ARIS :
Des Processus de
gestion au Système
Intégré
d’Applications
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Présentation de IDS Scheer
IDS Scheer propose des solutions dédiées au management de l'entreprise par les
processus. Avec la solution ARIS, elle dispose d'une offre globale tant sur Windows
qu’au travers un navigateur WEB en architecture trois tiers, pour le développement,
l'implémentation, l'exécution et l'évaluation des processus.
Les consultants de IDS Scheer permettent aux entreprises de mettre en œuvre des
organisations fondées sur les processus et de déployer des solutions de type workflow,
E-Business, Supply Chain Management (SCM), Customer Relationship Management
(CRM) et Enterprise Application Integration (EAI), mise en oeuvre de ERP,....
ARIS Toolset est l'outil de modélisation de processus le plus vendu au monde et se
trouve actuellement utilisé par la plupart des grands groupes (cf. Etude Gartner).
Fondée en 1985 par August-Wilhelm Scheer, la société adresse aujourd'hui près de
3000 clients présents dans plus de 50 pays, et ce, à travers des filiales et un réseau de
partenaires.
Avec ses 1400 collaborateurs, IDS Scheer a atteint un CA de 161 millions d'Euros en
2001.
Cotée à l'index de référence NEMAX 50, IDS Scheer figure aujourd'hui parmi les valeurs
les plus fortes du Nouveau Marché de la Bourse de Francfort (Allemagne)
Pour obtenir plus d'information :
IDS Scheer
150, Bureaux de la Colline
92213 Saint-Cloud Cedex
Tél : 01 55 39 39 55
Fax : 01 55 39 39 40
Site web : www.ids-scheer.fr
E-Mail : info@ids-scheer.fr
IDS Scheer : Business Process Excellence
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A Utilité d’ARIS
L’abréviation ARIS signifie « Architecture des systèmes d’informations intégrés ». En règle générale, la notion
d’architecture fait référence à l’architecture en tant qu’art. Appliquée aux systèmes d’informations, elle implique la
nécessité de décrire chaque composant d’un système d’information du point de vue de :
- sa nature,
- ses fonctionnalités,
- leur interaction.
.Dans ces propos, la notion d’architecture sera associée aux notions de planification, d’application des règles, de
structuration ou de coordination de plusieurs partenaires qui correspondent aux problèmes des systèmes
d’informations. En outre, la notion d’architecture a été largement empruntée à la littérature américaine et s’applique
également à la description des systèmes de hardware et des bases de données.
L’importance de la modélisation des processus de gestion a dépassé le simple lien entre l’économie et la technique
informatique. En effet, même les sujets de nature purement économique comme le calcul des coûts, l’organisation et
la réorganisation des traitements ou la gestion de qualité peuvent être traités à l’aide des modèles de processus décrits
selon l’aproche ARIS. C’est la raison pour laquelle, de plus en plus la modélisation des processus de gestion est
approchée comme une extension linguistique des sciences de gestion.
Le langage naturel généralement utilisé dans les sciences de gestion souffre du manque de clarté, de la complexité
difficilement compréhensible des faits présentés et d’éventuelles contradictions. Les descriptions verbales sont de ce
fait peu appropriées pour la spécification des systèmes d’informations. Le langage mathématique utilisé en sciences
de gestion pour les problèmes de décision et de planification est certes davantage exact et vérifiable mais il n’est pas
applicable à toute la problématique de la gestion.
C’est pourquoi, les méthodes de modélisation mises en oeuvre par ARIS ajoutent des possibilités de description des
problèmes relevant de l’organisation de traitement, elles peuvent s’appuyer d’une part sur les connaissances
techniques et, d’autre part, sont suffisamment exactes pour offrir une base à la formalisation du système
d’informations.
Les nouvelles techniques de génération, de customizing1 et de configuration permettent de plus en plus d’orienter la
mise en œuvre des systèmes d’informations autour des modèles de processus de gestion. Le système d’information
devient le système de management des ou par les processus.
Les concepts supportés par ARIS permettent essentiellement d’intégrer les différents aspects des processus de
gestion, de leur attribuer les méthodes, d’analyser leurs points communs et d’identifier les zones à décrire. Le
concept d’ARIS offre ces possibilités aussi bien en ce qui concerne les questions de gestion et d’organisation que la
mise en œuvre des systèmes d’informations.
