DOSSIER DE PRESSE

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DOSSIER DE PRESSE
Avril 2013
SOMMAIRE Le Congrès National des audioprothésistes 2013
1- Les besoins des malentendants aujourd’hui 2- Les impacts positifs du port de l’aide auditive
2-1 Les impacts sociaux positifs du port de l’aide auditive 2-2 Des impacts psychologiques et cognitifs connus
3- L’offre aujourd’hui
3-1 Les types et fonctions des aides auditives aujourd’hui
3-2 Le parcours de soins de l’auditon
3-3 Le Marché français de l’aide auditive 3-4 Démographie des audioprothésistes en France 3-5 Le coût de l’appareillage, le remboursement, le reste à charge page 3
page 5
page 5
page 5
page 6
page 6
page 6
page 7
page 8
page 9
page 10
3-6 Une satisfaction plus importante en France face aux voisins 4- La dérive marchande et la démédicalisation du secteur
5- Les mots clés de l’audition
6- À propos de l’Unsaf
Contacts
page 11
page 12
page 14
page 15
page 17
Contact Presse
ERACOM - Estelle Reine-Adélaïde
Tél. : 01 79 56 44 42 - Mob. : 06 17 72 74 73
Mail : [email protected]
Unsaf -2
!
Le Congrès national des audioprothésistes 2013
Le rendez-vous annuel des professionnels de l’audition,
Les 11, 12 et 13 avril 2013 au Cnit Paris-La-Défense
Organisé par le Syndicat national des audioprothésistes – UNSAF, le prochain Congrès national des
audioprothésistes ouvre ses portes jeudi 11 avril au Cnit Paris-La Défense. Devenu rendez-vous
incontournable, le Congrès réunit chaque année tous les professionnels du secteur de l’audition. Il
est organisé en trois temps : rencontres autour de l’actualité de l’audition (avec des représentants
du secteur et décideurs), transmission de savoir-faire (conférences scientifiques et ateliers), enfin,
un espace d’exposition à la découverte des toutes dernières nouveautés liées à l’audition (Plus de
55 exposants).
• Le rendez-vous de l’actualité de l’audition
> Table Ronde politique - Vendredi 12 avril 2013 à 10h > OUVERTE À TOUS LES VISITEURS
« Le parcours de soins de l’audition. Démédicalisation et marchandisation de l’aide auditive ? »
Au cœur de l’actualité, la traditionnelle Table Ronde politique, organisée par le Syndicat national des
audioprothésistes-Unsaf, dans le cadre du Congrès, réunit des représentants de la profession, des partenaires
et décideurs dans une réflexion concernant l’actualité et l’avenir du marché de l’aide auditive.
• Cette année, autour de M. Luis Godinho, Président du Syndicat national des audioprothésistes
–Unsaf, il y a :
• M. Rodolphe Dumoulin, Conseiller chargé de l’anticipation, de la prévention et des parcours
de santé auprès de Mme Michèle Delaunay, Ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires sociales
et de la Santé, chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie.
• Dr Jean-Michel Klein, Président du SNORL (Syndicat national des médecins spécialisés en ORL et
chirurgie cervico-faciale).
• M. Eric Bizaguet, Président du Collège National d’Audioprothèse.
• M. Bruno Delaunay, Président du SYNEA (Syndicat national des entreprises de l’audition).
• M. Thierry Daudignon, représentant les fabricants au nom du SNITEM, (Syndicat national de
l’industrie des technologies médicales), Directeur Général, Starkey France.
• M. Jean-François Tripodi, Directeur général de Carte Blanche et Garantie Assistance de Swiss
Life.
• M. Alain Afflelou, Alain Afflelou Acousticien.
> Conférence organisée par la Journée Nationale de l’Audition - Vendredi 12 avril 2013 à 11h45
Enquête JNA - IPSOS 2013 : « Les seniors et l’audition, la fin d’un tabou ? ».
L’association JNA présente les résultats de l’enquête réalisée à l’occasion de la 16e édition de la Journée
Nationale de l’Audition, jeudi 14 mars dernier. Les résultats seront présentés par Monsieur François de Sars,
Directeur Général Adjoint Ipsos Marketing et le temps d’échange animé par Monsieur Jean Stanko, Président
de l’association JNA ; le Dr Paul Zylberberg, 1er Vice Président, Madame Roselyne Nicolas, 2e Vice Présidente;
le Dr Pascal Foeillet, Secrétaire général et Monsieur Philippe Metzger, Secrétaire général adjoint.
Unsaf -3
• Le rendez-vous scientifique dédié à l’audition : « Faire savoir le savoir-faire »
Le Congrès national des audioprothésistes est aussi le rendez-vous de la communauté scientifique autour
de l’audition. La journée Scientifique, présidée par le Professeur Paul Avan (Laboratoire de Biophysique
Sensorielle, Faculté de Médecine - Université d’Auvergne, Clermont-Ferrand) et Eric Bizaguet, Président du
Collège National d’Audioprothèse, s’ouvrira sur le thème : « Des molécules aux cellules et à leurs thérapies,
une nouvelle vision de la cochlée et de son appareillage ».
