Étudier le peuplier faux-tremble (et autres espèces

Étudier le peuplier faux-tremble (et autres espèces clonales) pour
redéfinir la fitness en évolution
Frédéric Bouchard
Professeur adjoint
Département de philosophie
“A species is a group of individuals fully fertile inter se, but
barred from interbreeding with other similar groups by its
physiological properties ” Dobzhansky 1935 p.353
Biological Species Concept (BSC)
“Among organisms reproducing exclusively by parthenogenesis
or asexually, species in our sense do not exist at all. The
classification of these organisms must be based solely on the
observable discontinuities in their morphological structures and
physiologies.” Dobzhansky 1935 p.355
“The BSC is based on the recognition of properties of populations.
It depends on the fact of non-interbreeding with other populations.
For this reason the concept is not applicable to organisms which
do not form sexual populations. The supporters of the BSC
therefore agree with their critics that the BSC does not apply to
asexual (uniparental) organisms. Their genotype does not require
any protection because it is not threatened by destruction through
outcrossing. There are a number of suggestions of how species
taxa in asexual organisms can be delimited and defined, but this is
outside the present discussion.” Mayr 1996 p.266
Deux points à noter à propos de ces deux articles de
Dobzhansky et Mayr
1- D. et M. affirment offrir LE concept d’espèce qui devrait
être adopté en biologie, mais ce concept ne s’applique pas
aux plantes clonales. Comment peut-on exclure tant
d’espèces de plantes clonales (entre autres) d’une discussion
sérieuse sur le concept d’espèce?
2- si on croit en la « descendance avec modification » (i.e.
l’évolution par sélection naturelle) une espèce identifiée
morphologiquement ne peut pas vraiment évoluer; l’évolution
serait le processus continuel de la « disparition » et le
remplacement des espèces ce qui incompatible avec le
gradualisme darwinien.
Bref, Dobzhansky et Mayr ne sont pas très préoccupés par la
difficulté d’expliquer l’évolution des espèces clonales…ce qui est
inadmissible si on tient compte de leur prévalence, leur longévité,
leur diversité, etc.
1 / 17 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !