LE FINANCIER Printemps 2016 Sommaire p. 1 La synchronisation des marchés et l’importance de demeurer investi à long terme p. 2 Un début d’année difficile pour les marchés boursiers p. 3 Commentaires des gestionnaires de portefeuille Jonathan Durocher Président et chef de la direction Banque Nationale Investissements La synchronisation des marchés et l’importance de demeurer investi à long terme — La stratégie basée sur la prédiction des bons et des mauvais jours pour effectuer vos investissements s’appelle la synchronisation des marchés. Or, celle-ci omet quelques facteurs ayant une influence importante sur les résultats de vos investissements, à commencer par les occasions de croissance ratées. Le graphique ci-dessous démontre l’effet que peut avoir le retrait temporaire d’un placement, à une seule ou à maintes reprises, sur une période de 20 ans. Selon les données recueillies, de bonnes journées d’activités boursières « manquées » peuvent affecter le capital. Se synchroniser avec le marché pourrait être coûteux Rendements de l’indice S&P 500 et croissance d’un placement d’une valeur de 10 000 $ sur 20 ans (1996-2015) Privilégier l’horizon et la répartition Ainsi, Banque Nationale Investissements mise sur l’épargne de longue durée et le réajustement sporadique de votre portefeuille. En commençant à investir rapidement, vos placements auront plus d’occasions de fructifier et de se remettre d’un ou de plusieurs contextes défavorables. Aussi, modifier au besoin la répartition de ses actifs plutôt que de retirer du marché son investissement peut faire fructifier votre argent dans d’autres secteurs/titres dotés d’un potentiel plus prometteur. Votre investissement pourrait donc bénéficier d’un rebond des marchés et potentiellement se bonifier par l’entremise de différentes catégories d’actif. l Saviez-vous que le rééquilibrage peut être une stratégie intéressante, puisqu’il permet d’acheter les classes d’actif en baisse et de vendre celles qui sont en hausse ? Pour plus de détails, communiquez avec votre conseiller. 48 250 $ Investir régulièrement 4,49 % 18 840 $ 3,22 % 15 004 $ Sans les 20 meilleurs jours Sans les 15 meilleurs jours Sans les 10 meilleurs jours Sans les 5 meilleurs jours Investis pendant toute la période 2,05 % -0,03 % 9 912 $ Sans les 60 meilleurs jours 24 080 $ Sans les 50 meilleurs jours 5,99 % Sans les 40 meilleurs jours 32 009 $ Sans les 30 meilleurs jours 8,19 % -1,96 % 6 734 $ -3,71 % 4 695 $ Source : Morningstar. Les données s’échelonnent du 01/01/96 au 31/12/15. Les rendements passés ne garantissent pas les résultats futurs. -5,32 % 3 350 $ Un autre élément qui rend notre approche si efficace consiste à favoriser l’investissement systématique. Les avantages de cette stratégie résident dans l’accroissement constant du capital et de votre pouvoir d’achat au fil des ans. Ainsi, si le marché est affecté par des baisses durant une période donnée, votre argent accumulé vous permet d’acheter plus de parts, ce qui finalement réduit le coût moyen de chacune des parts. En somme, les données tendent à démontrer que la synchronisation des marchés n’est pas une stratégie des plus optimales. Elle peut littéralement contribuer à la dépréciation du capital. Voici la toute première édition du nouveau bulletin Le Financier. Avec le lancement du nouveau service de Gestion privée de patrimoine BNI, Le Financier fait peau neuve. Au cours des prochains mois, alors qu’un historique de rendement se sera créé, nous vous présenterons ce bulletin dans un format plus étoffé qui présentera les rendements des portefeuilles. Analyse du marché 02 Un début d’année difficile pour les marchés boursiers — L’année 2016 n’a pas débuté sur une note positive pour les investisseurs, alors que le climat d’incertitude engendré par la Chine et la chute du cours du pétrole ont affecté fortement les marchés boursiers à l’échelle mondiale. La volatilité élevée a été un thème prédominant au début de l’année lorsqu’une forte correction du marché chinois a menacé, à deux reprises, de compromettre les efforts récents de la Banque populaire de Chine pour renforcer son économie. Les investisseurs inquiets de cette débâcle des marchés se sont alors tournés vers les valeurs refuges, en préconisant notamment les titres à revenu fixe et l’or qui a dépassé les 1 200 $ l’once au début de l’année. Obligations Marchés boursiers Alors que les marchés boursiers ont été particulièrement volatils, la situation dans les marchés obligataires a toutefois divergé selon le type d’obligation. Les incertitudes prévalant outre-mer ont incité les investisseurs à préconiser davantage les