
100 QUESTIONS QUE L’ON NOUS POSE - JUIN 2012
LA RECHERCHE DE MÉDICAMENTS
RECHERCHE
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L’immunothérapie1 est-elle la nouvelle 
piste pour vaincre le cancer et les maladies 
neurodégénératives ?
(1) Fiche rédigée à partir des données de l’étude « Immunothérapie » du Leem. Publiée en janvier 2012 et disponible sur www.leem.org
L’immunothérapie est un traitement qui consiste à administrer 
des  substances  qui  stimulent  ou  modifient  les  défenses 
immunitaires. Elle aborde avec de nouvelles approches des 
maladies fréquentes et répandues : cancer, maladies chroniques 
(polyarthrite  rhumatoïde,  maladie  de  Crohn,  diabète…)  et 
permet ainsi de répondre à des besoins de santé publique non 
couverts.
le chiffre
1/3
des médicaments 
en développement 
dans le monde sont 
des immunothérapies.
Les entreprises du médicament misent sur l’immunothérapie
  Elles s’appuient sur l’excellence française 
en immunologie et en vaccinologie pour mettre 
au point de nouveaux traitements.
  
Elles développent différents outils théra-
peutiques : les anticorps ou les fragments 
d’anticorps, les produits d’immunothérapie 
cellulaire, les vaccins, qu’ils soient théra-
peutiques ou préventifs, les immuno-
modulateurs, sans oublier les biomarqueurs, 
qui permettent d’évaluer l’impact des 
traitements d’immunothérapie.
État des lieux
Le but de l’immunothérapie est de stimuler les 
mécanismes immunitaires, c’est-à-dire les réponses 
immunes quand celles-ci sont insuffisantes. On 
parle alors d’immunostimulation. Dans certains cas, 
l’immunothérapie permet de juguler l’immunité. 
Quand la réponse immune est excessive ou 
indésirable, on parle d’immunosuppression. Il 
convient ainsi de distinguer l’immunothérapie 
active de l’immunothérapie passive.
Pistes d’avenir
Les immunothérapies auront un impact significatif 
sur quatre aires majeures : les cancers, les 
maladies infectieuses, les maladies auto-immunes  
et les transplantations.
  Elles cherchent à structurer la filière de 
l’immunothérapie en France en s’appuyant 
sur les plateformes existantes (clinique de la 
Souris, à Strasbourg, plateforme de Nantes, 
etc.).
Deux nouvelles approches d’immunothérapie vaccinale chez des patients atteints  
de cancers de la prostate ou de mélanomes ont démontré leur efficacité dans  
des essais cliniques de phase III.
Anticorps
Interféron
Vaccins
Désensibilisation
Non-spécifiques:
stimulerl’activitéd’une
cibleintermédiairequi
auraunrôleeffecteur
dusystème
immunitaire
Spécifiques:
stimulerl’activitéd’un
ouplusieurstypesde
cellulesimmunitaires
enparticulier
Passives:
utilisentdesréactifs
immunologiques
apportésde
l’extérieur
Actives:
mobilisentourenforcent
lesressourcesdu
systèmeimmunitaire
dumalade
Impactdel’immunothérapieparairesthérapeuthiques
Transplantation
Respiratoires
Allergies
Maladies auto-immunes
Maladies infectieuses
Oncologie
Autres
SNC
Cardio
1:impacttrèsfaible
2:impactfaible
3:impactmoyen
4:impactimportant
Constat2011 Visioncibleà2025
5:impacttrèsimportant
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