D) Les médicaments anti-inflammatoires : application des
connaissances scientifiques à la médecine
nécessité de contrôler les réactions inflammatoires non désirées. Ex. : douleurs
articulaires, piqûres, etc.
médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens : inhibent la production de
molécules de la douleur. Ex. : aspirine/ibuprofène inhibent la production de
prostaglandine
médicaments anti-inflammatoires stéroïdiens : hormones de synthèse inhibant les
réponses génétiques cellulaires. Ex. : corticoïdes
processus inflammatoires complexes régulant de nombreux mécanismes
physiologiques : effets secondaires des médicaments. Ex. : effets cardio-vasculaires
Transition : la réponse inflammatoire aiguë est l’un des mécanismes essentiels de
l’immunité innée. La connaissance de ces réponses a permis de développer des
médicaments anti-inflammatoires. Les caractéristiques stéréotypées de l’immunité innée
sont dues aux réponses cellulaires et moléculaires, qui sont le produit d’une longue
histoire évolutive et qui sont partiellement partagées chez les animaux.
L’immunité innée : aspects génétiques et évolutifs
A) L’immunité innée ne nécessite pas d’apprentissage
l'immunité est efficace avant même la naissance
réponse stéréotypée malgré les différences entre pathogènes
gènes des PRR, CMH, de production d’histamines, etc. hérités
B) Des mécanismes d’action et de reconnaissance conservés au
cours de l’évolution
présence de cellules réalisant la phagocytose chez tous les animaux
grande conservation des gènes codant pour les PRR au cours de l’évolution. Ex. :
TLR homologues chez la Drosophile et l’Homme
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