«Ces structures ont pour particularité de proposer du travail à des personnes
qui éprouvent des difficultés à accéder ou à retrouver un emploi. Les supports
d'activité sont divers : restauration, entretien des espaces verts, restauration
du petit patrimoine bâti, recyclerie. Autant d'activités qui font travailler 700
personnes aujourd'hui dans le département et qui permettent d'acquérir des
habitudes professionnelles et de retrouver confiance en soi» observe Julien
Bastide, développeur de partenariats à Cooralie dont le siège social se situe
rue Bourseul à Cahors.
Le chiffre d'affaires généré dans le Lot est de 2, 8 millions d'euros. «Nous
sommes un acteur à la fois social et économique, avec 2, 6 millions d'euros
reversés dans l'économie locale. Cooralie, c'est 120 retours à l'emploi par an
en CDI ou en formation qualifiante».
L'association existe depuis 2006. «Le but était de créer un relais à l'échelle
départementale, avoir des échanges d'expériences sur le territoire, être un
tremplin vers le milieu du travail». «Le collectif Cooralie porte notre image
dans le département. Il permet de faire connaître des structures d'insertion par
rapport aux pouvoirs publics s et aux entreprises. Nous avons un conseil
d'administration par trimestre et le bureau se réunit tous les mois pour gérer
les salariés et le fonctionnement des associations.» confie Pierre-Laurent
Petit, trésorier de Cooralie et directeur de RERTR à Cahors.
Des clauses sociales pour l'insertion
Face à la montée de la précarisation, Cooralie s'active sur des démarches en
faveur de l'emploi. Depuis 2013, l'association accompagne les collectivités
dans la mise en œuvre de clauses sociales dans les marchés publics.
Actuellement le collectif Cooralie dispose de plus de 15 000 heures de travail
liées à des clauses d'insertion au total sur l'année 2016. Les maîtres d'ouvrage
sont la préfecture du Lot et de région, le département, la Grand Cahors, Lot
Habitat, l'Agence régionale de santé, la SNCF entre autres…
Marielle Merly