Ce qu’ils en disent : « Ce sont la nature et la fonction des molécules ou des sous-structures cochléaires ou
neurales déficitaires qui aident le mieux à comprendre les profils fonctionnels des patients… (Ces) méthodes
de traitement permettront un diagnostic plus précis et rapide». Pour en parler, le Congrès invite à sa tribune
d’éminents spécialistes de renommée internationale tels que : Larry Lustig de l’université de Californie, Aziz
El-Amraoui de l’Institut Pasteur (Unité de Génétique et Physiologie de l’Audition - INSERM UMRS1120 – Paris)
et Jean-Luc Puel de l’Université de Montpellier (Institut des Neurosciences de Montpellier - INSERM UMR
1051).
Le Congrès propose des ateliers pratiques pendant les 3 journées du congrès.
• Toute l’actualité des produits et services liés à l’audition
> Avec 55 Exposants (Liste arrêtée au 7 mars)
3D AVENIR ; ACCEO; ACFOS ; ALAIN AFFLELOU ACOUSTICIEN ; AMPLIFON ; ANNUAIRE
D’AUDIOPHONOLOGIE / AUDITION-TV ; AREMA ; ASSOCIATION. FRANCE ACOUPHÈNES ; AUDIKA;
AUDILAB ; AUDIO 2000 ; AUDIO INFOS ; AUDIOMEDI / HANSATON ; AUDITION CONSEIL; AUDITION
France INNOVATION ; AUDITION MUTUALISTE ; AUDITIONSANTÉ ; AUDITIONSOLIDARITÉ.ORG ; BIAP ;
BIOTONE TECHNOLOGIE ; BUCODES – SURDIFRANCE ; CENTRALE DES AUDIOPROTHESISTES (CDA) ;
CLUBAUDIOLEADER ; COCHLEAR ; COLLEGE NATIONAL D’AUDIOPROTHESE ; CYFEX AG ; ENTENDRE
SAS ; ESPACE POSTERS ; GN HEARING SAS ; GN OTOMETRICS ; GROUPE EUROSSUR ; IAC ACOUSTICS
; INTERSON PROTAC ; IPA TECHNOLOGIES ; IPRO France SARL ; JOURNÉE NATIONALE DE L’AUDITION ;
KREOS ; L’OUÏE MAGAZINE ; LES CAHIERS DE L’AUDITION ; LNEA ; LUZ AUDIO ; MARK’ASSUR (DEURONA
SARL) ; NEWSON ; OPTICAL CENTER ; POWER ONE - VARTA MICROBATTERY GMBH ; PRODITION
; RAYOVAC France ; SCR ELECTRONIQUES ; SIEMENS AUDIOLOGIE ; SMS AUDIO ELECTRONIQUE ;
SONOVA ; STARKEY FRANCE ; SWATCH GROUP FRANCE DIVISION RENATA BATTERIES ; VIBRANT MEDEL HEARING TECHNOLOGY ; WIDEX.
Le programme détaillé du Congrès national des audioprothésistes est disponible en ligne via le site :
www.unsaf.org
Unsaf -4
1- Les besoins des malentendants aujourd’hui
Il y a
5 à 6 millions en France de malentendants en France
(9.4% de prévalence,EuroTrak France 2012).
•Quelles déficiences?
• Déficience auditive profonde, totale : 6%
• Déficience auditive moyenne à sévère :28%
• Déficience auditive légère à moyenne :66%
(Source : Le handicap auditif en France, Drees, août 2007).
• A quel âge?
• 2/3 a 60 ans et plus
• 1/3 a 75 ans et plus
(Source : Le handicap auditif en France, Drees, août 2007).
• Quelles causes à la surdité ?
L’âge majoritairement (presbyacousie), Le bruit, Les surdités congénitales (1 nouveau-né sur 1000)
Les pathologies…
2- Les impacts positifs du port de l’aide auditive
2- 1 Les impacts sociaux positifs du port de l’aide auditive
> 80% des appareillés sont satisfaits de leur équipement.
• Plus longtemps l’appareil est porté dans un journée, plus l’indice de satisfaction est grand.
• La satisfaction des utilisateurs serait également plus importante pour des aides achetées après 2010.
> Le port d’une aide auditive a un impact positif sur la vie professionnelle
et les revenus.
(Source © Anovum 2012 - EuroTrak France 2012)
> Il existe des corrélations entre mauvaise audition (et sa non correction)
et la propension à la dépression, l’anxiété, la paranoïa… (schéma ci-dessous)
> Porter une aide auditive pour éviter le repli sur soi…
Source : “Falling on Deaf ears. Hearing loss in older
adults may be an undertreated condition”,
ENT Today, Jan 2011.
Unsaf -5
2-2 Des impacts psychologiques et cognitifs maintenant connus
• Un lien entre perte de l’Ouïe et accroissement du risque de sénélité
D’après l’étude publiée le 21.01.2013 dans le JAMA Internal Medicine :
> « La perte auditive prédictive de déclin cognitif chez le patient âgé ».
« Les personnes âgées souffrant de perte auditive ont une accélération du déclin cognitif supérieure
de 30 à 40%. La relation entre la perte auditive et la démence persiste même après prise en compte
des autres facteurs de maladie cognitive, comme l’hypertension, le diabète et le tabagisme. ».
