Caractérisation des Réservoirs Géologiques
Le groupe Caractérisation des Réservoirs Géologiques, dirigé par Jean-Paul CALLOT,
s'intéresse aux thématiques suivantes:
Les systèmes réservoirs sont conditionnés par un large spectre d’échelle de longueurs allant
des propriétés matricielles (mm à mm) à la dynamique de bassin (102 km). Ils sont ainsi
des objets de choix pour évaluer la capacité d’intégration des informations de différentes
natures (géologiques, géophysiques, pétrophysiques) afin d’en prédire leurs propriétés. Le
périmètre scientifique de l’équipe est un élément de cette approche: il associe intimement
la géologie, la physique des roches et la géophysique, afin de mener une analyse des
systèmes réservoirs selon trois axes : (1) un axe « chantier thématique»; (2) un axe
« méthodologique » et (3), un axe « laboratoire naturel ».
Chantier thématique
Dans l’axe « Chantier Thématique », les bassins d’avant pays, les chaines plissées et les
mécanismes responsables des processus orogéniques restent un des thèmes prioritaires de
notre équipe, auquel s’ajoutent les interactions tectonique/sédimentation et les interactions
fluides/roches associés. Ces dernières sont autant un sujet à part entière qu’une source
d’information permettant de mieux caractériser, contraindre et simuler les systèmes
géologiques. Ultimement nous visons à mieux contraindre les interactions entre bassins et
lithosphère enregistrées lors du développement structural.
Axe méthodologique
Dans l’axe « méthodologique », nous développons :
* La plateforme analytique. Celle ci permet d’une part de caractériser les
microstructures par l’analyse de l’anisotropie de différentes grandeurs physiques
(acoustique et magnétique). D’autre part, elle fournie des contraintes sur les différentes
interactions entre fluide et pores en microscopies optique et électronique (inclusion
fluide, cathodo-luminescence). Cette plateforme est un élément clé du lien entre
physique des roches, géophysique et géologie quantitative.
* Un laboratoire d’imagerie géophysique HR, basé notamment sur l’utilisation de
l’interférométrie laser, ainsi que l’imagerie 4D des structures géologique (électrique,
électromagnétique et sismique HF). Ces mesures doivent nourrir des travaux d’analyse
numérique, portant en particulier sur l’inversion des ondes et formes d’ondes, couplant
données électriques et acoustiques.