ACTES MÉDICAUX
EN CABINET DE VILLE
Mêm pa peur,
mêm pa ma
Informations et conseils
pour faire le plein de sérénité !
Livret
patient
DOCTEUR,
ÇA VA FAIRE MAL ?...
Le médecin a pour obligation de « tout faire
pour soulager les douleurs », les textes de loi
relatifs à la santé en France rappellent que
« toute personne a le droit de recevoir des soins
visant à soulager sa douleur »1, de nombreux
centres de consultation « antidouleur » voient
le jour… La prévention et la prise en charge
de la douleur sont aujourd’hui une réalité.
Pourtant, l’acte ou le geste médical,
même « léger » 2, fait encore peur à
bon nombre de Français… Ponction,
biopsie, injection sous cutanée ou
intramusculaire, inltration articulaire
et épidurale, pose de stérilet, traitement
laser ou suture... sont certes des actes
de courte durée mais qui peuvent
générer de la douleur3 et de l’anxiété.
U tier
de Françai
appréhend l
douleur à l’annonce de la
réalisation d’un acte médical
et plu ’1 Françai sur
2 es demandeur ’un
solutio pour prendre
en charge l’anxiété et/ou
la douleur avant un acte
médical4.
1. Serment d’Hippocrate et
Code de Santé publique.
2. On entend ici par « acte
ou geste médical » une
intervention que le praticien
peut réaliser dans son cabinet,
qu’elle soit programmée ou
non.
3. On parle de « douleurs
induites » : douleurs prévisibles,
fréquentes, à durée limitée,
associées à un geste ou un soin
qui doit être réalisé pour le
bien d’un patient.
4. Sondage Ifop/Air Liquide
Healthcare réalisé du 15 au
19 janvier 2015 auprès d’un
échantillon de 1 000 personnes
de 18 ans et plus.
VOUS OBTENEZ UN MAXIMUM DE :
Bleu La « zenitude » : ça vous connaît. Les « yeux fermés », vous vous dirigez vers toute intervention
même la plus douloureuse, car vous savez que la douleur est aujourd’hui bien soulagée.
Violet Mi-gue mi-raisin : sûr(e) des progrès dans la prise en charge de la douleur, vous êtes
néanmoins angoissé(e) à l’approche de l’acte médical. Vous êtes persuadé(e) d’être détendu(e),
mais au fond avez besoin d’être rassuré(e). Parlez-en à votre médecin, il sera votre meilleur
conseiller.
Orange Grand(e) anxieux(se) : la simple vision d’une piqûre vous tétanise. La peur de la douleur vous
tiraille ; l’important, c’est de le savoir. Selon la nature et le degré de votre angoisse, votre médecin
trouvera la solution qui vous convient, thérapeutique ou non.
Pendant l’acte médical
1. Vous serrez les dents, vous ne
pensez qu’à crier, les yeux fermés,
vous ne voulez surtout rien voir ni
entendre.
2. Vous évoquez avec votre médecin
votre dernier ciné ou la récente
victoire de votre club de foot
favori.
3. Vous vous sentez raide comme un
piquet, mais vous écoutez avec
attention votre médecin.
De façon générale, vous êtes
plutôt du genre
1. Hypocondriaque
2. Rarement inquiet pour vos
problèmes de santé
3. Conant dans la médecine et les
médicaments
Quelques semaines avant votre intervention
1. Vous n’y pensez pas du tout, vous continuez à vivre
normalement sans changer vos habitudes.
2. Vous vous renseignez sur Internet pour être sûr(e) de tout
maîtriser. Vous pratiquez le yoga ou d’autres activités
relaxantes pour vous détendre.
3. Vous avez la « boule au ventre ». Votre entourage ne doit
surtout pas vous en parler. Vous ne dormez plus la nuit et
vous hésitez à annuler l’intervention.
Le jour même, dans la salle d’attente
1. Votre rythme cardiaque s’accélère, mais vous
restez concentré(e) sur votre objectif : rester zen.
Vous appliquez les conseils de vos amis et de votre
médecin.
2. Vous ne tenez pas en place. Le tremblement de vos
genoux atteint le niveau maximal sur l’échelle de
Richter.
3. Vous choisissez tranquillement l’une des revues mises
à disposition. Vous lisez, rien ne peut vous perturber.
PETIT TEST
DE PERSONNALITÉ
Et vous, vous sentez-vous plutôt du genre
« cœur vaillant », adepte de la « zen attitude »
ou grand(e) angoissé(e) tétanisé(e) ?
LES FRANÇAIS ET
LACTIVITÉ PHYSIQUE
Étude Ifop/UPSA1
Parlez-en à votre chirurgien-dentiste
PLUS
DU DENTISTE !
