Management de la qualité
Historique d’un siècle d’histoire.
Lors du passage du XIX au XX siècle on a assisté au passage de la production et de
la consommation de masse au concept de satisfaction d’une masse de clients de plus
en plus diversifiée ; des industries lourdes ou artisanales exploitant des richesses
naturelles au profit d’une minorité, à une meilleure utilisation des ressources
humaines de l’entreprise.
Nombre de personnes : Taylor, Fayol, Ford, Sloan, Ohno, Deming Drucker, etc., on
apporté leur pierre à l’édification de l’entreprise contemporaine caractérisée par :
l’organisation scientifique du travail,
la production économique éliminant le gaspillage,
l’optimisation des ressources,
etc.
Le management par la Qualité Totale est l’héritier et l’aboutissement actuel de ces
développements successifs.
L’objectif impératif est de satisfaire le client en s’appuyant sur un management
cohérent, gage d’une organisation (entreprise) de qualité, donc d’un produit de
qualité.
Management de la qualité
QUALITE
TOTALE
I
Ohno
Deming
Ford
Ecole
socio-technique
Drucker
Sloan
Taylor
Le client
Management
du PROGRES
Réduction des
Gaspillages
Les PROCESSUS Les HOMMES
Management de la qualité
HENRI FAYOL (1841-1925)
La première théorie du management
Dès la fin du XIX siècle, il met en
lumière le besoin d’une instance chargée
de l’administration générale de
l’entreprise, dans une optique positiviste
et non plus empirique. Elle doit
conduire l’entreprise vers son but, en
tirant le meilleur parti de ses
ressources : « Administrer, c’est prévoir,
organiser, coordonner et contrôler. »
Pour ce pionnier du management, cette
vision globale de la gestion doit être
concrétisée par un programme d’action.
FREDERICK W. TAYLOR (1856-1915)
Le père du management scientifique
Premier à étudier scientifiquement le
travail - notamment par la mesure du temps
exigé par chaque tâche - Taylor fait passer
l’industrie du début du siècle de
l’improvisation à l’organisation
rationnelle. Il inclut dans sa réflexion le
management qui doit devenir
scientifiquement efficace. C’est
historiquement la première approche du
juste nécessaire (acquis définitif pour
l’industrie). La productivité est multipliée
par trois et les salaires augmentent. Mais
ce système rigide crée une césure entre
l’homme qui pense et celui qui agit de ses
mains et exclut le travail en équipe.
L’école socio-technique : L’homme au centre du management
En réaction au taylorisme, émergent divers systèmes associant psychologie et
sociologie avec la volonté de rendre l’ouvrier plus productif en le rendant plus
heureux. Dans cette optique , l’Ecole socio-technique connaît son apogée chez Volvo
avec la disparition de la chaîne d’assemblage dans l’usine de Uddevalla.
Cette idée de libérer l’homme pour mieux le motiver génère, chez Toyota, le Kaizen
(progrès permanent) et, chez Renault, la création des Unités Elémentaires de Travail.
HENRY FORD (1863-1947)
Des « T » à la chaîne
Acteur vedette de l’âge d’or américain,
il réduit les coûts en produisant sur des
chaînes de montage un modèle unique et
indifférencié, la Ford T. Bien rémunéré
(« la journée à 5 dollars »), le personnel
accède au produit qu’il fabrique .
L’automobile devient objet de grande
consommation. Mais cette monoculture
ignore les attentes de la clientèle : Ford
n’a pas perçu que « la voiture pour tout
le monde » doit aussi être « la voiture de
chacun ».
ALFRED P. SLOAN (1875-1966)
A l’écoute du marché
Pour la production il ne révolutionne pas le
système Ford. En revanche, il perçoit les
prémices de la diversification du marché.
Avec lui, General Motors s’oriente vers la
production massive de voitures d’une
diversité croissante. Mais le « marketing »
seul est insuffisant. General Motors
néglige la rationalisation de la production
et « tolère » le gaspillage comme la non
qualité.
Management de la qualité
W. EDWARDS DEMING (1900-1993)
La réforme globale du management
Deming s’appuie sur la maîtrise
statistique de la qualité pour porter celle-
ci au niveau d’une théorie du
management. Il constate, en effet, que
l’opérateur sur la chaîne n’intervient que
pour 6% dans la qualité finale alors que le
système organisationnel y contribue à
hauteur de 94%. De la qualité, il faut
donc passer à la Qualité Totale par une
réforme globale du système, incluant
processus et management.
TAIICHI OHNO (1912-1992)
Le juste à temps
Ohno préconise d’éliminer tous les
gaspillages, tout ce qui n’est pas valeur
ajoutée. La solution : faire les choses
juste à temps. Un principe qui implique
de partir de l’aval (le client) et génère les
pratiques de flux tirés (le Kanban). A
l’image des rayons de supermarchés,
regarnis en fonction des ventes, on ne
produit que pour remplacer ce qui est
utilisé. Deuxième pilier de sa théorie :
L’autonomation. En cas de défaut, la
machine s’arrête automatiquement. Le
défaut n’a plus à être corrigé ou géré, il
est banni.
PERTER F. DRUCKER (né en 1909)
La primauté au management
Conseiller d’importantes sociétés américaines, Drucker fait du management la
fonction essentielle et capitale de notre société et met en exergue le but premier de
toute entreprise, créer une clientèle. A cette fin, le management doit fixer des
objectifs via une politique générale et les coordonner par une planification
stratégique. L’entreprise étant un système complexe, le management moderne doit
passer d’une approche sectorielle à une approche globale.
HOSHIN KANRI : (La mise en œuvre du progrès)
Hoshin kanri est une expression japonaise dont la signification peut se décomposer :
- ho (forme ou méthode)
- shin (aiguille aimantée)
= méthode pour fixer une direction
- Kanrin
= maîtrise, conduite, management.
Le Hoshin Kanri, dans lequel se trouve le PDCA, concept issu des méthodes de
maîtrise de la qualité ; est donc un système de management du progrès.
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