l'ancienne méthode par fusion de zones. III. Propriétés semi-conductrices 1. Diagramme de bande du silicium Diagramme de bande de Si et valeur GAP comparé à celui de C, Ge. Marruco p170 Conductivités comparées de ces matériaux et justification (polarisabilité). Marruco p286 Justification des propriétés semi-conductrices (conducteur intrinsèque). T: Le conductivité de Ge est bien meilleure que celle de Si ! Comment améliorer les propriétés de conduction de Si ? 2. Dopage Un bon moyen de jouer sur les propriétés semi-conductrices de Si est de le doper (conducteur extrinsèque). Obtention de semi-conducteurs de type n ou p selon l'élément ajouté (HP mat ). Définition et diagrammes de bande associés. T: On a vu comment obtenir 2 types de dopages ayant au final le même effet. Quel intérêt d'avoir les deux types ? 3. Jonction p-n (comment les faire Greenwood p384) Définition (deux modes de fonctionnement : passant ou bloquant ↔ diode) discontinuité de concentration en électrons → mouvement électronique et donc champ E créé. Application aux piles photovoltaïques Smart p139 Atkins p727 Conclusion Le silicium est un élément très recherché de nos jours en électrochimie par exemple pour ses propriétés semi-conductrices, et il y a beaucoup d'autre applications : (Greenwood) LG 08 - Atomes polyélectroniques. Configuration électronique des atomes dans leur état fondamental. Facteurs d'écran (règles de Slater) ; énergie et rayon des orbitales de Slater. Niveau : L1 PR : Equation de Schrodinger, atome d'hydrogène et hydrogénoïde, Biblio : Volatron T1, HP PCSI, Rivail Introduction Nous avons vu dans les cours précédents les propriétés des atomes hydrogénoïdes qui étaient relativement simples à décrire. Nous avons notamment vu que la description de la structure des atomes faisait appel à un nouveau modèle de description propre aux corps de petite taille qui est la théorie quantique. Dans cette leçon, nous allons aborder la détermination de la configuration électronique des atomes polyélectronique. C’est un aspect fondamental important en chimie puisque les réactions chimiques impliquent les électrons des atomes et leur répartition dans l’atome permet d’expliquer une partie de la réactivité. Ainsi, dans cette leçon, nous allons généraliser en quelque sorte ce qui a été vu sur l’atome hydrogénoïde aux atomes polyélectroniques. Jean p.30 I. Atome polyélectronique 1. Approximation monoélectronique Rivail hamiltonien polyélectronique dans le réf du noyau de He. Mais problème : répulsion des électrons couple le mouvement des électrons. ce simple terme rend éq de Schrödinger impossible à résoudre analytiquement. 1re idée, le négliger mais contradiction valeur E de He+ exp et théorique : approximation orbitalaire On cherche solution approchée dans laquelle ψ = Πφ où φ sont les OA Chaque OA s’écrit comme le produit de 2 fonctions : R(r) et Y(θ,Φ) (partie radiale et partie angulaire) et dépend des nombres quantiques. 2. Notion de spin mise en évidence expérimentale → expérience de Stern et Gerlach HP analogie L et S, différentes valeurs de s, introduction de ms, notion de spin-orbitale χ est déterminée par n,l et ml ; la fonction de spin est déterminée par ms seul T: depuis introduction de la notion de spin en 1925 Pauli a énoncé un principe fondamental 3. Principe de Pauli énoncé Volatron p48 et conséquences II. Atomes dans leur état fondamental 1. Détermination de la configuration électronique Déterminer la configuration électronique d'un atome consiste à donner la répartition des électrons dans les différentes sous-couches. Règle de Klechkowsky : énoncé Volatron p48, ordre de remplissage et tableau mémoire, ex de Na, exceptions (Cu et Cr) et raisons T: pour C, 2 électrons à placer dans 3 sous-couches dégénérées, on fait comment ? 2. Répartition des électrons dans les orbitales atomiques des sous-couches Règle de Hund : énoncé Jean p50, cas de C Explication des exceptions à la règle de Klechkowsky avec énergie d'échange. Elles apparaissent pour les éléments du bloc d et du bloc f car les sous-couches à moitié ou complètement remplie ont une stabilité importante. notion de dia et paramagnétisme 3. Électrons de cœur et de valence définition et exemples Volatron p51 III. Modèle de Slater notion d'écran : tout se passe comme si les électrons périphériques interagissaient avec un noyau de charge inférieure à Z → charge effective Z* 1. Règle de Slater règles de Slater pour calculer la constante d'écran, ex Phosphore Volatron p57 2. Énergie des orbitales formule, tableau de n* HP p282 seule la différence d'énergie a une signification → vérification règle de Klechkowsky 3. Rayon des orbitales déf, expression, exemple et calculs pour Si → comparaison orbitale valence et coeur Conclusion En conclusion, nous avons vu comment traiter le problème polyélectronique moyennant un certain nombre d’approximations. Nous avons introduit la notion de configuration électronique des atomes qui est à la base de la classification périodique puisque des atomes d’un même groupe possède la même configuration électronique de valence. Nous avons ensuite vu l’approche de Slater des énergies électroniques et des rayons des orbitales. La simplicité du modèle de Slater limite son pouvoir prédictif, il considère comme équivalents du point de vue de l’écrantage les électrons s et p, il nécessite des corrections (n*) après la 3e couche. LG 09 - Classification périodique des éléments à partir du modèle de l'atome ; évolution de quelques propriétés atomiques Niveau : L1 Prérequis : modèle quantique de l'atome et modèle de Slater. Biblio : Volatron, Hprépa PCSI (Bleu), Tec&Doc PCSI (pour les graphes d'évolution). Introduction La classification périodique est universelle et utilisée dans tous les domaines de la chimie et peut être expliquée par la mécanique quantique et le modèle quantique de l'atome que vous avez vus dans une leçon précédente. I. La classification périodique 1. Bref historique Volatron Au début du XIXème siècle, ~ 60 éléments sont connus et on commence à les regrouper par propriétés : la notion de famille chimique émerge. Dès lors, des tentatives de classifier ces éléments se succèdent le plus souvent basées sur l'ordre des masses molaires. En 1869, Dimitri Mendeleïev met au point sa classification, qui a l'originalité de comporter des cases vides qui seront remplies par la suite avec la découverte de nouveaux éléments comme le gallium et le germanium. Entre 1890 et 1900, les gaz nobles sont découverts. Désigner le fait que certains chiffres apparaissent , en face de chaque, ligne chaque colonne, ainsi que des lettres pour chaque élément (Z, A, 1s, 2 p, 3d ,4f, etc.....) T: Que signifie ces lettres et chiffres ? 2. Modèle quantique Hprepa On a vu dans les chapitres précédents, les modèles et approximations pour les mono et polyélectroniques. Rappel de la déf fonction d'onde et équation de Schrödinger. Nombres quantiques. Atome va être caractérisé par une division en « orbitales » de niveau énergétiques quantifiés, caractérisées par un nombre quantique principal, n, qui définit le « niveau » auquel tourne un électron donnée, le nombre quantique secondaire, ou azimutal, l, qui va définir le type d’orbitale sur lesquelles les électrons seront placées, et qui peut prendre toutes les valeurs entières entre 0 et n-1, si bien que pour le niveau 1, on a un seul type d’orbitales, les s , pour le niveau 2, deux, s et p, etc. et enfin le nombre quantique magnétique, qui prend toutes les valeurs entre –l et +l, le nombre de valeur définissant le degré de dégénérescence de chaque orbitale, 1 pour s, 2 pour p, 3 pour d. Dire que pour un même nombre quantique principal, le niveau énergétique des orbitales augmente à mesure que l’on augmente le nombre quantique azimutal. Règles de Pauli, Klechkowsky et Hund. 3. Principe de construction Classement par Z croissant des atomes, pour former 7 périodes et 18 colonnes. Construction des périodes 1 à 3 avec configuration électronique des atomes extrêmes. Blocs s, p, d, f (illustration, H et He pas dans bloc s). (dessin schématique des blocs) Dans une même colonne, prop chimiques analogues. Présentation des gaz nobles (stables), halogènes (oxydants), alcalins (réducteurs), et métaux de transition (coordination). Souligner que les éléments du bloc d ont prop très similaires, au point d'être considérés comme une seule famille. De même pour le bloc f. T: classement selon conf élec, électrons de valence qui explique la réactivité et donc qui va permettre d'expliquer les propr des éléments. Voyons voir évolution. II. Évolution de propriétés atomiques Hprepa + Volatron 1. Modèle de Slater Modèle empirique. Déf Z* et σ, Tableau des coefficients de Slater (flexcam) Z* est plus faible pour les électrons de valence et augmente sur une période (Jean p55) 2. Rayon atomique Déf, expression. Variation importante sur une période (ex: rNe ~ 5rLi) et une colonne . Présence de discontinuités. Calcul d'un rayon 3. Energie 1. Potentiel d'ionisation Déf et équation de la réaction associée. Calcul pour Si, comparaison avec valeur exp. Graphe d'évolution (flexcam et schéma). Discontinuités. 2. Attachement électronique Équation réaction associée, Graphe d'évolution. Discontinuités et favorable/défavorable 4. Electronégativité Déf, et expression selon Mulliken. Évolution (schéma). gaz nobles n'ont pas d'EN Conclusion La construction de la classification périodique obéit à une logique que l'on retrouve par le modèle quantique de l'atome. On peut étudier l'évolution de plusieurs propriétés élémentaires (rayon, PI, AE). Ces propriétés, et en particulier l'électronégativité, sont utiles notamment en chimie organique où elles permettent d'expliquer le réactivité de certains composés. LG 10 - Diagrammes des OM de molécules diatomiques, principe de construction et exploitation Niveau : L1 PR :Modèle de Lewis, modèle quantique de l’atome mono et polyélectronique, CP, EN Biblio : Volatron T1, HP, T&D PCSI Introduction HP Le modèle de Lewis a permis de donner une première description simple de la liaison covalente. La méthode de la mésomérie a permis d’élargir le domaine d’application de ce modèle. Cependant, ce modèle n’a pas permis d’expliquer certains faits expérimentaux comme le paramagnétisme des molécules de O2 (formule de Lewis) Aussi, une nouvelle approche quantique de la liaison est envisagée. La description des niveaux énergétiques électroniques des molécules et/ou des ions polyélectroniques constitue la généralisation de l’étude des niveaux d’énergie de l’atome polyélectronique effectuée. On va présenter un nouveau modèle de description de la liaison covalente qui associe les e- au sein d’orbitales moléculaires résultant de la combinaison d’OA I. Théorie des orbitales moléculaires et premiers diagrammes 1. Approximations fondamentales Résolution impossible de l'équation de Schrödinger → approximations nécessaires Born-Oppenheimer (fonction d'one électronique), approx orbitalaire (OM = fonction d'onde monoélectronique), LCAO (φ=Пcijχj) . Justification Volatron p74 OA à prendre en compte, exemple sur H et O 2. Molécules diatomiques homonucléaires de la 1ere période 1. Détermination des OM expression de φ, probabilité de présence, sens physique des termes, expression c1²=c2² pour H2, normalisation, notion de recouvrement Propriétés des OM : orthogonales, densité de probabilité de présence (graphes HP) et caractère liant/anti-liant des OM, représentation conventionnelle (/!\ coefficients sur AL de H2 sont + gros que liante) 2. Tracé et exploitation du diagramme pas calculs d'E, stabilisation plus faible que destabilisation, dire E dépendent de S et S dépend de la distance, indice de liaison Règle de remplissage Volatron p84, remplissage pour H2, cas 1, 3 et 4 électrons bilan des règles de construction, 2 OA donnent 2 OM (liante et antiliante), déstabilisation > stabilisation et dépend du recouvrement 3. Cas de molécules hétéronucléaires cas de HF, effet EN sur E des OA (T&D pour valeurs), schéma des OA considérées, études du recouvrement, interaction à considérer en tenant compte des E (on néglige l’interaction 1s(H) et 2s(F) ), Constuction du diagramme de HF et exploitation justification de la schématisation des OM, polarisation de la liaison, doublets de F pas équivalents. (3 orb non liantes) Donner diagramme de Li-H, forte densité électronique sur H → hydrure II. Modélisation diatomique de la 2ème période 1. Diagramme de O2 Orbitales à considérer, tableau des recouvrements, 2 types (σ ou π à définir) T&D On suppose que séparation d'énergie s/p suffisante. Construction du diagramme : non corrélé. Justification de la position des niveaux, remplissage, exploitation, indice de liaison et magnétisme (comparé à formule de Lewis) 2. Cas de N2 interaction s/p pas négligeable, diagramme, explication de l’interaction à 4 orbitales (passer un peu de temps !) HP exploitation : indice de liaison, magnétisme T&D Deux doublets non liants de basse énergie (issus de l’interaction à 4 OM), donc peu disponible et peu basique. Doublets d’énergies différentes vérifiées par spectro. 3. Cas général des homonucléaires de la 2nd période Comparaison des différentes valeurs d’énergies. Exploitation : indice de liaisons de toutes les A2 → certaines mol n’existent pas Remarque : corrélé ou non dépend de 2 facteurs : écarts E et S, difficile de faire une généralisation car vont pas forcément dans le même sens. 4. Cas du CO Diagramme avec valeurs, remplissage, exploitation, structure élec, diamagnétique HO surtout développée sur C et haut en E → responsable de propriétés chimiques Orbitales AL vide sur C jouent rôle important dans la formation de la liaison entre un métal de transition et une molécule de CO. Dangereux pour le corps car se fixe sur Fe à la place du O2! Conclusion Mise en place d’une nouvelle théorie. Rappel des choses importantes. Cela nous a permis de comprendre des propriétés (existence ou non des molécules, magnétisme, réactivité…). On a fait cas simple mais pour molécules plus complexes il faudra une autre méthode ! (fragments) LG 11 – Applications du premier principe à la thermochimie Niveau : L1 PR : Avancement de réaction, grandeur molaire des corps purs, thermodynamique, Physique (système, enthalpie, énergie interne, Cp, Cv, évolution isochre, isobare…) Biblio : Brénon-Audat, Bottin-Mallet, T&D, HP, Tout-en-un Introduction Au cours de cette leçon, nous allons appliquer les notions de thermodynamique introduite dans le cours de physique à des systèmes sièges d’une réaction chimique. En effet la thermochimie est l’étude de la chaleur produite ou consommée par des réactions chimiques (définition Atkins) Important pour remonter à des caractéristiques de réactions. Importance dans vie quotidienne et pas seulement théorie. Ex chauffage, combustion charbon ou du méthane. L’étude de ces échanges repose sur le 1er principe de la thermo : énoncé HP Comment est-il possible de mesurer ces transferts thermiques ? C’est que ce nous allons voir au cours de cette leçon mais avant, il est nécessaire de revenir sur les bases de la thermodynamique. I. Premier principe 1. Cadre de l'étude système (fermé et ouvert), milieu extérieur, déf constituants physico-chimiques, transformation physique (changement d'état), chimique (modifications des liaison) → systèmes fermés soumis aux seules forces de P, gaz = GP, mélanges idéaux et on néglige l’influence de P sur phases condensées. réaction chimique traduit évolution du système de EI à EF → avancement 2. Application à différentes transformations Bien insister sur le fait que W et Q sont des quantités qui dépendent du chemin suivi alors que U est une variation qui ne dépend pas du chemin suivi. Enoncé BM p162, cas d'une transformation infinitésimale Pour système isolé U se conserve, pour les autres ≠ formes de travaux ; on distingue celui pour P et les autres, mais seule P travaille BM cas d'une transformation isochore, monobare (détails pour arriver à ΔH = Q) BA p38 Lien entre Qv e Qp T: variation de H ou U nous renseigne sur le transfert thermique échangé. Comment déterminer ces variations d’énergie ? 3. Transferts thermiques échangés on écrit ∆U et ∆H avec grandeurs molaires → on fait apparaître ξ Tt en un expressions Qp et Qv, relation entre eux II. Grandeurs de réaction 1. Définitions Déf T&D p613, opérateur de Lewis, expression ΔrH et ΔrU, applications sur exemple Mais a priori ΔrZ dépend de T, P et n : besoin d'un modèle, l'état standard rappel état standard, exemple entre état réalisable ou hypothétique HP p9 → plusieurs états standard pour une même T, certains hypothétiques… → déf supplémentaire : l’état standard de référence. Expressions ΔrH° et ΔrU° 2. Transferts thermiques échangés expression Qv et Qp, discussion suivant signe (exo, endothermique), lien entre eux et ΔrH° et ΔrU° 3. Influence de la température Loi de Kirchoff, application TT en un p349 III. Détermination expérimentale et utilisation des grandeurs de réaction 1. A partir des tables Calcul grâce à la loi de Hess, exemple Tt en un p333 2. Calorimétrie schéma du montage, principe mesure (étalonnage, mesure des Ti et Tf) calcul par chemin fictif, exemple T&D 3. Température de flamme BA p110, déf, exemple combustion du méthane, cycle HP Conclusion Bilan, ouverture - vie quotidienne (sur l’alimentation Atkins p52) , évolution spontanée et second principe LG 12 – Champ cristallin Niveau : L3 PR : théorie des groupes, atomistique, Complexes (orbitales d, décompte électronique, géométries), spectroscopie UV/visible Biblio : Chimie3, Huheey, Fosset pour expérience, Casalot, Greenwood, Housecroft Introduction Chimie de coordination (XXe siècle) avec Jorgensen et Werner et découverte de complexes de Co Huheey p387 déf complexes, plusieurs géométries possibles mais 3 prépondérantes : Oh, D4h et Td. Ce concept d’acide et de base de Lewis permet d’expliquer l’existence des complexes de coordination il ne permet pas d’expliquer pourquoi certaines géométries sont favorisées et d’où proviennent les couleurs ou les propriétés magnétiques que vous avez déjà pu rencontrer avec les complexes. On va donc essayer dans cette leçon d’expliquer la provenance de tous ces phénomènes. I. Théorie du champ cristallin 1. Hypothèses du modèle théorie basée sur approche électrostatique, ligands = charges ponctuelles, le métal interagit avec ses 5 orbitales d, dessin des orbitales (transp) 2. Géométrie octaédrique orbitales d dégénérées, ligands répartis sur sphère autour du métal → orbitales d déstabilisées mais toujours dégénérées. ATTENTION cette déstabilisation ne veut pas dire que la formation d’un complexe est déstabilisante, on a bien vu en solution que la formation de complexe n’était pas si difficile que ça. Il s’agit en réalité d’une limite de cette théorie qui provient du fait qu’on ne considère que les orbitales du métal et on ne regarde pas du tout l’influence des orbitales des ligands. Schéma énergétique des orbitales Chimie3 p1271 Réarrangement des ligands pour géométrie Oh, énergie moyenne inchangée mais orbitalaires plus dégénérées Dessin des orbitales avec les ligands → éclatement des orbitales Pour avoir la symétrie des orbitales → théorie des groupes, t2g et eg Eclatement du champ cristallin noté ∆o 3. Autres géométries même logique sauf que ligands ne pointeent pas dans la même direction. Géométrie Td Dessin position des orbitales d par rapport aux ligands, ∆t et relation avec ∆o. Géométrie D4h passage de Oh à D4h en enlevant 2 ligands au sommet de l’octaèdre → stabilisation de dz². dxz et dyz sont également un peu stabilisée mais effet beaucoup moins flagrant Schéma énergétique Chimie3 p1273. L’ordre réel des orbitales dépend de la nature des ligands et du métal T : Jusqu’à présent on a réalisé des diagrammes énergétiques mais on n'a encore jamais placé les électrons dans ces orbitales II. Configuration électronique et structure 1. Champ fort et champ faible Le remplissage dépend du nombre d’électrons à mettre dans les orbitales. Exemple de [Mn(H2O)6]3+ :2 possibilités, soit on apparie un é soit on le met dans une orbitale eg. Configuration privilégiée → comparer énergie d’appariement avec paramètre d’éclatement du champ cristallin, notion de champ fort ou faible Remarque : pour la géométrie Td on aura souvent un complexe haut spin car l’énergie du champ cristallin est plus faible que l’éclatement du champ cristallin. 2. Facteurs influençant Δo [Fe(H2O)6]2+ haut spin et [Fe(CN)6]4- bas spin alors que même cation métallique. Comment peut-on expliquer cela ? nature des ligands Certains ligands exercent un champ plus fort que d’autres. La série spectrochimique donne un classement des ligands par ordre de champ décroissant. charge du cation métallique Plus charge élevée, plus l’éclatement élevé favorisant complexe bas spin. Exemple de Co(H2O)62+ et Co(H2O)63+ qui sont respectivement haut et bas spin. nature du métal ∆ élevé pour éléments du bloc d des 2ème et 3ème lignes. P décroît au sein d’une colonne car orbitales de + en + diffuses. Ainsi Ru(H2O)62+ et Fe(H2O)62+ sont bas et haut spin. 3. Energie de stabilisation du champ de ligand Stratégie pour déterminer l’ESCC : déterminer remplissage des orbitales en géom sphérique, calculer ESCC ne pas oublier P. valeurs de l’ESCC pour différentes configurations. L’ESCC peut permettre de déterminer des structures. Ex Cr(III) T : on va voir que ce modèle peut expliquer certaines propriétés des complexes. III. Applications 1. Propriétés spectroscopiques exp : tubes à essai 3 complexes hexahydraté ≠ : Co(II), Cu(II), Ni(II) Fosset p192 Eclatement des orbitales = énergie d’un photon dans le domaine du visible. Lorsque lumière blanche traverse solution de complexes : absorption d’une partie de cette lumière et l’énergie absorbée va exciter un électron de t2g vers eg. ex Ti(H2O)6, spectre UV (chimie3 p1281) : absorbe vert/jaune → apparaît violet/rose. Les différences de couleur observée pour les différents complexes s’expliquent de par les valeurs de l’éclatement du champ cristallin. 2. Structure et géomètrie Structure des spinelles Casalot 82 (139 pour les calculs), Greenwood déf spinelle, ex, 2 types : direct et inverse Calcul de ESCC pour Mn3O4 pour voir quel type de spinelle est le plus stable. Effet Jahn Teller fait exp : [Cu(H2O)6]2+, longueurs des liaisons Cu-O différentes, csq sur spectre UV effet très marqué pour composés Oh d4 et d9 car orbitales eg inégalement occupées. 3. Propriétés magnétiques (si le temps) complexes paramagnétiques, moment magnétique lié au nombre d’électrons non appariés par formule du spin seul, on détermine ainsi si caractère haut spin ou bas spin (mesure expérimentale avec balance de Gouy) On peut aussi déterminer une strucutre par mesure du mmt magnétique. On pourra par exemple trancher entre un complexe Td ou plan carré. Exemple sur le complexe de Ni : NiCl2PPh3.) Conclusion La théorie du champ cristallin est un outil pratique et facile d’utilisation qui nous permet d’expliquer quand même pas mal de choses. Mais plusieurs choses restent sous silence dans cette leçon. Par exemple le permanganate de potassium est bel et bien coloré alors qu’il s’agit d’un cation métallique d 0 ce qui signifie qu’aucune transition d-d n’est possible. De plus la théorie du champ cristallin n’explique pas non plus la série spectrochimique. Ceci est dû au fait qu’on ne prend pas en compte les orbitales de ligands, prochaine leçon sur le champ des ligands. Remarques : - Savoir que l’intensité des différentes colorations des solutions de complexe provient des règles de transition. En effet il faut voir si les transitions sont permises ou interdites d’après ces différentes règles de sélection. Cela vient de la valeur du coefficient d’extinction molaire que l’on a. Plus ε sera élevé plus la couleur de la solution sera intense. LG 13 - Nature de la liaison métal-ligand ; influence sur les propriétés chimiques du métal et du ligand Niveau : L3 PR : champ cristallin, théorie des groupes, orbitales Biblio : Huheey, Housecroft, Yves Jean, Shriver, Astruc, Crabb Introduction Dans la leçon précédente on a étudié le champ cristallin (hypothèses, éclatement niveau d). Bien qu’il permettent d'expliquer un certain nombre de propriétés, des questions restent sans réponse comme par exemple la stabilité des complexes ou la série spectrochimique observée expérimentalement. Pourquoi n’a-t-on pas pu répondre à ces questions ? On a accentué notre étude sur les orbitales du métal sans se préoccuper du ligand. L’approche électrostatique est loin d’être suffisant pour étudier les liaisons. On va décrire les complexes à l'aide d'une théorie d'un niveau supérieur (on décrit à présent les ligands avec leurs orbitales). I. La théorie du champ des ligands pour M on regarde toujours les mêmes orbitales (s et p) schéma pour les ligands → on ne peut pas définir un jeu d'orbitales qui puisse être utilisé pour décrire toutes les interactions.On considère les orbitales dont l'énergie est assez proche des orbitales du métal et qui ont recouvrement important avec elles. Selon la nature du ligand, une ou plusieurs orbitales peuvent répondre à ces critères. Jean 1. Ligands σ-donneurs interaction σ = recouvrement axial, ligand σ donneur Schéma de recouvrement latéral (YJ p59), ex ligand NH3, diagramme d'OM Volatron p45 HO pointe vers l’extérieur de la molécule = bon recouvrement axial. méthode de construction du diagramme (YJ p65) + construction sur transp → on retrouve champ cristallin, justification dégénérescence et stab de complexes. Ex Co(NH3)63+ Co(III) haut spin. Shriver p723. Seules orbitales liantes sont remplies. 2. Ligands σ-donneurs et π-donneur ou π-accepteur Housecroft, JY, Shriver (discussion sur les orbitales à prendre en compte) Schéma recouvrement π et déf π-accepteur et π-donneur (YJ p139) et exemples • π accepteur : ex CO Diagramme d’OM CO, cas d'un seul CO. (YJ p155). Généralisation Housecroft p651 • π-donneur : ClPour X- : π* haute en énergie → pas prise en compte. Diagramme d’OM de Cl- (TD p451) recouvrement pour un complexe YJ p171 Généralisation Housecroft p651 Csq sur les diagrammes orbitalaires. Housecroft π donneur t2g devient antiliante → Δo diminue. π accepteur : t2g devient liante → Δo augmente 3. Bilan Force du champ de ligand dépend de la nature des L : schéma des blocs d. On retrouve la série spectro, valeurs pour Cr(CN)63- et CrF63- YJ p172 On peut étendre ce résultat au cas Td ou mm à toutes les autres géométries II. Influence sur les propriétés chimiques du métal et du ligand 1. Oxydoréduction reprendre avec le Fer → variation de E°, directement liée à capacité de L à interagir avec les orbitales d de M Les ligands permettent d'ajuster le E° 2. Etat de spin Fixation de O2 sur Fe de Hb Huheey 900, Housecroft p971 changement de géométrie Diagramme d’OM (Metals and life) DO Fe , hème au repos : S = 2 → 4e non appariés, haut spin, on remplit diagramme. FeII HS trop gros pour être dans le plan, il se lie à O2, ce qui forme FeIII qui peut entrer dans le plan, déstabilise géométrie de la protéine On a Stot=0. Comment expliquer ? Metals and life Diagramme d’OM, O2 π accepteur (Metals and life) : on a complexe BS, couplage antiferromagnétique avec O2 → S = 0 CO est un poison : grande affinité car rétrodonation ! 