Meilleure disposition à l`égard de la cybersanté

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Meilleure disposition à
l’égard de la cybersanté
L’essentiel en bref
Swiss eHealth Barometer 2015 :
Acteurs de la santé publique
Etude commanditée par InfoSocietyDays,
mars 2015
Equipe de projet
Lukas Golder Politologue et expert en médias
Carole Gauch Experte en médias et politologue
Stephan Tschöpe Politologue
Meike Müller Sociologue et experte en médias
Philippe Rochat Politologue
Cloé Jans Politologue
Johanna Schwab Secrétariat et administration
Berne, le 4 mars 2015
Copyright by gfs.bern
Embargo de publication : 5 mars 2015, 9h00
Publication : à l’occasion des InfoSocietyDays
2
L’essentiel en bref
Augmentation de l’intérêt pour la cybersanté
Tous les groupes de professionnels de la santé interrogés déclarent à une majorité absolue s’intéresser à la thématique de la cybersanté. L’intérêt pour la
cybersanté est le plus prononcé auprès des responsables informatiques des
cantons, des hôpitaux et des associations cantonales de Curaviva, alors qu’il
est moins grand auprès des acteurs de la santé au sens strict du terme. En
comparaison avec les autres enquêtes, l’intérêt pour cette thématique a augmenté au cours des dernières années :
Graphique 1
Tendance de comparaison des intérêts pour la cybersanté
"Dans quelle mesure le thème Cybersanté vous intéresse-t-il?"
en % des médecins, responsables IT d’hôpitaux, pharmaciens, établissements médico-sociaux,
responsables IT de cantons, responsables IT Curaviva interrogés
médecins
Pourcentage très/plutôt très intéressé
95
93
87
84
88
79
80
77
73
75
pharmaciens
71
59
responsables IT
d’hôpitaux
62
54
55
53
etablissements
médico-sociaux
responsables IT
de cantons
2015
2014
2013
responsables IT
Curaviva
© gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer 2015, décembre 2014 – février 2015
(N médecins = chaque fois env. 650, N responsables IT d’hôpitaux = chaque fois env. 55, N pharmaciens = chaque fois env. 400,
N établissements médico-sociaux = chaque fois env. 415, N responsables IT de cantons = chaque fois env. 20, N responsables IT
Curaviva = chaque fois env. 15)
Les pharmaciens, les responsables informatiques des hôpitaux et les médecins
partent en majorité du principe que la cybersanté offre un grand potentiel
d’améliorations dans leur environnement de travail. Les établissements médico-sociaux se montrent plus sceptiques à ce sujet, mais leur avis est déjà bien
moins tranché qu’une année auparavant.
Cependant, tous les groupes interrogés, à l’exception des responsables informatiques des cantons, estiment que les travaux relatifs aux normes de cybersanté n'ont pas beaucoup avancé.
Parmi les groupes d'acteurs de santé publique interrogés, seules des minorités
ont bénéficié d'une formation dans le domaine de la cybersanté, mais la demande en la matière (sous la forme d'une formation continue) est cependant
largement répandue.
3
Seuls les responsables informatiques des cantons participent en majorité à un
projet de mise en œuvre de cybersanté. Ces projets sont également plus appréciés des responsables informatiques des associations cantonales de Curaviva et des hôpitaux que des professionnels de la santé au sens strict du terme.
Les médecins présentent le moins d’intérêt pour ces projets.
