Résumé des caractéristiques du produit
•Hypersensibilité à la morphine.
•Insuffisance respiratoire aigüe.
•Syndrome abdominal aigu d'étiologie inconnue.
•Spasme du sphincter d'Oddi, contraction des voies biliaires, spasme du pylore, insuffisance
hépatocellulaire sévère.
•Traumatismes crâniens, hypertension intracrânienne, états convulsifs, coma.
•Intoxication à l'alcool ou alcoolisme aigu, aux barbituriques.
•Ne pas administrer en médication pré-opératoire aux enfants âgés de moins de 1 an ni aux
prématurés.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Mises en garde :
La morphine est un stupéfiant pouvant entraîner une toxicomanie; une dépendance physique et
psychique ainsi qu'une accoutumance se développent à la suite d'administrations répétées.
L'arrêt brutal du traitement prolongé entraîne un syndrome de sevrage : l’arrêt sera donc progressif en
fonction de la durée du traitement, de la dose administrée et de la douleur.
Après l'administration répétée de morphine, il se développe une dépendance psychique et physique
qui peut apparaître au bout d'une à deux semaines de traitement même aux doses thérapeutiques. Dans
certains cas, la dépendance est observée après 2-3 jours seulement.
Un syndrome de privation, qui atteint un maximum entre la 36è et la 72è heure, survient à l'arrêt du
traitement prolongé. Le syndrome est caractérisé par les signes suivants : mydriase, larmoiement,
rhinorrhée, éternuement, tremblements musculaires, faiblesse, sudation, anxiété, irritabilité, insomnie,
nausées, vomissements, diarrhée, déshydratation, hémoconcentration et leucocytose, crampes
abdominales et musculaires, tachycardie, hyperthermie, hypertension.
Précautions particulières :
•La prudence s’impose lors du traitement de patients ayant des antécédents de dépendance aux
psychotropes.
•La morphine ne sera pas administrée en pré-opératoire aux enfants de moins d'un (1) an et avec
une prudence extrême aux nouveau-nés et aux prématurés. La dose initiale doit être réduite et la
surveillance se fera en unité de soins intensifs pour le traitement des douleurs aigües avec
préparation d’un antidote.
•Le dosage doit être réduit chez les patients âgés ou débilités, surtout en cas d'insuffisance rénale
ou hépatique, étant donné leur sensibilité particulière aux effets antalgiques et aux effets
indésirables centraux ou d’ordre digestif.
•La morphine sera administrée avec prudence aux patients hypothyroïdiens, en cas de myasthénie
grave, aux insuffisants corticosurrénaux, rénaux et hépatiques, aux patients présentant une
hypertrophie prostatique, aux patients en état de choc, en cas d’hypertension intracrânienne.
•Il faut surveiller la fonction respiratoire des patients souffrant d’insuffisance respiratoire. La
somnolence constitue un signe d’appel d’une décompensation.
•Il est impératif de rechercher et de prendre en charge une constipation ou un syndrôme occlusif
avant et pendant le traitement.
•Ne pas utiliser la solution si elle n'est pas limpide.
•En cas d'hypovolémie, la morphine peut provoquer un collapsus. Il faut corriger l'hypovolémie
avant d'injecter la morphine.
•En cas de traitement en cours ou récent avec des IMAO.
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RCP