bik- we r b e a g e n t u r. d e Vulkaneifel EUROPEAN GEOPARK Feriendorf Pulvermaar Camping au bord du volcan sur la route allemande des volcans lac du Pulvermaar kiosque restaurant pains frais quotidiennement terrain de jeu d'enfants terrain de football ouvert toute l'année camping chalets terrain pour camping-cars informations touristiques cartes randonnés & ciclistes à 300m de la piscine lacustre Camping "Feriendorf Pulvermaar" prop. Frank G. Fetten Vulkanstrasse · 54558 Gillenfeld téléphone: 0049 - 65 73 / 287 · t. mobile: 0049 - 172 / 88 79 345 E-Mail: [email protected] www.feriendorf-pulvermaar.de aide pour la navigation: coordonnées de GPS = 50° 7'48.36'' N / 6° 55'55'' E = 50° 130100 N / 6° 931935 E Cologne NL le Rhin Aix-la-Chapelle Bonne Eifel B Coblence Eifel volcanique Vulkaneifel E U R O P E A N G E O PA R K la Moselle L Trèves Les conséquences de l’explosion Le destin du volcan Pulvermaar L’energie libérée lors de ces explosions violentes est comparable à celle des bombes atomiques. Des particules de lave sont éjectées à plus de 400 m/sec (donc supérieur à la vitesse du son!). Une seule éruption peut avoir une force explosive de 1000 t TNT (dynamite) et donc atteindre un vingtième de la puissance de la bombe de Hiroshima. Lors des explosions de vapeur, les ondes de choc se propagent dans toutes les directions, concassent le magma en fines particules et "vaporisent" la pierraille dans les environs c.à.d. sur le schiste, le près et les sols de l’ère glaciaire. Les chambres à explosions sont complètement détruites et gonflées. Dans les creux qui se créent de l’eau s’infiltre et fait continuer la série d’explosions de façon rythmique et battante. Etant donné que la quantité de matériel éjecté augmente, les foyers des explosions se situent dés lors à plusieurs centaines de mètres de profondeur et déforment les cheminées en cônes escarpés. Des bulles de gaz ainsi que des fontaines apparaissant à courts intervalles mettent en miette la lave liquide de manière rapide et efficace. Suivant la puissance de l’éruption, les conditions météo ou bien du vent, les nuages de cendres peuvent atteindre des hauteurs de quelques centaines de mètres. Ces nuages sont donc beaucoup plus bas que ceux constatés lors des grandes éruptions p. ex. du Mont Saint Helen's avec des nuages à plus de 20 Km d’altitude ou bien l’éruption du lac de Laach (en Eifel de l'Est) estimée à plus de 30 km. Les Lapilli, des cendres et des bombes isolées retombent sur le sol autour de la cheminée. En plus de ceci des séries d’ondes de choc riches en énergie peuvent apparaître à un rythme de minutes. Celles-ci sont composées presque exclusivement de gaz brûlants qui s’étendent loin dans les environs, roulent à grande vitesse sur le sol en arrachant toute végétation. Les effets comptent parmi les plus perfides et meurtriers des effets volcaniques. Cependant il est de difficile pour les géologues d’en avoir la preuve puisque, à l’exception des fines cendres que les gaz transportent, ceux-ci ne laissent que peu de dépôts. Mais cette hypothèse prédomine pour la formation du Pulvermaar. A moins d’avoir été alarmé et pris la fuite à temps, les hommes et les bêtes n’ont probablement pas pu échapper à ces terribles nuages brûlants. Peu de temps après son éruption, le volcan se calme pour une raison actuellement encore inconnue. Il se pourrait qu’à un moment donné le mélange gaz/magma ait arrêté de suivre sa course ascendante, privant ainsi les explosions de leur source. Le talus de "tephra" s’est il dissipé vers le foyer des explosions en couvrant le magma des profondeurs. Peut-être la cheminée précoce a été éteinte par ses propres éjections. Vu sous cet aspect le Pulvermaar est un volcan qui s’est arrêté à un stade initial. Théoriquement il pourrait se réactiver, mais cela est peut probable après des milliers d’années de repos. Ni ici, ni dans d’autres régions de l’Eifel, le couche supérieure de l’écorce ne laisse présumer l’existence de manque sous haute pression dans le sol. Les sources et gaz ascendants sont au plus bien tempérées. Si la chambre magmatique de la région de l‘Eifel volcanique devait se ré-activer elle cherche surement un nouveau chemin vers le haut. Le volcanisme de l' Eifel L'exemple du lac Pulvermaar Quel est l’âge du Pulvermaar? Les lacs-maares sont les témoins volcaniques les plus récents de l’Eifel. On estime l’âge du Pulvermaar à environ 20 à 30.000 années. Lors de la dernière époque glaciaire, un climat sec et froid régnait dans l’Eifel, proche de celui de l’actuelle Islande. Le paysage était du type steppe/froide (comme tundre) sans arbres, recouvert de neige et de glace, gelé en permanence et avec très peu de végétation. Les chasseurs de rennes étaient les seuls humains à fréquenter