3. Affaiblissement de liaison Cas du CO Huheey p428, YJ p156 donner formule de Lewis de CO pour montrer que la coordination se fait par C, et qu’on a pour CO libre une liaison triple, observations en IR, rappel loi de Hook Lorsque CO coordiné, à cause de la rétrodonation dans la π* de CO, la fréquence de vibration de CO diminue. Plus la liaison (M-L) est de type π, + liaison C-M est faible Cas de H2 Astruc liaison fragilisée → utilisation en catalyse, ex du cycle de Wilkinson Conclusion Plusieurs applications : catalyse et biologie où on va jouer sur les ligands pour avoir ≠ réactivités, en médecine on utilise du Gd pour les IRM, or toxique à l'air libre mais la complexation diminue sa toxicité ! Important de connaître la nature de la liaison M-L LG 14 - Les éléments de transition : structure électronique et principales caractéristiques physiques et chimiques Niveau : L3 PR : champ cristallin, théorie des bandes Biblio : Shriver, Jones, Housecroft, Huheey Introduction On a vu blocs s et p de la CP. Aujourd’hui on va s’intéresser aux MdT. Déf Casalot p131 Pourquoi s’y intéresser ? Ils ont des propriétés très intéressantes et particulières. En fait vous les avez déjà rencontrés de temps en temps par exemple en orga avec l’hydrogénation catalytique des alcènes. But de la leçon : comprendre les propriétés de ces MdT à partir des théories que nous connaissons déjà. Pour les étudier, besoin d'étudier structure électronique et donc on va commencer par rappeler et poser différentes bases. I. Propriétés atomiques des éléments de transition on étudie les atomes ou ions d’éléments de transition isolés 1. Structure électronique Configuration électronique générale pour métaux, de la forme 3dn où 0<n<10, puis toutes pour 4e ligne en mettant en évidence les exceptions (Cr et Cu). Sous-couche d partiellement remplie → acides de Lewis qui peuvent former complexes Les électrons de valence sont responsables de la réactivité ! On étudiera qu'eux 2. Evolution de quelques paramètres • rayons atomiques assez similaires (Shriver p24), suivent tendance de la CP Anomalie période 6 proche de la 5 → contraction des lanthanides Les rayons atomiques jouent un rôle central pour les propriétés chimiques des éléments, et de petites variations peuvent avoir des conséquences importantes. • Énergie de 1ere ionisation e- 4s ionisés avant 3d., évolution EI sur 1ere ligne : globalement ça augmente car rayon diminue. Augmentation nette pour Mn car sous couche demi remplie • électronégativité Echelle de Pauling, on voit que les EdT sont plutôt électropositifs Shriver p291 Pourra réagir avec des éléments électronégatifs comme O et former des oxydes (qui est souvent la forme naturelle des EdT) • DO Shriver p293 Diagramme de Frost à pH=0 (on se limite à la première série). plein de DO accessibles ! élément à gauche de CP peuvent atteindre tous leur DO, mais pas les autres, cause contraction des lanthanides II. Eléments de transition sous forme métallique 1. Cohésion du métal et propriétés physiques → structure électronique du métal ? Théorie des bandes ! Shriver p106 Pour EdT, orbitales 4s et 3d proches en énergie → recouvrement des bandes. Il en résulte que les électrons de valence se répartissent autrement dans le cristal : des électrons 4s viennent en fait occuper la bande 3d. bande de valence et bande de conduction HP mat cas du Ni et du Cu pour l'étude de la conduction électrique 2. Propriétés chimiques • formation d'oxydes EdT électropositif, peut réagir avec O → oxyde → propriétés A/B des oxydes : + le DO augmente, + l’oxyde est acide. Ex :CrO (II) basique, Cr2O3 (III) amphotère, CrO3 (VI) acide Jones p661 • formation d'alliages substitution d’atomes → alliage (Cu/Au) Jones p692 ex d'utilisation dans la vie courante III. Eléments de transition sous forme de complexes 1. Présentation des complexes EdT : acide de Lewis, peut s’entourer de bases de Lewis pour former des liaisons de coordination. Exemples de complexe avec différentes coordination (4,6,…) 2. Propriétés physiques des complexes • optique Huheey p399 + Housecroft p642 (pour l’exemple) Grande diversité de couleurs, exemples, paramètres influençant la couleur influence du ligand. Configuration d1 spectre UV de Ti(H2O)63+, couleur et calcul de Δo Puis démarche inverse : on a le Δo de TiF63- et on remonte au spectre d’absorption et donc à sa couleur. Pour des configurations dn → plus difficile et d’autres aspects à prendre en compte qui seront vus dans d’autres leçons. 3. Catalyse si le temps ! déf catalyseur homogène On a besoin de : différents DO, orbitales nombreuses, liaisons pas trop fortes pour se former et se rompre facilement. exemple d'un cycle catalytique Conclusion On n’a pas tout vu ! Les métaux de transition se trouvent essentiellement sous la forme d’oxydes, de sulfures mais dans la nature (chlorophylle, cobalamine) et dans le corps puisque l'hémoglobine est un composé de Fer ! LG 15 – Cinétique électrochimique en solution aqueuse Niveau : L2 PR : cinétique homogène, diagrammes E-pH, loi de Fick, Nernst Biblio : Verchier, Rochaix, Miomandre, Girault, Demolliens, Sarrazin Introduction Déf réaction électrochimique HP + T&D Jusqu'à présent on s’est intéressé à la thermodynamique avec les diagrammes E-pH. Mais cela ne nous permet pas d'expliquer certains phénomènes. exp : Sarrazin p287 on met fil de Zn dans acide → bulles, Fe dans acide → bulles, si les 2 en contact → beaucoup plus de bulles et que sur le Fe Les diagrammes E-pH ne nous informaient pas sur la cinétique de la réaction électrochimique, or très important pour l'industrie ! On va s’attacher à expliquer ceci I. Aspects généraux 1. Cinétique électrochimique réaction voOx + né = vr Red, expression v, vitesse surfacique et unités vitesse et intensité anodique, cathodique → I nous permet d'avoir accès à v conventions sur I, paramètres influençant I Verchier T: en étudiant E en fonction de i on a accès aux variations de v ! 2. Courbes intensité-potentiel montage à 3 électrodes et tracé de courbes iE pour système rapide (Fe(III)/Fe(II)), lent (couples de l'eau) et avec limite transport de matière (Ag+/Ag), notion de surtension comment lire courbe (avoir ia=-ic) retour exp du début : tracé courbes iEet explications 3. Mécanisme électrochimique Girault p275 schéma introduire les notions de transport de charge/matière limitant Miomandre p91 T: complexe ! 2 cas limites pour simplifier l’étude où on peut appliquer l’AECD. Bien entendu, il existe des cas intermédiaires. 4. Transfert de charge limitant Verchier p234 expression va, vc, k avec analogie loi d'Arrhénius, discuter valeur de α, sens physique. C aux électrodes = C en solution, loi de Nernst → Butler-Volmer, discussion sur régimes limites, k0 expression E=f(i) et allure courbes 5. Transfert de matière limitant transport en solution : convection, diffusion, migration (déf) électrolyte support → pas de migration, uniquement diffusion état stationnaire, vitesse, unités loi de Fick, profil de concentration expression de i =f(C), coefficient de transfert de masse, expression E=f(i) Bilan : courbes iE avec zones transfert e-/matière limitant (Rochaix p132) II. Applications 1. Titrage potentiométrique Miomandre p127 titrage Fe(II) par Ce(IV),bilan, hypothèses à chaque étape, dire ce qu'il y a en solution, tracé courbe et commenter (sur transparent) Courbes de dosages E=f(V) : point d'inflexion, pas terrible pour trouver Veq → dosage à I fixé, 2électrodes indicatrices ΔE=f(V) : pic 2. Electrosynthèse du dichlore Schéma du montage Rochaix p159 , courbe j/E Demolliens p363 E°(Cl2)>E°(O2) : on devrait avoir électrolyse de l'eau ! Mais on joue sur les surtensions Synthese eau de Javel 3. Phénomène de corrosion D'après la thermo Fe rouille, mais à quelle vitesse ? potentiel mixte sur l'exemple Fe/Cu2+, notion de Ecor pour Fe/H20 (corrosion uniforme) Pb/H20 : pas de E corrosion Pile d'aération différentielle pour le clou et schéma équivalent Rochaix p202 Comment se protéger de la corrosion ? Revêtements organiques, métalliques (Zn et Al), courbes de polarisation du Fe/Zn en cas de piqûres, schéma équivalent de l'anode sacrificielle Rochaix p202 Conclusion La thermodynamique est insuffisante pour étudier entièrement un système électrochimique puisqu'elle ne donne aucun renseignement sur la vitesse d'une réaction c'est pourquoi on étudie les courbes iE. On a vu que l'allure de ces courbes reflétait le mécanisme de transfert limitant et qu'en connaissant les facteurs influençant ces courbes on pouvait en tirer profit. La surtension à courant nul notamment est un phénomène primordial et pas toujours mauvais (cas du dichlore). LG 16 – Mesure de coefficients d'activité Application : expression et détermination graphique de γ. BA p 78 Niveau : L2 PR : potentiel chimique, loi de Raoult/Henry, diagrammes binaires, forces intermoléculaires, fonctions thermodynamiques Biblio : HP, BA, Atkins, Roux 3. Modèle des solutions régulières déf et valeur de ΔmelG, ΔmelH, ΔmelS dans cas idéal. déf grandeur d'excès Atkins p148 donner les expressions, signification de β et exemple de calcul Cas limites : on peut revenir aux lois de Henry et de Raoult à partir de ce modèle. Introduction A partir des propriétés des gaz parfaits, on a développé l'expression des potentiels chimiques dans différentes situations (mélange, corps pur, solution) et on a tiré profit de leurs propriétés pour expliquer des phénomènes comme l'osmose, les propriétés colligatives et des infos sur les réactions chimiques. Mais tout dérive du gaz parfait où les molécules sont indépendantes et s'ignorent. Dans les mélanges complexes, où on sait le rôle des interactions à l'échelle microscopique, cette hypothèse peut être mise en défaut. Objectif : évaluer l'écart au modèle « idéal » et comprendre ce que l'on entend par « idéal », on a un outil : le coefficient d'activité III. Coefficient d'activité des solutions d'espèces chargées 1. Activité des ions en solution Interaction ions-ions très fortes Atkins p163, déf coefficient d'activité moyen I. Coefficient d'activité : mesure de l'écart à l'idéalité 1. Rappels sur le modèle idéal Déf solution et mélange BA p11 Rappel expression μ pour GP, mélange et solution idéaux HP p60 Validité du cas idéal Atkins p149 2. Définition du coefficient d'activité Déf coefficient d'activité : γi tq µréel = µid + RT ln(γi), sans unités. BA p60 transp : expression cas idéal, non idéal, γi et cas limite pour les 3 cas II. Coefficient d'activité dans le cas de mélanges binaires 1. Loi de Raoult et de Henry • Cas idéal loi de Raoult, rappel forme diagrammes binaires LV isothermes HP p55 La loi de Raoult est vérifiée sur toute la gamme de x. en microscopique, interactions du même types a priori • Cas non idéal schéma diagramme binaire (P,x) eau/dioxane BA p78 Ecart à l'idéalité, loi limite de Henry, validité 2. Détermination expérimentale du coefficient d'activité reprendre démo de loi de Raoult en prenant en compte γ. HP p57 Cas limites (xi ~1 Raoult, xi <<1 Henry) 2. Loi de Debye-Huckel simple hypothèses, loi, AN pour solution de KCl, application et vérif exp Roux p167 Insister sur les limites et expérimental Conclusion Permet d'avoir des informations sur des mécanismes, ouverture sur la théorie du complexe activé. LG 16 – Mesure de coefficients d'activité Application : expression et détermination graphique de γ. BA p 78 Niveau : L2 PR : potentiel chimique, loi de Raoult/Henry, diagrammes binaires, forces intermoléculaires, fonctions thermodynamiques Biblio : HP, BA, Atkins, Roux 3. Modèle des solutions régulières déf et valeur de ΔmelG, ΔmelH, ΔmelS dans cas idéal. déf grandeur d'excès Atkins p148 donner les expressions, signification de β et exemple de calcul Cas limites : on peut revenir aux lois de Henry et de Raoult à partir de ce modèle. Introduction A partir des propriétés des gaz parfaits, on a développé l'expression des potentiels chimiques dans différentes situations (mélange, corps pur, solution) et on a tiré profit de leurs propriétés pour expliquer des phénomènes comme l'osmose, les propriétés colligatives et des infos sur les réactions chimiques. Mais tout dérive du gaz parfait où les molécules sont indépendantes et s'ignorent. Dans les mélanges complexes, où on sait le rôle des interactions à l'échelle microscopique, cette hypothèse peut être mise en défaut. Objectif : évaluer l'écart au modèle « idéal » et comprendre ce que l'on entend par « idéal », on a un outil : le coefficient d'activité III. Coefficient d'activité des solutions d'espèces chargées 1. Activité des ions en solution Interaction ions-ions très fortes Atkins p163, déf coefficient d'activité moyen I. Coefficient d'activité : mesure de l'écart à l'idéalité 1. Rappels sur le modèle idéal Déf solution et mélange BA p11 Rappel expression μ pour GP, mélange et solution idéaux HP p60 Validité du cas idéal Atkins p149 2. Définition du coefficient d'activité Déf coefficient d'activité : γi tq µréel = µid + RT ln(γi), sans unités. BA p60 transp : expression cas idéal, non idéal, γi et cas limite pour les 3 cas II. Coefficient d'activité dans le cas de mélanges binaires 1. Loi de Raoult et de Henry • Cas idéal loi de Raoult, rappel forme diagrammes binaires LV isothermes HP p55 La loi de Raoult est vérifiée sur toute la gamme de x. en microscopique, interactions du même types a priori • Cas non idéal schéma diagramme binaire (P,x) eau/dioxane BA p78 Ecart à l'idéalité, loi limite de Henry, validité 2. Détermination expérimentale du coefficient d'activité reprendre démo de loi de Raoult en prenant en compte γ. HP p57 Cas limites (xi ~1 Raoult, xi <<1 Henry) 2. Loi de Debye-Huckel simple hypothèses, loi, AN pour solution de KCl, application et vérif exp Roux p167 Insister sur les limites et expérimental Conclusion Permet d'avoir des informations sur des mécanismes, ouverture sur la théorie du complexe activé. LG 17 - Application du second principe de la thermodynamique à l’étude de l’évolution d’un système chimique, critères d’équilibre Niveau : L2 PR : thermo, Grandeurs de réaction, μ, Fonctions d’état, Gibbs Helmholtz Biblio : BA, HP, T&D Introduction Le premier principe nous donne le bilan mais pas l’évolution. Aujourd’hui nous allons essayer de répondre à deux questions : va-t-il évoluer et dans quel sens ? Quel sera l’état d’équilibre obtenu, ie quand est-ce qu’il n’y a plus d’évolution ? Pour cela, nous allons utiliser le principe d’évolution de la thermo, le second principe I. Second principe et évolution 1. Cadre de l'étude P et T uniformes, phases uniformes, évolution monobare et monotherme BA p 114 rappels avancement et fonction d'état T: Nous voulons étudier son évolution, pour cela utilisons le 2e principe 2. Second principe énoncé T&D p6 on cherche à utiliser le fait que Scréée >0 et = 0 quand plus d'évolution on étudie G (car T et P cst), différentielle grâce à 1er et 2e principe exemple synthèse de l'urée HP p95 T: Maintenant que nous avons vu l’évolution, voyons vers où elle conduit : l’équilibre II. Equilibre d'un système chimique 1. Critère d'équilibre quand le système ne peut plus évoluer on a δScréé = 0 donc A =0 T: : Comment cette condition se traduit-elle avec les expressions de A et ∆rG ? 