LG 03 – Cristaux ioniques
Niveau : PC
PR : modèle du cristal parfait, empilements compacts, mailles conventionnelles (CFC et
C), les solides métalliques (éventuellement les solides covalents)
Biblio : HP matériaux, HP PC, Bottin Mallet, IES, T&D PC
Introduction
Les cristaux métalliques ont déjà été traités mais ce ne sont pas les seuls. Par exemple,
NaCl (sel de cuisine) ne rentre dans aucune de ces catégories. Il n'est pas conducteur
d'électricité et a donc un autre type de liaison.
On va s'intéresser aux cristaux ioniques : interaction entre atome de type ionique, forte
différence d'électronégativité entre les atomes.
I. Le cristal ionique : de l’expérience au modèle
1. Existence d’ions à l’état solide
Présence d'ions dans sels fondus et d'ions solvatés dans solutions aqueuses est bien
établie par études de conductivité électrique mais pour solide les mêmes sels sont de très
mauvais conducteurs électriques et existence d'ions ne peut être montrée comme ça.
Prouvée par des mesures d'intensité de DRX et confirmée par mesures RMN, pour cela
des cartes de densité électronique ont été tracées, ex de NaCl
On n'a pas Na à 11e- et Cl à 17e- neutres mais Na+ et Cl-. Le calcul des charges
intérieures conduit à des lignes neutres constituant la surface limite des ions sphériques.
Entre les noyaux, proba extrêmement faible de trouver e-
La liaison ionique résulte donc de l'attraction électrostatique entre ions de charges
opposées et de répulsions à courtes distances entre les nuages électroniques.
→ mais la liaison ionique à 100% n'existe pas (formule Pauling + tableau pour quelques
cristaux) mais le caractère ionique est d'autant plus marqué que la différence
d'électronégativité est grande.
T: quelles propriétés la présence de ces ions va-t-elle induire ?
2. Propriétés physico-chimiques des solides ioniques
T&D PC p621, Bottin Mallet p430 , HP p280
Les cations et anions ont des masses et volumes bien supérieurs à ceux des électrons (ex
mCl- =65000me-) → pas mobiles donc mauvais conducteurs électriques.
Solides cristallisés, bonne cohésion : dureté et Tfus élevées
non colorés, soubles dans l'eau
3. Le modèle du cristal ionique
→ modèle du cristal parfait, empilement de sphères rigides
Des règles simples permettent de comprendre comment s'érigent les édifices ioniques :
→ cristal électriquement neutre
→ le réseau hôte est formé par les ions les plus gros (anions) et les ions les plus petits
(cations) occupent les sites interstitiels
→ nature des forces électrostatiques et contact anion-cation
→ le réseau hôte pas assemblé suivant assemblage compact
(cristal parfait, séparation totale des charges, interactions électrostatiques donc tangence
anion-cation et non tangence anion-anion ou cation-cation ; explication des
propriétés au vu de ce modèle)
II. Exemples de structures
1. Paramètres caractéristiques des structures
On retrouve les paramètres qu'on a vu lors de l'étude du modèle parfait ou des cristaux
métalliques
coordinence → on distingue coordinence anion et cation (IES)
stoechiométrie de la maille, masse volumique , compacité → dépend du rapport R+/R-
T&D à chaque type de structure sont associées des valeurs limites du rapport r+/r-
2. Structures de type AB
rappel : c'est quoi une structure AB ? on étudie CsCl, NaCl et ZnS en parallèle Vesta !
description maille, électronégativité, caractéristiques de la maille, stabilité de la
structure, compacité
Bien dessiner ou montrer les plans de tangence pour calcul de a. Donner les
électronégativités et les rayons atomiques
récapitulatif des conditions de stabilité
3. Structure de type AB2
rappel : structure AB2
fluorine : description maille, électronégativité, caractéristiques de la maille, stabilité de
la structure, compacité
Conclusion
Modèle qui ne permet pas d’expliquer certaines propriétés (écart masses volumiques
réelles vs calculées, conductivité de certains solides ioniques…), ouverture sur défauts