Graphique 2
Comparaison de la participation à des projets de mise en
œuvre
"Participez-vous à un projet régional ou cantonal d’implémentation eHealth?"
en % des médecins, responsables IT d’hôpitaux, pharmaciens, établissements
médico-sociaux, responsables IT de cantons, responsables IT Curaviva interrogés
9
16
20
12
21
22
ne sait pas/pas de
réponse
14
non, cela me
m’intéresse pas
11
18
19
29
46
44
non, mais cela
m’intéresserait
33
48
9
oui, prévu au cours des
douze prochains mois
48
42
28
oui, projet cantonal
10
6
oui, projet régional
responsables IT
de cantons
responsables IT
Curaviva
29
1
3
38
3
6
3
2
2
médecins
5
pharmaciens
responsables IT
d’hôpitaux
2
1
etablissements
médico-sociaux
© gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer, décembre 2014 – février 2015
(N médecins = 637, N responsables IT d’hôpitaux = 45, N pharmaciens = 387, N établissements médicosociaux = 428, N responsables IT de cantons = 21, N responsables IT Curaviva = 16)
Soins coordonnés dans les starting-blocks
Les soins coordonnés ne sont pas encore très avancés :
Graphique 3
Comparaison de l’évaluation de l’état des soins coordonnés
"Comment évaluez-vous le niveau des soins coordonnés dans votre environnement de travail?"
en % des médecins, responsables IT d’hôpitaux, pharmaciens, établissements médico-sociaux,
responsables IT de cantons, responsables IT Curaviva interrogés qui disposent d’un système électronique
7
5
6
11
7
10
15
7
13
24
22
20
31
26
"Selon vous, quelle est l’importance d’eHealth comme outil d’aide à l’implémentation de soins coordonnés?"
en % des médecins, responsables IT d’hôpitaux, pharmaciens, établissements médico-sociaux,
responsables IT de cantons, responsables IT Curaviva interrogés qui disposent d’un système électronique
7
3
7
très en retard
5
2
5
1
4
12
6
31
1
19
7
6
10
20
57
29
cela dépend
44
ne sait pas/pas de
réponse
très peu important
31
plutôt peu important
33
plutôt en retard
29
4
10
26
37
43
ne sait pas/pas de
répnse
Comparaison de la cybersanté vue en tant qu’instrument de
soutien des soins coordonnés
47
42
cela dépend
38
50
56
34
plutôt avancé
27
plutôt important
43
33
19
4
7
6
1
médecins
responsables IT
d’hôpitaux
Pharmaciens
11
2
etablissements
médico-sociaux
21
19
6
responsables IT
de cantons
24
17
très important
très avancé
responsables IT
Curaviva
© gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer, décembre 2014 – février 2015
(N médecins = 590, N responsables IT d’hôpitaux = 45, N pharmaciens = 385, N établissements médicosociaux = 378, N responsables IT de cantons = 21, N responsables IT Curaviva = 16)
médecins
responsables IT
d’hôpitaux
pharmaciens
etablissements
médico-sociaux
responsables IT
de cantons
responsables IT
Curaviva
© gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer, décembre 2014 – février 2015
(N médecins = 590, N responsables IT d’hôpitaux = 45, N pharmaciens = 385, N établissements médicosociaux = 378, N responsables IT de cantons = 21, N responsables IT Curaviva = 16)
On part du principe qu’il n’est pas simple de réaliser des progrès. La cybersanté
est cependant majoritairement vue comme un instrument important de soutien
des soins coordonnés.
4
La cybersanté, une opportunité d’amélioration
des interfaces entre acteurs de la santé
Les interfaces avec des collègues de travail enregistrent les meilleures évaluations, mais semblent également être fortement assimilées. Pour les médecins,
les interfaces les mieux évaluées vers d'autres acteurs de santé sont celles qui
permettent de contacter des spécialistes et des médecins de famille, suivies
de près par les interfaces des hôpitaux de soins aigus :
Graphique 4
Evaluation des interfaces avec acteurs – Médecins
"Comment évaluez-vous l’interface entre vous et les acteurs suivants:"
"Estimez-vous que l’interface entre vous et les acteurs suivants pourrait être améliorée grâce à un recours
renforcé à eHealth?"