2. Loi de Guldberg et Waage expression de ∆rG et A en fonction de ∆rG° et Q introduction de K°, nombre adimensionné, qui ne dépend que de T, exemples synthèse de NH3, dissolution d’un solide, dissociation de l’acide dans l’eau expression de la relation → connaissance de K et composition du système permet de déterminer le sens d'évolution du système 3. Bilan d'évolution d'un système chimique ΔrG indique le sens d’évolution, cas où Q>K°et Q<K° ΔrG° : mesure l’équilibre Illustration graphique avec la synthèse de NH3 : sens d’évolution et équilibre HP T: On utilise une autre grandeur pour connaître l’évolution d’un système 4. Influence de T relation de Gibbs-Helmholtz et Van’t Hoff reaction endothermique et réaction exothermique, ex synthèse NH3 à 2 T différentes cas ou ΔrH° independant de T, représentation graphique. 3. Affinité chimique expression de dG en fonction de μ puis dξ, introduction de A A fonction d'état, unité, lorsque tous les constituants sont dans leur état standard, A = A°. Conclusion Bilan des différentes expressions. Problème de cinétique (parler C diamant et graphite). Ouverture sur déplacement d’équilibre. T: Faisons le lien avec Scréée pour donner un critère d’évolution spontanée. 4. Exemples d'évolutions spontanées 1. cas d'une réaction unique on reprend expression de dG et et celle par déf de différentielle, identification → ΔrG.dξ= -TδScréée critère d'évolution spontanée application au transfert entre 2 phases 2. cas de réactions couplées critère ΣAj.dξj >0 ,/!\ n'implique pas que pour tout j on ait Aj.dξj >0 LG 18 – Loi de déplacement des équilibres chimiques Niveau : PC PR : thermodynamique (fonction d'état, affinité, variance, Qr), dérivées partielles Biblio : Shuffenecker, BA thermo, HP themo, T&D PC, Lemarchand, Demolliens Introduction Un procédé révolutionnaire en chimie : le procédé Haber 120millions de tonnes par an. Il s'agit d'un équilibre chimique et on va tenter de comprendre comment obtenir un rendement thermodynamique optimum d’un procédé, objectif primordial au laboratoire comme en industrie. On va plus particulièrement regarder l'influence de paramètres pour optimiser les conditions? On étudiera des gaz parfait et solutions idéales. I. Perturbation de l'équilibre chimique 1. Déplacement ou rupture d'équilibre Déf déplacement d'équilibre Schuff p195 → on étudie variation de paramètres physiques T,P et variable de composition. rappel variance, calcul sur des exemples Déplacement ou rupture d'équilibre, définition et rapport avec la variance. BA p157 2. Lois générale de modération énoncé principe de modération Le châtelier, Schéma déplacement d'équilibre BA p159 Lemarchand p263 L'état d'équilibre dépend des contraintes imposées au système. condition d'équilibre est A= dG/d(ksi)=0, équilibre stable dA/d(ksi)= d²G/d(ksi)² > 0 II. Etude de systèmes fermés On est à composition initiale fixée, on peut faire varier T et P 1. Influence d'une modification de T et de P → établir d(ksi)eq = ( ΔrH*dT/T - ΔrV*dP)/(d²G/d(ksi)²) 2. Variation de T à P fixé démonstration loi de Van't Hoff (cf Lemarchand) (cas idéal donc ΔrH = ΔrH°) énoncé loi de Van't Hoff, cas d'une réaction athermique (BA p161) exemple procédé Haber T&D p142 transparent : début tableau récapitulatif HP p146 3. Variation de P à T fixé démonstration loi de le Châtelier et énoncé, exemple explicatif cas de systèmes qu'avec des gaz → diminution quantité de matière en phase gaz BA cas de système avec gaz et phases condensée → Vgaz>>Vcond application au procédé Haber transp : suite tableau récapitulatif III. Etude de systèmes ouverts Déf constitant actif et inactif sur exemple simple HP p149 On peut faire étude infinitésimale comme on l'a fait jusqu'à présent, mais les calculs s'avèrent plus lourds. On va plutôt passer par une autre méthode qui consiste à faire une perturbation finie. 1. Addition d'un constitant inactif 1. En phase condensée • ajout de solvant on a d'abord dilution, expression activités. Expression de Qr et comparaison à K° → déplacement dans le sens d'une augmentation de la quantité d'espèces dissoutes • ajout d'un soluté inactif à T et P cst expression de Qr ne varie pas → pas de déplacement d'équilibre transp:début tableau récapitulatif BA p180 2. En phase gazeuse expression de Qr en fonction de P et en fonction de T et V (Demolliens p85) • ajout à T et V constants → pas de déplacement , exemples • ajout à T et P constants expression simplifiée Qr et discussion suivant signe Συ(gaz), ex procédé Haber BA p173 transp :suite tableau récapitulatif 2. Addition d'un constituant actif 1. En phase condensée • Ajout solide ou liquide non miscible → activité de ce constituant est unitaire pas d'évolution (qu'on soit à T,P=cst ou T,V=cst), exemple • ajout soluté à T cst → consommation 2. En phase gazeuse • ajout à T,V=cst expression de Qr, discussion suivant si réactif ou produit → déplacement d'équilibre dans le sens de consommation du constituant introduit (BA) exemple procédé Haber • ajout à T,P=cst expression Qr → ntot et ni augmentent = on doit faire au cas par cas exemple procédé Haber T&D p149 Conclusion Principe de modération, l'équilibre se déplace dans un sens qui tend à modérer le changement imposé de l'extérieur, amortissant ainsi toute perturbation. Optimisation de la synthèse de l'ammoniac T&D p145 LG 19 – Potentiel chimique Niveau : L2 PR : 1er et 2nd principes, différentielles, identités thermodynamiques, fonction d'état, pression partielles, loi de la statique des fluides Biblio : HP thermo, BA, Casalot, T&D, Atkins, Bottin-Mallet Introduction En physique on a déjà étudié notion de potentiel avec des potentiels thermodynamiques en particulier G (T, P cst). On avait vu que cela permettait de déterminer l’équilibre, l’évolution d’un système. On va généraliser cette approche aux systèmes physicochimiques où il va y avoir des évolutions de quantité de matière. I. Le potentiel chimique 1. Position du problème et définition système fermé, seul travail = Pext, fonctions d’état ne dépendent que de 2 variables maintenant : système ouvert ou fermé avec réaction On s’intéresse à G : dérivée de G + identité thermo → μi et son expression math transp : expressions de U, F, H et expressions μi HP Déf grandeur molaire partielle → μi est l’enthalpie molaire partielle. Relation d’Euler : G=Σni.μi HP différence grandeur molaire partielle mélange et corps pur → exemple sur contraction de volume eau /éthanol T&D p50 II. Expression du potentiel chimique faire un tableau récapitulatif à remplir tout le long 1. En phase gaz • GP pur expression, introduire notion d’état standard et donner état standard HP p46 • GP mélange idéal expression, état standard. • Mélange de gaz réels écart à l'idéalité, fugacité 2. En phase condensée • Phase condensée pure Démonstration et expression, état standard • Cas de mélange idéal déf mélange idéal, expression μ, état standard. • Cas des solutions Expression μ (échelle concentration),état de référence. Existe d’autres échelles (molalité, fraction molaire) T: toute une gamme de μ selon le système chimique, comment les utiliser. III. Applications 1. Equilibre de phase Casalot p155 expression de dG, 2 cas suivant état final 2. Relation de Gibbs Duhem Démonstration, expression à T et P cst, intérêt HP p36 2. Pression osmotique Atkins p 154 Schéma du dispositif + explications, démo → M d’un composé + AN 3. Influence de T et de P HP + BA • Influence de P Démonstration de dμi/dP = Vmi, odg de Vm, influence importante pour gaz, négligeable pour phases condensées 3. Cryométrie, ébulliométrie BM p114 si le temps sinon en conclusion • cryométrie équilibre solide-liquide, conditions, démo, conclusion, application au banc Kofler • Influence de T Démonstration de dμi/dT = -Smi, odg → influence non négligeable. Allure de la courbe d’évolution en fonction de T Remarque : souvent on utilise Gibbs Helmholtz et on exprime ∂(µi/T)/∂T = -Hi/T² T: Pour les utiliser de manière plus simple on va déterminer leur expressions • ébulliométrie idem cryométrie Conclusion Tableau bilan des expressions des potentiels chimiques et états de référence HP Ouverture vers système non idéaux, ou bien l’utilisation des potentiels chimiques pour prévoir l’évolution d’un système à l’origine hors équilibre. LG20 – Diagrammes binaires liquide-vapeur Avec distillation simple, on n'obtient pas de distillat pur, mieux avec distillation fractionnée. niveau : L2 PR : Thermochimie (variance, potentiel chimique, relation de Gibbs Duheim, loi de Raoult, loi de Dalton, forces intermoléculaires Biblio : HP (essentiellement), T&D PC-PC*, Casalot, chimie des odeurs et des couleurs T: Dans cas des mélanges idéaux, diag binaires à 1 fuseau. Mais pour certains mélanges pour lesquels des écarts à l'idéalité plus importants existent, l'allure des diag change et on obtient diag à 2 fuseaux : diag avec azéotrope Introduction Dans le labo, le chimiste a besoin de séparer les constituants d'un mélange, à extraire une substance naturelle ou un purifier un produit qu'il vient de synthétiser. Réalisation d'une distillation fractionnée, d'une hydrodistillation ou d'un entraînement à la vapeur. Techniques mises en oeuvre aussi en industrie. Pour cela, utilisation des diagramme binaire. On va les étudier pour comprendre comment ils vont nous servir pour réaliser ça. Hypothèses : sur vapeur, sur liquide, grandeurs intensives considérées (xi, T, P). 2 types de diagrammes existants : isothermes et isobares. HP p195, TD p169 II. Miscibilité totale de la phase liquide, mélange avec azéotrope 1. Obtention et lecture des diagrammes Diagrammes isobares eau/éthanol et chloroforme/acétone : azéotrope, états physiques Courbes d'analyse thermique : interprétation -théorème de Gibbs-Konovalov : énoncé TD p183 -distinction azéotrope et corps pur (eau/éthanol: composition pour différente P HP + T&D p185 notion d'eutectique et de système triphasé, déf solidus/liquidus et position des courbes I. Miscibilité totale à l'état liquide, mélanges idéaux Rappel : solution liquide idéale TD p171 1. Obtention des diagrammes 1. Diagramme liquide-vapeur isotherme Courbes d'analyse de pression (à T cst) ex : heptane/hexane HP p198 Analyse des courbes avec calculs de variance : corps pur, mélange binaire. Construction du diagramme à partir des courbes sur transparents et remplir zones. Def courbe de rosée et d'ébullition, Equation des courbes TD p172 2. Application à la distillation Azéotrope à minimum HP p211 Diag (principe), composition du distillat Azéotrope à maximum HP p211 Diag (principe), compostion du distillat 2. Diagramme liquide-vapeur isobare Courbes d'analyse thermique (à P cst) ex : eau/méthanol HP Analyse des courbes, pareil qu'avant : corps pur, palier de vaporisation; mélange, vaporisation endothermique courbes de rosée/ébullition: inversées par rapport à diagrammes isothermes fuseau simple, mais courbe d'ébullition n'est pas un segment de droite comme diagramme isotherme 2. Lecture des diagrammes Théorème de l'horizontal. énoncé sur transparent Théorème des moments chimiques: énoncé Application à la détente isotherme de l'air liquide. Calculs T&D p177 3. Application à la distillation Distillation simple, distillation fractionnée. Transparent avec montage et diagramme. Explication principe sur diagramme et montage, composition des distillats HP p208 III. Miscibilité nulle à l'état liquide 1. Obtention et lecture des diagrammes Mélange toluène/eau (courbes d'analyse thermique, analyse avec variance, diag binaire) Courbe de rosée/ébullition ; domaines physiques ; hétéroazéotrope HP +TD 2. Application à l'hydrodistillation et entraînement à la vapeur Principe + exemple : extraction du limonène Chimie des odeurs et des couleurs p207 Principe + exemple : estérification + Dean-Stark HP+TD Conclusion Première étape du raffinage du pétrole consiste en une distillation fractionnant en différentes coupes. Le dioxygène et le diazote sont obtenus par distillation de l'air liquide. La production de zinc par pyrométallurgie nécessite pour l'obtenir pur des distillation fractionnée. Ouverture sur diagramme binaire solide-liquide LG21 – Diagrammes binaires solide-liquide Niveau : L2 PR : Thermochimie (variance, potentiel chimique, relation de Gibbs Helmholtz, Gibbs Konovalov), binaires LV (théorème de l'horizontale et théorème des moments chimiques), cristallographie Biblio : HP (essentiellement), T&D PC-PC*, Atkins, Casalot, JCE 1990 p156 Introduction On a vu binaires LV on va voir phénomènes analogues avec SL. Exp menthol/phénol (JCE 1990 p156 ) sur rétroprojecteur, dire les proportions Hypothèses de l'étude I. Miscibilité totale à l'état solide Conditions → même système de cristallisation et r environ égaux ( T&D ) 1. Obtention des diagrammes Analyse courbes d'analyse thermique avec variance, rappel pour le palier du corps pur explication du changement de pente par solidification (exothermique) tracé du diagramme (Ge/Si) (HP) définition liquidus/solidus (/!