PHYSIOPATHOLOGIE QCM et définitions sur les pathologies de la

PHYSIOPATHOLOGIE
QCM et définitions sur les pathologies de la nutrition
CORRIGÉ
1- Une personne est dite diabétique lorsque sa glycémie à jeun est :
a. Comprise entre 0,7 g/l et 1,1g/l non = glycémie normale
b. Comprise entre 1,1g/l et 1,26g/l non = intolérance au glucose
c. Supérieure ou égale à 2g/l non : correspond à la glycémie post-prandiale
2- La glycémie sur sang capillaire :
a. Est la méthode de référence et la seule reconnue comme fiable pour
diagnostiquer un diabète non c’est la glycémie sur sang veineux la référence
b. Doit être confirmée à deux reprises pour diagnostiquer un diabète non c’est
la glycémie sur sang veineux
c. Correspond au Dextro oui
d. Peut être pratiquée par le patient oui
3- Le dosage de l’hémoglobine glyquée
a. Est indispensable au diagnostic du diabète non : indispensable pour la
surveillance car c’est le reflet de l’équilibre glycémique des deux mois
précédents
b. Consiste en l’ingestion de 75g de glucose puis en des mesures des glycémies
une heure puis deux heures après non = HGPO
c. Doit être selon les recommandations de l’HAS : inférieur à 8% pour le diabète
de type 1 et inférieur à 7% pour le diabète de type 2 oui
4- Le diabète de type 1 :
a. Est une maladie auto-immune dont la conséquence est la destruction de 85 à
90% des cellules ß des îlots de Langerhans oui
b. Apparaît chez des personnes génétiquement prédisposées et confrontées à
certains facteurs environnementaux oui
c. Est caractérisé par les signes cliniques typiques suivants : asthénie,
amaigrissement, anorexie, anémie non : polydipsie, polyurie, polyphagie,
amaigrissement (= signes cardinaux) + asthénie
d. Est systématiquement diagnostiqué suite à une cétonurie et une glycosurie
non il peut être diagnostiqué mais ce n’est pas systématique
e. Peut être une complication à long terme du diabète gestationnel non :
diabète type 2 (50% des cas)
5- Dans le diabète de type 2 :
a. L’insulino-résistance peut faire suite à une prédisposition génétique ou peut
être acquise suite au vieillissement, à la sédentarité et à l’obésité de type
gynoïde non : obésité androïde (graisse viscérale)
b. La glycémie peut être normale oui pendant 10-15 ans il y a un
hyperinsulinisme qui permet de compenser l’insulino-résistance ce qui
permet une tolérance normale au glucose
c. Il n’y a pas de symptômes dans 80% des cas mais on peut observer des
signes discrets de polyurie et polydipsie oui
d. Les examens paracliniques sont les mêmes que pour le diabète de type 1
non : idem sauf que pas de dosage des anticorps et pas de mesure de la
réserve alcaline
e. L’action des Biguanides (Metformin®) permet d’améliorer l’utilisation du
glucose et donc de diminuer l’insulino-résistance mais favorise l’acidose
lactique oui
6- L’insulinothérapie :
a. Suit deux types de schémas : le schéma 3 injections d’insuline intermédiaire
par jour avant chaque repas (= insulinothérapie conventionnelle) et le schéma
1 injection d’insuline retard le soir (= insulinothérapie intensive) non :
insulinothérapie intensive (=schéma basal/bolus) avec injection d’insuline
lente 1X/j le soir + injections d’insuline rapide 3X/j avant les repas ou
insulinothérapie conventionnelle avec injection d’insuline intermédiaire
2X/j
b. Est l’unique traitement en cas de diabète gestationnel non : unique
traitement du diabète de type 1, et pour le diabète gestationnel des MHD +
surveillance peuvent suffire
c. Entraîne une prise de poids et favorise les hypoglycémies oui
d. Ne devient indispensable chez le diabétique de type 2 qu’en cas de grossesse
ou d’intervention chirurgicale non : aussi en cas d’équilibre glycémique
impossible avec les ADO seuls
7- Les biguanides :
a. Sont des antidiabétiques oraux actifs non : car ils ne stimulent pas la
sécrétion d’insuline, ils augmentent son action au niveau hépatique et
musculaire
b. Diminuent l’absorption intestinale du glucose non : c’est le mode d’action
des inhibiteurs de l’α glucosidase
c. Diminuent la production hépatique de glucose oui
d. Favorisent l’acidose lactique oui
e. Sont contre indiqués chez la personne âgée oui
8- Les complications aigües du diabète :
a. Sont spécifiques du diabète de type 1 non : type 1 et type 2
b. Sont des complications métaboliques oui
c. correspondent essentiellement à des atteintes des capillaires non : les
atteintes des capillaires sont des micro-angiopathies qui sont des
complications chroniques
9- Les accidents ou comas hyper-osmolaires :
a. font partie des complications dégénératives du diabète non : complication
aigüe, les complications dégénératives sont les complications chroniques
b. surviennent dans la majorité des cas chez le diabétique de type 1 non : chez
le diabétique de type 2 de + de 60 ans avec un diabète très déséquilibré
c. sont associés à des glycémies comprises entre 6 et 8g/l oui
d. se manifestent par une diminution très importante de la diurèse qui entraîne
une déshydratation non : augmentation de la diurèse supérieure à 5l/jour
afin d’éliminer le glucose
e. se manifestent par une déshydratation oui
10- Les neuropathies diabétiques périphériques :
a. Correspondent à des atteintes du système nerveux central oui atteintes des
nerfs périphériques des membres inférieurs surtout