en % des médecins interrogés qui disposent d’un système électronique
9
très mal
8
7
8
10
11
30
27
18
47
35
64
30
plutôt bien
6
5
4
sages-femmes
Spitex
22
6
EMS
7
groupes
thérapeutiques
6
25
pharmacies
29
© gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer 2015, décembre 2014 – février 2015
(n médecins = 590)
17
9
10
20
47
9
29
28
30
28
ne sait pas/pas de
réponse
25
10
non
29
10
17
55
53
53
46
45
43
42
oui, peut-être
37
26
11
18
hôpitaux de soins
somatiques aigus
20
médecins de
famille
spécialistes
21
28
cliniques de
rééducation
36
18
ne sait pas/pas de
réponse
très bien
oui, certainement
hôpitaux de soins
somatiques aigus
27
53
29
30
25
46
13
11
plutôt mal
sages-femmes
10
32
10
groupes
thérapeutiques
23
27
en % des médecins interrogés qui disposent d’un système électronique
EMS
8
11
12
26
6
17
11
spitex
20
11
cliniques de
rééducation
21
7
pharmacies
5
médecins de famille
15
5
spécialistes
5
Potentiel d’amélioration des interfaces avec acteurs –
Médecins
© gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer 2015, décembre 2014 – février 2015
(n médecins = 590)
Le potentiel d'amélioration de ces interfaces entre professionnels de la santé
grâce à la cybersanté est évalué comme important.
Système électronique de gestion des données
des patients rarement non disponible
Tous les hôpitaux et toutes les pharmacies interrogés sans exception ainsi que
la grande majorité des médecins et des établissements médico-sociaux disposent d’un système électronique d’enregistrement et de gestion des données
des patients.
5
Le pourcentage de médecins d’hôpitaux qui se disent satisfaits de la documentation électronique de leur hôpital est constant depuis 2014. L’augmentation du
taux de personnes qui se disent très satisfaites de ces systèmes est cependant
nouvelle :
Graphique 5
Tendance de l’évaluation de la documentation électronique
"Comment évaluez-vous aujourd’hui la documentation électronique de votre hôpital (SIH) ? Etes-vous très
satisfait, plutôt satisfait, plutôt insatisfait ou pas du tout satisfait?"
en % des médecins d’hôpitaux interrogés qui disposent d’un système électronique
17
18
35
33
17
28
12
7
pas du tout satisfait
plutôt insatisfait
ne sait pas/pas de
réponse
plutôt satisfait
42
32
36
très satisfait
6
médecins d'hôpitaux 2013
6
médecins d'hôpitaux 2014
11
médecins d'hôpitaux 2015
© gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer 2015, décembre 2014 – février 2015
(N médecins d’hôpitaux = chaque fois env. 180)
Le pourcentage de personnes qui affirment ne pas être satisfaites de la documentation électronique de leur hôpital a diminué (au profit des personnes indécises). Les personnes satisfaites et non satisfaites s’équilibrent désormais.
Près d’un quart des médecins installés dans des cabinets et des établissements médico-sociaux ne donnent aucune évaluation au sujet de leur satisfaction de l’anamnèse électronique des patients. Parmi les personnes qui expriment une opinion se trouvent sensiblement plus de personnes satisfaites que
de personnes insatisfaites.
En 2015, peu de professionnels de la santé ont conscience de l'existence des
identités numériques. Une minorité claire indique utiliser de telles identités. Les
pharmaciens affirment utiliser le plus fréquemment une identité numérique
(31 %) et avoir une préférence pour HPC et OFAC. Près d’un quart des médecins indiquent utiliser une identité numérique, avec une préférence claire pour
HIN.
Mise en réseau : augmentation en interne et
stagnation en externe
En 2015, une quantité sensiblement plus de données cliniques de patients est
enregistrée de manière routinière dans les différentes institutions par rapport à
l'année précédente. En 2015, toutes les valeurs sont sans exception supérieures à l'année précédente pour tous les types de données cliniques chez les
médecins, dans les hôpitaux et dans les établissements médico-sociaux. Nous
ne constatons cependant que peu de différences dans l’enregistrement routinier de données cliniques chez les pharmaciens. En ce qui concerne les
6
échanges à l’intérieur de chacune des organisations, ils ne sont largement pas
réalisés de manière routinière dans tous les domaines, et ce même dans les
hôpitaux, même si ces derniers font office de pionniers en la matière.