LivretALS_23042012_V2:Mise en page 1 25/05/12 15:20 Page 1
Résultats de l’enquête IFOP/Air Liquide Santé1
LES ACTES MÉDICAUX
37%
34%
32%
30%
22%
CE QUE RESSENTENT LES FRANÇAIS
Près d’1 Français sur 3
32%
garde en mémoire un
acte médical où il a
ressenti une anxiété
et/ou une douleur
a peur lorsque son
médecin leur annonce
qu’il va devoir pratiquer
un geste médical
41% des femmes
contre
23% des hommes
PRÉVENIR L’ANXIÉTÉ ET LA DOULEUR
55% souhaiteraient
bénécier
d’une solution
pour prendre en charge
l’anxiété et/ou la douleur
induite par un geste si leur
médecin le leur proposait
aucune
solution injection d’un
anesthésique
local
crème
anesthésiante
(type EMLA)
hypnose
Ce qui est proposé actuellement en cas
d’acte médical en cabinet :
analgésie
inhalatoire ou
gaz hilarant
projection
de froid
39%
48%
17%
6%
1%
3%
des Français ont partagé
leur appréhension et/ou
la douleur ressentie avec
leur médecin :
8%
après
22%
avant 23%
pendant
l’acte
LES FRANÇAIS ET LES ACTES MEDICAUX
EN CABINET :
Mêm pa peur, mêm pa ma ?
Pour e savoir plu :
www.memepaspeurmemepasma.co
1Enquête réalisée par l’Ifop pour Air Liquide Santé auprès d’un échantillon de 1000 personnes
de 18 ans et plus interrogées par questionnaire auto-administré – Du 15 au 19 janvier 2015.
34% des femmes
contre
29% des hommes
53%
Conception et création graphique : Capital Image
LES PLUS REDOUTÉS LES PLUS DOULOUREUX
68%
51%
39%
36%
35%
20%
Ponction / biopsie
Inltration
Suture
Traitement laser
Pose d’un stérilet
Injection
LES ACTES MÉDICAUX
Ponction / biopsie
Inltration
Suture
Traitement laser
Pose d’un stérilet
Injection
44%
« Plu nou avon peur, plu nou avon ma.
L’anxiété est une émotion difcilement séparable de
l’expérience douloureuse », poursuit le Pr. Daniel A.
« Lorsqu’un individu a peur, l’effet de la douleur est
décuplé. L’anxiété et la dépression peuvent également
favoriser l’abaissement des seuils douloureux. En
revanche, dans les dépressions sévères, comme la
mélancolie, l’effet inverse se produit, le patient est
plutôt comme anesthésié. »
« Nou somme inéga fac à l douleur.
La durée et l’intensité des douleurs sont bien sûr
variables en fonction du soin lui-même, mais aussi de
la personne qui les subit. La peur de l’acte médical est
propre à chacun et liée à son vécu, son expérience.
Celui qui a gardé en mémoire un acte douloureux
aura tendance à l’occulter ou à le refouler, soit, au
contraire, à davantage angoisser à la réalisation d’un
nouvel acte », explique le Pr. Daniel A.
ANXIÉTÉ ET DOULEUR :
ÉMOTIONS ET SENSATIONS
INEXTRICABLEMENT LIÉES
« Oui, la prise en charge de
la douleur a évolué, mais il
reste du chemin à parcourir sur
l’acceptation de la réalité de cette
douleur et sur l’inconfort généré
par nos actes et nos soins », déclare
le Pr Daniel A., responsable d’une
unité douleur dans un hôpital pour
enfants à Paris.
Certains actes ont la réputation de
« faire plus mal » que d’autres.
Ainsi, 68% des Français
appréhendent la ponction ou
la biopsie, 51% craignent
l’inltration. La suture, le
traitement laser ou la pose
d’un stérilet provoquent également
de l’anxiété pour un peu plus d’un
tiers de Français5.
ANXIÉTÉ
Trouble émotionnel
qui se manifeste
par un sentiment
d’insécurité
DOULEUR
Expérience
sensorielle et
émotionnelle
désagréable en réponse à
une atteinte tissulaire réelle
ou potentielle
5. Sondage Ifop/Air Liquide Healthcare
L douleur
e héritag :
anecdote...
Par Georges Vigarello
• Après deux siècles de pratiques
d’amputation médiévales aux fers
rougis, Ambroise Paré, qui ne
supportait pas de faire souffrir, refuse
la technique des cautères.
• Au début du XIXème siècle, Dominique-
Jean Larrey, précurseur en matière de
secours aux blessés sur les champs
de bataille, écrit dans ses Mémoires :
« pour ne pas faire souffrir, j’essaye
d’agir le plus vite possible, de nouer
les ls avec la plus grande rapidité
et dextérité ».
• Dans l’Antiquité, quatre types de
douleurs sont référencées ; au XVIIe,
une dizaine ; au début du XXe, plus
de 100 et au XXIème siècle, plus de
60 000 gestes douloureux sont
référencés chez les
nouveaux-nés.
Diplômé en éducation physique et
agrégé de philosophie, Georges
Vigarello est directeur d’études à l’Ecole
des hautes études en sciences sociales
(EHESS).
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