(Source : JAMA Intern Med. online January 21, 2013 doi:10.1001/jamainternmed.2013.1583 Hearing Loss May Be Related to Cognitive Decline in
Older Adults;
> Lien : http://www.santelog.com/news/neurologie-psychologie/alzheimer-la-perte-auditive-predictive-de-declin-cognitif-chez-les-personnesagees_9756_lirelasuite.htm )
• Des études concordantes...
> 2,48 fois plus de chance de développer une maladie neurodégénérative
chez le sujet de plus de 75 ans, atteint de surdité avec gêne sociale
Ces récentes études ontmontré que le risque de démence pouvait augmenter avec la perte d’audition
et que la maladie d’Alzheimer et la presbyacousie étaient liés. GRAP (Groupe de Recherche Alzheimer
Presbyacousie Source GRAP)
> « Une corrélation entre vieillissement, perte de l’ouïe et accroissement du risque de sénilité. ».
(Sources : Études française - Revue de Gériatrie, Tome 32, N°6 Juin 2007 - et américaine - Archives of Neurology, Hearing Loss and Incident
Dementia–février 2011 -) > « Cette découverte pourrait avoir des retombées importantes pour la santé publique. »
« Des interventions pouvant retarder la démence, ne serait-ce qu’un an, pourraient faire baisser la
fréquence des cas de plus de 10% d’ici 2050, calculent les auteurs de la recherche. » (Source : AFP “La surdité accroîtrait les risques de démence chez les personnes vieillissantes”, 15.02.2011)
Important : « La prise en charge tardive est un facteur aggravant » .
« Plus longtemps, on a été sans entendre (ou en entendant mal)
plus il sera difficile et long de récupérer un peu de son audition »
3- L’offre aujourd’hui
3-1 Les types et fonctions des aides auditives aujourd’hui
• Les intra-auriculaires
Il existe trois formes d’intra-auriculaire :
- l’intra-conque, l’intra-conduit, l’intra profond ou CIC.
• Les contours d’oreille
Les aides auditives situées sur le pavillon sont appelées des contours d’oreille, déclinés en 2 modèles :
- Les micro-contours, nouvelles générations d’aides auditives équipées de tubes très fins ou micro tube (O
0.86mm) et munis d’embout ailettes ou sur-mesure et d’un poids inférieur à 3g, pile comprise.
- Les contours traditionnels, équipés d’un moulage sur mesure du conduit auditif appelé embout et muni d’un
tube standard (O 2 mm).
• Leurs propriétés : traitement digitalisé du signal, Multi-canal, compression, filtrage du bruit, détection
de la parole, Anti Larsen, Position T …
• Des outils high tech performants dotés de Connectique HF, Bluetooth ou Wifi
Pour communiquer : entre prothèses, avec des micros déportés, avec les téléphones portables, avec la
télévision, tablettes numériques
Unsaf -6
3-2 Le parcours de soins de l’auditon
Dès apparition de troubles de l’audition, même légers, il faut consulter !
Le médecin ORL est le seul habilité à évaluer l’audition et la nécessité du
port d’un appareil auditif.
L’audioprothésiste est le seul habilité à procéder à l’appareillage des
déficients de l’ouïe, à l’adaptation de l’aide auditive et au suivi du patient, tout au
long de la durée de vie de l’appareil (Cf. l’article L. 4361-1 du Code de la santé publique).
-
• L’audioprothésiste, partenaire indispensable de notre audition au quotidie
> Ce que dit la loi / L’article L4361-1 du Code de la Santé Publique
“Est considérée comme exerçant la profession d’audioprothésiste
toute personne qui procède à l’appareillage des déficients de l’ouïe.
Cet appareillage comprend le choix, l’adaptation, la délivrance, le contrôle d’efficacité
immédiate et permanente de la prothèse auditive et l’éducation prothétique du déficient
de l’ouïe appareillé.
La délivrance de chaque appareil de prothèse auditive est soumise à la prescription médicale préalable et
obligatoire du port d’un appareil, après examen otologique et audiométrique tonal et vocal.”
> Un métier Acteur-dépendant
Effectué sur prescription médicale (celle-ci n’étant pas qualitative), l’appareillage est « acteur-dépendant » : le
rôle de l’audioprothésiste influe plus sur la satisfaction du patient et le succès de l’appareilage que le matériel
adapté.
Il ne s’agit pas non plus d’une délégation de tâches de la part du médecin ORL.
« Une aide auditive n’est pas une paire de lunettes, elle nécessite une période d’adaptation
et un suivi spécifiques non seulement matériels et techniques mais aussi psychologiques.
Les deux sont effectués par un audioprothésiste diplômé.
Nous sommes à l’écoute des besoins du patient
et l’accompagnons tout au long de la vie de l’aide auditive ».
Luis Godinho, président du Syndicat national des audioprothésistes
• L’audioprothésiste, pour choisir une correction et pour un suivi
Véritable partenaire santé, l’audioprothésiste est le seul habilité à définir quelles sont les solutions en termes
d’appareillage pour le patient. Il choisit l’appareillage qui correspond le mieux à ses besoins et va en mesurer
l’efficacité. Il assure les différents essais et assume l’entière responsabilité des réglages, puis des différentes
adaptations de l’appareil tout au long de sa durée de vie (environ 5 ans). L’appareil est adapté de façon très
précise aux besoins du patient et nécessite un suivi sur le long terme par l’audioprothésiste.