\ 2 définitions) et remplissage diagramme cas de l'écart à l'idéalité (Au/Cu) : conditions, notion de point indifférent, Gibbs Konovalov (démo à connaître) II. Miscibilité nulle ou partielle à l'état solide Conditions → système de cristallisation différents et r peu proches ( T&D ) 1. Obtention des diagrammes On s'intéresse d'abord au cas de miscibilité nulle. Courbes d'analyse thermique (PDCB/naphthalène HP), analyse par la variance et pas de palier notion d'eutectique et de système triphasé déf solidus/liquidus et donner position des courbes cas de miscibilité partielle, allure diagramme 2. Lecture des diagrammes On peut appliquer les théorèmes sauf sur le palier à T=Te car système triphasé retrouver fraction molaire et T pour l'eutectique à partir des équations des branches de liquidus (valeurs des rH° dans exos HP et résultats dans cours HP) 3. Applications retour sur l'expérience, diagramme et valeur de Tfus sel sur les routes : tracé du diagramme, donner T minimale soudure 4 . Composé défini définition (HP ) ex sur MgZn2 formule chimique de composé défini, remplissage diagramme diagramme vu comme superposition de 2 diagrammes à eutectiques fusion congruente et non congruente T: on a obtenu le tracé du diagramme, mais comment obtient-on des informations avec ? 2. Lecture des diagrammes rappel théorème de l'horizontale et théorème des moments chimiques application du théorème des moments sur Ge/Si (HP ) Transp :équations courbes liquidus/solidus pour retrouver valeurs T: quelles applications ? 3 . Applications méthode de purification par fusion de zone appliquée au semi-conducteur (Atkins) (savoir aussi cristallisation fractionnée) T: Autre cas de miscibilité Conclusion On a vu utilité diagrammes binaires, applications quotidiennes (sel sur routes en hiver) mais aussi en industrie (alliages, soudures, semi-conducteurs...) Remarques : • connaître quelques semi-conducteurs LG 22 – Diagrammes d'Ellingham Niveau : L2 PR : variance, Kirchoff, loi de Hess, grandeurs standard de réaction, affinité chimique Biblio : T&D, PUF, HP Introduction Intro TD et HP : métaux sous formes de minerais dans la nature. Extraction du métal, 2 voies : hydrométallurgie, pyrrométallurgie (réduction par voie sèche), celle qu'on va voir ici I. Construction des diagrammes 1. Réaction de formation d'un oxyde déf oxyde et exemples, équation de formation, par convention υ(O2)=1, dire qui est l'oxydant et le réducteur 2. Approximation d'Ellingham Repartir des relations de Kirchoff, énoncé approximation, cas de validité, application sur l'exemple de l'alumine PUF On voit que ΔrG°=f(T) est une droite → l'ensemble des segments de droites dans les divers états physiques du domaine d'étude constitue la courbe d'Ellingham du couple considéré 3. Tracé des droites signe de la pente dépend de Συ(gaz) avec exemples, changement d'état et rupture de pente, application au diagramme du Zn (HP) T: comment peut-on utiliser et lire ces diagrammes ? II. Utilisation des diagrammes 1. Domaine de stabilité phase condensée : variance, ΔrG, équilibre, cas suivant valeur PO2, domaine d'existence et prédominance phase gaz : même démarche 2. Corrosion par voie sèche déf T&D deux cas : on impose T=Tc et corrosion pour P>Pc, ou on impose P=Pc et corrosion pour T<Tc (2e cas peut être enlevé si manque de temps) exemple de pression de corrosion pour ≠ métaux → noblesse du métal 3. Réduction des oxydes T&D Pas de changement de phase : droites parallèles, règle d'Ellingham, force du réducteur. Avec changement de phase : exemple Mg et Al On peut donc rapidement voir si une réaction est possible thermodynamiquement en superposant les diagrammes. III. Applications 1. Choix d'un réducteur industriel Critères économiques, chimiques (facilité de séparer les produits obtenus), et thermodynamiques. Réducteurs utilisés industriellement: H2O/H2, CO2/CO, CO/C. On préfère utiliser les carbones car dihydrogène inflammable. Tracé diagramme C, dismutation, équilibre associé = Boudouard. Attention problème de cinétique. HP Avantage C: seul réducteur avec pente négative (il suffit donc de se placer à T suffisamment élevée). 2. Pyrométallurgie du Zinc Schéma d'obtention. Superposition des diagrammes pour expliquer. HP + TD + PUF Conclusion On a construit et utilisé diagrammes d'Ellingham. On a vu comment on pouvait s'en servir dans l'industrie mais il faut savoir que Zn plus tellement obtenu avec pyrométallurgie mais plutôt par hydrométallurgie:on verra ça dans une prochaine leçon. LG 23 – L'eau solvant T: Quel est le mécanisme qui permet d'obtenir des ions libres alors ? Niveau : L2 PR :VSEPR, représentation de Lewis, EN, solubilité, conductivité, thermochimie, cycles thermodynamiques, interactions de VdW, liaison de coordination, dipôle et champ E Biblio : Chottard, Reichard, Bottin-Mallet, T&D PCSI, Tout-en-un PCSI 2. Dissociation déf pouvoir dissociant Reichard p14 Cas des composés ioniques et ionisables. Expression force coulombienne, εr eau grand donc F faible → kT suffit a dissocier. Généralisation suivant valeur εr Introduction L'eau compose 2/3 de la surface terrestre, 75% en masse du corps humain. Pourtant il est très rare d'observer de l'eau pure : cela est dû à sa propriété de solvant. manip : Générateur (4V) + lampe + 2 plaques de Cu dans un bécher d'eau distillée On ajoute NaCl(s) : la lampe s'allume. Mise en évidence d'ions libres en solution. On y reviendra au cours de la leçon. Comment l'eau peut être un si bon solvant ? 3. Electrolytes forts et faibles déf électrolyte faible et fort (T&D p666) Coefficient de dissociation : α, tableau d'avancement, loi de dilution d'Ostwald à dilution infinie. La notion d'électrolyte faible et fort dépend de la concentration en électrolyte ! I. L'eau : de la molécule au solvant 1. La molécule d'eau T&D, Tt en 1, BM Geometrie VSEPR, longueur liaison, angle, Polarité : χ(O) > χ(H) barycentres + et – ne coincident pas → moment dipolaire, grand vu la taille de la molécule propriétés chimiques : base de Lewis, A/B de Bronsted • • • 2. L'eau liquide interactions entre molécules d'eau dans le liquide ? Intuitivement, VdW or Tfus et Teb très élevées pour H20 et NH3 → liaisons H : odg force, longueur, observées entre O, N, F et H-X polarisé. Conductivité due à autoprotolyse propriétés électriques : εr, comparaison avec d'autres solvants (Reichardt p164) 3. L'eau solvant déf solution aqueuse, solvant et soluté (T&D) On peut dissoudre un liquide, solide ou gaz. Mais la « réaction » de solvatation a besoin d'être thermodynamiquement favorisée. 3 types de composés solubles : ioniques, ionisables et moléculaires, donner exemples II. Pouvoir ionisant et dissociant 1. Ionisation Cas des composés ionisables seulement déf pouvoir ionisant (Reichard p16), solvolyse. Définitions illustrées sur AcOH Maintenant que l'on a 2 ions de charges opposées, vont-ils s'attirer par des forces Coulombiennes ? Tant que les ions sont liés de cette facon, on parle de paire d'ions. T: ajout de sel a augmenté conductivité de la solution pour qu'elle allume notre lampe. Toutefois, intéressons-nous maintenant aux énergies mises en jeu. NaCl(s) → Na+ + Cl- ΔrG°=769 kJ/mol la valeur très grande et positive, impossible thermodynamiquement ! autre étape, solvatation. Na+ + Cl- → Na+(aq) + Cl-(aq) III. Pouvoir solvatant 1. Interaction solvant-soluté Plusieurs interactions sont envisageables suivant le soluté. • Dipôle-charge : Tt en 1 p364 on représente le dipôle de l'eau dans un champ électrique. Les molécules vont s'aligner autour des ions, sphere de solvatation. • liaisons H : cas de F-, EtOH et autres composés moleculaires protiques • VdW : Keesom, Debye • liaison de coordination T&D p656 2. Bilan thermodynamique Chottard p208 Cycle thermodynamique pour la mise en solution du sel. Calcul ΔrH° et ΔrS° puis ΔrG° de dissolution → dissolution est possible thermodynamiquement. Le désordre augmente lors de la dissolution, on passe de cristal à espece en solution ! La solubilite augmente avec la temperature. 3. Espcèces peu solubles Tableau de solubilité de n-alcanols (Chottard p214), notion de chaîne hydrophobe Conclusion Equation et étapes de la dissolution de HCl : ionisation, dissociation, solvatation Tt en 1 Bilan avec les différentes étapes selon les espèces, propriétés du solvant mises en jeu. Il y a des composés nécessitant d'autres solvants qui peuvent être toxiques et onéreux. Règle de solvatation : « Similia similibus solvuntur ». On peut tirer profit d'une mauvaise solubilité (précipitation), et souvent l'eau sera un « trop » bon solvant. LG 24 – Principes et applications de l'extraction liquide-liquide. Coefficient de partage Niveau : L1 PR : équilibres en solution, propriétés des solvants, états de la matière Biblio : Tremillon T1, Roche, Vogel, Skoog 8e, Chavanne, actualité chimique mars 1999 et 2010 Introduction Il est important de pouvoir purifier des produits lors d’une réaction, lors de la synthèse de médicaments par exemple. Souvent on a des produits secondaires. Pour isoler le produit, on peut le faire passer, lui ou les impuretés, dans une autre phase liquide, non miscible avec la première : c’est l’extraction liquide-liquide I. L'extraction liquide-liquide 1. Principe Tremillon p139 déf , conditions d'extraction (solvants non miscibles avec propriétés différentes), souvent un des solvants est l'eau (car pas cher et chimie verte) + solvant orga immiscible (= solubilités réciproques des 2 solvants suffisamment faibles, <10% ) donc exclut acétone et alcools les plus bas. Lors de l'extraction il y a établissement d'un équilibre entre phase A et B, le moteur de l'extraction est la ≠ d'affinité entre le soluté et les solvants, exemples de solvants et caractéristiques 2. Mise en œuvre expérimentale Tremillon, Chavanne Description et utilisation de l'ampole à décanter et des ≠ étapes (faire un schéma) avantages et inconvénients des solvants : capacité à entraîner le composé, Teb, dangerosité 3. Coefficient de partage et rendement Vogel déf coefficient de partage avec écart à l'idéalité, exemple sur I2, par la suite γ=1 déf rendement, expression en fonction du volume des phases et calcul II. Optimisation de l'extraction liquide-liquide 1. Choix du solvant et paramètres physiques cas de I2 dans ≠ solvants, introduction de v = Vb/Va et exemples de rendement en faisant varier v 2. Extractions successives Skoog, Fabre comment augmenter le rendement → on fragmente Ex avec CCl4 et H2O graphe en fonction du nombre d’extraction, on voit que 5 à 6 c’est le max d’efficacité. Skoog p913 calcul pour montrer ça (si le temps), application au I2 3. Optimisation par ajustement du pH 1. Propriétés acido-basiques de la molécule à etraire Roche p218, Tremillon, Fabre p149 équation bilan, hypothèses, coefficient de partage dépend du pH, calcul du nouveau rendement Commentaire des courbes d'évolution du rendement en fonction du pH cas limite (milieu très acide, basique) 2. Propriétés de complexation Tremillon, Roche p223, Fabre hypothèses : métal en phase aqueuse, agent chélatant en phase organique on cherche à faire passer le métal en phase orga en le complexant équation bilan, déplacement réaction dans le sens de formation du complexe III. Applications 1. Traitement de déchets nucléaires Actu chimique + Tremillon but : recycler U, P… Présenter la méthode et justification des solvants Présentation des complexe, passage de l’acide nitrique en solution orga, sélectivité par rapport aux autres 2. Séparation du Co et du Ni Actualité chimique 2010 procédé Cyanex nécessité de séparer industriellement Co et Ni, présentation des courbes et montrer qu'on peut les séparer Conclusion HPLC et chimie verte LG 25 – Équilibres de solubilité Niveau : L1 PR : propriétés d'un solvant (polarité, dissociant), liaisons faibles, cste d'eq, tableau d'avancement, diagramme de prédominance, exothermique/endothermique, force électrostatique Biblio :PUF PCSI, T&D PCSI nv, HP PCSI Introduction Jusqu'à présent on a vu uniquement équilibres homogènes (pas de solide restant). Mais vous avez peut-être déjà remarqué que parfois il reste du sucre au fond du café. On transpose ce phénomène à la chimie, le solide apparaissant en solution est le précipité. On se limite à la dissolution des solides ioniques (pas de dissolution d'un gaz, ou d'un liquide dans un autre). On va voir quels sont les phénomènes et les facteurs principaux. I. Équilibre de solubilité 1. Dissolution 3 étapes du processus de dissolution PUF p244 • étape 1 : polarisation du solide ionique, équation de formation paire d'ions, paramètre du solvant important = polarisant mesuré par moment dipolaire • étape 2 : dissociation de la paire d'ions, équation, paramètre du solvant important = dissociant mesuré par permittivité expression de la force électrostatique : elle diminue si ε augmente, cas eau et DMF • étape 3 : solvatation des ions, équation, paramètre du solvant important = capacité à faire des interactions 2. Solubilité et produit de solubilité def solubilité (en mol/L et g/L), exemple du sel Définition et expression Ks (dire que ne dépend que de T et que sans unité), lien entre Ks et s sur exemple de AgCrO4 exp spatule de sel dans eau, et louche de sel dans eau → conditions sur existence précipité 3. Conditions de précipitation 2 cas possibles • Coexistence du solide et des ions : à l'équilibre → Q=Ks • Absence de solide : hors équilibre → Q ≠ Ks condition de saturation ? Comparaison valeur de Q et Ks courbe [A+]=f([B-]) HP p552 condition de précipitation pour AgI HP p554, tracé du diagramme d'existence II. Facteurs influençant l'équilibre 1. facteurs influençant Ks facteur T : dissolution due à 2 phénomènes : destruction cristal (endo), hydratation (exo) généralement → s augmente avec T (exception le calcaire) 2. Facteurs influençant la solubilité 1. Effet d'ion commun HP p553 Effet