classes d’actif considérées comme moins risquées. Ces circonstances, combinées à la diminution des probabilités que la Réserve fédérale américaine relève son taux directeur dans un avenir rapproché, ont contribué à la baisse des taux obligataires et à l’essor des obligations au début de la période. Tel que mentionné précédemment, les marchés boursiers mondiaux ont connu un début d’année difficile, alors que la forte volatilité débutée en 2015 s’est poursuivie. Les craintes que le ralentissement de la croissance économique chinoise se prolonge ont miné les rendements des indices boursiers, qui ont subi de fortes baisses en janvier. Parmi les éléments qui ont inquiété les investisseurs, on compte notamment la transition d’une Chine à l’économie axée sur les exportations vers le secteur moins productif des services et la capacité de Beijing à gérer de tels changements. Il faut toutefois noter que la croissance du produit intérieur brut à la fin du dernier trimestre de 2015 était tout de même de 6,8 % sur une base annuelle. Bien qu’elle soit moins élevée que par le passé, l’économie chinoise continue toujours de contribuer fortement à la croissance mondiale. Alors que leur niveau d’aversion au risque a augmenté, les investisseurs ont toutefois favorisé les obligations gouvernementales des pays développés plutôt que les obligations corporatives, les obligations à rendement élevé et les obligations des pays émergents, qui ont, de ce fait, moins bien performé. Alors que les obligations à rendement élevé ont connu une progression plutôt erratique, il est important de souligner que les secteurs n’ont pas tous évolué de la même façon depuis le début de l’année. À cet effet, la débâcle du cours du pétrole, qui s’est poursuivie en 2016, a continué d’aff liger la performance globale des obligations à rendement élevé, alors que le secteur de l’énergie constitue près de 10 % de l’indice attitré à cette classe d’actif. En excluant la piètre performance des sociétés les plus fortement endettées du secteur de l’énergie, les autres secteurs s’en sont beaucoup mieux tirés. Enfin, il faut mentionner que la forte appréciation du dollar américain au cours de la dernière année continue de nuire aux économies émergentes, puisqu’une large partie de leur dette est libellée dans cette devise. Plusieurs investisseurs s’inquiètent de l’incidence d’une hausse persistante du dollar américain, alors que les marchés émergents représentent près de 57 % des échanges commerciaux internationaux avec les États-Unis. L’autre élément ayant perturbé les marchés est la chute persistante du cours du pétrole, qui a reculé de près de 10 % dès le premier mois de l’année. La faiblesse du prix du baril a évidemment été négative pour le marché canadien, dont le secteur de l’énergie représente une composante importante de l’indice. Avec la faiblesse de l’or noir, les sociétés pétrolières ont réduit par le fait même leurs investissements, contribuant à un ralentissement de l’économie canadienne. Perspectives Si la situation actuelle perdure, il est fort probable que les marchés continueront d’être volatils dans les mois à venir. Il faut toutefois garder en tête que la situation pourrait changer rapidement, comme cela s’est souvent produit par le passé, et que les marchés pourraient fortement progresser si le contexte s’améliore. Pour ne pas manquer un rebond potentiel des marchés, il s’avère donc important de demeurer investi et de résister à la tentation d’attendre que les conditions de marchés soient idéales. Un portefeuille bien diversifié et géré par des gestionnaires renommés devrait assurer une certaine stabilité durant les périodes de forte volatilité et permettre à l’investisseur de participer à une embellie éventuelle des marchés lorsque la tempête sera passée. Commentaires des gestionnaires de portefeuille 03 Nous sommes la seule grande banque au Canada à confier la gestion de portefeuille de tous ses fonds exclusivement à des tierces parties à travers notre structure d’architecture 100 % ouverte. L’architecture ouverte nous permet de sélectionner les meilleurs gestionnaires de portefeuille partout dans le monde et d’off rir aux investisseurs un accès privilégié à leur savoir-faire. Cette structure nous donne l’agilité nécessaire pour opérer dans l’univers complexe de l’investissement. Actions privilégiées Actions américaines Fonds d’actions privilégiées Banque Nationale et Portefeuille privé d’actions privilégiées canadiennes BNI Fonds d’actions américaines Banque Nationale et Portefeuille privé d’actions américaines à convictions élevées BNI Gérés par Corporation Fiera Capital