• Un professionnel de santé qui accompagne le patient aussi psychologiquement
Dans le cadre de sa mission de santé, l’audioprothésiste, assure l’éducation prothétique du patient et son
soutien psychologique. Au-delà, des questions d’ordre technique, il l’aide à accepter le nouvel appareil et ses
contraintes. Il lui réapprend à entendre, analyser, supporter les sons oubliés, le conseille dans son utilisation
au quotidien et ce, tout au long de sa vie. C’est grâce à toutes ses actions que le patient retrouve du plaisir à
bien entendre.
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3-3 Le Marché français de l’aide auditive
> +80% en 9 ans*
Depuis 2002, l’année de l’amélioration de la prise en charge de 1 à 2 appareils pour les adultes, l’aide auditive
est en nette progression : de 290 090 en 2002 à 518 045 aides auditives vendues en 2011
Soit + 6.74% par an en moyenne *(source Snitem).
> La consommation des piles s’est accrue de 104% sur la même période
soit + 8.24 % par an en moyenne sur 9 ans (source Rayovac).
> Avec 7.97 appareils auditifs pour 1 000 habitants, vendus en 2011
>
36% des besoins potentiels
couverts en France*
*Au Danemark et en Norvège, tous
les malentendants qui le souhaitent
ont accès à un appareillage auditif
sans reste à charge. Dans les pays du
nord, Le handicap est également moins
stigmatisé que dans le reste de l’Europe.
On peut estimer qu’en France, nous
couvrons 36% des besoins potentiels (8
‰ versus 22 ‰).
Le taux d’adoption est de 30.4% selon
EuroTrak 2012.
• Panorama des centres d’audioprothèse en France
> Environ 3 400 Centres d’audioprothèse en France
L’équivalent de 152 appareils par centre en 2011.
> Qui délivre quoi ?
•
Centres « importants » 200 aides./an et plus = 800-900 centres-.
> 25% des centres en France délivrent 50 à 60% des aides vendues sur le marché.
• Centres modestes, 100-200 aides/an
= 1200-1300) centres-
> 35% des centres délivrent 30 à 35% des aides.
•
Centres secondaires, - de 100 aides/an = 1300-1400 centres.
> 40% des centres pour 15 à 20% des aides.
>
Quels Statuts?
La majorité des indépendants fait partie de
groupements leur fournissant enseigne et/
ou centrale d’achat.
Les succursalistes sont 2 groupes de même
taille, côtés en bourse : Audika et Amplifon. Ils
emploient des audioprothésistes salariés.
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3-4 Démographie des audioprothésistes en France
> 2 625 audioprothésistes en France
Selon la DREES au 01.01.2012 contre 2437 en 2011 et 2352 en 2010
Un effectif en hausse de + 85% depuis 2001
> La formation des audioprothéssites
Titulaire d’un Diplôme d’Etat, c’est un professionnel de santé dont la formation comprend l’anatomie et
la physiologie de l’oreille, l’électronique, l’audiologie, l’informatique, la psychologie des malentendants...
>
Formation dispensée dans 5 centres d’enseignement (Paris, Lyon, Montpellier, Nancy, Fougères) en
3 ans après un concours d’entrée. Pas de numerus clausus.
Actuellement, il y a environ 150 étudiants en première année.
>
L’évolution de leur nombre est équivalente à celle des appareils délivrés.
> Un audioprothésiste adapte 190 appareils en moyenne (donnée sur les années 2000-2011).
Les velléités récentes de créations
d’écoles privées à but lucratif
remettent à l’ordre du jour la
question du nombre de diplômés.
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3-5 Le coût de l’appareillage, le remboursement, le reste à charge
>
Il comprend le prix de l’appareil auditif
ainsi que le prix global des prestations d’adaptation indissociables.
(cf. devis normalisé d’appareillage auditif, article L. 165-9 du code de la sécurité sociale).
>
L’appareillage auditif d’une oreille coûte entre 900 et 2100 euros (1500 € en moyenne).
Le marché représente environ 800 M€ de CA annuel en France.
> Pour les plus de 20 ans, la Sécurité Sociale rembourse sur la base de 199,71 euros
(soit 119,83 € à 60% depuis le 2 mai 2011)
> Pour les moins de 20 ans et les personnes atteintes de cécité, la base de remboursement est: Appareil de classe A : 900 euros/ B : 1 000 euros / C : 1 250 euros / D : 1 400 euros
> Selon l’Unsaf, en fonction de la couverture complémentaire, en moyenne 60% des frais
réels restent à la charge des patients de plus de 20 ans (300 à 1500 euros par appareil, 900
euros en moyenne).
Pourtant les enquêtes sur les renoncements aux soins mentionnent rarement les appareils auditifs
(cf. page suivante).
• Les Principaux freins à l’appareillage > le Prix n’est pas le seul frein
> Le renoncement aux soins est multifactoriel. Il est certain qu’une bonne partie de ces
renoncements sont en fait des « renoncements-refus », notamment à cause de la forte stigmatisation de
l’équipement auditif.(Source IRDES, Le renoncement aux soins pour raisons financières : une approche économétrique, nov. 2011)
La non acceptation psychologique, le coût restant à charge et l’insuffisance d’information et de dépistage...
