RIVIERE Nicolas - Réflexion et transmission – Page 3
II. PHYSIQUE QUANTIQUE Etude qualitative d'un potentiel carré
Après cette étude succincte de l’optique ondulatoire, intéressons-nous au cas quantique. Dans ce paragraphe,
nous considèrerons des potentiels dits "carrés" et à une seule dimension. Pour simplifier le problème, on
supposera que l'énergie potentielle ne dépendant que de la coordonnée x. Après quelques rappels, on étudiera
plus en détail des cas concrets.
II.1 SIGNIFICATION PHYSIQUE
Un potentiel carré peut être décomposé en plusieurs régions où il sera constant. En réalité, le saut brusque de
potentiel entre chaque région (discontinuité) est très inférieur aux dimensions du système. Cette continuité
représentée sur la figure b assure à la fonction une réalité physique. Mais, pour une particule de faible énergie ie
de longueur d'onde associée courte, le potentiel peut être considéré comme étant carré (figure a).
Pour transposer le problème à la mécanique classique, considérons simplement que V(x) n'est autre que l'énergie
potentielle de pesanteur. La figure b représente le profil réel du terrain où se déplacerait la particule. Si on fixe
une énergie totale E de la particule alors, les domaines dans lesquels V > E sont interdits par la théorie classique
(Ec = E - V toujours positive)
Remarque : La force F(x) = - V(x)' s'exerçant sur la particule entraîne une vitesse constante dans les différentes
régions. A la frontière entre deux zones, la particule est en revanche accélérée ou ralentie par cette force.
II.2 ANALOGIE AVEC L'OPTIQUE
Pour comparer ces deux 'théories', nous nous intéressons aux états stationnaires d'une particule dans un potentiel
carré à une dimension. L'équation aux valeurs propres dans un tel cas s'écrit :
)()(
22
2
2xExV
dx
d
m
hϕϕ =
+− soit 0)()(
2
2
2
2=
−+ xVE
h
m
dx
dϕ