ces contrées. Ainsi donc le volcan Pulvermaar à ajouté au visage de l’Eifel un "œil bleu" (œil au beurre noir), le plus raide de tous et présentant un talus circulaire entièrement fermé. Pendant des jours/semaines, ce volcan a transformé le paysage de l’époque avec ses nuages à explosions, ses pluies de cendres et de lapilli les ondes choc brûlant toute végétation des alentours et la transformant en une zone de terreur pour les hommes et bêtes. Aujourd’hui encore le Pulvermaar age de près de 30.000 années, constitue un témoignage impressionnant pour un type d’éruption très particulier, appelé éruption poussiéreuse "froide". texte: Frank G. Fetten (Daun) avec mille merci à Thierry Linster et le Club des Amateurs lorraines de Minéralogie (Arlon) pour la traduction! littérature: Hans-Ulrich Schmincke, Vulkane der Eifel, Heidelberg: Spektrum 2009 Camping au bord du volcan La vue du géologue La durée de vie du volcan du "Pulvermaar" Magma plus eau égal vapeur Bienvenue au lac volcanique "Pulvermaar". Avez-vous déjà été au bord du lac, voir même nagé dans son eau? Ou ne connaissez-vous le "Pulvermaar" que des photos ? Car c’est seulement la vue moderne d’en haut qui a rendu célèbre les maares sous le nom des "yeux de l’Eifel". Le spectacle des "yeux bleus" situés dans des prairies et forêts vertes est fascinant. Cependant la question demeure: Qu’y a-t-il de si particulier? A quelques exceptions près les habitants de l’Eifel ont toujours évité les lacs volcaniques et tout spécialement le Pulvermaar dont les bords escarpés sont totalement inadaptés à la colonisation. Il n’est pas l’affaire de tout le monde de se baigner dans les eaux au dessus d’un volcan, même si les eaux sont apparemment les plus limpides de Rhénanie. Car les "maares" sont d’origine volcanique. La science qui s’occupe de l’apparition de la terre et des minerais mais également de la création des "maares" s’appelle la géologie. Le lac est particulièrement circulaire, a un diamètre de presque 1000 m et une profondeur de presque 74 m, ce qui est particulièrement profond pour un "maar". Les versants intérieurs présentent la même raideur tandis que les bords extérieurs sont adoucis. Il y a un talus de sable volcanique autour du lac. Vu de l’extérieur ce talus surplombe de plus de 20 m le paysage. (crête à 500 m au dessus du niveau de la mer). A l’intérieur l’anneau qui descend vers le lac a une largeur de 40 m. En permanence, les vents, la pluie et finalement l’homme agissent sur le talus et participent à son érosion. Chaque pierre et feuille des arbres entiers qui se trouvent à l’intérieur du talus finissent à moyen ou long terme dans l’eau et remplissent le fond du cône. La hauteur initiale du cône mesuré jusqu’au bord du volcan est estimée jusqu’à 300 m, tandis qu’actuellement ne subsiste à peine que la moitié de cette hauteur. En première ligne la géologie fait des analyses sur le site et les compare à des volcans actuels, leurs éruptions et les matériaux liés à ces éruptions puis sont les "tephra" dont on distingue: les scories (blocs de lave), les scories (petits fragments), les cendres (particules fines). Au bord du talus du Pulvermaar se trouve une mine de sable de lave qui donne des indications sur l’histoire de sa formation. On y distingue entre autres des dépôts épais de plusieurs mètres, peu tassés et non compactés. Le matériel souple (tephra) est constitué presque exclusivement de petits cailloux gris de la taille d’un petit pois entre 2 et 20 mm et ne ressemble pas particulièrement à de la lave. En regardant de plus près, on reconnait l’alternance de couches fines et plus grossières, des différences de couleur, quelques blocs plus conséquents dont des morceaux de schiste. L’épaisseur des couches et la taille de blocs augmente en direction du lac ce qui montre que ces matériaux ont été éjectées du maar. Juste en un endroit au bord intérieur sud du talus se trouve de la lave sortie de la cheminée du volcan et qui forme du basalte compact. A part ceci, les pierres aux formes et couleurs bizarres que l’on connait d’autres volcans font défaut ici. Doit-on s’imaginer que le Pulvermaar est le résultat d’une énorme éruption? Ou y a-t-il eu une longue série d’explosions identiques? La grande profondeur du maar, son talus régulier, la monotonie des pierres sont des indications qui font plutôt penser à "une grande" éruption. Du Pulvermaar il n’y a pas de traces de périodes avec de longues éruptions variables (comme par exemple au volcan "Wartgesberg" près du village de Strohn ou les cônes de scories situés en Eifel de l’Est). Par contre des reconstitutions de trajectoires de vol et les hauteurs de projection ont fourni des indications pour des forces modérées, donc plusieurs éruptions successives. Ceci est en