A.I Utilité sur le plan de la gestion et de l’organisation
La tâche de l’entreprise consiste à produire et à utiliser les biens, les prestations de services en combinant les facteurs
de production. Pour accomplir cette tâche, on utilise en règle générale plusieurs entités humaines et/ou mécaniques
dont l’interaction nécessite d’être coordonnée en lien avec les objectifs de l’entreprise. Les règles de réalisation de
ces objectifs peuvent être décrits avec de nombreux outils intégrés dans ARIS comme par exemple le Balanced
Scorecard. L’organisation structurelle ou hiérarchique est caractérisée par les règles indépendantes du facteur temps
(statiques). Différents types d’organisation recensent les relations de management, de performance, d’information et
de communication entre les services d’une entreprise. L’organigramme classique est une des formes simples pour
représenter ces relations.
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L’organisation des traitements analyse l’aspect dynamique et logique des processus (en intégrant le facteur temps et
le lien logique) nécessaires à la réalisation des objectifs de l’entreprise. Il existe un lien étroit entre l’organisation
statique et l’organisation dynamique. Pendant des années, l’organisation hiérarchique a constitué la clé de voûte de la
théorie de l’organisation. Toutefois, l’organisation dynamique fonctionnelle, par projets, par processus a gagné ces
dernières années de l’importance, notamment grâce aux notions telles que « business process reengineering »
De façon générale, un processus de gestion est une série continue des tâches accomplies pour réaliser une prestation.
Le point initial et le résultat d’un processus consistent en une prestation qui a été demandée ou qui sera livrée à un
« client » interne ou externe. On considère fréquemment qu’un processus de gestion doit contribuer à la création de
la valeur ajoutée ou focaliser la prestation sur le client afin de donner à ce processus le plus d’importance possible et
de lui allouer un nombre plus important de fonctions. (. Hammer/Champy, Business Reengineering 1995).
Les processus de gestion constituent l’objet même des analyses économiques. Leurs objectifs peuvent être définis (p.
ex. la réduction de 30 % du temps nécessaire au déroulement du processus « veloppement de produit ») et ils font
l’objet d’un calcul des coûts , des fréquences, des temps,...
De nombreux aspects du business process engineering ou de business process reengineering (BPR) existent et sont
intégrés dans ARIS 6 Collaborative Suite. C’est ainsi par exemple que le modèle Y-CIM (cf. Scheer, CIM, 1990)
(CIM = Computer Integrated Manufacturing) constitue un modèle pour décrire le lien entre le développement de
produit et le processus de logistique dans une entreprise industrielle centré plus spécialement sur l’organisation des
processus de gestion. Dès 1984, Le professeur A.W.Scheer fondateur de IDS Scheer a utilisé les diagrammes de
chaînes de processus pour décrire et implémenter les processus de gestion. L’élaboration des modèles de processus
poursuit les objectifs suivants :
- optimisation des modifications de l’organisation dans le cadre de BPR,
- stockage des connaissances concernant l’organisation, p. ex. sous forme de modèle de référence,
- utilisation de la documentation des processus à la certification ISO 9000,
- calcul des coûts des processus,
- utilisation des informations sur les processus pour implémenter et adapter les programmes informatiques
standard ou les systèmes workflow.
- Mise en place d’outil de suivi d’indicateurs de performance et d’analyse de performance sur les flux supportés
par les processus
A.II Utilité d’ARIS pour la conception des systèmes d’informations
Les systèmes d’informations peuvent être supportés par des applications spécifiques ou des progiciels de type ERP,
Workflows,... Au terme d’une phase de popularité des applications spécifiques, les progiciels prédominent
désormais. Le développement de nouveaux types de software comme le componentware, qui permet pour certaines
applications d’assembler les composants software en systèmes entiers d’applications, rétablit le lien entre ces deux
approches. Le concept d’ARIS permet d’assister aussi bien le développement spécifique que l’implémentation des
systèmes standard et l’assemblage des composants software. Le développement spécifique d’applications est
considéré comme onéreux et entaché d’incertitudes notamment en ce qui concerne la durée et les coûts prévisionnels.
C’est pourquoi la tendance de transférer le développement spécifique quasi artisanal en la forme de production
industrielle va croissant. Il est donc logique de parler des fabriques du software. Dans ce contexte, de nombreuses
méthodes de développement du software ont été mises au point. Elles se différencient selon l’angle sous lequel le
processus de développement de software est envisagé ainsi que selon l’approche de la problématique c’est-à-dire
selon qu’il s’agit d’une méthode orientée données, événements ou fonctions. La panoplie de méthodes existantes est
illustrée par les manuels de software engineering disponibles, par exemple de Balzert (Balzert, Lehrbuch der
Software-Technik 1996), Sommerville (Sommerville, Software Engineering 1987) ou les travaux des colloques du
groupe de travail 8.1. édités par IFIP (vgl. z. B. Olle/Sol/Tully, Information Systems Design Methodologies 1983;
Olle/Verrijn-Stuart/Bhabuta, Information Systems Life Cycle 1988) (vgl. ferner Preßmar/Eggers/Reinken, Interaktive
Entwurfsmethode 1989; Barker, CASE* Method 1990; Hildebrand, Software Tools 1990).