d'ion commun lorsque précipité dissout dans solution contenant déjà un des ions ou lorsqu'on ajoute une solution contenant un des ions à la solution obtenue par dissolution du solide. PUF p251 sur l'exemple de AgCl calculer s dans eau pure, dans solution aqueuse de NaCl (transp) → s diminue dans solution contenant l'anion/le cation 2. Effet du pH HP p559 sur exemple du carbonate de barium exp : Mélange BaCl et NaCO3 → BaCO3. On rajoute HCl cc → précipité disparaît On écrit les différents équilibres au tableau s= [carbonate] + [hydrogénocarbonate] → s=f(pH) et dépend de Ka (cf exo23 HP) → s augmente quand pH diminue III. Applications 1. Électrode au calomel saturée ECS déjà connue, structure de l'électrode Met en jeu le couple Hg2Cl2/Hg, équation de Nernst → elle dépend de [Cl-] on utilise solution saturée de KCl pour ne pas faire varier le E 2. Titrage par précipitation Les réactions de précipitation ont souvent des K grandes → utilisation pour dosage ex AgCl, transp du montage avec 3 possibilités de suivi (potentiométrique, conductimétrique, colorimétrique) On regarde le titrage potentiométrique : on relève potentiel à une électrode d'Ag en prenant ECS comme référence. Le potentiel donne [Ag+] et la précipitation donne lieu à un saut de potentiel. Conclusion On trouve de grandes applications à la maîtrise des réactions de précipitation dans tous les exemples cités et bien d'autres : purification des eaux, hydrométallurgie du Zn En chimie orga on a vu la recristallisation, formation d'un solide, quelle structure ? Cristallographie ! LG 26 – Thermodynamique de l'oxydoréduction en solution aqueuse Niveau : L2 PR :Potentiel chimique, couples rédox, électrodes, potentiel électrostatique, équation de Nernst, piles, grandeurs standard Biblio : Sarrazin, Verchier, Roux, Demolliens Introduction exp : Sarrazin p283 pile Daniell Pourquoi ddp ? Pourquoi courant ? Si courant : électrons donc redox et espèces chargées Verchier p154 On a vu G qui décrivait l’état énergétique d’un système. Pour simplifier la description on a introduit µ, car le système est susceptible d’évoluer. Mais dans une réaction électrochimique il faut tenir compte du rôle joué par les électrons au cours de la transformation. Mais pb : électrons donc dans phases différentes et il faut tenir compte des charges. µ devient insuffisant car ne fait intervenir qu’une quantité de matière. On doit introduire un nouveau potentiel électrochimique. On se place à P et T constantes. I. Systèmes électrochimiques 1. Rappels et définitions On étudie les porteurs de courants : électrons dans métal, ions dans électrolyte. Le + simple système électrochimique est l’assemblage des 2 : l’électrode déf électrode, 3 espèces d’électrodes, cellule électrochimique, anode et cathode. Déf potentiels de jonction et de potentiels absolus, exemple sur la pile Daniell T: On a besoin d’une cellule électrochimique pour mesurer E, et on ne connaît pas µe ! 2. Cellule électrochimique cellule sans jonction Ecell=Eabs, d - Eabs, g → µe se simplifie on peut donc l’oublier en introduisant le potentiel d’électrode : E = - (µred –µox)/ nF expression pour pile Daniell 3. Relation de Nernst Expression Ecell pour une cellule dont l’une des électrodes est l’ESH. on obtient la formule de Nernst, potentiel d’électrode = potentiel de Nernst. exp : mesure pour la pile Daniell 4. Enthalpie libre et potentiel d'oxydoréduction expession ΔrG en fonction de µ, ex pile Daniell , ΔrG= -2F ΔE On a aussi ΔrG°= -2F E° pour une « demi équation rédox » III. Utilisation des potentiels électrochimiques et de la loi de Nernst 1. Prévision de l'évolution d'un système électrochimique Roux p329 ΔrG~ < 0 pour évolution spontanée, pour électrode : ΔrG~= nFE pour l’oxydation. 2 électrodes : ΔrG~= -nF(E2–E1)→ spontanée si E2>E1, on tend vers ΔrG~ =0 ie E2=E1 Application à la pile Daniell → fem diminue progressivement. La réaction spontanée correspond a un transfert de charge pour uniformiser les potentiels d’électrode. fem = ddp max que peut fournir la pile. 2. Potentiel électrochimique En quoi l’étude de particules chargées va-t-elle modifier la thermodynamique usuelle ? Verchier p154 1er principe thermo avec travail électrique, nouvelles fonctions d’état ΔU~ et ΔG~ , potentiel électrochimique Expression pour électron. (ça n’a jamais été vu, bien dire qu’il est défini par analogie) 2. Détermination de grandeurs thermodynamiques Demolliens p285 rappeler qu'on est à P=cste, influence de T sur la fem, relation entre ΔrG, ΔrH et ΔrS → on a accès à ces grandeurs en mesurant fem en fonction de T ! T: On peut, à l’aide de ce potentiel, étudier les systèmes électrochimiques. Conclusion On a vu la thermodynamique, mais on n'a pas pris en compte les effets de la cinétique ! II. Etude d'un système électrochimique à l'équilibre Extension du critère d’évolution ΔrG~<0, nul à l’équilibre. 1. De l'équilibre chimique à l'équilibre électrochimique Roux p300 système composé d’un métal conducteur et d’une solution contenant un couple rédox. Condition d'équilibre, distinction métal/solution → Eabs = - (µred –µox – n µe)/ nF expression pour pile Daniell LG 27 – Diagrammes potentiel-pH Niveau : L2 PR : Nernst, diagrammes d'Ellingham, chimie des solutions aqueuses (acides/bases, oxydo-réduction, précitation) Biblio : HP matériaux, Verchier, BUP 770, T&D violet Introduction Leçon précédente : diagrammes d’Ellingham : diagramme thermo ; en fonction de T et P on a les domaines d’existence ou de prédominance d’espèces (métaux et leurs oxydes). On a déjà vu dans les cours précédents que le pH a une grande influence sur les espèces présentes en solution, idem pour potentiel (bas E => espèce réductrice, haut E => espèce oxydante). On va réunir ces notions sur un seul diagramme : E(pH) Définition d’un diagramme E(pH) sur transparent HP p146 Pour mieux comprendre comment lire et utiliser un diagramme : construction I. Construction 1. Conventions transp: conventions listées (cf Point méthode Verchier p90) exemple des conventions et explication concentration atomique avec Cr HP p358 2. Diagramme de l'eau Garder méthode sur le côté du tableau tout le long du tracé Remarque : pas diagramme E-pH a proprement parler, car pour une molécule H2O appliquer la méthode, conclusion sur le diagramme : cf HP 3. Diagramme du Fer HP matériaux p 198 construire celui des hydroxydes → insister sur le fait qu'il y a continuité et que pente des droites dpd du nbre H échangés. Notion de diagramme asymptotique (HP mat p150) : à l'intersection Fe2+, Fe3+ et Fe(OH)3 les conventions de tracé ne peuvent pas être respectées. Calcul de la différence de pH et on voit que c'est négligeable. II. Utilisation 1. Prévision de réactions pour un diagramme d'un seul élément : on voit des réactions naturelles et spontanées grâce (HP p152) Conséquences et exemple sur le Fer avec Fe(0) et Fe(III) superposition de diagrammes : on peut voir si deux espèces vont réagir entre elles en superposant les diagrammes T: Les espèces considérées sont en solution aqueuse ou au contact de solutions, il est donc intéressant d'examiner les éventuelles réactions avec l'eau. Si on superpose diagrammes de l'eau et du Fer, on va pouvoir expliquer la rouille 2. Corrosion L'expérience montre que les solides qui se forment sont le plus souvent des oxydes et non des hydroxydes car moins stables (HP mat p198). Ainsi comme corrosion est phénomène lent, dans le cas du Fer, Fe2O3 apparaît à la place de Fe(OH)3 et FeO pas stable. Fe2O3 hydraté est la rouille diagramme Fer oxyde avec celui de l'eau superposé (HP mat p199) Fe2+ se dismute en milieu basique et Fe ne peut pas exister en solution aqueuse (pour cette convention de tracé) Cependant l'exp montre que dans zone de Fe2O3 , le Fe semble stable → passivation déf passivation, corrosion et immunité plusieurs cas suivant le métal → superposer plusieurs diagrammes avec celui de l'eau 3. Obtention des métaux Application à hydrométallurgie de Zn. (def hydrométallurgie) (T&D p 714, BUP) minerais sont souvent oxydés dans croûte terrestre On fait réduction en phase aqueuse en 4 étapes : – lixivation (déf) , équation, on obtient jusqu'à 90% de Zn. Zn passe en solution avec d'autres impuretés qu'il convient d'éliminer. On voit sur les diagrammes que Zn est le plus réducteur de tous les cations à n'importe quel pH (TD p714) il faut donc se débarrasser des impuretés. – élimination du Fer : on oxyde avec O2 pour transformer tout en Fe(III) puis augmentation pH pour précipitation. D'autres espèces précipitent aussi (tableau BUP pour pH) /!\ prévoir de superposer les diagrammes – cémentation : il reste encore des cations, on les réduit par du Zn (on évite d'introduire éléments étrangers). – Électrolyse pas détaillé ici Conclusion On a vu au cours de cette leçon un nouveau diagramme thermodynamique, qui nous permet de connaître les domaines de prédominance ou existence d'espèces selon le pH et E. Cela nous a montré les forces des diagrammes E-pH : prévision de réaction, application à l'hydrométallurgie. Mais il y a des limites à ces diagrammes : on ne prend pas en compte la cinétique des réactions qui fait que certaines réactions que l'on prévoit grâce aux diagrammes E-pH ne sont pas observées car la réaction est très lente (ex solution de KMnO4). Ouverture courbes intensité-potentiel. LG 28 – Utilisation des courbes i-E Niveau : L2 PR : diagrammes E-pH, construction courbes iE, réaction rédox, électrocinétique de base, cinétique chimique, pile et électrolyseur Biblio :Tout-en-un, HP, T&D, Miomandre, Rochaix Introduction TD p735, Tout-en-1 p386 ; HP exp : plaque de Pb dans solution acide 1M → ne bulle pas Pourtant si on regarde le diagramme E-pH du Pb avec celui de l'eau superposé, la réaction d'oxydation du Pb devrait avoir lieu. Les diagrammes E-pH permettent de prévoir si une réaction est possible thermodynamiquement, mais parfois cela ne suffit pas et il faut voir ce qui se passe au niveau cinétique : pour cela on utilise les courbes i-E I. Courbes intensité-potentiel : rappels 1. Obtention expérimentale On étudie la courbe iE d'un système électrochimique, donc l'échange d'électrons entre une électrode et les corps en solution. Pour obtenir les courbes → montage à 3 électrodes, explication du montage et conventions de signe 2. Allures des courbes transp : système rapide, lent, surtension, palier de diffusion, exemples et préciser électrodes utilisées! 3. Limitation par le solvant courbes iE de l'eau → domaine d'électroactivité comparaison avec d'autres solvants (?) II. Utilisation des courbes : études de quelques phénomènes particuliers 1. Piles et électrolyseurs définition pile, électrolyseur • pile Daniell Miomandre p220 +Rochaix, écriture pile et couples, explications courbes, résistance, chute ohmique • électrolyse de l'eau : schéma, réactions aux électrodes 2. Passivation des métaux passivation et passivité des métaux, courbe de polarisation application aux aciers inoxydables Rochaix p146 3. Corrosion déf corrosion HP p197 retour expérience initiale, lecture des courbes, potentiel mixte HP p187 Action sur Zinc III. Etude de procédés industriels à l'aide des courbes iE 1. Protection des métaux Protection par anode sacrificielle Miomandre p240, HP p403 2. Procédé chlore-soude Pour produire Cl2 à partir de NaOH, selon les potentiels standards (Rochaix p175), la réaction la plus favorable est l'électrolyse de l'eau ! → on va jouer sur les surtensions Présentation du procédé Miomandre p314, explications calculs Rochaix p174 3. Procédé à anode soluble Explication Miomandre p311, Rochaix p164 Conclusion L'utilsation des courbes iE est très intéressante pour comprendre pourquoi une réaction d'oxydo-réduction n'est pas observée alors que la thermodynamique semble favorable. On peut également utiliser des coubres i-E pour trouver des mécanismes de réactions. LG 29 – Notion de mécanisme réactionnel en cinétique homogène Niveau : L1 PR : cinétique formelle (vitesse de réaction, loi de vitesse, notion d'ordre, relation d'Arrhénius, loi de Van't Hoff) notion d'énergie potentielle, Biblio : Scacchi, T&D, HP PCSI Introduction Il existe 2 niveaux d'études pour une réaction chimique : macroscopiques et microscopiques. On a vu pour l'instant ce qu'il se passait au niveau macroscopique. L'équation bilan d’une transformation chimique est macroscopique, vérification de la conservation de la matière. Exemple : 2MnO4-+ 6H3O+ + 5H2C2O2 = 2Mn2+ + 14H2O + 10CO2 Microscopiquement : il faut que réactifs entrent en contact. Si on considère que ça représente le déroulement de la réaction à l’échelle moléculaire, il y a rencontre de 13 molécules !!! L'équation bilan ne traduit pas la réalité moléculaire. Etablir le mécanisme réactionnel consiste à rechercher l’ensemble des étapes qui vont constituer le bilan. Transformations réelles seront les actes élémentaires. C’est cette suite d’actes élémentaires qui donnent l’observation macroscopique, la réaction chimique. I. De l'acte élémentaire à la réaction chimique 1. Définitions def acte élémentaire (Scacchi p127) faire apparaître le mot irréductible La transformation chimique macroscopique résulte de plusieurs actes élémentaires. Exemples d'actes élémentaires ou non. Le déroulement de la réaction ne peut-être assuré que grâce à des évènements dont la probabilité est suffisante, or probabilité de rencontre simultanée diminue avec le nombre de participants → 3 types de processus éléentaires liés à la molécularité. déf molécularité, appliquée à ex précédent. Ex pour chaque types de processus (Scacchi) Nombre stoechiométrique : on prend les plus petits possible et entiers Comment reconnaître un acte élémentaire ? → vérifie la loi de Van't Hoff et ordre global = molécularité → principe de moindre changement de structure : il y a au max 1 rupture de liaison et/ou 1 formation de liaison, conditions géométriques pour qu’un choc soit efficace 2. Aspect énergétique Sur l'exemple de HI + Cl°-> I° + HCl HP On définit l’Ep d’interaction du système qui dépend des distances entre atomes. Il faut préciser 3 distances (ou 2 et un angle) → compliqué ! collision frontale → on passe à 2 variables : d(H-Cl) et d(H-I). Surface d’Ep en 3D, on voit apparaître chemin réactionnel demandant le moins d'E 3. Etat de transition Diagramme Ep vu de dessus. Passage en 2D (Ep=f(Cr)) : représentation microscopique Données de différentes définitions en s'appuyant sur les graphes 3D ou 2D : Chemin réactionnel, coordonnée de réaction (ensemble de paramètres permettant de décrire le chemin d’énergie minimale (expliciter sur l'exemple développé qu'on regarde les distances pour approche frontale, en 3D on aurait aussi l'angle d'attaque)), état de transition, énergie d’activation, complexe activé 4. Intermédiaire réactionnel déf sur exemple, transp : ex différents types d'IR atomes et radicaux, molécules, ions /!