Meilleure disposition à l’égard de la cybersanté L’essentiel en bref Swiss eHealth Barometer 2015 : Acteurs de la santé publique Etude commanditée par InfoSocietyDays, mars 2015 Equipe de projet Lukas Golder Politologue et expert en médias Carole Gauch Experte en médias et politologue Stephan Tschöpe Politologue Meike Müller Sociologue et experte en médias Philippe Rochat Politologue Cloé Jans Politologue Johanna Schwab Secrétariat et administration Berne, le 4 mars 2015 Copyright by gfs.bern Embargo de publication : 5 mars 2015, 9h00 Publication : à l’occasion des InfoSocietyDays 2 L’essentiel en bref Augmentation de l’intérêt pour la cybersanté Tous les groupes de professionnels de la santé interrogés déclarent à une majorité absolue s’intéresser à la thématique de la cybersanté. L’intérêt pour la cybersanté est le plus prononcé auprès des responsables informatiques des cantons, des hôpitaux et des associations cantonales de Curaviva, alors qu’il est moins grand auprès des acteurs de la santé au sens strict du terme. En comparaison avec les autres enquêtes, l’intérêt pour cette thématique a augmenté au cours des dernières années : Graphique 1 Tendance de comparaison des intérêts pour la cybersanté "Dans quelle mesure le thème Cybersanté vous intéresse-t-il?" en % des médecins, responsables IT d’hôpitaux, pharmaciens, établissements médico-sociaux, responsables IT de cantons, responsables IT Curaviva interrogés médecins Pourcentage très/plutôt très intéressé 95 93 87 84 88 79 80 77 73 75 pharmaciens 71 59 responsables IT d’hôpitaux 62 54 55 53 etablissements médico-sociaux responsables IT de cantons 2015 2014 2013 responsables IT Curaviva © gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer 2015, décembre 2014 – février 2015 (N médecins = chaque fois env. 650, N responsables IT d’hôpitaux = chaque fois env. 55, N pharmaciens = chaque fois env. 400, N établissements médico-sociaux = chaque fois env. 415, N responsables IT de cantons = chaque fois env. 20, N responsables IT Curaviva = chaque fois env. 15) Les pharmaciens, les responsables informatiques des hôpitaux et les médecins partent en majorité du principe que la cybersanté offre un grand potentiel d’améliorations dans leur environnement de travail. Les établissements médico-sociaux se montrent plus sceptiques à ce sujet, mais leur avis est déjà bien moins tranché qu’une année auparavant. Cependant, tous les groupes interrogés, à l’exception des responsables informatiques des cantons, estiment que les travaux relatifs aux normes de cybersanté n'ont pas beaucoup avancé. Parmi les groupes d'acteurs de santé publique interrogés, seules des minorités ont bénéficié d'une formation dans le domaine de la cybersanté, mais la demande en la matière (sous la forme d'une formation continue) est cependant largement répandue. 3 Seuls les responsables informatiques des cantons participent en majorité à un projet de mise en œuvre de cybersanté. Ces projets sont également plus appréciés des responsables informatiques des associations cantonales de Curaviva et des hôpitaux que des professionnels de la santé au sens strict du terme. Les médecins présentent le moins d’intérêt pour ces projets. Graphique 2 Comparaison de la participation à des projets de mise en œuvre "Participez-vous à un projet régional ou cantonal d’implémentation eHealth?" en % des médecins, responsables IT d’hôpitaux, pharmaciens, établissements médico-sociaux, responsables IT de cantons, responsables IT Curaviva interrogés 9 16 20 12 21 22 ne sait pas/pas de réponse 14 non, cela me m’intéresse pas 11 18 19 29 46 44 non, mais cela m’intéresserait 33 48 9 oui, prévu au cours des douze prochains mois 48 42 28 oui, projet cantonal 10 6 oui, projet régional responsables IT de cantons responsables IT Curaviva 29 1 3 38 3 6 3 2 2 médecins 5 pharmaciens responsables IT d’hôpitaux 2 1 etablissements médico-sociaux © gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer, décembre 2014 – février 2015 (N médecins = 637, N responsables IT d’hôpitaux = 45, N pharmaciens = 387, N établissements médicosociaux = 428, N responsables IT de cantons = 21, N responsables IT Curaviva = 16) Soins coordonnés dans les starting-blocks Les soins coordonnés ne sont pas encore très avancés : Graphique 3 Comparaison de l’évaluation de l’état des soins coordonnés "Comment évaluez-vous le niveau des soins coordonnés dans