Comme auparavant, les données cliniques ne peuvent être transférées que de
manière clairement moins routinière entre différentes institutions. L’échange
de données avec des institutions externes n'est également que rarement réalisé.
Graphique 6
Indice de mise en réseau interne
Indice de mise en réseau externe
100
médecins
90
responsables IT
d’hôpitaux
70
66
60
56
50
46
30
36
35
pharmaciens
52
42
40
20
10
médecins
90
80
40
100
15
14
80
60
pharmaciens
50
etablissements
médico-sociaux
total
0
40
2015
© gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer 2015, décembre 2014 – février 2015
(N médecins = chaque fois env. 650, N responsables IT d’hôpitaux = chaque fois env. 55, N pharmaciens =
chaque fois env. 400, N établissements médico-sociaux = chaque fois env. 415)
etablissements
médico-sociaux
30
20
19
12 12
10
0
2014
responsables IT
d’hôpitaux
70
10
5
2014
19 19
total
12
8
4
2015
© gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer 2015, décembre 2014 – février 2015
(N médecins = chaque fois env. 650, N responsables IT d’hôpitaux = chaque fois env. 55, N pharmaciens =
chaque fois env. 400, N établissements médico-sociaux = chaque fois env. 415)
L’indice moyen de mise en réseau interne des quatre acteurs de santé (de 0 au
minimum à 100 au maximum) est ainsi passé de 35 au printemps 2014 à 40 au
printemps 2015. La mise en réseau interne la plus importante est celle des
hôpitaux avec un indice de 66 (+10 depuis 2014) et celle des médecins avec un
indice de 52 (+6 depuis 2014). L’indice de mise en réseau externe stagne à 12.
7
Large soutien pour le dossier électronique du
patient
Tous les groupes de professionnels de la santé interrogés continuent à soutenir
majoritairement (au moins aux deux tiers) l’introduction du dossier électronique
du patient.
Graphique 7
Comparaison de l’attitude vis-à-vis du dossier électronique
du patient
"Etes-vous en principe en faveur de l’introduction d’un dossier électronique du patient? Etes-vous..."
en % des citoyens en âge de voter, médecins, responsables IT d’hôpitaux, pharmaciens,
établissements médico-sociaux, responsables IT de cantons,
responsables IT Curaviva interrogés
2 2
3
4
5
5
7
1 3
ne sait pas/pas de
5
13
5
5
2
réponse
5
16
7
13
14
18
13
16
tout à fait contre
19
25
19
31
36
plutôt contre
30
30
76
36
55
49
34
38
40
ni l’un ni l’autre/cela
dépend de la manière
dont c'est réglementé
plutôt pour
18
certainement pour
citoyens en âge
de voter
médecins
responsables IT pharmaciens etablissements responsables ITresponsables IT
médico-sociaux de cantons
Curaviva
d’hôpitaux
© gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer 2015, décembre 2014 – février 2015
(N citoyens en âge de voter = 1210, N médecins = 637, N responsables IT d’hôpitaux = 45, N pharmaciens = 387, N
établissements médico-sociaux = 428, N responsables IT de cantons = 21, N responsables IT Curaviva = 16)
12 % du corps médical se montre critique vis-à-vis du dossier électronique du
patient, un pourcentage supérieur à celui des autres professionnels de la santé,
mais inférieur à celui des citoyens en âge de voter. Nous trouvons cependant
aussi une majorité favorable parmi les citoyens en âge de voter.
De grands pourcentages d'acteurs de la santé soutiennent également l'intégration prioritaire de l’historique des médicaments prescrits dans le dossier électronique du patient.
Selon les indications des acteurs de santé interrogés à ce sujet, pouvoir consulter sa propre anamnèse semble toujours être un souhait d’une minorité de
patients.
