13 •
9. Le taux d’épargne des ménages américains est
très faible (0,5 %), ce qui laisse présager que ces
derniers sont plutôt « cigales » que « fourmis ».
10. L’écart entre le taux d’épargne des ménages
en France et aux États-Unis est de 11,5 points
de pourcentage. Ce qui signifie que ce taux est
24 fois plus élevé en France qu’aux États-Unis
pour l’année 2007 ! L’enseignant peut profiter
de cette réponse pour faire une digression sur la
crise des subprimes et le surendettement d’une
catégorie des ménages nord-américains.
Document 4
11. D’après ce texte, le taux d’épargne des mé-
nages en France pour 2009 pourrait atteindre
16,3 %.
12. Les ménages français ont décidé d’épargner
davantage en raison de la crise et « pour faire
face aux coups durs ».
13. Dans cette période économiquement dif-
ficile, la volonté des ménages d’accroître leur
épargne entraîne nécessairement une diminution
de la consommation : « Dans ce contexte d’in-
certitude, 60 % des Français disent “faire plus
attention à leurs dépenses”. »
◗ Faire le point
Les notions d’épargne et de consommation sont
définies dans le « Point Notion » du document 1.
Le taux d’intérêt est une variable déterminante
pour comprendre l’arbitrage entre consom-
mation et épargne (document 2) : plus le taux
d’intérêt est élevé, plus le taux d’épargne, toutes
choses égales par ailleurs, sera important. Le
taux d’épargne moyen diffère d’un pays à un
autre (doc. 3) et dépend aussi étroitement de la
conjoncture économique (doc. 4) : en période
de récession ou de crise, les ménages ont ten-
dance à accroître leur épargne et à diminuer leur
consommation « afin de se protéger face à l’ave-
nir et de pouvoir faire face au quotidien ».
3. Quelles sont les différentes formes
d’épargne ?
� MANUEL, PAGES 18-19
Document 1 (« Découvrir »)
1. Les deux grandes familles d’épargne sont
l’épargne financière et l’épargne non financière.
2. a ➞ livret d’épargne ; b ➞ épargne retraite ;
c ➞ action ; d ➞ épargne logement ; e ➞ contrat
d’assurance-vie ; f ➞ épargne salariale ; g ➞ in-
vestissement immobilier.
3. Livret d’épargne ➞ intérêts ; contrat d’as-
surance-vie ➞ rente ; épargne logement ➞ in-
térêts ; épargne retraite ➞ rente ou intérêts ;
épargne salariale ➞ intéressement ou divi-
dendes ; investissement immobilier ➞ loyer.
Document 2
4. D’après l’INSEE, le taux d’épargne des mé-
nages français en 2008 était de 15 %.
5. La courbe orange et la courbe rose correspon-
dent à l’épargne non financière.
6. Si l’on additionne les données des courbes
rose, bleue et orange, on obtient la courbe verte.
En effet, l’épargne totale est égale à l’épargne
financière et à l’épargne non financière.
7. La composante principale de l’épargne des
ménages en 2008 était l’investissement immo-
bilier. Celle qui a le plus augmenté entre 1987
et 2002 est l’épargne financière.
Document 3
8. D’après l’INSEE en 2007 : 83,2 % des mé-
nages possédaient au moins un livret d’épargne.
50,3 % des ménages ayant un cadre comme
personne de référence possédaient des actions.
17,3 % des ménages de moins de 30 ans possé-
daient un patrimoine immobilier.
9. Le livret d’épargne est un produit d’épargne
populaire dans la mesure où plus de 80 % des
ménages en possédaient au moins un en 2007. À
l’inverse, seul un ménage sur quatre en moyenne
possédait des actions à cette même date.
10. Le patrimoine immobilier et dans une
moindre mesure l’assurance-vie et l’épargne re-
traite sont les produits d’épargne où il existe une
inégalité importante des ménages en fonction
de l’âge. Concernant la CSP de la personne de
référence du ménage, c’est sur les actions et le
patrimoine immobilier que l’on observe le plus
d’écart entre les cadres et les ouvriers.
11. On imagine qu’un cadre possède des re-
venus plus importants qui lui permettent d’ac-
quérir plus rapidement qu’un ouvrier un bien
immobilier. Par ailleurs, on comprend aisément
qu’un ménage constitué de personnes de moins