\ à ne pas confondre avec ET ET = max d’énergie ; IR = minimum d’énergie Le chemin réactionnel traduit 2 actes élémentaires que l’on retrouve ici sur l’exemple. L’ensemble de ces actes élémentaires constituent le mécanisme réactionnel. II. Lien entre mécanisme réactionnel et cinétique homogène 1. Etablissement du mécanisme réactionnel Démarche scientifique : étude expérimentale, modélisation, validation ou non par un retour à l’expérience. HP p176 2. Réaction en chaîne Tout en 1 p202-286, HP p188, TD p186 déf chaîne/séquence fermée, Exemple étude par Bodenstein (1906) : formation de Hbr Loi de vitesse expérimentale obtenue, ne suit pas Van’t Hoff → pas acte élémentaire! Etude du mécanisme proposé. Il y a des concentrations qui ne sont pas accessibles, introduction de l’AEQS (il faut absolument que l’énoncé de l’AEQS mentionne un temps d’induction à partir duquel l’approximation est valable!) : hypothèses, application au mécanisme. → on retrouve la loi de vitesse 3. Réaction par stade déf, exemple tBuCl. Loi de vitesse qui ne suis pas van’t hoff. Etude du mécanisme proposé, introduction de l’AECD, hypothèses sur l’ECD, on regarde si ça marche ou pas. On trouve alors l’ECD et la loi de vitesse Conclusion Bilan de la leçon (notions étudiées, applications en chimie organique, possibilité de parler de la catalyse.) LG 30 – Application de la théorie du complexe activé à l'étude de mécanismes réactionnels Niveau : L3 PR :cinétique chimique,Arrhénius et théorie des collisons, chimie orga, thermochimie Biblio : Scacchi, Tout-en-un PC, Atkins, Huheey, Carey, Clayden Introduction L’élucidation du mécanisme d’une réaction chimique est un des buts des chimistes. Il permet de comprendre régiosélectivité, stéréosélectivité, permet d'optimiser les conditions opératoires quand on est sous contrôle cinétique. Faire un bref historique : Arrhénius, théorie des collisions, facteur stérique Mais problèmes et limitation d’ordre thermodynamique, la théorie du complexe activé remédie à cela ! Sccachi p187 I. La théorie du complexe activé 1. Surface d'énergie potentielles molécules vibrent et se déforment, énergie liée à chaque géométrie possible, en fonction du nombre de degré de liberté, on a surfaces d’Ep de même dimension. Ex H2+H, surface 3D, Ep = f(d1,d2). On reconnaît : états stables (minimum d’Ep), chemin réactionnel (qui va de 2 états stables par le chemin qui demande le moins d’E) et l’ET (maximum d’Ep dans une seule direction et minimum pour les autres coordonnées) ; géométrie associée = CA Abscisse curviligne : coordonnée réactionnelle. 2. Hypothèses Tout-en-un p433 • non-retour : dès que Ep > Ea, évolution nécessaire vers les produits → dénombrement simplifié mais on ne connait pas [ABǂ] ni temps de passage • Quasi-équibilibre : même quand l’ensemble du système n’est pas à l’équilibre, la détermination de [ABǂ] qui évolue vers les produits peut être effectuée en utilisant les lois de l’équilibre chimique → on peut calculer [ABǂ] • séparation des mouvements : on peut séparer le mouvement du système correspondant au passage de la barrière énergétique des autres mouvements → on a accès au temps de passage de ABǂ dans l'intervalle δ • travail avec semi-mécanique classique → pas d'effet tunnel 3. Résultats équation d'Eyring Scacchi p155 + explications (notamment c et ≠) Atkins p883 → permet de relier niveaux de description microscopique et macroscopique Réécriture avec∆rH≠ et ∆rS≠ : ça fait penser à Arrhénius. Peut-on assimiler Ea à ∆rH≠ ? Non, dépendence en T est ≠ : Relation entre les 2, mais évolution par rapport à Arrhénius, plus de terme phénoménologique (sauf T…). II. Etudes de mécanismes réactionnels à l'aide de paramètres d'activation 1. Enthalpie et entropie d'activation Manière de remonter à ∆rH≠ et ∆rS≠, ils reflètent la structure de l’ET, signification • Comparaison de deux réactions Carey p195 + Tout-en-un p449 Mise en parallèle, détails sur ∆rH≠ et ∆rS≠, valeurs, signes, réactions concertées ou non, grand changement de géométrie ou non. • Détermination d’un mécanisme de SN1 ou SN2 à l’aide de la valeur de ΔǂS valeur de ΔǂS, raisons Tout-en-un p450 2. Volume d'activation Approche : SN différents mécanismes, lois de vitesse associées. Huheey p541. Comment déterminer le mécanisme ? La comparaison pente/ordonée à l’origine permet de discriminer le mécanisme associatif. Déf ∆rV≠, discussion de son signe selon le mécanisme considéré. La distinction entre mécanismes associatifs et dissociatif est rendue possible. III. Variations des conditions expérimentales 1. Effet isotopique Explications Atkins De Paula p.816 + Carey p.217 L’enrichissement isotopique a effet sur vitesse de réaction. ECD fait intervenir une rupture de liaison et masse des atomes a un rôle dans E nécessaire pour briser la liaison. Pour avoir effet visible, le rapport de masse doit être grand → remplacer H par D. Regardons la liaison C-H/C-D. On a une ≠ dans E de point zéro (liée à la masse) mais pas dans le CA car vibration devient translation (ET tardif). Ep =f (CR) pour H et D Ex Clayden p486 Détermination mécanisme E1 et E2 2. Influence de la force ionique On a K=Kγ*K≠ , Kγ s'exprime à l’aide de la loi de Debye-Huckël simplifiée. → avec équation d’Eyring, on a l’expression de l’effet cinétique d’électrolyte. Application à la déduction de la charge du complexe activé de l’hydrolyse basique de [CoBr(NH3)5]2+ Atkins Conclusion Jusqu’à une époque récente, aucune observation spectroscopique directe n’était possible sur les CA car faible durée de vie odg 1ps. Mais PN en 1999 pour le développement de la femtochimie. La spectroscopie femtoseconde a rendu possible l’observation d’espèces de durée de vie tellement courtes qu’elles peuvent être assimilées à un complexe activé. LG 31 – Catalyse hétérogène Niveau : L3 PR : catalyse homogène, cinétique, thermodynamique, force intermoléculaire Biblio : Scacchi, Atkins, Shriver, Laidler, TI j1250, TI j1255 Introduction Il est connu depuis le 19e siècle que mélanger des solides à des gaz peuvent mener à des réactions. En 1834 Faraday H2+O2 avec Pt. Phénomène d'adsorption à la surface de Pt. 1836 Berzelius introduit alors notion de catalyseur. Laidler p229 Déf cata hétérogène, avantages. Dans la suite de la leçon on va s’intéresser à des catalyseurs solides, les réactifs seront gazeux ou liquides. C'est un domaine très important de la chimie, surout en industriel. Ex de la pétrochimie craquage catalytique : 500000 tonnes/an de catalyseur TI j1250. On va voir plus d’exemples dans la leçon. On va essayer de comprendre les réactions qui ont lieu à l’interface de 2 phases et comprendre pourquoi la catalyse hétérogène a pris tant d’importance de nos jours. I. Principe de la catalyse hétérogène 1. Processus catalytique Schéma avec étapes Scacchi p426 discussion sur les étapes, diffusion externe/interne. Adsorption Scacchi ch8 – physisorption (déf, interaction de VdW, pas d'Ea, l'espèce adsorbée conserve son intégrité) diagramme enthalpique Scacchi p385 – chimisorption (déf, notion de sites d’adsorption, interactions covalentes, Ea), diagramme enthalpique Scacchi p385 odg énergie Atkins p917 2. Taux de conversion et vitesse en cinétique hétérogène déf taux de recouvrement et de la vitesse v en catalyse hétérogène Scacchi p427 Bien faire la différence avec les notations en cinétique homogène. 3. Thermodynamique de l'adsorption Modèle de Langmuir. Atkins p916-918 déf taux de recouvrement, hypothèses, loi de vitesse, θ=f(P), allure de la courbe et application à CO Limites du modèle (ne marche pas pour physisorption) → autres modèles Modèle BET : pour physisorption, permet de mesurer l’aire superficielle des catalyseurs 4. Modèle cinétique de la catalyse hétérogène Langmuir Hinshelwood (bimoléculaire) + démo de la loi cinétique au tableau Eley-Rideal (bimoléculaire) + démo de la loi cinétique sur transparents. Commentaires sur résulats obtenus : ordre réaction, énergie d'activation Scacchi p435 II. Propriétés et caractéristiques des catalyseurs Les catalyseurs doivent avoir une activité appropriée, une sélectivité et une stabilité en fonctionnement et peu de sensibilité à la surchauffe. 1. Activité déf activité, activité optimale et paramètres influant Scacchi p469 déf surface spécifique Shriver p600, on cherche à ce qu'elle soit maximale (odg), représentation microscopique. Pour avoir grandes surfaces spé → matériaux poreux déf pores, catégories des pores Scacchi. Autre paramètre important : nature chimique et physique Laidler p239 de la surface Définition TON et TOF Scacchi p427 ex du TON de l’anhydrase carbonique 2. Sélectivité déf sélectivité Scacchi p486, paramètres influant sur sélectivité Exemple décomposition éthanol sur Cu et sur l’alumine. Scacchi + Mesplède p213 3. Choix du catalyseur Principe de Sabatier Scacchi p488 Courbe en volcan. Exemple décomposition acide formique, compromis entre trop et pas assez stable. (pas tjrs cette évolution, parfois seulement versant montant ou descendant) 4. Empoisonnement du catalyseur Pd de Lindlar : empoisonnement volontaire pour ↓ la réactivité, auto-empoisonnement III. Applications 1. Procédé Haber Housecroft bilan, tonnage, réaction avec Ea grande à cause force liaisons N-N et H-H 2. Pot catalytique Shriver p600 But : oxyder CO et les hydrocabures et réduire les oxydes d’azotes dans les pots d’échappement des automobiles. 2 ou 3 voies, différences : voies = nombre de réactions que ça fait (3 voies : réduction NO et NO2 et oxydation CO en CO2) 3. Catalyse par les zéolithes si le temps présentation de l’isomérisation, catalyseur et ses propriétés Shriver explication diffusion dans zéolithes, p-xylène va diffuser hors zéolithes et tire la réaction Conclusion La catalyse hétérogène revêt une grande importance aujourd’hui dans de nombreux domaines TI 1255 p13 Ouverture sur la catalyse supportée qui combine la sélectivité de la catalyse homogène et la facilité de récupération et recyclage catalyse hétérogène. LG 32 – Catalyse par les complexes de métaux de transition Niveau : L3 PR : interaction métal-ligand, éléments de transition, Formalisme de Green, théorie des OM, notions de catalyse Biblio : Scacchi, Astruc, Housecroft, Jean, Mathey, Shriver, OCP 99 Introduction Certaines réactions sont très lentes voir impossibles : ex de l’hydrogénation d’un alcène → nécessité d’utilisation de catalyseur Déf catalyseur + diagramme en enthalpie libre molaire → rôle du catalyseur = remplacer une ou plusieurs étapes difficiles par une succession d’actes plus faciles Scacchi On va s'intéresser à la catalyse homogène par des complexes des métaux de transition. Déf métaux de transition et catalyse homogène, exemple de bilans de catalyse I. Les complexes de métaux de transition comme catalyseurs 1. Un édifice modulable complexe = ligand + métal, nombreuses propriétés, quel formalisme adopter ? Astruc • Ligands : modes de coordination rappels formalisme de Green, exemples de ligands Grande variété de ligands → coordination et géométrie également très variées • Métal : 4 caractéristiques NEV, NENL, DO et coordinence, exemples de calculs pour chaque intérêt de métaux de transition : grande plage de DO ! 2. Réactivité du centre métallique règle 18 électrons : tendance forte, confère stabilité, correspondance remplissage Astruc mais parfois écarts à cette règle : MdT sur la gauche de la CP, métaux nobles → on va jouer sur souplesse de la règle pour avoir propriétés catalytiques remarquables. 