21.10.2015
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3. L’âme ne se « disperse » pas à la mort
Questions:
- Qu’est-ce qui subit nécessairement une cette
dispersion?
-Qu’est-ce qui peut subir cette dispersion?
-Qu’est-ce qui ne peut subir cette dispersion?
1ère partie: (p.239-243, 78b-79e)
L’affinité de l’âme avec les Formes
2epartie: (p.243-248, 79e-82a)
Deux modes d’association de l’âme au corps
3epartie: (p.248-251, 82b-84e)
L’âme pure échappe au cycle de la mort
1ère partie: l’affinité de l’âme avec les Formes
1. Choses composées et choses visibles
1.1. subissent par nature la décomposition
se décomposent de la manière dont elles ont été composées
=>Une âme très mélangée au corps ne s’en séparera pas comme une âme
qui s’est peu mélangée au corps
1.2. sont tantôt ainsi tantôt autres (devenir)
Perceptibles par les sens => visibles
2. Choses simples et choses invisibles
2.1. une chose non-composée ne subit pas de décomposition
2.2. sont toujours mêmes qu’elles-mêmes (être/Essences)
ex. la Beauté/l’Egalité en soi ne peut devenir inégalité/non belle
Saisissables par le raisonnement => invisibles
Où situer l’âme?
Où situer l’âme?
Certes le corps est visible et composé. Et l’âme?
1. Choses composées et choses visibles
2. Choses simples et choses invisibles
surprenant:
l’âme est invisible certes, mais pas de soi simple
elle est un dynamisme qui peut
devenir simple, s’unifier, par fréquentation constante aux réalités
intelligibles (à quoi même le dieu doit sa divinité)
L’âme n’est donc pas une chose, mais un mouvement
-elle se divise quand il y a conflit à l’intérieur d’elle-même
-elle s’unifie quand elle se met à ressembler aux Essences
1ère partie: l’affinité de l’âme avec les Formes
L’âme doit donc chercher à s’unifier, ce que seul permet la
philosophie, le désir de savoir.
Tout dépend donc de quoi une âme est occupée.
Retour à Eros: qu’aime l’âme?
-le simple changement, où elle se divise alors et manque
son échappement au cycle de la mort?
-l’amour de l’être, où, par fréquentation des Essences, elle
devient comme sont les dieux, échappant à la mort?
c’est le sens de la pensée
(p.242, 79e-d)
2ême partie: deux modes d’association de l’âme au corps
1) L’âme pure qui s’élance avec amour vers l’invisible
L’âme pure (véritablement philosophe), libérée du désir sauvage, se
concentre sur soi et s’élance vers l’invisible (Essences, dieux) au-delà
de la mort.
⇒Elle passe son temps avec les dieux
2) L’âme infectée qui subit le corps
L’âme ensorcelée parce qu’elle s’associe toujours avec le corps,
qui tient exclusivement pour vrai de boire, manger, forniquer
déteste l’invisible, a peur de l’invisible
devient terreuse, alourdie, tirée en arrière vers le visible
⇒elle erre parmi les cadavres (comme un spectre)
⇒jusqu’à ce qu’elle soit à nouveau enchaînée à un corps (hommes
sans valeur)
(2ême partie) deux modes d’association de l’âme au corps
L’âme infectée qui subit le corps
jusqu’à ce qu’elle soit à nouveau enchaînée à un corps
(hommes sans valeur)
Typologie: (anthropologie de Platon)
a) bâfrer, se soûler, forniquer -> ânes (âme ‘appétitive’)
b) injustice, tyrannie, rapt -> loups, faucons (âme ‘agressive’)
c) modération, justice -> abeilles, fourmis (âme raisonnable)
≠ ) vivre à l’écart de l’argent, célébrité
honneurs, gloire -> déliaison, purification