18/02/2016 MARTINO Florian L3 CR : MAROZAVA Eugénie

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HORMONOLOGIE – Histologie de l'appareil hypothalamo-hypophysaire, Thyroïde et Parathyroïdes
18/02/2016
MARTINO Florian L3
CR : MAROZAVA Eugénie
Hormonologie
Dr Lacroix
10 pages
Histologie de l'appareil hypothalamo-hypophysaire
Thyroïde et parathyroïdes
Plan
A. Histologie de l'appareil hypothalamo-hypophysaire
I. Classification
II. L'hypothalamus
III.
La neuro-hypophyse
IV. L'adéno-hypophyse
B. Thyroïde et Parathyroïdes
I. Histologie de la glande thyroïde
II. Les glandes parathyroïdes
A. Histologie de l'appareil hypothalamo-hypophysaire
I. Classification
a. Classification anatomique
L'appareil hypothalamo-hypophysaire au niveau anatomique est défini par l'association de
l'hypothalamus avec la glande hypophysaire. Cette glande est composée d'une tige et d'un corps, la tige reliant
l'hypothalamus au corps de l'hypophyse.
Le corps de l'hypophyse comprend 3 lobes : le lobe antérieur, intermédiaire et postérieur.
L'hypophyse se dispose dans la selle turcique, elle peut l'éroder en pathologie.
b. Classification histologique
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Une autre façon de définir cette axe est histologique
La partie la plus proche de l'hypothalamus correspond à l'éminence médiane et à la tige infundibulaire
qui forment l'infundibulum.
Au niveau embryologique, la neurohypophyse provient du neurectoblaste (à l'origine des structures
nerveuses de l'organisme). La neurohypophyse est l'hypophyse nerveuse.
L'adénohypophyse provient au niveau embryologique de l'ectoblaste (hypophyse glandulaire) et forme
une glande endocrine à part entière.
Dans l'adénohypophyse lobe antérieur est le plus volumineux. En arrière on trouve le lobe
intermédiaire séparé par la fente hypophysaire. Le troisième lobe est le lobe tubéral situé au niveau de la tige.
L'adénohypophyse est différent de l'anté-hypophyse qui correspond uniquement au lobe antérieur de la glande
hypophysaire.
II. L'hypothalamus
Il est formé de neurones et de cellules neurosécrétoires. Morphologiquement on distingue 2 types :
– les neurones magnocellulaires : on les reconnaît morphologiquement car ils ont un très grand
corps cellulaires
– les neurones parvocellulaires : corps cellulaires de petite taille
Ces neurones sont soit diffus, soit regroupé en noyaux hypothalamiques avec des structures morphologiques
bien définies.
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2 exemples de noyaux :
– le noyau para-ventriculaire : il est situé de part et d'autre du 3ème ventricule (produit l'ocytocine)
– le noyau supra-optique situé juste au-dessus du chiasma optique. Il y a un noyau à droite et un à
gauche. (produit l'ADH)
2 types d'organisation des neurones hypothalamiques :
Au niveau de l'hypothalamus on a des neurones avec des corps cellulaires situés dans l'hypothalamus.
Ensuite ils émettent leur axone qui est très long et qui se termine au niveau du lobe postérieure de l'hypophyse,
ceci va définir l'axe hypothalamo-neurohypophysaire.
Mais il y a aussi des neurones partant de l'hypothalamus qui vont se terminer dans l'éminence médiane,
ceci va définit l'axe hypothalamo-adénohypophysaire.
III.
La neuro-hypophyse
La neurohypophyse est un organe neuro-vasculaire et pas une glande endocrine à proprement parler.
Au niveau du lobe postérieur de l'hypophyse on trouve de très nombreux capillaires, ils ont un
endothélium fenêtrée bordés par la lame basale puis de l'autre côté on trouve la lame basale nerveuse avec un
premier type cellulaire : les cellules gliales ou pituicytes.
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On dit que le lobe postérieur est un lobe neuro-vasculaire. Dans les fibres nerveuses on observe des
granulations qui contiennent des neuro-hormones de 2 types :
– l'hormone antidiurétique (ADH) produit par le noyau supra-optique
– l'ocytocine produit par le noyau para-ventriculaire : qui a un rôle lors de l'accouchement pour la mise
en travail et lors de l'allaitement pour l'éjection du lait.
