© 2009 International Association for the Study of Pain
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• Les personnes souffrant de coup de fouet cervical peuvent se trouver en détresse psychologique et une
telle détresse semble être associée à une persistance des symptômes.
• Les symptômes de stress post-traumatique apparaissent comme une caractéristique psychologique
importante chez certains patients.
• Environ 20 à 30 % des personnes blessées présenteront une présentation complexe comprenant :
o Troubles sensoriels, tels qu’allodynie et hyperalgésie étendue dans la région du cou, mais
également au niveau de sites éloignés tels que les membres inférieurs.
o Hyperalgésie au froid, qui semble importante car elle est associée à une mauvaise guérison et à
une non-réponse aux approches standard de physiothérapie telles que l’exercice physique.
o Hyperexcitabilité de la moelle épinière via des réponses de retrait du muscle fléchisseur
exacerbées.
o Perte marquée des mouvements du cou
o Déficits du contrôle moteur, dont modèles altérés de recrutement musculaire dans le cou et les
ceintures scapulaires.
o Infiltration de graisse dans le muscle fléchisseur du cou et des muscles extenseurs, identifiée sur
l’IRM.
Critères de diagnostic
• Il n’existe pas de test diagnostique pour le coup de fouet cervical.
• Le diagnostic est posé grâce à l’auto-évaluation des symptômes par le patient.
• Les radiographies et autres techniques d’imagerie ne se révèlent pas utiles dans la majorité des cas pour
identifier une lésion structurelle. Les directives cliniques actuelles recommandent que l’imagerie ne soit
utilisée que dans les cas suspects de fracture ou luxation.
• Le classement du groupe de travail québécois (Québec Task Force Classification) est le système de
classement le plus fréquent et le plus reconnu. Cependant, ce système n’est pas spécifique, tout
particulièrement en ce qui concerne le classement du coup de fouet cervical de grade II. Il ne prend pas
en compte les caractéristiques psychologiques, sensorielles et motrices récemment identifiées.
Diagnostic et traitement
• Les interventions avec les preuves les plus fortes d’efficacité thérapeutique pour le coup de fouet cervical
aigu sont :
o Réconfort, éducation et instructions pour maintenir les niveaux d’activité.
o Exercice, y compris les exercices fonctionnels prescrits, ainsi que les exercices d’amplitude
articulaire et la rééducation musculaire.
• Le fait de porter une minerve peut retarder la guérison.
• Les interventions avec les preuves les plus fortes d’efficacité thérapeutique pour le coup de fouet cervical
chronique sont :
o Réconfort, éducation et instructions pour maintenir les niveaux d’activité.
o Exercice, y compris les exercices fonctionnels prescrits, ainsi que les exercices d’amplitude
articulaire et la rééducation musculaire.
o Traitements psychologiques, pouvant se révéler efficaces avec une rééducation.
o Neurotomie par radiofréquence dans les cas sélectionnés.