3. Interaction métal-ligand Jean, Housecroft p647, Astruc p48 • Ligand σ donneur : déf, exemple, diagramme d’OM complet de ML6, revenir sur règle des 18 e- expliquée avec les OM, ex Cr(H2O)6. • Ligand σ donneur pi donneur, déf, exemples, schéma astruc p50 diagramme d’OM simplifié , puis comparer Δo. ex CrF6. • Ligand σ donneur π accepteur, déf, exemples, schéma astruc p49 diagramme OM simplifié, comparer Δo . ex Cr(CN)6. Cas de la géométrie plan carré règle des 16 e-, énergie des OM. II. Description d'un cycle catalytique 1. Présentation d'un cycle catalytique schématisation Astruc p351, Scacchi Parfois on a précatalyseur et on doit faire catalyseur, exemples Clayden 2. Le cycle sur l'exemple hydrogénation Wilkinson Housecroft p907 Structure du catalyseur, bilan et conditions. cycle avec DO, NEV, nom des étapes. Dans coin du tableau écrire les différentes étapes possibles lors de cycles catalytiques. profil énergétique (obtenu par des calculs assez simples, pour l’éthène) → on retrouve ce qu’on avait dit en intro : passage par plusieurs étapes faciles. III. Applications 1. Le procédé oxo Astruc , Mathey, Shriver Historique, tonnage, catalyseurs utilisés, conditions Cycle catalytique détaillé. On donne à chaque fois ∆NO, ∆NEV 2. Couplage au palladium Kurti p446 Clayden p1329 Suzuki, PN 2010. Bilan. Avantages de cette réaction Cycle. Tout réversible sauf dernière étape. Exemple Clayden diène Z - E 3. Catalyse asymétrique En jouant sur les ligands on joue sur sélectivité ! Housecroft, OCP Lorsque l'alcène ne présente pas de chiralité, le catalyseur de Wilkinson ne peut que former un mélange racémique d'énantiomères (ex) mais médicament = important de maîtriser la stéréochimie, exemple L-DOPA OCP p82 étape clef = hydrogénation catalytique, pour cela → catalyseur avec ligand chiral, DIPMAMP sur un complexe de Rhodium. On a produit désiré avec rdmt et ee excellent Conclusion On a vu l’intérêt d’utiliser des éléments de transition et l’incroyable richesse des complexes parce qu'on peut changer la réactivité en faisant varier le métal ou les ligands (exemple hydrofomylation Co → Rh, catalyse asymétrique). La catalyse permet d’obtenir de nombreux produits qui ne seraient pas accessibles sinon (ex activation H2, accélérer la réaction et accroître la sélectivité). Donner bilan de métathèse et PN Chauvin en 2005 !! LG 33 – Les éléments du bloc d en chimie bioinorganique Niveau : L3 PR : complexes, diagrammes E-pH, notions de biologie Biblio : Crabb, Lippard, Kaim, OCP, Huheey, Housecroft Introduction On associe généralement biologie à chimie organique, mais tout ce qui est biologique n’est pas forcément organique! En effet les éléments minéraux, donc inorganiques sont également essentiels aux processus vitaux : par exemple, pour respirer, notre corps utilise des complexes de fer, un élément du bloc d. La différence entre les éléments du bloc d par rapport à s et p et leurs intérêts est qu’ils ont plus de DO accessibles et qu’ils peuvent se coordiner. La plupart des éléments du bloc d sont présents dans le corps en faible concentration certes, mais sont bien vitaux. Quels sont donc leur rôle en biologie ? I. Organisation des métaux dans l'organisme 1. Les complexes de métaux dans l'organisme Crabb p3 tableau des métaux présents dans l'organisme avec quantité. Flexcam : diagramme E-pH du Fer → à pH physio le Fer n'est pas soluble : les métaux se trouvent sous forme de complexes dans le corps pour les garder en solution. Ligands principaux : acides aminés, macrocycles et acide nucléique • aa : souvent dans site actif, ils ne font pas tous des liaisons avec métaux mais certains sont adaptés (ex Crabb p20) montrer les atomes coordinants, sélectivité de coordination (théorie HSAB, stéréochimie et stabilité Crabb p26) • macrocycles : polydentates, plan • acide nucléique : plusieurs sites de coordination, Mg avec P aident à la formation de la double hélice T : Lippard p139 Il est essentiel de réguler et contrôler concentration en ion métallique car si trop bas, processus biologiques affectés mais en trop grande quantité dans notre corps, ces éléments deviennent toxiques et peuvent être à l’origine de maladies. 2. Protection de l'organisme courbe en cloche Crabb p11, toxicité de Hg (Lippard 149) et moyens pour lutter contre . T : Fer en grande quantité dans l'organisme, comment régule-t-il les quantités de Fe ? 3. Moyen de contrôle Exemple Fe pour assimilation avec transferrine et stockage avec ferritine (Crabb, Lippard, Kaim) • • transferrine : Fe ne peut pas être transporté en tant qu'ion libre car chélation par des espèces. Protéine spécifique pour le transport (structure avec et sans Fe Crabb p85, zoom sur zone de coordination Crabb p86) ferritine : comme pour transport, on ne peut pas garder Fe comme ion libre. Stocke jusqu'à 4500 atomes de Fer on ne connaît pas la structure de la ferritine complexée mais stockage de Fe sous forme d'oxyde de Fe(III) hydraté (insoluble) T : On a vu quels étaient les éléments du bloc d présents dans l’organisme, comment ils étaient stockés transportés et régulés, mais quels sont leurs rôles ? II. Rôle des métaux dans l'organisme 1. Rôle structural doigts de Zn (Crabb p131) structure, interaction avec ADN, on a montré ce rôle par spectroscopie en remplaçant Zn par du Co 2. Transport de l'oxygène transport grâce à l'hémoglobine (Hb) (structure Housecroft p971) et fixation grâce à la myoglobine (Mb) Fixation de O2 Huheey 900, interaction hème/O2. Housecroft p971 Repos : environnement de Fe est une pyramide à base carré. Quand il y a O2, Fe entre dans le plan et géométrie Oh. Fixation de O2 est coopérative Diagramme Lippard p288, DO Fe avec Green, hème au repos : haut spin , on remplit diagramme. Fe(II) haut spin trop gros pour être dans le plan. Structure haut spin lui permet de se lier à O2, fixation de O2 forme un FeIII qui peut entrer dans le plan, déstabilise géométrie de la protéine qui permet la coopérativité Berg p188. Hb qui a 4 hèmes. Cas du CO irréversible et fatal. Effet coopératif : Réaction, précision PO2 faible ou élevée Huheey 900, Crabb p169 3. Propriétés oxydo-réductrices Historique, structure (différence entre corrine et porphyrine), cobalamine, définition d'une co-enzyme. Shriver p666 Crabb p139 1er composé organométallique naturel. Environnement particulier qui supporte Co à 3 DO différents. Co(I) permet biosynthèse de méthionine : cycle catalytique OCP p70 (attention inverser CH3B12 et B12Co(I))! Conclusion Biomimétique, chercheurs essayent d'imiter les propriétés remarquables du vivant dans les activités humaines. Par exemple pour la catalyse : complexes de porphyrine. Apport des métaux dans le corps : exemple du cis-platine anti-cancéreux. LG34 – Ammoniac liquide : étude du solvant, comparaison avec l'eau, propriétés oxydo-réductrices niveau : BTS Chimie PR : VSEPR, forces intermoléculaires, réactions A/B, rédox, diagramme E-pH, conductvité Biblio : JCE 1978 p 752, Huheey, Housecroft, Reichardt, Bernard, Dubois Salmon, Tremillon, BUP n°600 (1978), Kurti, HP PCSI, Greenwood Introduction (JCE) Quand on mène une réaction chimique, la question du solvant est très importante. On connaît bien sur l'eau, mais il en existe d'autres (THF, éther, DCM) et en particulier l'ammoniac liquide, le plus étudiés des solvants non aqueux. (Huheey) Rappel : NH3 est produit industriellement par le procédé Haber. Équation et conditions. On va étudier au cours de cette leçon les propriétés de l'ammoniac liquide en tant que solvant en le comparant à l'eau. Mais pourquoi l'étudie-t-on? Car il a des propriétés particulières, il permet de faire des réactions spécifiques intéressantes comme on le verra au cours de cette leçon I. L'ammoniac solvant 1. Propriétés physiques Bernard p214, JCE à l'échelle moléculaire Formule brute et Lewis, VSEPR : pyramide à base triangulaire, fréquence d'inversion très élevée (odg GHz) , distance entre atomes, angle. Liaisons polarisées, moment dipolaire. à l'échelle du solvant constante diélectrique (moins dissociant que l'eau), permitivité, doublet non liant → liaisons H comme l'eau mais moins fortes (schéma) (cf Teb et Tfus). On ne travaille pas sur la même gamme de température, NH3 peut provoquer brûlures. 2. Dissolution des composés Dubois Salmon, Tout en 1 PCSI, JCE, Huheey, Reichardt 3 caractères de l'ammoniac liquide (comme eau) : ionisant (μ grand), dispersant (ε ) et solvatant (liaisons H, VdW à rappeler HP PCSI) tableau avec valeurs de μ et ε pour différents solvants (ICO) → moins bon que l'eau mais quand même bon Différents types de composés : ioniques (sels) et non ioniques Applications JCE table 5 - Composés moléculaires Composés polaires solubles mais moins que dans l’eau (Huheey) Composés qui peuvent faire des liaisons H sont miscibles (ex CH3OH, CH3NH2) Composés non polaires plus solvatés que dans l’eau car α NH3 supérieur à l’eau C6H6 modérément soluble dans NH3 mais pas soluble dans l’eau. Ether complètement miscible à NH3 mais pas eau : utilisé pour extraction ! - Cas des composés ioniques Dissolution plus difficile que dans l’eau. Ex NaCl KBr. Mais du fait que alpha supérieur, NH3 solvate mieux les gros cations polarisables ! ex NaNO3 et KI. De plus certains ions font des complexes avec NH3. II. Propriétés acido-basique JCE Le fait que NH3 conduise l'électricité (donner odg de conductivité et T) montre qu'il y a des ions et donc autoprotolyse 1. Autoprotolyse équation de la réaction, rappel de celle de l'eau, analogie entre couples acide/base def produit ionique et donner valeurs AVEC T. La différence peut être due à T, ou basicité de NH3 ou les 2. Dans l'eau, grande conductivité de H+ et HO- mais pas le cas pour NH2- et NH4+, liaisons H - fortes dans NH3 et - porteurs de charges → pas de mécanisme de Grotthuss 2. Nouvelle échelle d'acidité Tremillon p75 def pH dans NH3 (analogie avec eau), équation réaction base/acide (AH+NH3 → NH4+ + A- / B+NH3 → BH+ + NH2- ), constante d'acidité. échelle de pH dans eau et NH3 On peut remarquer qu'on aura un changement de comportement des espèces acides et basiques (ex de l'acide acétique). Rappel pKa du couple de l'ammoniac dans l'eau = 9.2, définition acide fort et faible dans l'eau. 3. Nivellement et différenciation Tremillon, Dubois construction échelle pH neutralité, domaine acidité, basicité, bornes superposition par rapport à l'eau (Dubois p267) cas de l'acide acétique, on nivelle les acides. On va pouvoir différencier les bases qui étaient fortes dans l'eau.(alcool) (Dubois p268) Bien dire que c'est plus compliqué qu'une simple translation, pas linéaire! III. Propriétés d'oxydoréduction 1. Couple de l'ammoniac Dubois p270 rappel des couples de l'eau, couples de l'ammoniac avec demi-équations et valeur E° couples N2/NH3 , NH4+/H2 Nernst pour ammoniac /!\ le facteur devant pH ne vaut pas 0,06 car on a gamme de T différente diagramme E-pH eau et ammoniac Bernard p218 Ne pas superposer les diagrammes, les mettre à côté et gaffe à l'échelle de pH domaine de stabilité thermodynamique réduit mais meilleure stabilité cinétique. Cas du couple Na : -2,7 V dans l’eau, -2 V dans l’ammoniac ; on trace les courbes et on voit que Na pas stable dans l’eau et ammoniac métastable (stable cinétiquement) 2. Solution de métaux alcalins Huheey p 362, Dubois coloration de la solution quand on met alcalin dedans, propriétés paramagnétiques applications en chimie (Birch) ou Au au DO -I Conclusion Bilan, ammoniac et eau sont deux solvants complémentaires, application en chimie organique, réduction de Birch, réduction d'alcyne (synthèse totale du taxol Kürti) Ouverture sur l'acide acétique en tant que solvant, différenciation des acides forts dans l'eau ex : HBr et HCl Remarques : • pourquoi le 0 de l'échelle pH ammoniac est à 12 dans celle de l'eau ? H+ n'est pas solvaté de la même façon, on ne sait pas trop comment ça marche → expérience grâce à la conservation de ΔpKa : à partir de quel acide faible dans eau on a un acide faible dans NH3 ? On trouve valeur ~12 • savoir expliquer la couleur bleue de l'électron dans NH3 → NH3 présente les H et fait sphère autour de e-, la taille de la sphère est de ~ 3-4 molécules de NH3 • formellement tout ressemble à l'eau, mais attention ce ne sont pas les mêmes valeurs de surtensions → c'est pour ça que l'e- est métastable dans NH3 LG 35 - Etude cinétique de transformations chimiques se déroulant dans les réacteurs idéaux en régime permanent : réacteur parfaitement agité continu et réacteur à écoulement piston. Comparaison et application Niveau : L3 PR : cinétique homogène Biblio : TI j4020, j4010, Scacchi, Guisnet Introduction Au labo, le but est d'optimiser les conditions opératoires pour avoir un bon rendement sur de petites quantités. En industrie, le but est d'avoir de bons rendements mais sur de grandes quantités. Pour cela, ils utilisent des réacteurs, déf. TI j 4020 Il existe différents types de réacteurs et notre but dans cette leçon va être de comparer deux réacteurs en particulier qui seront considérés idéaux et en régime permanent. I. Présentation des réacteurs idéaux 1. Classification • mode d'introduction des réactifs réacteurs fermés (RF), semi-fermés (RSF) ou ouverts (RO) : représentations, explications et avanatges/inconvénients • par évolution dans le temps régime semi-permanent ou transitoire • Par degré de mélange à l'intérieur du réacteur Réacteur parfaitement agité continu (RPAC), réacteur en écoulement piston (RP) schémas et avantages/inconvénients 2. Grandeurs caractéristiques et bilan de matière Sur l’exemple de la réaction I- / S2O82- , débit molaire d’entrée, de sortie, de consommation, d’accumulation et bilan de matière. Régime permanent → accumulation = 0 Convention du ' pour consommation Vitesse de consommation : expression de D avec l’intégrale de r Débit volumique, nouvelle expression du bilan de matière II. Etude de deux réacteurs idéaux 1. RPAC Description, principe Scacchi p38 Équation caractéristique, temps de passage Avancement, taux de conversion Mesure expérimentale de la vitesse en RPAC Scacchi p47 Application : hydrolyse anhydride acétique (calcul du taux de conversion) Guisnet p152 2. RP Description, principe, équation caractéristique Taux de conversion, temps de passage, temps de séjour Avancement et mesure expérimentale Scacchi Application : hydrolyse anhydride acétique (taux de conversion) Guisnet p152 tableau récapitulatif et mettre réacteur fermé Guisnet III. Comparaison de réacteurs 1. RP et RPAC Hydrolyse de l’anhydride acétique (calcul productivité) Guisnet p152 Dire qu’on se place dans des cinétique d’ordre 1, sinon le fait que le RP est plus performant que RPAC peut être faux (dépend des conditions initiales) le temps de passage eut être comparé grâce aux courbes Ca0/rA=f(Xa) Guisnet p122 2. RP et deux RPAC en série Hydrolyse de l’anhydride acétique (calcul productivité) adapté de Guisnet p 152 Conclusion Les RF et RP sont plus efficaces que les RPAC pour ces réactions simples qui présentent généralement un ordre positif. Les RF sont préférés pour la synthèse en faible quantité de produits de haute valeur ajoutée, les RP pour les réactions importantes de tonnage. Mais RP et RPAC sont deux modèles idéaux, les réacteurs utilisés en industrie sont un intermédiaire entre ces deux modèles.