Comment Obtenir un Bon Angioscanner de l’Ensemble de l’Aorte avec un Scanner Monobarrette Titre Introduction Technique Figure 1 Noël Aoun, Tarek Smayra, Lina Menassa-Moussa, Soha Haddad-Zebouni, Michel Ghossain Hôtel-Dieu de France, Université Saint-Joseph Figure 2 Beyrouth, Liban Discussion Discussion (2) Conclusion Références Résumé Introduction Titre Introduction Technique Figure 1 Figure 2 Discussion Discussion (2) Conclusion Références Résumé Le scanner hélicoïdal produit des images axiales, 2-D et 3-D de plusieurs structures vasculaires du corps avec une bonne résolution spatiale. L’étude de l’aorte dans sa totalité par scanner hélicoïdal est recommandée et fréquemment demandée par les correspondants, mais impossible à réaliser avec un appareil d’ancienne génération, ne possédant qu’une seule rangée de détecteurs. Nous présentons une technique simple permettant, avec ce type d’appareillage, d’obtenir ce résultat en une seule acquisition. Technique Titre Introduction Technique Figure 1 Figure 2 Discussion Discussion (2) Conclusion Références Résumé La Technique de Double Apnée consiste en la programmation d’une seule acquisition de 60 rotations du tube à rayons X en donnant les instructions au patient d’arrêter la respiration pour 30 secondes, puis, alors que la table continue son déplacement dans l’axe z, le patient doit rapidement expirer et prendre une deuxième inspiration profonde et la maintenir pour 30 secondes supplémentaires. Cette manœuvre ne prendra que 2 à 3 secondes. Pour s’assurer du bon déroulement de la technique, elle doit être bien expliquée au patient et répétée plusieurs fois avant le début de l’examen. Les deux apnées de 30 secondes chacune sont donc réalisées durant les mouvements ininterrompus de la table et du tube, réalisant une seule hélice de 60 acquisitions axiales couvrant l’aorte, de la crosse à la fourche iliaque. Les paramètres utilisés sont: épaisseur de coupe 5 mm, vitesse de la table 5 à 6 mm/s, et reconstruction des images tous les 3 mm. Cent cinquante millilitres de produit de contraste iodé non ionique sont injectés par voie intraveineuse à la vitesse de 4 ml/s, 30 secondes avant le début de l’acquisition (Fig. 1 et Fig. 2). Figure 1 Titre Introduction Technique Figure 1 Figure 2 Discussion Discussion (2) Conclusion Références Résumé Technique de Double Apnée chez un homme de 62 ans porteur d’un anévrysme aortique infra rénal. La flèche montre l’artéfact en escalier qui sépare les deux apnées. Noter le rehaussement homogène de l’aorte thoracique, abdominale et des artères iliaques proximales. Figure 2 Titre Introduction Technique Figure 1 Figure 2 Discussion Discussion (2) Conclusion Références Résumé Technique de Double Apnée couvrant toute l’aorte abdominale ainsi que les artères iliaques jusqu’aux fémorales communes chez un homme de 76 ans. La flèche montre le flou cinétique correspondant à la manœuvre d’expiration et d’inspiration qui sépare les deux apnées. Discussion (1/2) Titre Introduction Technique Figure 1 Figure 2 Discussion Discussion (2) Conclusion Références Résumé L’étude de l’aorte thoracique et abdominale dans sa totalité avec une bonne opacification du vaisseau est difficile. Ceci est dû à un facteur limitant, la durée de l’apnée du patient. En effet, alors que la limite calorifique des tubes actuels permet une émission de rayons X de 60 secondes environ, permettant de réaliser 60 rotations du tube en une seule spirale, suffisantes pour étudier l’aorte entière, les patients sont souvent incapables de tenir leur apnée pour plus de 30 secondes. Ainsi, une seule moitié de l’aorte peut être étudiée en 30 secondes. Pour visualiser la partie restante de l’aorte, deux techiques sont couramment utilisées. La première consiste à réaliser une première acquisition hélicoïdale de 30 secondes en apnée, faire