votre environnement de travail?" en % des médecins, responsables IT d’hôpitaux, pharmaciens, établissements médico-sociaux, responsables IT de cantons, responsables IT Curaviva interrogés qui disposent d’un système électronique 7 5 6 11 7 10 15 7 13 24 22 20 31 26 "Selon vous, quelle est l’importance d’eHealth comme outil d’aide à l’implémentation de soins coordonnés?" en % des médecins, responsables IT d’hôpitaux, pharmaciens, établissements médico-sociaux, responsables IT de cantons, responsables IT Curaviva interrogés qui disposent d’un système électronique 7 3 7 très en retard 5 2 5 1 4 12 6 31 1 19 7 6 10 20 57 29 cela dépend 44 ne sait pas/pas de réponse très peu important 31 plutôt peu important 33 plutôt en retard 29 4 10 26 37 43 ne sait pas/pas de répnse Comparaison de la cybersanté vue en tant qu’instrument de soutien des soins coordonnés 47 42 cela dépend 38 50 56 34 plutôt avancé 27 plutôt important 43 33 19 4 7 6 1 médecins responsables IT d’hôpitaux Pharmaciens 11 2 etablissements médico-sociaux 21 19 6 responsables IT de cantons 24 17 très important très avancé responsables IT Curaviva © gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer, décembre 2014 – février 2015 (N médecins = 590, N responsables IT d’hôpitaux = 45, N pharmaciens = 385, N établissements médicosociaux = 378, N responsables IT de cantons = 21, N responsables IT Curaviva = 16) médecins responsables IT d’hôpitaux pharmaciens etablissements médico-sociaux responsables IT de cantons responsables IT Curaviva © gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer, décembre 2014 – février 2015 (N médecins = 590, N responsables IT d’hôpitaux = 45, N pharmaciens = 385, N établissements médicosociaux = 378, N responsables IT de cantons = 21, N responsables IT Curaviva = 16) On part du principe qu’il n’est pas simple de réaliser des progrès. La cybersanté est cependant majoritairement vue comme un instrument important de soutien des soins coordonnés. 4 La cybersanté, une opportunité d’amélioration des interfaces entre acteurs de la santé Les interfaces avec des collègues de travail enregistrent les meilleures évaluations, mais semblent également être fortement assimilées. Pour les médecins, les interfaces les mieux évaluées vers d'autres acteurs de santé sont celles qui permettent de contacter des spécialistes et des médecins de famille, suivies de près par les interfaces des hôpitaux de soins aigus : Graphique 4 Evaluation des interfaces avec acteurs – Médecins "Comment évaluez-vous l’interface entre vous et les acteurs suivants:" "Estimez-vous que l’interface entre vous et les acteurs suivants pourrait être améliorée grâce à un recours renforcé à eHealth?" en % des médecins interrogés qui disposent d’un système électronique 9 très mal 8 7 8 10 11 30 27 18 47 35 64 30 plutôt bien 6 5 4 sages-femmes Spitex 22 6 EMS 7 groupes thérapeutiques 6 25 pharmacies 29 © gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer 2015, décembre 2014 – février 2015 (n médecins = 590) 17 9 10 20 47 9 29 28 30 28 ne sait pas/pas de réponse 25 10 non 29 10 17 55 53 53 46 45 43 42 oui, peut-être 37 26 11 18 hôpitaux de soins somatiques aigus 20 médecins de famille spécialistes 21 28 cliniques de rééducation 36 18 ne sait pas/pas de réponse très bien oui, certainement hôpitaux de soins somatiques aigus 27 53 29 30 25 46 13 11 plutôt mal sages-femmes 10 32 10 groupes thérapeutiques 23 27 en % des médecins interrogés qui disposent d’un système électronique EMS 8 11 12 26 6 17 11 spitex 20 11 cliniques de rééducation 21 7 pharmacies 5 médecins de famille 15 5 spécialistes 5 Potentiel d’amélioration des interfaces avec acteurs – Médecins © gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer 2015, décembre 2014 – février 2015 (n médecins = 590) Le potentiel d'amélioration de ces interfaces entre professionnels de la santé grâce à la cybersanté est évalué comme important. Système électronique de gestion des données des patients rarement non disponible Tous les hôpitaux et toutes les pharmacies interrogés sans exception ainsi que la grande majorité des médecins et des établissements médico-sociaux disposent d’un système électronique d’enregistrement et de gestion des données des patients. 