Dans les terminaisons axonales on va retrouver des neuro-hormones qui vont être libérés et vont
traverser aisément les lame basales nerveuses et capillaires et arriver jusqu'au lobe postérieur de l'hypophyse
pour y être stockés puis libérés selon les besoins.
Les pathologies de la neuro-hypophyse ne sont pas fréquentes et portent sur le déficit de ces deux
hormones. En pratique ces hormones sont libérées dans les capillaires proches.
IV. L'adéno-hypophyse
Concernant l'adénohypophyse, c'est une véritable glande endocrine, elle va produire des hormones très
spécifiques. Cette synthèse hormonale est multiple et régulée par rétrocontrôle hypothalamique → axe
hypothalamo-adénohypophysaire
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La structure histologique est différente : structure en cordons (trabéculée) qui concerne aussi bien les 3
lobes.
Autour de chaque cordons on trouve du tissu conjonctif lâche avec des capillaires fenêtrés. A l'intérieur
de chaque cordon on trouve la cellule folliculo-stellaire qui a un rôle de soutien et trophique. Autour de cette
cellule on va trouver les cellules hormonogènes.
Ces cellules peuvent être séparées en 5 catégories de cellules hormonogènes différentes. La même cellule
gonadotrope peut synthétiser la LH et la FSH (il n'y a pas de cellules spécifiques). Elles vont produire des
hormones qui vont être libérées dans les capillaires voisins et ce passage sera facilité par l'endothélium fenêtré.
On va trouver ici :
– Les cellules basophiles : (prennent une coloration plus violette) sont constituées des cellules
corticotropes qui vont synthétiser l'ACTH ou la POMC et des cellules gonadotropes qui vont
synthétiser la FSH et la LH (indifféremment) et les cellules thyréotropes qui vont synthétiser la TSH.
Leur point commun est qu'elles synthétisent des hormones glucoprotéiques.
– Les cellules acidophiles : les cellules somatotropes (synthétise la GH ou Hormone de Croissance) et les
cellules lactotropes qui vont synthétiser la prolactine.
En pratique on ne retrouve pas ces 5 catégories dans tous les lobes :
–
–
–
Au niveau du lobe antérieur on retrouve les 5 types hormonogènes. C'est un siège fréquent d'adénome
(la plupart du temps bénin).
Au niveau du lobe tubéral on retrouve 3 types : thyréotrope, corticotrope et gonadotropes
Au niveau du lobe intermédiaire on retrouve que des cellules corticotropes avec pour particularité de
synthétiser surtout de la MSH
La POMC peut donner soit de l'ACTH (donnant α-MSH), soit de la LPH (donnant la β-MSH et des βendorphines). Ces deux peptides donnent de la MSH. Dans certaines pathologies on a une augmentation de l' αMSH, ce qui provoque une pigmentation cutanée très importante.
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Au niveau de l'hypothalamus dans les corps neuronaux on a la synthèse de certains facteurs régulateurs
hypothalamiques, ils cheminent dans les axones et vont être libérés dans l'éminence médiane, puis dans le
système porte-hypophysaire par les vaisseaux spéciaux. Ils sont acheminées jusqu'à l'adénohypophyse et vont
stimuler la synthèse des hormones hypophysaires qui vont être finalement libérées dans la circulation générale.
Au total on a bien 5 axes, un axe par type de cellule hormonogène :
–
–
–
–
–
axe thyréotrope (TSH)
axe somatotrope (GH)
axe lactotrope (PRL)
axe corticotrope (ACTH)
axe gonadotrope (LH/FSH)
B. Thyroïde et Parathyroïdes
La glande thyroïde est la seule glande endocrine palpable de l'organisme. Elle synthétise 2 types
d'hormones : T3/T4 et la calcitonine qui sont synthétisées par 2 types cellulaires différents.
Au niveau histologique c'est la seule glande endocrine organisée en follicule avec un mode de
sécrétion très particulier et le stockage y est extracellulaire.
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I. Histologie de la glande thyroïde
La thyroïde est formée d'une association de follicules thyroïdien. Ce follicule est formé d'un épithélium
en périphérie et d'une cavité centrale remplie de colloïde.