> Pour 55 % des français* le prix des appareils auditifs se placent deuxième position
derrière le frein psychologiue.
D’après l’enquête JNA 2009 « L’image des appareils auditifs en France » , les principaux freins à l’appareillage
relevaient : du tabou (frein psychologique), de l’esthétisme, de l’image sociale et d’une méconnaissance du
métier des audioprothésistes.
> « La demande est relativement inélastique au prix, car les appareils auditifs sont
perçus comme des biens de nécessité. » (Source : Rapport « Appareils auditifs en Belgique », KCE reports 91B, 2008)
> « Diminuer le coût des appareils auditifs n’est pas suffisant pour motiver les adultes avec
une baisse d’audition modérée à acquérir un équipement à un âge plus précoce ou avant que leur
audition empire. »
« La seule diminution du coût des appareils auditifs, même de 40%, n’accroît pas le taux
d’acquisition. »« Beaucoup de patients ne les acquièrent que s’ils sentent qu’ils en ont besoin,
sans considération du coût, et dépenseront souvent une petit supplément pour avoir le meilleur
équipement. » (Source : « Reducing hearing aid cost does not influence device acquisition for milder hearing loss, but eliminating it does », The
Hearing Journal, Mai 2011
> Lien : http://journals.lww.com/thehearingjournal/Fulltext/2011/05000/Reducing_hearing_aid_cost_does_not_influence.3.aspxhttp://www.henryford.
com/body.cfm?id=46335&action=detail&ref=1351)
Unsaf -10
3-6 Une satisfaction plus importante en France par rapport aux voisins
> Comparaison des améliorations ressenties suite
en France
à l’appareillage en Allemagne, en Grande-Bretagne,
Communication
Alle 67% GB 68%
France 79%
Vie sociale
Alle 53% GB 57%
France 74%
RelationsFamille
Alle47% GB 53%
France 71%
ActivitésEnGroupe
Alle 58% GB 60%
France 68%
(Source Etude 2009,
l’EHIMA -2009,
Anovum sur 44 710
personnes)
• Des prix moyens et plus de haut de gamme à un prix inférieur
Les particularités du mix produit du marché Français peuvent expliquer ces bons résultats :
- Une offre produits moins importante en volume dans le très bon marché (moins de 900 euros)
- Une offre en produit haut de gamme plus importante et à un prix inférieur
• Un meilleur
accompagnement en
France
Les bonnes “performances”
des audioprothésistes français,
s’expliquent notamment par
le fait qu’ils offrent un bon
accompagnement à leurs clients,
facteur indispensable pour leur
donner satisfaction.
(Source graphique : Kochkin Sergei (PhD), The
Hearing Review, Reducing Hearing Instrument
Returns with Consumer Education).
« Même le meilleur appareil
auditif du marché ne donnera pas satisfaction,
s’il n’est pas bien adapté par un professionnel. »
(Source : « Reducing hearing aid cost does not influence device acquisition for milder hearing loss, but eliminating it does »,
The Hearing Journal, Mai 2011)
Unsaf -11
4- La dérive marchande et la démédicalisation du secteur de l’audioprothèse
L’Académie Nationale de Médecine, a adopté, le 12 février 2013, un communiqué intitulé
« Tests de dépistage gratuits et écoles semi-privées d’audioprothèse : La dérive marchande
d’un secteur paramédical » .
Avec l’accord de l’Académie Nationale de Médecine, le Syndicat national des
audioprothésistes - UNSAF, est revenu sur ce texte qui fait écho à ses positions et ses
dernières communications concernant les récentes évolutions de la profession.
> Une dérive marchande jugée inquiétante pour la santé publique
Concernant la marchandisation du secteur et dont l’UNSAF s’était déjà inquiétée officiellement dans son
communiqué de décembre dernier , l’Académie Nationale de Médecine s’exprime aussi et précise qu’elle «
souhaite attirer l’attention des pouvoirs publics sur la dérive marchande du secteur de l’audioprothèse ».
> « Le risque majeur de dé-médicalisation du handicap auditif »
En effet, l’Académie Nationale de Médecine souligne dans son communiqué du 12 février, « les risques majeurs
de dé-médicalisation de la prise en charge de la surdité » et s’en explique en citant particulièrement les tests
de dépistages gratuits proposés, notamment, par de grandes chaînes d’optique. Mais, pas seulement…
> Alerte sur les « assistants d’écoute » : l’ANSM et Académie de Médecine se positionnent
Le Syndicat national des audioprothésistes – UNSAF s’est félicité en janvier dernier du point d’information fait
par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
L’ANSM et l’UNSAF travaillent sur le sujet depuis 2012. Le 29 janvier 2013, l’ANSM faisait paraître sur son site
un point d’information intitulé « Déficit auditif : statut des appareils correctifs » .
Extraits :
« La correction d’une déficience auditive est une finalité médicale. Les appareils ayant
ce type de finalité (au vu des informations inscrites sur la notice d’utilisation ou sur les
matériels promotionnels) sont donc classés dans la catégorie des dispositifs médicaux
et nécessitent par conséquent d’être marqués CE. (…). En France, leur délivrance est
réglementée.