5 Le pourcentage de médecins d’hôpitaux qui se disent satisfaits de la documentation électronique de leur hôpital est constant depuis 2014. L’augmentation du taux de personnes qui se disent très satisfaites de ces systèmes est cependant nouvelle : Graphique 5 Tendance de l’évaluation de la documentation électronique "Comment évaluez-vous aujourd’hui la documentation électronique de votre hôpital (SIH) ? Etes-vous très satisfait, plutôt satisfait, plutôt insatisfait ou pas du tout satisfait?" en % des médecins d’hôpitaux interrogés qui disposent d’un système électronique 17 18 35 33 17 28 12 7 pas du tout satisfait plutôt insatisfait ne sait pas/pas de réponse plutôt satisfait 42 32 36 très satisfait 6 médecins d'hôpitaux 2013 6 médecins d'hôpitaux 2014 11 médecins d'hôpitaux 2015 © gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer 2015, décembre 2014 – février 2015 (N médecins d’hôpitaux = chaque fois env. 180) Le pourcentage de personnes qui affirment ne pas être satisfaites de la documentation électronique de leur hôpital a diminué (au profit des personnes indécises). Les personnes satisfaites et non satisfaites s’équilibrent désormais. Près d’un quart des médecins installés dans des cabinets et des établissements médico-sociaux ne donnent aucune évaluation au sujet de leur satisfaction de l’anamnèse électronique des patients. Parmi les personnes qui expriment une opinion se trouvent sensiblement plus de personnes satisfaites que de personnes insatisfaites. En 2015, peu de professionnels de la santé ont conscience de l'existence des identités numériques. Une minorité claire indique utiliser de telles identités. Les pharmaciens affirment utiliser le plus fréquemment une identité numérique (31 %) et avoir une préférence pour HPC et OFAC. Près d’un quart des médecins indiquent utiliser une identité numérique, avec une préférence claire pour HIN. Mise en réseau : augmentation en interne et stagnation en externe En 2015, une quantité sensiblement plus de données cliniques de patients est enregistrée de manière routinière dans les différentes institutions par rapport à l'année précédente. En 2015, toutes les valeurs sont sans exception supérieures à l'année précédente pour tous les types de données cliniques chez les médecins, dans les hôpitaux et dans les établissements médico-sociaux. Nous ne constatons cependant que peu de différences dans l’enregistrement routinier de données cliniques chez les pharmaciens. En ce qui concerne les 6 échanges à l’intérieur de chacune des organisations, ils ne sont largement pas réalisés de manière routinière dans tous les domaines, et ce même dans les hôpitaux, même si ces derniers font office de pionniers en la matière. Comme auparavant, les données cliniques ne peuvent être transférées que de manière clairement moins routinière entre différentes institutions. L’échange de données avec des institutions externes n'est également que rarement réalisé. Graphique 6 Indice de mise en réseau interne Indice de mise en réseau externe 100 médecins 90 responsables IT d’hôpitaux 70 66 60 56 50 46 30 36 35 pharmaciens 52 42 40 20 10 médecins 90 80 40 100 15 14 80 60 pharmaciens 50 etablissements médico-sociaux total 0 40 2015 © gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer 2015, décembre 2014 – février 2015 (N médecins = chaque fois env. 650, N responsables IT d’hôpitaux = chaque fois env. 55, N pharmaciens = chaque fois env. 400, N établissements médico-sociaux = chaque fois env. 415) etablissements médico-sociaux 30 20 19 12 12 10 0 2014 responsables IT d’hôpitaux 70 10 5 2014 19 19 total 12 8 4 2015 © gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer 2015, décembre 2014 – février 2015 (N médecins = chaque fois env. 650, N responsables IT d’hôpitaux = chaque fois env. 55, N pharmaciens = chaque fois env. 400, N établissements médico-sociaux = chaque fois env. 415) L’indice moyen de mise en réseau interne des quatre acteurs de santé (de 0 au minimum à 100 au maximum) est ainsi passé de 35 au printemps 2014 à 40 au printemps 2015. La mise en réseau interne la plus importante est celle des hôpitaux avec un indice de 66 (+10 depuis 2014) et celle des médecins avec un indice de 52 (+6 depuis 2014). L’indice de mise en réseau externe stagne à 12. 