MODELISATION DU TRANSFERT D’UN AEROCONTAMINANT DANS UN LOCAL VENTILE,
EN CHAMP PROCHE D’UNE SOURCE D’EMISSION
D. Guerra*(1), L. Ricciardi(1), J-C. Laborde(1), S. Domenech(2)
(1) Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, DSU / SERAC, Laboratoire d'Études et de
Modélisation en Aérodispersion et Confinement, BP 68, 91192 Gif sur Yvette CEDEX
(2) Laboratoire de Génie Chimique, Département Procédés et Systèmes, 118, route de Narbonne,
31062 Toulouse CEDEX
TITLE
Modelling of contaminant transfer in a ventilated room, in the near-field of an emission source.
ABSTRACT
Nowadays, predicting the space-time evolution of a contaminant concentration in a ventilated room
remains hard to achieve. Our study, carried out within the framework of a thesis, consists in modelling
dispersion of a contaminant in a part of the room, corresponding to the near-field emission source,
following an accidental rupture of a containment enclosure (fume cupboard, glove box…).. The final
model should be written as correlations giving space-time evolution of the contaminant concentration
which should be a correlated function of various parameters : geometry of the leak (slot or circular
opening), type of emission (continuous or puff), velocity and duration of the emission, nature and initial
concentration of the contaminant (gas or particles), influence of ventilation and obstacles (room walls).
The literature review and the first simulations carried out with Computational Fluids Dynamics software
packages (CFX and FLOVENT) dealt essentially with steady flows (free jets, plumes, buoyant jets).
The current experiments consist in emitting puffs of gaseous contaminant simulated by gas tracers
(helium and sulfur hexafluoride gas), in a full scale ventilated room. The measurements performed
give the real-time evolution of tracer concentration. The results are then compared with simulations of
puffs run in parallel and should validate the contribution of CFD tools in developing the required
models. The presentation submitted summarizes the results obtained in the case of a leak
characterized by a circular opening (diameter ranging between 5 mm and 5 cm) and an emission
velocity ranging between 2 m/s and 50 m/s. From these results, a first formulation of the required final
correlation is derived.
RESUME
La prévision de l’évolution spatio-temporelle de la concentration en contaminant dans un local ventilé
est encore de nos jours difficile à obtenir. Cette étude, menée dans le cadre d’une thèse, consiste à
modéliser la dispersion d’un contaminant dans une partie du local, correspondant au champ proche
d'une source d’émission, suite à une situation accidentelle conduisant à la rupture du confinement
assuré par une enceinte. Le modèle final recherché devrait se présenter sous la forme de corrélations
donnant l’évolution spatio-temporelle de la concentration en contaminant en fonction des différents
paramètres d’étude : géométrie de la fuite (fente ou orifice circulaire), type de l’émission (continue ou
impulsionnelle), vitesse et durée d'émission, nature du contaminant (gaz ou particules) et
concentration initiale, influence de la ventilation et d’obstacles (parois du local, etc.). Les études
bibliographiques et les premières simulations réalisées avec les logiciels de mécanique des fluides
multi-dimensionnels CFX et FLOVENT ont porté essentiellement sur des écoulements stationnaires
(jets libres, panaches, jets à densité variable). Les expériences actuelles consistent en la réalisation
d’émissions impulsionnelles de contaminants gazeux dans un local à échelle 1. Les mesures
réalisées, par des techniques de traçage à l’hélium, permettent d’évaluer en temps réel l’évolution de
la concentration en hélium. Ces résultats sont alors confrontés à des simulations de jets impulsionnels
menées en parallèle et doivent valider l’apport des outils multi-D dans l’élaboration des modèles
recherchés. La communication présentée résume les résultats obtenus dans le cas d’une fuite
caractérisée par un orifice circulaire (diamètre compris entre 5 mm et 5 cm) et une vitesse d’émission
comprise entre 2 m/s et 50 m/s. De ces résultats découle une première formulation de la corrélation
finale recherchée.