Banque J.Van Breda & Co | www.banquevanbreda.be
Société anonyme | Ledeganckkaai 7 | BE-2000 Antwerpen | TVA BE 0404055 577
IBAN BE 16 6453 4879 1174 | BIC JVBABE 22 | FSMA 014377 A | RPM Anvers 2 | 3
EUROPE : L’ination progresse peu à peu
ÉTATS-UNIS : Élections présidentielles le 8 novembre
Selon une première estimation, la croissance
économique s’est stabilisée à 0,3% (en glissement
trimestriel) au 3e trimestre. Avec une activité
économique de 0,2%, la Belgique se situe dans la
moyenne.
L’ination européenne a gagné du terrain en octobre,
passant de 0,4% à 0,5% sur base annuelle. Il s’agit
du niveau le plus élevé en 2 ans. L’augmentation reste
surtout imputable à la hausse des prix pétroliers par
rapport à l’année dernière. L’ination de base, qui ne
tient pas compte des prix volatils de l’énergie et de
l’alimentation, est restée stable à 0,8%. En Belgique,
l’ination a poursuivi sa chute au mois d’octobre pour
atteindre 1,81%. C’est le troisième mois d’alée que
l’ination baisse.
La conance des consommateurs en Belgique est
descendue à son niveau le plus bas depuis novembre
2014. En octobre, l’indicateur est passé de -10 à -13,
alors qu’il achait encore -4 au mois d’août. Cette
dégringolade est surtout due aux récents licencie-
ments collectifs annoncés notamment dans le secteur
nancier. Dans la zone euro, en revanche, la conance
des consommateurs a légèrement progressé pour
atteindre -8,0 et demeure supérieure à la moyenne à
long terme de -12.
L’indice composite des directeurs d’achats (PMI),
qui mesure l’activité du secteur industriel et celle du
secteur des services, a progressé de 52,6 à 53,7
en octobre. Les chires dénitifs ne sont pas encore
connus, mais l’indice semble être en hausse pour
l’instant.
L’important indice IFO, qui mesure la conance des
entrepreneurs allemands, est ressorti à 110,5. Un
niveau meilleur que prévu et inédit depuis plus de
deux ans. Il est frappant de constater que la conance
des entrepreneurs se redresse dans une période
dominée par l’incertitude (Brexit, CETA, réfugiés, etc.).
La conance en l’avenir était elle aussi plus élevée
que prévu, ce qui pourrait avoir un impact positif sur
les futurs investissements et donc sur la croissance
économique.
Moins de deux semaines avant les élections, Donald
Trump, en retard dans les sondages, a reçu un coup
de pouce inattendu de la part du patron du FBI,
James Comey, sous la forme d’une réouverture de
l’enquête sur la messagerie privée d’Hillary Clinton. Le
suspense dans la course à la Maison-Blanche reste
donc entier.
Il ressort d’une première estimation que l’économie
américaine a enregistré une croissance de 2,9% sur
base annuelle au 3e trimestre. Un résultat supérieur au
trimestre précédent (1,4%) et aux estimations (2,6%).
Le rebond des exportations a compensé une augmen-
tation plus faible des dépenses de consommation. En
outre, les entreprises constituent davantage de stocks.
Avec 156 000 nouveaux postes en septembre, la
croissance du marché de l’emploi est restée inférieure
aux prévisions qui s’établissaient à 172 000. Le
nombre d’emplois créés le mois dernier a cependant
été revu à la hausse de 16 000 unités. De plus, le taux
de chômage a légèrement augmenté, passant de
4,9% à 5,0%. Cette évolution est toutefois due à une
hausse du nombre de personnes désirant travailler.
L’indice des directeurs d’achats de l’industrie, mesuré
par l’ISM, a augmenté de 49,4 à 51,5 en octobre.
L’industrie se trouve donc à nouveau en phase
d’expansion. Le secteur des services a également
inversé la tendance, interrompant sa dégringolade de
septembre (-4,1 points) pour progresser de 5,7 points
et atteindre 57,1.