7 Large soutien pour le dossier électronique du patient Tous les groupes de professionnels de la santé interrogés continuent à soutenir majoritairement (au moins aux deux tiers) l’introduction du dossier électronique du patient. Graphique 7 Comparaison de l’attitude vis-à-vis du dossier électronique du patient "Etes-vous en principe en faveur de l’introduction d’un dossier électronique du patient? Etes-vous..." en % des citoyens en âge de voter, médecins, responsables IT d’hôpitaux, pharmaciens, établissements médico-sociaux, responsables IT de cantons, responsables IT Curaviva interrogés 2 2 3 4 5 5 7 1 3 ne sait pas/pas de 5 13 5 5 2 réponse 5 16 7 13 14 18 13 16 tout à fait contre 19 25 19 31 36 plutôt contre 30 30 76 36 55 49 34 38 40 ni l’un ni l’autre/cela dépend de la manière dont c'est réglementé plutôt pour 18 certainement pour citoyens en âge de voter médecins responsables IT pharmaciens etablissements responsables ITresponsables IT médico-sociaux de cantons Curaviva d’hôpitaux © gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer 2015, décembre 2014 – février 2015 (N citoyens en âge de voter = 1210, N médecins = 637, N responsables IT d’hôpitaux = 45, N pharmaciens = 387, N établissements médico-sociaux = 428, N responsables IT de cantons = 21, N responsables IT Curaviva = 16) 12 % du corps médical se montre critique vis-à-vis du dossier électronique du patient, un pourcentage supérieur à celui des autres professionnels de la santé, mais inférieur à celui des citoyens en âge de voter. Nous trouvons cependant aussi une majorité favorable parmi les citoyens en âge de voter. De grands pourcentages d'acteurs de la santé soutiennent également l'intégration prioritaire de l’historique des médicaments prescrits dans le dossier électronique du patient. Selon les indications des acteurs de santé interrogés à ce sujet, pouvoir consulter sa propre anamnèse semble toujours être un souhait d’une minorité de patients. 8 Les professionnels de la santé ne sont cependant pas unanimes lorsqu’il s’agit de savoir si le fait que le patient bénéficie d’un accès direct à toutes les données du dossier du patient et qu'il peut décider seul de l'accès à ces données constitue un avantage ou un inconvénient : Graphique 8 Comparaison de l’évaluation de l’accès direct au dossier du patient "A l’avenir, patients doivent avoir directement accès à toutes les données contenues dans le dossier électronique du patient via Internet et pouvoir décider eux-mêmes de l’accès aux données. Est-ce pour les soins médicaux apportés aux patients..." en % des citoyens en âge de voter, médecins, responsables IT d’hôpitaux, pharmaciens, établissements médico-sociaux, responsables IT de cantons, responsables IT Curaviva interrogés 2 4 5 5 un grand 14 14 désavantage 15 17 21 24 37 9 plutôt un 18 11 désavantage 36 29 19 43 49 25 31 38 50 plutôt un avantage 48 18 22 3 27 22 15 4 ne sait pas/pas de réponse 25 un grand avantage citoyens en âge médecins responsables IT pharmaciens etablissements responsables IT responsables IT de voter médico-sociaux de cantons Curaviva d’hôpitaux © gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer, décembre 2014 – février 2015 (N citoyens en âge de voter = 1210, N médecins = 637, N responsables IT d’hôpitaux = 45, N pharmaciens = 387, N établissements médico-sociaux = 428, N responsables IT de cantons = 21, N responsables IT Curaviva = 16) Les responsables informatiques des cantons, des associations cantonales de Curaviva et des hôpitaux ainsi que les pharmaciens considèrent que l'accès direct des patients est un grand avantage ou est plutôt un avantage. Dans les établissements médico-sociaux et au sein du corps médical, l'accès direct des patients est considéré plutôt comme un désavantage ou clairement comme un désavantage. 9 Plus de trois quarts des citoyens en âge de voter estiment que l’accès direct au dossier du patient est un avantage. Le même pourcentage de ce groupe de population se considère comme très bien ou plutôt bien qualifié pour décider d’accorder un accès à ses données. Parmi les professionnels de la santé, seules quelques minorités estiment que les citoyens sont qualifiés pour cette décision. Graphique 9 Comparaison de la qualification des citoyens/patients/résidents de home en ce qui concerne la décision de communication des données "Pensez-vous personnellement que les patients sont actuellement très bien qualifiés, plutôt bien qualifiés, plutôt mal qualifiés ou très mal qualifiés pour décider de l’autorisation d’accès à leurs données?" en % des citoyens en âge de voter, médecins, responsables IT d’hôpitaux, pharmaciens, établissements médico-sociaux, responsables