Le brassage génétique et sa contribution à la diversité génétique. LE BRASSAGE GENETIQUE AU COURS DE LA MEIOSE Activité 3 On cherche à comprendre les conséquences de la méiose sur la diversité génétique des gamètes et donc des individus issus de la fusion de ces gamètes. CONSIGNES Critères de réussite 1ère Partie - Etude d’un cas simple : expérience d’un croisement portant sur un seul caractère (= monohybridisme = un seul gène) On étudie chez la drosophile la transmission d’un couple d’allèle codant pour un caractère : la forme des ailes. Les parents du 1er croisement sont homozygotes pour le gène étudié. Les croisements réalisés sont : 1er croisement 2ème croisement (dans ce cas-là : un test-cross*) PARENTS PARENTS femelle ailes longues mâle ailes vestigiales (souche sauvage) (souche mutante) femelle F1 F1 F2 100% individus ailes longues mâle ailes vestigiales 2 phénotypes différents : à l’aide - 53A%trouver ailes longues deailes Mesurim … - 47 % vestigiales source : TS SVT – édition Nathan 1983 source : TS SVT – édition Nathan 1983 1er croisement 1) Identifier les phénotypes parentaux en utilisant la loupe binoculaire. 2) Déterminer le génotype des parents puis le génotype des gamètes produits par les parents. 3) Réaliser un échiquier de croisement afin de déterminer la relation de dominance qui s’exerce. 2ème croisement 1) Déterminer le phénotype et le génotype des parents. 2) Identifier et dénombrer en utilisant les fonctionnalités de Mesurim les phénotypes obtenus en F2. 3) Expliquer les proportions obtenues en F2. - Choix de l’éclairage et de la couleur du fond. - Saisir les données pour écrire les génotypes avec l’allèle dominant/récessif. - Faire un tableau de croisement (échiquier) avec les gamètes. - Saisir les données pour écrire les génotypes avec l’allèle dominant/récessif. - Réaliser un comptage avec Mesurim après avoir identifié les différents phénotypes. - Faire le rapprochement entre les résultats obtenus et ceux d’un échiquier de croisement. 2ème Partie - Etude d’un croisement portant sur deux caractères ( = dihybridisme = deux gènes). On étudie chez la drosophile la transmission de deux couples d’allèle (donc 2 gènes, et dans cette étude ce sont des gènes indépendants**) codant pour un caractère chacun : la couleur des yeux et la forme des ailes. Les parents du 1er croisement sont homozygotes pour les deux gènes étudiés. Les croisements réalisés sont les suivants : 1er croisement 2ème croisement (dans ce cas-là : un test-cross*) PARENTS PARENTS femelle ailes longues yeux rouges mâle ailes vestigiales yeux pourpres femelle F1 F1 F2 100% individus ailes longues et yeux rouges source : TS SVT – édition Nathan 1983 mâle ailes vestigiales yeux pourpres 4 phénotypes différents : - 24 % ailes longues, yeux rouges - 25,5 % ailes vestigiales, yeux pourpres - 24,5 % ailes vestigiales, yeux rouges - 25 % ailes longues, yeux pourpres source : TS SVT – édition Nathan 1983 Exploiter l’ensemble des données afin de déterminer les génotypes et phénotypes de chacun des individus et d’expliquer les proportions phénotypiques obtenues en F2. BILAN Compléter les schémas proposés afin d’illustrer le comportement des chromosomes lors de la méiose mettant en évidence un brassage interchromosomique (impliquant deux gènes indépendants**). - Proposer en F1 le génotype des gamètes produits par les parents. - Confronter les proportions en F1 avec celles obtenues dans un échiquier de croisement. - A travers un échiquier de croisement, évaluer la proportion de gamètes fournis par les parents du 2ème croisement pour obtenir les proportions en F2. - Représenter les chromosomes et leur répartition lors des étapes de la méiose. - Positionner sur les chromosomes le locus des gènes et les allèles. Attention aux notations : en général, on note par une majuscule l’allèle dominant et par une minuscule l’allèle récessif. Dans le cas des drosophiles, on peut noter - avec « + » l’allèle dominant «sauvage» - avec rien l’allèle récessif «muté». * un test cross = croisement d’un individu de phénotype récessif par un individu de phénotype dominant. ** des gènes indépendants = des gènes dont les locus ne se trouvent pas sur le même chromosome.