b. Font partie des complications chroniques non spécifiques du diabète non :
complications chroniques spécifiques du diabète
c. Se manifestent par des multinévrites telles que le mal perforant plantaire
non : mal perforant plantaire = polynévrite
d. Peuvent entraîner une impuissance chez l’homme non : impuissance quand
atteinte du système nerveux autonome = neuropathie diabétique
végétative
11- Le diabète MODY :
a. Correspond à un diabète de type 1 qui apparait chez le sujet âgé non :
diabète de la maturité qui apparait chez le sujet jeune
b. Fait suite à une mutation génétique qui se transmet selon le mode
autosomique récessif oui
c. Doit être traité par anti-diabétiques oraux, les mesures hygiéno-diététiques
n’étant pas suffisantes non : MHD suffisantes car déséquilibre glycémique
modéré
12- Le diabète gestationnel :
a. Est systématiquement dépisté chez toutes les femmes enceintes dès le début
de la grossesse non : au second trimestre et plus tôt si facteurs de risque
b. Est plus fréquent chez les femmes ayant des cas de diabète dans leur famille
oui
c. S’explique par une insulino-sécrétion insuffisante pour compenser une
insulino-résistance due aux hormones placentaires. oui
d. Peut entraîner chez la mère une hyperglycémie réactionnelle 24h après
l’accouchement non : chez l’enfant
13- L’obésité correspond à :
a. Un excès d’au moins 10 à 15% du tissu adipeux chez l’homme et 15 à 25%
chez la femme non : excès d’au moins 20% du tissu adipeux que ce soit chez
l’homme où il représente normalement entre 10 et 15% du poids corporel
ou chez la femme où il représente normalement 15 à 25% du poids corporel.
b. Un excès de tissu adipeux entraînant un IMC > 25 kg/m2 non : IMC ≥ 30 kg/m2
c. Un déséquilibre énergétique entre les apports et les dépenses oui
14- L’obésité androïde :
a. Correspond à un tour de taille supérieur à > à 102 cm chez l’homme et 88 cm
chez la femme oui
b. Correspond à une accumulation de masse grasse superficielle
majoritairement rencontrée chez la femme non : accumulation de masse
grasse profonde majoritairement chez l’homme
c. De par sa localisation, représente un risque cardiovasculaire et métabolique
plus important que l’obésité mixte oui
15- L’obésité :
a. Lorsqu’elle est essentielle, est exclusivement liée à des facteurs
environnementaux puisqu’il n’y a pas de gène de l’obésité non : il n’y a pas de
facteurs génétiques (ou alors cas extrêmement rares) mais possibilité de
facteurs héréditaires (risques X 4 si 1 des 2 parents est obèse et X 8 si les 2
parents sont obèses)
b. Peut être secondaire à une hypothyroïdie, une atteinte des glandes
surrénales, une corticothérapie et une insulinothérapie oui
c. Statique est plus facile à prendre en charge d’un point de vue diététique car
elle stable contrairement à l’obésité dynamique non : plus difficile car déjà
installée et souvent les apports énergétiques correspondent ou sont
légèrement supérieurs aux besoins
16- Lesquelles des complications suivantes ne sont pas des complications métaboliques
de l’obésité ?
a. L’hypertension artérielle non : complication cardiovasculaire
b. Les dyslipidémies oui
c. Le diabète oui
d. L’insuffisance cardiaque non : risque cardiovasculaire
e. L’athérosclérose non : risque cardiovasculaire
17- La chirurgie bariatrique :
a. Est le traitement chirurgical de référence proposé en cas d’IMC ≥ 35 kg/m2
non : IMC ≥ 35 kg/m2 associé à au moins une comorbidité susceptible d’être
améliorée après la chirurgie (HTA, SAS, diabète de type 2…)
b. Peut être proposée aux diabétiques de type 2 qui présentent une obésité
pour améliorer leur équilibre glycémique oui : aux diabétiques de type 2 dont
l’IMC est ≥ 35 kg/m2 associé à au moins une comorbidité susceptible d’être
améliorée après la chirurgie
c. Par sleeve nécessite une supplémentation vitaminique à vie non : car ce n’est
pas une technique malabsorptive seulement restrictive
18- L’hyperuricémie :
a. Est une pathologie métabolique qui correspond à un taux urinaire d’acide
urique > 420 µmol/l non : taux sanguin
b. Est secondaire à une insuffisance rénale ou à une obésité dans la majorité des
cas non : dans la majorité des cas, les hyperuricémies sont primitives
c. Est asymptomatique puis devient cliniquement apparente avec le
développement de dépôts de sels d’acide urique au niveau des articulations
non : devient cliniquement apparente avec la crise de goutte aigüe
d. Se traite uniquement par des mesures hygiéno-diététiques, le traitement
médicamenteux n’intervenant qu’en cas de crise de goutte. Non : mesures
hygiéno-diététiques + colchicine et AINS pendant la crise de goutte +
Allopurinol à vie pour réduire la production endogène d’acide urique
19- Définir les sigles NFS, EAL ,AEG
NFS = numération formule sanguine = dosage des cellules et protéines sanguines
(globules rouges, globules blancs, plaquettes, hémoglobine)
EAL = exploration anomalie lipidique = dosage sanguin des lipides plasmatiques
(triglycérides, cholestérol total, LDL-cholestérol, HDL-cholestérol, acides gras libres)
AEG = altération de l’état général = asthénie, anorexie, amaigrissement, anémie
20- Définir le mot ischémie
Diminution importante voir arrêt de l’irrigation sanguine d’un tissu ou d’un organe.
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