IT de cantons, responsables IT Curaviva interrogés 5 9 10 11 13 très mal qualifiés 15 20 39 6 47 plutôt mal qualifiés 52 56 56 55 ne sait pas/pas de réponse 41 41 18 14 9 12 28 16 2 citoyens en âge de voter médecins 20 4 13 23 3 5 13 1 6 24 13 plutôt bien qualifiés très bien qualifiés responsables IT pharmaciens Etablissements Responsables Responsables médico-sociaux IT de cantons IT Curaviva d’hôpitaux © gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer, décembre 2014 – février 2015 (N citoyens en âge de voter = 1210, N médecins = 637, N responsables IT d’hôpitaux = 45, N pharmaciens = 387, N établissements médico-sociaux = 428, N responsables IT de cantons = 21, N responsables IT Curaviva = 16) Une majorité des groupes d'acteurs de la santé ainsi que des citoyens en âge de voter a confiance dans la protection des données. De plus, après une légère baisse l’année précédente (que nous attribuons aux suites de l'affaire de la NSA), le niveau de confiance a à nouveau augmenté dans tous les groupes. Seule exception : le groupe des responsables informatiques des cantons (N = 21) dont le niveau de confiance n’a pas changé entre 2013 et 2014 et a aujourd’hui légèrement baissé. Si les différents groupes d’acteurs de santé se rassemblaient au sein d'une communauté, ils préfèreraient tous une communauté composée de leurs propres groupes professionnels. 10 Internet, une opportunité pour la santé des citoyens L'utilisation d'Internet comme source d'informations relatives à la santé publique est de plus en plus considérée comme une opportunité pour la santé des citoyennes et des citoyens : Graphique 10 Tendance de comparaison de l’évaluation d’Internet pour la recherche d’informations sur des thèmes de santé publique "Internet est de plus en plus utilisé pour des informations relatives à la santé. Considérez-vous que cela représente, pour la santé des citoyens …" en % des médecins, responsables IT d’hôpitaux, pharmaciens, établissements médico-sociaux, responsables IT de cantons, responsables IT Curaviva interrogés Pourcentage de grand avantage / plutôt un avantage 88 89 médecins 86 73 68 62 59 53 73 64 responsables IT d’hôpitaux pharmaciens 57 57 etablissements médico-sociaux responsables IT de cantons responsables IT Curaviva 2014 2015 © gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer 2015, décembre 2014 – février 2015 (N médecins = chaque fois env. 650, N responsables IT d’hôpitaux = chaque fois env. 55, N pharmaciens = chaque fois env. 400, N établissements médico-sociaux = chaque fois env. 415, N responsables IT de cantons = chaque fois env. 20, N responsables IT Curaviva = chaque fois env. 15) Des majorités claires de pharmaciens, de médecins ainsi que de responsables informatiques d’hôpitaux et de cantons constatent très fréquemment ou plutôt fréquemment que les patientes et les patients s’informent intensivement au sujet de leur maladie ou de leurs symptômes via Internet. Les professionnels de la santé n’utilisent que peu souvent des applications et des programmes. Les applications et les programmes de prescription de médicaments sont les plus fréquemment utilisés. Les auxiliaires d’assurance qualité viennent ensuite et, à la troisième place, se trouvent les systèmes de suivi du patient. Des applications et des programmes ne sont utilisés que rarement comme systèmes d'aide à la décision clinique. 11 Résumé de l’étude Nous résumons nos résultats comme suit : Résultat 1 : Les professionnels de la santé sont très intéressés par la cybersanté et attendent énormément de ce domaine pour améliorer leur propre environnement de travail. L’état des travaux relatifs aux normes de cybersanté est cependant encore peu avancé. Résultat 2 : Les soins coordonnés ne sont pas encore très avancés. De nombreux acteurs du système de santé partent du principe que les progrès ne sont pas si faciles à réaliser. La cybersanté est cependant majoritairement vue comme un instrument important de soutien des soins coordonnés. En ce qui concerne la formation de communautés (selon la LDEIP), les intéressés préfèreraient adhérer à une communauté de pairs. Résultat 3 : Les interfaces avec des collègues de travail enregistrent les meilleures évaluations, mais semblent également être fortement assimilées. Le potentiel d'amélioration de ces interfaces entre professionnels de la santé grâce à la cybersanté est évalué comme