8
Les professionnels de la santé ne sont cependant pas unanimes lorsqu’il s’agit
de savoir si le fait que le patient bénéficie d’un accès direct à toutes les données du dossier du patient et qu'il peut décider seul de l'accès à ces données
constitue un avantage ou un inconvénient :
Graphique 8
Comparaison de l’évaluation de l’accès direct au dossier du
patient
"A l’avenir, patients doivent avoir directement accès à toutes les données contenues dans le dossier
électronique du patient via Internet et pouvoir décider eux-mêmes de l’accès aux données. Est-ce pour les
soins médicaux apportés aux patients..."
en % des citoyens en âge de voter, médecins, responsables IT d’hôpitaux, pharmaciens,
établissements médico-sociaux, responsables IT de cantons,
responsables IT Curaviva interrogés
2
4
5
5
un grand
14
14
désavantage
15
17
21
24
37
9
plutôt un
18
11
désavantage
36
29
19
43
49
25
31
38
50
plutôt un avantage
48
18
22
3
27
22
15
4
ne sait pas/pas de
réponse
25
un grand avantage
citoyens en âge
médecins
responsables IT pharmaciens etablissements responsables IT responsables IT
de voter
médico-sociaux de cantons
Curaviva
d’hôpitaux
© gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer, décembre 2014 – février 2015
(N citoyens en âge de voter = 1210, N médecins = 637, N responsables IT d’hôpitaux = 45, N pharmaciens = 387, N
établissements médico-sociaux = 428, N responsables IT de cantons = 21, N responsables IT Curaviva = 16)
Les responsables informatiques des cantons, des associations cantonales de
Curaviva et des hôpitaux ainsi que les pharmaciens considèrent que l'accès
direct des patients est un grand avantage ou est plutôt un avantage. Dans les
établissements médico-sociaux et au sein du corps médical, l'accès direct des
patients est considéré plutôt comme un désavantage ou clairement comme un
désavantage.
9
Plus de trois quarts des citoyens en âge de voter estiment que l’accès direct au
dossier du patient est un avantage. Le même pourcentage de ce groupe de
population se considère comme très bien ou plutôt bien qualifié pour décider
d’accorder un accès à ses données. Parmi les professionnels de la santé,
seules quelques minorités estiment que les citoyens sont qualifiés pour cette
décision.
Graphique 9
Comparaison de la qualification des
citoyens/patients/résidents de home en ce qui concerne la
décision de communication des données
"Pensez-vous personnellement que les patients sont actuellement très bien qualifiés, plutôt bien qualifiés,
plutôt mal qualifiés ou très mal qualifiés pour décider de l’autorisation d’accès à leurs données?"
en % des citoyens en âge de voter, médecins, responsables IT d’hôpitaux, pharmaciens,
établissements médico-sociaux, responsables IT de cantons,
responsables IT Curaviva interrogés
5
9
10
11
13
très mal qualifiés
15
20
39
6
47
plutôt mal
qualifiés
52
56
56
55
ne sait pas/pas de
réponse
41
41
18
14
9
12
28
16
2
citoyens en âge
de voter
médecins
20
4
13
23
3
5
13
1
6
24
13
plutôt bien
qualifiés
très bien qualifiés
responsables IT pharmaciens Etablissements Responsables Responsables
médico-sociaux IT de cantons
IT Curaviva
d’hôpitaux
© gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer, décembre 2014 – février 2015
(N citoyens en âge de voter = 1210, N médecins = 637, N responsables IT d’hôpitaux = 45, N pharmaciens = 387, N
établissements médico-sociaux = 428, N responsables IT de cantons = 21, N responsables IT Curaviva = 16)
Une majorité des groupes d'acteurs de la santé ainsi que des citoyens en âge
de voter a confiance dans la protection des données. De plus, après une légère
baisse l’année précédente (que nous attribuons aux suites de l'affaire de la
NSA), le niveau de confiance a à nouveau augmenté dans tous les groupes.
