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L’organisation des traitements analyse l’aspect dynamique et logique des processus (en intégrant le facteur temps et
le lien logique) nécessaires à la réalisation des objectifs de l’entreprise. Il existe un lien étroit entre l’organisation
statique et l’organisation dynamique. Pendant des années, l’organisation hiérarchique a constitué la clé de voûte de la
théorie de l’organisation. Toutefois, l’organisation dynamique fonctionnelle, par projets, par processus a gagné ces
dernières années de l’importance, notamment grâce aux notions telles que « business process reengineering »
De façon générale, un processus de gestion est une série continue des tâches accomplies pour réaliser une prestation.
Le point initial et le résultat d’un processus consistent en une prestation qui a été demandée ou qui sera livrée à un
« client » interne ou externe. On considère fréquemment qu’un processus de gestion doit contribuer à la création de
la valeur ajoutée ou focaliser la prestation sur le client afin de donner à ce processus le plus d’importance possible et
de lui allouer un nombre plus important de fonctions. (. Hammer/Champy, Business Reengineering 1995).
Les processus de gestion constituent l’objet même des analyses économiques. Leurs objectifs peuvent être définis (p.
ex. la réduction de 30 % du temps nécessaire au déroulement du processus « développement de produit ») et ils font
l’objet d’un calcul des coûts , des fréquences, des temps,...
De nombreux aspects du business process engineering ou de business process reengineering (BPR) existent et sont
intégrés dans ARIS 6 Collaborative Suite. C’est ainsi par exemple que le modèle Y-CIM (cf. Scheer, CIM, 1990)
(CIM = Computer Integrated Manufacturing) constitue un modèle pour décrire le lien entre le développement de
produit et le processus de logistique dans une entreprise industrielle centré plus spécialement sur l’organisation des
processus de gestion. Dès 1984, Le professeur A.W.Scheer fondateur de IDS Scheer a utilisé les diagrammes de
chaînes de processus pour décrire et implémenter les processus de gestion. L’élaboration des modèles de processus
poursuit les objectifs suivants :
- optimisation des modifications de l’organisation dans le cadre de BPR,
- stockage des connaissances concernant l’organisation, p. ex. sous forme de modèle de référence,
- utilisation de la documentation des processus à la certification ISO 9000,
- calcul des coûts des processus,
- utilisation des informations sur les processus pour implémenter et adapter les programmes informatiques
standard ou les systèmes workflow.
- Mise en place d’outil de suivi d’indicateurs de performance et d’analyse de performance sur les flux supportés
par les processus
A.II Utilité d’ARIS pour la conception des systèmes d’informations
Les systèmes d’informations peuvent être supportés par des applications spécifiques ou des progiciels de type ERP,
Workflows,... Au terme d’une phase de popularité des applications spécifiques, les progiciels prédominent
désormais. Le développement de nouveaux types de software comme le componentware, qui permet pour certaines
applications d’assembler les composants software en systèmes entiers d’applications, rétablit le lien entre ces deux
approches. Le concept d’ARIS permet d’assister aussi bien le développement spécifique que l’implémentation des
systèmes standard et l’assemblage des composants software. Le développement spécifique d’applications est
considéré comme onéreux et entaché d’incertitudes notamment en ce qui concerne la durée et les coûts prévisionnels.
C’est pourquoi la tendance de transférer le développement spécifique quasi artisanal en la forme de production
industrielle va croissant. Il est donc logique de parler des fabriques du software. Dans ce contexte, de nombreuses
méthodes de développement du software ont été mises au point. Elles se différencient selon l’angle sous lequel le
processus de développement de software est envisagé ainsi que selon l’approche de la problématique c’est-à-dire
selon qu’il s’agit d’une méthode orientée données, événements ou fonctions. La panoplie de méthodes existantes est
illustrée par les manuels de software engineering disponibles, par exemple de Balzert (Balzert, Lehrbuch der
Software-Technik 1996), Sommerville (Sommerville, Software Engineering 1987) ou les travaux des colloques du
groupe de travail 8.1. édités par IFIP (vgl. z. B. Olle/Sol/Tully, Information Systems Design Methodologies 1983;
Olle/Verrijn-Stuart/Bhabuta, Information Systems Life Cycle 1988) (vgl. ferner Preßmar/Eggers/Reinken, Interaktive
Entwurfsmethode 1989; Barker, CASE* Method 1990; Hildebrand, Software Tools 1990).
La multitude des méthodes dont les différences restent ténues, a provoqué un manque de transparence et constitué
plutôt un obstacle au développement des outils assistés par ordinateur . Par conséquent, nous proposons de mettre au
point une méthodologie pour les méthodes de développement.
Une méthodologie doit répondre à un certains nombre de questions comme :