Tout autre matériel ne revendiquant pas de finalité médicale ne relève pas des dispositifs
médicaux. Aucune ambiguïté sur la notice d’utilisation ou les matériels promotionnels ne
doit alors laisser penser que cet appareil est destiné à des personnes souffrant d’une
déficience auditive, aussi légère soit-elle.
L’ANSM (…) rappelle que les termes tels que « assistant d’écoute, assistant auditif, prothèse
auditive externe… » ne peuvent décrire à eux seuls la destination et le statut règlementaire
d’un produit.
En effet, si le produit est effectivement destiné à être utilisé chez des personnes
malentendantes pour compenser une déficience auditive (…), il répond à la définition
du dispositif médical (…). En France, sa délivrance est réglementée (intervention d’un
audioprothésiste diplômé exerçant dans un local agréé).
Aussi, seules les indications et les allégations portées par le produit peuvent permettre de
différencier un amplificateur de son (ex : écoute de bruits nocturnes, chants d’oiseaux…)
d’un appareil destiné aux malentendants ou à la correction de la presbyacousie. »
L’Académie Nationale de Médecine a alerté à son tour sur les risques médicaux attachés à l’utilisation des «
« assistants d’écoute » encore appelés « assistants auditifs pré-réglés », vendus sans ordonnance » et donc
sans consultation médicale... Le Syndicat des audioprothésistes, s’étant déjà exprimé et ayant agi en ce sens,
approuve sans réserve ces positions .
Unsaf -12
> Les réseaux de référencement des Organismes Complémentaires d’Assurance Maladie
(OCAM)
Depuis les Organismes Complémentaires d’Assurance maladie créent des réseaux d’audioprothésistes.
Pourtant le secteur de l’aide présente de fortes spécificités :
• Acteur-dépendant > il exsite une relation intuitu personae forte entre malentendant et
audioprothésiste. Avoir la liberté de choisir son audioprothésiste est une priorité.
• Les appareils auditifs sont considérés des « biens de nécessité ». L’appareillage n’est pas
fonction du prix...
• Il n’y a pas d’effet Volume > 3 clients, c’est 3 fois plus de temps
L’équation volume contre baisse des prix est non opérante car les gains de productivité sont nuls;
• Aussi, des prix à - 20% moins cher et plus, revient à diminuer la qualité de la pretstation
Le réseau Audition Mutualiste, fort de 340 points de vente, représentant 10% du marché, doté d’une centrale
d’achats, propose des prix 15% inférieurs à la moyenne du marché.
Comment exiger des indépendants 20% (voire 40%…) sans que cela ne s’accompagne d’une dégradation de
la prestation associée au produit adapté ?
Unsaf -13
5- Les mots clés de l’audition
• Acouphènes
La sensation de sifflements aigus, de bourdonnements
dans les oreilles en dehors de tout stimulus
externe est le signe clinique subjectif fréquemment
rapporté en cas de traumatisme sonore : ce sont
les acouphènes. Ceux-ci, très invalidants sur le plan
psychique et professionnel, ne sont pas spécifiques
de l’exposition au bruit.
Source Sante.gouv
http://www.sante.gouv.fr/les-effets-du-bruit-sur-l-oreille.html
• Audition pathologique
Il n’existe pas « UNE » surdité mais « DES» surdités
en fonction de l’origine, du type, de la sévérité, du
retentissement, des troubles sensoriels associés
• Surdité sévère ou totale de naissance pré-linguale
(1/1000 naissances)
• Structuration du système nerveux central autour de
la surdité
• Oralisation difficile
Langue des signes (LSF) utilisée aujourd’hui par 700 000
français environ
Possibilité de correction par implant cochléaire après
dépistage néonatal
Importance de l’offre de scolarisation et d’apprentissage
professionnel
• Surdité acquise post-linguale
De degré variable (50% légère, 50% moyenne sévère ou
profonde)
Conséquences fonctionnelles variables selon degré, type,
capacités cognitives….
Correction possible : appareillages, aides techniques,
rééducation…
Importance de la compensation en particulier sur le lieu
de travail
• Audiogramme
L’audiogramme (qui ne doit pas être confondu
avec l’audiométrie) est le graphique représentent
les capacités auditives de chaque oreille. Un
audiogramme est établi grâce à un appareil appelé
audiomètre. Il s’agit d’un appareil électronique qui
émet des sons de diverses fréquences autrement dit
grave, moyen ou aiguë.
surdité de perception et la surdité de transmission.
1) L’hypoacousie de perception se caractérise par
une diminution de l’acuité auditive dans laquelle
la transmission est bonne, mais la perception est
défectueuse.
2) l’hypoacousie de transmission.
Elle est consécutive à une diminution de l’acuité
auditive due à une atteinte du conduit auditif externe
de l’oreille externe ou de l’oreille moyenne, c’est-àdire la partie qui contient les osselets.
Source Vulgaris Medical
• Hyperacousie
L’hyperacousie est un dysfonctionnement de
l’audition, caractérisé par une hypersensibilité
de l’ouïe à certaines fréquences. Une personne
atteinte d’hyperacousie ne pourra ainsi pas tolérer
certains sons perçus comme normaux par les autres
personnes.