accord avec la présence des différentes couches de petites pierres volcaniques (Lapilli) et l’on dit: "Chaque couche, une explosion" – seulement sur quelle durée? Suivant l’idée que l’on se fait du terme "éruption", une éruption peut durer des minutes ou des centaines de jours. Le "Brubbel" au village de Wallenborn, une source avec alternance entre des éruptions gaz/eau et des périodes de pause (semblables aux geysers) montre qu’une activité volcanique peut se développer de manière identique pendant de longues périodes. Et le Pulvermaar? La supposition est celle d’une activité volcanique pendant seulement quelques jours/semaines avec un grand nombre d’éjections qui se ressemblent. Le volcan du Pulvermaar se distingue fondamentalement des volcans qui présentent des éruptions sur de longues périodes (comme l’Etna et le Stromboli). Son activité était courte, violente et surtout unique. Lorsque au contact d’eau froide avec du magma chaud il se produit une explosion volcanique il y a également ce qu’on appelle "une éruption phréatique" c.à.d. une explosion de vapeur d’eau. Elle arrive subitement, est très violente et s’arrête aussi subitement après l’évaporation de l’eau. La formation du Pulvermaar pendant la période glaciaire laisse supposer la présence de neige/glace ainsi que d’eaux de la fonte des glaces tout spécialement en en tenant compte que le Pulvermaar est situé sur le cours d’un ancien ruisseau. En outre on a observé sur des volcans actifs actuellement que les explosions de vapeur peuvent être provoquées par des coulures d’eau ou des pluies. L’eau entrant par les feuilles de la roche s’échauffe d’autant plus qu’elle se rapproche du magma. De par la pression que la roche produit en grande profondeur, le point d’ébullition de l’eau augmente. (p. ex à 220 Bar jusqu’à 370°C). Plus la surface de contact entre le magma et l’eau est importante, plus la chaleur peut se transmettre: plus les gaz chauds du magma se mélangent avec l’eau, plus vite s’accumule l’énergie nécessaire à une explosion. L’effet de l’explosion s’explique par la densité différente de l’eau par rapport à celle de la vapeur d’eau: l’eau, lorsqu’elle s’évapore sur la terre, augmente son volume 2000 fois. La chaleur entière se transforme en énergie de mouvement. Ceci fait que la zone de contact eau-magma est forcée et agrandi de façon conique. De la lave déjà fragmentée est projetée vers l’extérieur, se fragmentant encore davantage pour descendre après contact et transport aérien sous forme de Lapilli et poussières de cendres. sablière du Pulvermaar paysage d'Islande Les géologues ont depuis longtemps estimé que les maares ainsi que la plupart des montagnes de l’Eifel étaient d’origine volcanique. Mais qu’est ce qui peut expliquer plus en détail la formation du Pulvermaar? Il est effectivement difficile de faire abstraction de la situation idyllique actuelle et de se rendre compte des forces explosives lors des époques de volcanisme actif. Néanmoins le Pulvermaar est en grande partie inexploré d’un point de vue géologique. Essayons cependant de nous faire une idée de la formation de ce maar. Le magma: un sous-sol chaud L’Eifel est une formation rocheuse ancienne, constituée de sédiments maritimes pliés il y a des millions d’années. Les vieux sommets de ces montagnes ont été érodés il y a longtemps. C’est pour cette raison que l’Eifel centrale est constitué d’un haut plateau relativement plat, surmonté de cônes volcaniques plus récents. Depuis environ 600 000 d’années la terre se soulève à nouveau, actuellement en tout jusqu’à présent d’au moins 500 m. Le volcanisme est probablement en relation avec ce soulèvement: Les témoins en sont les quelque 370 volcans de l’Eifel de l’Est et de l’Eifel volcanique qui se sont formés à cette époque. Mais quelle est l’origine de ces volcans? Les géologues supposent que sou l’écorce terrestre se trouve une zone dans laquelle des roches chaudes et partiellement fluides (magma) provenant du "manteau" terrestre d’une profondeur parfois de plusieurs kilomètres et qui s’empressent de monter. Ils tirent probablement profit de deux affaiblissements dans les roches (montagnes) de schiste de l’Eifel de l’Est et l’Eifel volcanique pour monter, parfois près, d’autres fois dangereusement près vers la surface de la terre. Le magma à plus de 1100°C est constitué d’une "soupe" dense parsemée de gaz et de cristaux. Mais qu’est ce qui a provoqué la formation d’un trou profond entouré d’un talus au lieu d’un cône volcanique classique formé par la coulée de lave classique. La réponse magique est: l’eau! colonne d‘explosion nappe phréatique Un vide se cree dans le centre de l‘explosion. source: GEO-information "Vulkaneifel", éditeur: Ldkr. Vulkaneifel/Daun 2002" L’œil profond de l’Eifel