La multitude des méthodes dont les différences restent ténues, a provoqué un manque de transparence et constitué
plutôt un obstacle au développement des outils assistés par ordinateur . Par conséquent, nous proposons de mettre au
point une méthodologie pour les méthodes de développement.
Une méthodologie doit répondre à un certains nombre de questions comme :
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- dispose-t-on de nombreux moyens fondamentalement différents pour mettre au point un système d’informations
assisté par ordinateur ?
- si ce n’est pas le cas, dans quelle mesure ces moyens se ressemblent-ils ; si oui, pourquoi sont-ils aussi
différents ?
- Où commence et ou s’achève le processus de développement ?
- Quel est le produit fini d’un processus de design ?
- Combien de stades sont nécessaires pour obtenir un résultat ?
- Pour une catégorie de systèmes d’informations, faut-il utiliser une ou plusieurs méthodes ? Selon quels critères
s’effectue le choix de méthodes ?
Outre la réponse à ces questions dont le but consiste en la classification et l’évaluation de méthodes, il existe un autre
type de raisons pour lesquelles il est important de s’intéresser à ISDM (Information System Design Methodolgies).
Cela résulte notamment du fait qu’en règle générale, un processus de développement complexe implique plusieurs
partenaires utilisant différentes méthodes de développement dont les résultats se recoupent.
C’est la raison pour laquelle, ARIS offre un cadre dans lequel s’inscrit le développement des systèmes d’applications
intégrés, leur optimisation et leur implémentation. ARIS propose également une approche d’analyse, de
documentation et d’implémentation des systèmes d’informations.
Jusqu’au milieu des années 90, le ratio entre le coût d’implémentation des systèmes de gestion standard et le prix
d’acquisition était de 1 à 5. Ce ratio élevé s’explique par le fait que les systèmes standard sont certes plus ou moins
faciles à installer mais l’utilisateur doit au préalable déterminer les objectifs (stratégies) à atteindre par le système,
définir ses besoins spécifiques par rapport au système, de les comparer aux fonctionnalités offertes par les systèmes,
les adapter, les configurer, d’implémenter le système et s’assurer du retour sur investissement.
Ainsi les fonctionnalités de gestion étaient décrites par les notions comme « interfaces utilisateurs, tables des
données, réglages des paramètres, noms des transactions » ou devaient en être dérivées. Par conséquent, l’utilisateur
devait déterminer ses besoins spécifiques et les mettre en adaptation avec le système standard au niveau du concept
informatique. Or, ceci nécessite des connaissances considérables en ce qui concerne les systèmes d’informations et la
réalisation des besoins spécifiques, ce qui a souvent obligé les utilisateurs à faire appel aux cabinets de consultants.
La réduction des coûts du matériel et de logiciels a eu une influence négative sur le ratio coût d’implémentation /
coût d’acquisition qui a connu une hausse. Notamment, les petites et moyennes entreprises ne sont pas en mesure de
payer des centaines de millions aux cabinets de consultants pour l’implémentation des systèmes.
C’est pourquoi les méthodes et outils permettant de réduire les coûts de l’implémentation contribuent à renverser la
tendance au profit des systèmes standard encore faut-il disposer des moyens de décrire, de contrôler l’implantation,
de mesurer les performances en vue d’une amélioration continue du système d’information au sens management des
processus.
Pour ce faire, plusieurs approches sont possibles (cf. figure 1) :
- Réduire le coût de l’élaboration du concept cible en utilisant sous forme de modèles de référence métier ou issus
des solutions ERP, les connaissances acquises dans le cadre de « best practice cases ».
- Définir les besoins en utilisant les techniques de modélisation pour affiner la description.
- Documenter les fonctionnalités des progiciels au niveau de la définition des besoins en utilisant les méthodes
sémantiques de modélisation afin que les processus de gestion deviennent plus accessibles.
- Utiliser des modèles de description des processus pour une adaptation quasiment automatique entre le concept
cible et le progiciel au niveau de la définition des besoins sans que des connaissances particulières autre que
métier soient nécessaires.
- Utiliser les modèles disponibles sur ARIS comme point de départ pour une adaptation quasi automatique du
système (customizing) et sa configuration.
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