Source wikipedia( xxxxx trouver mieux)
• Presbyacousie
La presbyacousie est la conséquence de la
perte de cellules, de l’affaiblissement, de l’oreille
interne. Elle ne peut être compensée à 100% par
l’utilisation d’appareils. Elle nécessite non seulement
le choix d’appareils adéquats, mais implique
aussi nécessairement une adaptation ainsi qu’un
suivi régulier, que seul est habilité à effectuer un
audioprothésiste
• La différence entre presbyacousie et presbytie
La presbytie est un simple trouble de la focalisation
pour voir de près. La vision de loin, la qualité de la
vision, ne sont pas atteintes. Contrairement aux aides
auditives, les lunettes ne sont pas des dispositifs
médicaux actifs.
xxxxx
• Hypoacousie, perte auditive
La surdité est la diminution de
l’acuité auditive (voir audition).
On parle de surdite lorsqu’un
individu
se
plaint
d’une
hypoacousie importante ou très
importante.
L’organe de l’audition est
constitué d’un appareil de
perception et d’un appareil de
transmission. Pour cette raison,
on décrit deux types de surdité : la
Unsaf -14
6- Le Syndicat national des
audioprothésistes -Unsaf
Son action, les dates clés
Le Syndicat national des audioprothésistes (UNSAF)
est né le 1er avril 2011 de la fusion des 3 syndicats
qui constituaient l’UNSAF, l’Union Nationale des
Syndicats d’Audioprothésistes Français, créée en
1985. Le Syndicat National des Audioprothésistes,
est l’organisme professionnel représentatif des
audioprothésistes. Il est présidé depuis juin 2012
par Luis Godinho.
Chaque année, le Syndicat National des
Audioprothésistes organise le Congrès national
des audioprothésistes français. Cette manifestation
d’envergure internationale est la plus importante
manifestation professionnelle du secteur en
France. Les dernières innovations en matière
d’appareils auditifs et produits associés, y sont
présentés. Le Congrès figure également comme
une étape importante dans la formation continue
des Audioprothésistes avec la tenue d’exposés
scientifiques, de conférences et d’ateliers pratiques.
Le Syndicat en 3 points
• Le porte-parole auprès des pouvoirs publics
L’UNSAF est l’organisme professionnel représentatif
des audioprothésistes auprès des pouvoirs
publics. Il siège notamment à l’Union Nationale des
Professionnels de Santé (UNPS), à la Conférence
nationale de la santé, au Haut conseil aux
professions paramédicales. Il agit également en
tant qu’interlocuteur clé auprès des organismes
d’assurances maladies.
• Le défenseur de la profession par ses actions
concrètes
L’UNSAF mène toute l’année des actions concrètes
visant à valoriser la profession. Il a notamment
été à l’origine de l’adoption du devis normalisé et
participé aux débats menant à la réduction de la
TVA pour les piles... Le Syndicat a été à l’initiative de
la norme européenne Afnor NF EN 15927 « Services
offerts par les audioprothésistes », faisant ainsi de
la profession, la première du secteur paramédical à
bénéficier d’une norme à l’échelle européenne.
• Le partenaire des audioprothésistes pour toutes
les questions du quotidien
Comment s’installer en toute légalité ? Quelles lois
régissent le métier d’audioprothésiste ? Qui peut
venir vérifier la conformité de ma cabine ? Le Syndicat
est un interlocuteur privilégié de l’audioprothésiste.
Il apporte les réponses sur l’exercice de votre
profession.
1985 : Création de l’Unsaf le 21 mars.
1985 :Décret sur les normes d’installation des
laboratoires d’audioprothèse.
1986 :Remboursement de l’appareillage stéréo sur
la base du TIPS pour les moins de 16 ans.
1988 :Création du Code de déontologie européen.
1991 :Première campagne collective de la
profession auprès du grand public.
1996 :Apparition
des
appareils
auditifs
numériques.
1997 :Collaboration à la mise au point du programme
Européen Leonardo da Vinci.
1998 :“Photographie
de
la
profession
d’audioprothésiste” : enquête de la DGCCRF
sur les coûts d’appareillage, les prix d’achat des
appareils, le nombre de rendez-vous effectués par
les audioprothésistes et le temps passé.
1999 :Mise en place par le Conseil National de la
Concurrence d’un groupe de travail concernant
l’appareillage auditif.
2000 :La CMU est imposée aux audioprothésistes
le 1er janvier. Publication au Journal Officiel du 20
octobre, de l’arrêté du 11 octobre stipulant que
le remboursement des appareils auditifs pour les
enfants est prolongé jusqu’à leurs 20 ans et étendu
aux adultes atteints de cécité.
2001 :L’Enseignement pour l’obtention d’un diplôme
d’Etat d’audioprothésiste passe à 3 ans le 10 juillet,
avec des stages (dans une institution gérontologique
et dans un laboratoire d’audioprothèse).
2002 :Prise en charge par la Caisse d’assurance
maladie de deux appareils auditifs pour les adultes
2005 :Etude de faisabilité menant à la décision de
lancement d’une procédure de normalisation des
services.