Le follicule thyroïdien est bordé en périphérie par la lame basale et autour de chaque follicule on
retrouve du tissu conjonctif avec des capillaires possédant un endothélium fenêtré. On a au centre la cavité
folliculaire remplie de colloïde et entre la lame basale et cette cavité folliculaire on retrouve les cellules
folliculaires appelées aussi thyréocytes. Elles occupent la grande majorité du volume des follicules. Ces
cellules sont en contact avec la lame basale et le colloïde au niveau de leur pôle apical. Elles occupent la totalité
de la hauteur de l'épithélium du follicule.
On a un deuxième type de cellule formée par les cellules parafolliculaires ou cellule C. Ces cellules C
sont beaucoup moins nombreuses que les cellules folliculaires et elles ne sont pas en contact avec le colloïde.
Elles restent localisées en périphérie. C'est un point important à retenir en physiologie.
Au niveau du follicule, les thyréocytes sont en contact avec le colloïde et sont équipées pour faire la
synthèse de glucoprotéines avec en particulier la présence d'un réticulum endoplasmique granuleux très
développé et un appareil de Golgi abondant. Elle est aussi équipée pour assurer les fonctions d'absorption et
de dégradation par les lysosomes. Elles présentent des microvillosités pour capter des gouttelettes de colloïde.
→ Ces thyréocytes synthétisent T3/T4
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Au niveau du pôle basal de la cellule folliculaire on trouve des capillaires très proches. Cette proximité a
pour fonction de permettre au thyréocyte de capter des acides aminés dont la tyrosine et de l'iode minéral. La
cellule va ensuite pouvoir synthétiser la thyroglobuline. Celle-ci est ensuite déversée au niveau du pôle apical
de la cellule dans le colloïde. Ensuite cette thyroglobuline va s'associer à l'iode organique et va rester stockée
ainsi dans le colloïde jusqu'à ce que le corps en ait besoin.
Quand le thyréocyte reçoit le signal de sécréter T3/T4, il va absorber la thyroglobuline iodée en formant
des vésicules de colloïde. Lors de ce passage la thyroglobuline iodée va se cliver, permettant la formation de
T3/T4 qui va être ensuite libéré dans les capillaires avoisinant.
→ Il est important de noter que toutes les transformations de la tyrosine en T3/T4 se font dans l'enceinte de la
cellule. Seul le stockage y est extracellulaire.
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La taille des follicules et la hauteur des cellules folliculaires varient selon l'activité de la glande
thyroïdienne. Les follicules en forte activité ont un épithélium très haut et très peu de colloïde au centre de la
cavité. A l'inverse les follicules de faible activité vont avoir un épithélium très bas et beaucoup de colloïde.
Les cellules parafolliculaires ou cellules C sont de petites cellules situées dans la partie basale de
l'épithélium folliculaire uniquement et n'ont aucun contact avec le colloïde. Ces cellules y sont en nombre réduit
et synthétisent la calcitonine qui est hypocalcémiante. La synthèse est plus classique, elle est intracellulaire
avec un stockage intracellulaire et la calcitonine est directement libérée dans les capillaires voisins suivant les
besoins de l'organisme.
Ces cellules C ne produisent de la calcitonine qu'en fonction de la calcémie et n'ont aucun lien avec
l'axe hypothalamo-hypophysaire.
II. Les glandes parathyroïdes
Elles sont au nombre de 4, deux supérieures et 2 inférieures. Elles sont situées sur la face postérieure de
la glande thyroïde. Elles synthétisent la PTH qui elle est hypercalcémiante. Le moyen de contrôle est la
calcémie.
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Au niveau histologique, c'est une structure simple, formée de cordons cellulaires séparés par des travées
conjonctives avec un endothélium fenêtré. On distingue 2 types de cellule :
– cellule principale : petite cellule à gros noyau qui synthétise la PTH
– cellule oxyphile : plus grande, rare avant la puberté et qui synthétise aussi la PTH
Il n'y a pas de différences fonctionnelles entre ces deux types de cellules.
Ces glandes, de part leur localisation rapprochée avec la thyroïde, peuvent être altérées lors d'une chirurgie de
la thyroïde. Il faut donc toujours vérifier le niveau de PTH après une telle chirurgie.
CR : Synthèse de PTH est contrôlé uniquement par calcémie ( pas de contrôle de l'axe hypothalamohypophysaire).
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