Seule exception : le groupe des responsables informatiques des cantons (N =
21) dont le niveau de confiance n’a pas changé entre 2013 et 2014 et a aujourd’hui légèrement baissé.
Si les différents groupes d’acteurs de santé se rassemblaient au sein d'une
communauté, ils préfèreraient tous une communauté composée de leurs
propres groupes professionnels.
10
Internet, une opportunité pour la santé des
citoyens
L'utilisation d'Internet comme source d'informations relatives à la santé publique est de plus en plus considérée comme une opportunité pour la santé des
citoyennes et des citoyens :
Graphique 10
Tendance de comparaison de l’évaluation d’Internet pour la
recherche d’informations sur des thèmes de santé publique
"Internet est de plus en plus utilisé pour des informations relatives à la santé. Considérez-vous que cela
représente, pour la santé des citoyens …"
en % des médecins, responsables IT d’hôpitaux, pharmaciens, établissements médico-sociaux,
responsables IT de cantons, responsables IT Curaviva interrogés
Pourcentage de grand avantage / plutôt un avantage
88
89
médecins
86
73
68
62
59
53
73
64
responsables IT
d’hôpitaux
pharmaciens
57 57
etablissements
médico-sociaux
responsables IT
de cantons
responsables IT
Curaviva
2014
2015
© gfs. Bern, Swiss eHealth Barometer 2015, décembre 2014 – février 2015
(N médecins = chaque fois env. 650, N responsables IT d’hôpitaux = chaque fois env. 55, N pharmaciens = chaque fois env. 400,
N établissements médico-sociaux = chaque fois env. 415, N responsables IT de cantons = chaque fois env. 20, N responsables IT
Curaviva = chaque fois env. 15)
Des majorités claires de pharmaciens, de médecins ainsi que de responsables
informatiques d’hôpitaux et de cantons constatent très fréquemment ou plutôt
fréquemment que les patientes et les patients s’informent intensivement au
sujet de leur maladie ou de leurs symptômes via Internet.
Les professionnels de la santé n’utilisent que peu souvent des applications et
des programmes. Les applications et les programmes de prescription de médicaments sont les plus fréquemment utilisés. Les auxiliaires d’assurance qualité
viennent ensuite et, à la troisième place, se trouvent les systèmes de suivi du
patient. Des applications et des programmes ne sont utilisés que rarement
comme systèmes d'aide à la décision clinique.
11
Résumé de l’étude
Nous résumons nos résultats comme suit :
Résultat 1 :
Les professionnels de la santé sont très intéressés par la cybersanté et attendent énormément de ce domaine pour améliorer leur propre environnement de
travail. L’état des travaux relatifs aux normes de cybersanté est cependant
encore peu avancé.
Résultat 2 :
Les soins coordonnés ne sont pas encore très avancés. De nombreux acteurs
du système de santé partent du principe que les progrès ne sont pas si faciles à
réaliser. La cybersanté est cependant majoritairement vue comme un instrument important de soutien des soins coordonnés.
En ce qui concerne la formation de communautés (selon la LDEIP), les intéressés préfèreraient adhérer à une communauté de pairs.
Résultat 3 :
Les interfaces avec des collègues de travail enregistrent les meilleures évaluations, mais semblent également être fortement assimilées. Le potentiel d'amélioration de ces interfaces entre professionnels de la santé grâce à la cybersanté est évalué comme important.
Résultat 4 :
La mise en réseau interne est bien avancée et les conditions nécessaires à une
mise en réseau externe sont ainsi disponibles. Il n'existe cependant que peu de
signes d'avancées en termes de mise en réseau externe.
Résultat 5 :
Le dossier électronique du patient est largement soutenu aussi bien par les
acteurs de la santé que par la population votante. L’intégration de l'historique
des médicaments prescrits fait également l'unanimité et les personnes interrogées font preuve de la confiance nécessaire en termes de protection des données. Les possibilités d’accès et la qualification des patients ne font par contre
pas l'unanimité.