2007 :Benoit Roy, président de l’Unsaf, devient
président de l’AEA, l’Association Européenne des
Audioprothésistes. Lancement de la normalisation
française AFNOR, poursuivie au niveau européen dans
le cadre du Comité Européen de Normalisation.
2008 :« L’indissociabilité de la vente de l’appareil
auditif et de la prestation d’adaptation est inscrite
dans la loi. Devis normalisé. (Loi N°2007-1786 du 19
décembre 2007, décret n° 2008-1122 et arrêté du
31 octobre 2008) ».
2009 :L’association
européenne
des
audioprothésistes adopte le 26 janvier ses statuts
officiels qui sont déposés en Belgique. L’AEA dont la
présidence continue d’être assurée par Benoît Roy
à l’issue de nouvelles élections, a désormais une
existence officielle.
2011 :Norme européenne / NF EN 15927 « Services
offerts par les audioprothésistes » (Afnor).
2012 : Election à l’unanimité de Luis Godinho,
président de l’Unsaf.
Unsaf -15
Le code de déontologie européen
de l’audioprothésiste
Le code de déontologie européen de la profession
des audioprothésistes a été finalisé en 1988 par l’AEA,
l’association européenne des audioprothésistes, et
réalisé grâce à la contribution et collaboration de
l’ensemble des pays concernés.
I - Le choix
I.1. L’anamnèse
I.2. L’otoscopie
I.3. Le bilan d’orientation prothétique
I.4. La décision d’appareillage
I.5. La prise d’empreinte
I.6. Le choix du type de coque ou d’embout
I.7. Le choix prothétique
II - L’adaptation
III - Le contrôle d’efficacité immédiate et la délivrance
de l’appareillage de correction auditive
III.1. Le contrôle d’efficacité immédiate
III.2. La délivrance de l’appareil de correction auditive
IV - L’éducation prothétique du déficient de l’ouïr
comprenant l’accompagnement humain et le soutien
psychologique
V - Le contrôle de la permanence de l’efficacité
prothétique de l’appareil de correction auditive
délivré
Code de déontologie européen
A. Statut et formation de l’audioprothésiste
B. Les domaines d’activités professionnelles
C. Les devoirs généraux de l’audioprothésiste
D. L’éthique professionnelle
E. La publicité
Rôle de l’audioprothésiste dans l’équipe d’implantation
cochléaire
1. Dans le bilan pré-implantation cochléaire
2. Dans la phase de post-implantation cochléaire
Formation et caractère paramédical-technique de la
profession
Projet
de
standardisation
du
programme
d’enseignement
A. Matière
B. Organisation des études
L’intégralité du code de déontologie
européen
de
l’audioprothésiste
est
disponible sur : www.unsaf.org
Luis Godinho,
Président du Syndicat national des
audioprothésistes - Unsaf
Lors
du
Conseil
d’Administration du 18 juin
2012 Luis Godinho a été élu
à l’unanimité, , président du
Syndicat
national
des
audioprothésistes (UNSAF). Il
succède ainsi à Benoit Roy,
qui assumait la fonction
depuis 2004.
Installé à Paris depuis
1994, Luis Godinho est
audioprothésiste diplômé de la Faculté de Pharmacie
de Montpellier (1990).
Successivement, Secrétaire Général du SAF (Syndicat
des Audioprothésistes Français) de 1996 à 2000, puis
Président du SAF de 2000 à 2008, il assure la viceprésidence de l’UNSAF depuis 2000.
À ses différentes fonctions, Luis Godinho a notamment
été chargé des relations avec la Caisse nationale de
solidarité pour l’autonomie (CNSA), les organismes
complémentaires d’assurance maladie (OCAM) et a
travaillé à la mise en place du “Devis normalisé”.
Bureau du Syndicat national des
audioprothésistes
Président Luis GODINHO Benoit ROY
Président d’Honneur
Vice-Présidents
Patrick ARTHAUD
Frédéric BESVEL
Joëlle CASTRO
Secrétaire Général Adjoint
Eric BIZAGUET
Secrétaire Général
Trésorière Elodie VASSARDS
Trésorière Adjointe
Isabelle CORNUAU
André VIGREUX
Délégué auprès du Président
Hervé PICOLLET
Chargée de l’organisation du Congrès Unsaf
Christine DAGAIN
Déléguée générale
Elisabeth JUILLARD
Unsaf -16
CONTACTS
Contact Presse
ERACOM - Estelle Reine-Adélaïde
Tél. : 01 79 56 44 42 - Mob. : 06 17 72 74 73
Mail : [email protected]
Organisation du Congrès
Christine DAGAIN
Chargée de l’organisation du Congrès
[email protected]
Karen GINISTY
Contact UNSAF Congrès
Mail : [email protected]
Groupe SPAT SAS
Fanny HUBERT
Responsable Congrès
34 rue de l’Eglise - 75015 PARIS
Tél. : 01 44 26 26 26 / Fax : 01 45 54 23 86
Mail : [email protected]
> www.spat.fr
Syndicat national des Audioprothésistes -Unsaf
11 rue de Fleurus
75006 - Paris
Mail : [email protected]
> www.unsaf.org
Unsaf -17
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