respirer le patient tout en préparant la deuxième hélice qu’il lancera le plus vite possible en apnée également. Le résultat serait une dilution du bolus de produit de contraste et une mauvaise opacification de la deuxième partie de l’aorte, puisque la machine nécessite un laps de temps de 10 à 20 secondes pour débuter la deuxième acquisition [1]. Discussion La deuxième technique consiste à faire d’emblée une acquisition de 60 secondes et de demander au patient de respirer librement durant la (2/2) Titre Introduction Technique Figure 1 Figure 2 Discussion Discussion (2) Conclusion Références Résumé deuxième moitié de l’examen. Le résultat serait l’apparition d’artéfacts de mouvement et une importante dégradation de la qualité de l’examen [2]. Une troisième solution serait celle que nous appelons la Technique de Double Apnée. Celle-ci permet une bonne opacification de l’aorte entière, en éliminant les 10 à 20 secondes nécessaires à la machine pour initier la deuxième acquisition, tout en réalisant l’étude de la totalité de l’aorte durant une fenêtre temporelle adéquate. Les artéfacts de respiration sont limités aux 2 ou 3 coupes axiales correspondant au moment auquel le patient fera l’expiration suivie de l’inspiration profonde qu’il maintiendra. Ces artéfacts apparaîtront sous la forme d’un flou cinétique sur les images axiales et d’un artéfact en escalier sur les images reconstruites (Fig. 1 et Fig. 2). Ils sont programmés pour coïncider avec la jonction thoraco-abdominale ou aorto-iliaque, selon la nécessité diagnostique. Ces régions ne comprenant aucun vaisseau majeur, et peu de lésions, donc sans conséquence sur la fiabilité de l’examen. Durant l’application de cette technique, la coopération des patients est souvent bonne, et les images, axiales et reconstruites, obtenues sont de bonne qualité. Conclusion Titre Introduction Technique Figure 1 Figure 2 Discussion Discussion (2) Conclusion Références Résumé Avec la Technique de Double Apnée, le prix à payer pour une aorte bien opacifiée de la crosse à la fourche iliaque est faible et limité à 2 ou 3 coupes avec artéfacts. Cette méthode donne de meilleurs résultats qu’une méthode utilisant deux hélices ou une hélice unique en respiration libre. Elle permet une bonne étude de l’ensemble de l’aorte dans les centres qui n’ont pas encore pu s’équiper d’un scanner multibarrette. Références Titre 1. Introduction Technique 2. Figure 1 Figure 2 Discussion Discussion (2) Conclusion Références Résumé Platt JF, Reige KA, Ellis JH. Aortic enhancement during abdominal CT angiography: correlation with test injections, flow rates, and patient demographics. Am Journ Roentgenol 1999; 172: 53-56. Brink JA, Heiken JP, Balfe DM, Sagel SS, Di Croce J, Vannier MW. Spiral CT: decreased spatial resolution in vivo due to broadening of section sensitivity profile. Radiology 1992; 185: 469-474. Résumé Objectifs Décrire une méthode, non encore rapportée, capable de réaliser un angioscanner de bonne qualité de l’aorte entière avec un scanner hélicoïdal monobarrette. Titre Introduction Technique Figure 1 Figure 2 Discussion Discussion (2) Conclusion Références Résumé Matériels et méthodes Acquisition hélicoïdale unique, de 60 secondes, recouvrant toute l’aorte en coupes de 5 mm, et en donnant les instructions au patient de réaliser 2 apnées consécutives. Résultats Bonne opacification de l’aorte et bonne résolution spatiale sur toutes les coupes avec artefacts limités à 2 ou 3 coupes au niveau de la région thoraco-abdominale où aucun vaisseau important ne naît. Conclusion Cette méthode donne de meilleurs résultats qu’une méthode utilisant deux hélices ou une hélice unique en respiration libre. Elle permet une bonne étude de l’ensemble de l’aorte dans les centres qui n’ont pas encore pu s’équiper d’un scanner multibarrette.