Nous en déduisons les deux thèses ci-dessous :
Thèse 1 :
Les avantages d’une mise en réseau interne ont certes été identifiés, mais il
manque des expériences positives dans le domaine de la mise en réseau externe. Les succès des premiers projets pilotes permettront de tracer un chemin
à suivre pour le développement futur de ces réseaux. Si les retours restent
positifs, la demande de mise en réseau globale sera plus importante.
12
Thèse 2 :
Malgré un intérêt toujours plus grand, il n’existe presque pas de soins coordonnés sur le plan électronique. Les solutions pilotes doivent désormais faire leurs
preuves dans la pratique. L’utilisation au quotidien et la simplicité de ces solutions doivent encore être améliorées afin de pouvoir réaliser des progrès significatifs grâce à la cybersanté.
Base de données et questions
Pour le cinquième Swiss eHealth Barometer commandité par InfoSocietyDays,
637 médecins, 45 responsables informatiques d’hôpitaux, 387 pharmaciens,
428 responsables d’établissements médico-sociaux, 21 responsables informatiques au niveau cantonal ainsi que 16 responsables d’associations cantonales
de Curaviva ont été interrogés dans le cadre d’une étude en ligne. Cette enquête a été réalisée entre le 2 décembre 2014 et le 2 février 2015. Durant cette
période, le corps médical avait la possibilité d’imprimer l’enquête sur papier et
de retourner les documents par courrier.
13
1
Annexe (en allemand)
1.1
Equipe gfs.bern
LUKAS GOLDER
Senior Projektleiter, Mitglied der Geschäftsleitung, Politik- und Medienwissenschafter, MAS FH in Communication Management
Schwerpunkte:
Integrierte Kommunikations- und Kampagnenanalysen, Image- und Reputationsanalysen, Medienanalysen/Medienwirkungsanalysen, Jugendforschung und
gesellschaftlicher Wandel, Abstimmungen, Wahlen, Modernisierung des Staates, Gesundheitspolitische Reformen.
Publikationen in Sammelbänden, Fachmagazinen, Tagespresse und auf dem
Internet
CAROLE GAUCH
Junior Projektleiterin, Medien- und Politikwissenschafterin
Schwerpunkte:
Themen- und Issue-Monitoring, Abstimmungen und Wahlen, Meinungsbildung
zu aussenpolitischen Angelegenheiten, Medieninhaltsanalysen, Qualitative Methoden, Feldaufträge
STEPHAN TSCHÖPE
Leiter Analyse und Dienste, Politikwissenschafter
Schwerpunkte:
Koordination Dienstleistungen, komplexe statistische Datenanalytik, EDV- und
Befragungs-Programmierungen, Hochrechnungen, Parteien- und Strukturanalysen mit Aggregatdaten, Integrierte Kommunikationsanalysen, Visualisierung
MEIKE MÜLLER
Wissenschaftliche Mitarbeiterin, Soziologin und Medienwissenschafterin
Schwerpunkte:
Datenanalyse, Programmierungen, Integrierte Kommunikationsanalysen, Qualitative Datenanalysen, Koordination Dienstleistungen, Medienanalysen, Recherchen, Visualisierungen
14
PHILIPPE ROCHAT
Datenanalytiker, Politikwissenschafter
Schwerpunkte:
Datenanalyse und Datenbanken, Programmierungen, Integrierte Kommunikationsanalysen, Medienanalysen, Recherchen, Visualisierungen, Hochrechnungen
CLOÉ JANS
Junior Projektleiterin, Politikwissenschafterin
Schwerpunkte:
Recherchen, Referatsunterstützung, Lehrassistenz, Datenanalyse, Programmierungen, Medienanalysen, Visualisierungen
JOHANNA LEA SCHWAB
Sekretariat und Administration, Kauffrau EFZ
Schwerpunkte:
Desktop-Publishing, Visualisierungen, Projektadministration, Vortragsadministration
15
gfs.bern ag
Hirschengraben 5
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