terrompu dans l'étude à fond des questions
géologiques relatives à notre pays.
Mais le problème géologique est trop com-
plexe pour qu'il soit possible de l'embrasser
dans son ensemble. Dès 1825, nous avons en
Lorraine des stratigraphes doublés de paléon-
tologistes. Il suffira de citer les Gaillardot, les
Mougeot dont les noms méritent de briller au
premier rang et dont on peut presque dire que
le muschelkalk lorrain est l'œuvre de l'un, et
le grès bigarré des Vosges, l'œuvre de l'autre.
D'autres seront plutôt stratigraphes que pa-
léontologistes : Levallois, par exemple, dont le
nom revient si souvent dans notre bibliogra-
phie.
Quelques-uns aborderont le problème,
non tout à fait résolu de nos jours, de la cons-
titution géologique des Vosges, soit par la
minéralogie pure, comme Delesse, Puton,
Fournet, Carrière, etc., soit par la stratigra-
phie unie à la minéralogie, comme Eozet,
Hogard, etc.
De 1830 à 1860, la question si controversée
des anciens glaciers des Vosges paraît absorber
une partie de l'attention des géologues.
Hogard, Martins, Royer, Collomb, pour
n'en citer que quelques-uns, établissent la
théorie glaciaire dans nos régions, tandis que