important. Résultat 4 : La mise en réseau interne est bien avancée et les conditions nécessaires à une mise en réseau externe sont ainsi disponibles. Il n'existe cependant que peu de signes d'avancées en termes de mise en réseau externe. Résultat 5 : Le dossier électronique du patient est largement soutenu aussi bien par les acteurs de la santé que par la population votante. L’intégration de l'historique des médicaments prescrits fait également l'unanimité et les personnes interrogées font preuve de la confiance nécessaire en termes de protection des données. Les possibilités d’accès et la qualification des patients ne font par contre pas l'unanimité. Nous en déduisons les deux thèses ci-dessous : Thèse 1 : Les avantages d’une mise en réseau interne ont certes été identifiés, mais il manque des expériences positives dans le domaine de la mise en réseau externe. Les succès des premiers projets pilotes permettront de tracer un chemin à suivre pour le développement futur de ces réseaux. Si les retours restent positifs, la demande de mise en réseau globale sera plus importante. 12 Thèse 2 : Malgré un intérêt toujours plus grand, il n’existe presque pas de soins coordonnés sur le plan électronique. Les solutions pilotes doivent désormais faire leurs preuves dans la pratique. L’utilisation au quotidien et la simplicité de ces solutions doivent encore être améliorées afin de pouvoir réaliser des progrès significatifs grâce à la cybersanté. Base de données et questions Pour le cinquième Swiss eHealth Barometer commandité par InfoSocietyDays, 637 médecins, 45 responsables informatiques d’hôpitaux, 387 pharmaciens, 428 responsables d’établissements médico-sociaux, 21 responsables informatiques au niveau cantonal ainsi que 16 responsables d’associations cantonales de Curaviva ont été interrogés dans le cadre d’une étude en ligne. Cette enquête a été réalisée entre le 2 décembre 2014 et le 2 février 2015. Durant cette période, le corps médical avait la possibilité d’imprimer l’enquête sur papier et de retourner les documents par courrier. 13 1 Annexe (en allemand) 1.1 Equipe gfs.bern LUKAS GOLDER Senior Projektleiter, Mitglied der Geschäftsleitung, Politik- und Medienwissenschafter, MAS FH in Communication Management Schwerpunkte: Integrierte Kommunikations- und Kampagnenanalysen, Image- und Reputationsanalysen, Medienanalysen/Medienwirkungsanalysen, Jugendforschung und gesellschaftlicher Wandel, Abstimmungen, Wahlen, Modernisierung des Staates, Gesundheitspolitische Reformen. Publikationen in Sammelbänden, Fachmagazinen, Tagespresse und auf dem Internet CAROLE GAUCH Junior Projektleiterin, Medien- und Politikwissenschafterin Schwerpunkte: Themen- und Issue-Monitoring, Abstimmungen und Wahlen, Meinungsbildung zu aussenpolitischen Angelegenheiten, Medieninhaltsanalysen, Qualitative Methoden, Feldaufträge STEPHAN TSCHÖPE Leiter Analyse und Dienste, Politikwissenschafter Schwerpunkte: Koordination Dienstleistungen, komplexe statistische Datenanalytik, EDV- und Befragungs-Programmierungen, Hochrechnungen, Parteien- und Strukturanalysen mit Aggregatdaten, Integrierte Kommunikationsanalysen, Visualisierung MEIKE MÜLLER Wissenschaftliche Mitarbeiterin, Soziologin und Medienwissenschafterin Schwerpunkte: Datenanalyse, Programmierungen, Integrierte Kommunikationsanalysen, Qualitative Datenanalysen, Koordination Dienstleistungen, Medienanalysen, Recherchen, Visualisierungen 14 PHILIPPE ROCHAT Datenanalytiker, Politikwissenschafter Schwerpunkte: Datenanalyse und Datenbanken, Programmierungen, Integrierte Kommunikationsanalysen, Medienanalysen, Recherchen, Visualisierungen, Hochrechnungen CLOÉ JANS Junior Projektleiterin, Politikwissenschafterin Schwerpunkte: Recherchen, Referatsunterstützung, Lehrassistenz, Datenanalyse, Programmierungen, Medienanalysen, Visualisierungen JOHANNA LEA SCHWAB Sekretariat und Administration, Kauffrau EFZ Schwerpunkte: Desktop-Publishing, Visualisierungen, Projektadministration, Vortragsadministration 15 gfs.bern ag Hirschengraben 5 Case postale CH – 3001 Berne Téléphone +41 31 311 08 06 Fax +41 31 311 08 19 [email protected] www.gfsbern.ch Das Forschungsinstitut gfs.bern ist Mitglied des Verbands Schweizer Markt- und Sozialforschung und garantiert, dass keine Interviews mit offenen oder verdeckten Werbe-, Verkaufsoder Bestellabsichten durchgeführt werden. 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