Gérés par Corporation Fiera Capital Les actions privilégiées ont reculé durant le trimestre, alors que le mouvement baissier des taux obligataires et les craintes que la Banque du Canada abaisse son taux directeur au cours des prochains mois ont détourné l’intérêt des investisseurs de cette classe d’actif. Dans ce contexte, le gestionnaire de portefeuille a continué de préconiser une approche prudente en favorisant la qualité du crédit des émetteurs, les banques demeurant son secteur de prédilection. D’un point de vue stratégique, le gestionnaire de portefeuille favorise une sous-pondération du secteur des ressources naturelles en raison de leur caractère cyclique, de la faible emprise des sociétés sur les prix et de l’intensité du capital qu’exige ce secteur. En revanche, il surpondère les secteurs de la consommation de base, de la consommation discrétionnaire et des produits industriels pour leur marge supérieure et leur profil de rendement du capital investi. Une sous-pondération des secteurs de la technologie de l’information, de l’énergie et des services publics et une surpondération de ceux de la santé et de la consommation discrétionnaire sont également privilégiées. Selon le gestionnaire de portefeuille, les actions privilégiées devraient rebondir lorsque le cours du pétrole parviendra à remonter, que l’économie canadienne reprendra de la vigueur et que les taux obligataires augmenteront. Un tel scénario serait alors profitable pour les actions privilégiées perpétuelles à taux fixe-réinitialisé et à taux flottant, dont le rendement des dividendes pourrait être réajusté selon l’évolution des taux d’intérêt, alors qu’elles constituent ensemble près de 70 % du marché des actions privilégiées. Dans le contexte actuel, les actions privilégiées off rent le meilleur profil rendement/risque de la composante « revenus fixes » en raison de leur avantage fiscal et de la qualité des émetteurs. Les marchés boursiers ayant beaucoup monté au cours des dernières années, le gestionnaire de portefeuille ne serait pas étonné qu’ils marquent une pause ou du moins que leurs rendements s’atténuent, les ratios de valorisation étant plutôt élevés. Cela dit, tout repli important des marchés offrirait théoriquement d’excellentes occasions de renforcer les positions favorites du gestionnaire de portefeuille. Comme il privilégie la qualité, il s’attendrait à obtenir des rendements inférieurs à ceux du marché lorsque les titres de qualité inférieure performent mieux ou durant les périodes d’embellie des marchés où les investisseurs ne se soucient pas des valorisations. Commentaires des gestionnaires de portefeuille (suite) 04 Actifs réels Portefeuille privé d’actifs réels BNI Géré par The Boston Company 1 Le gestionnaire de portefeuille demeure positif sur les perspectives à long terme pour les actions. La volonté des banques centrales mondiales de poursuivre leur politique monétaire accommodante pour stimuler l’économie plus léthargique de certaines régions et remonter le niveau de l’inflation devrait rassurer les investisseurs et améliorer les perspectives de croissance mondiale. Dans ce contexte, les sociétés dont les activités sont davantage concentrées sur le plan national plutôt qu’international, particulièrement en Europe, ont mieux progressé, alors qu’elles n’ont pas été autant exposées aux fluctuations des devises. Aussi, la sous-exposition des titres d’infrastructure reliés au secteur de l’énergie, qui a moins bien performé que les autres secteurs au début de l’année, s’est avérée lucrative. La correction subie par ce secteur, alors qu’il a été aff ligé par un ralentissement économique mondial, a incité le gestionnaire de portefeuille à profiter de la faiblesse des marchés pour ajouter judicieusement certains titres dans le portefeuille en préconisant les sociétés de qualité. notre site Web au bnc.ca ou communiquer avec votre conseiller ou l’un de nos représentants : — Service à la clientèle TelNat Service-conseil Banque Nationale Investissements 1 888 TelNat-1 (1 888 835-6281) 1 888 270-3941 ou 514 871-2082, ou 514 394-5555, [email protected] [email protected] de 6 h à minuit (heure de l’Est), sept jours sur sept de 8 h à 20 h (heure de l’Est), du lundi au vendredi et le samedi de 9 h à 17 h Banque Nationale Courtage direct 1 800 363-3511 ou 514 866-6755, [email protected] de 8 h à 20 h (heure de l’Est), du lundi au vendredi 1 The Boston Company Asset Management LLC, filiale de Gestion d’actifs BNY Mellon Canada, a remplacé Brookfield Investment Management Inc. et Lazard Asset Management LLC à titre de sous-gestionnaire de portefeuille au début du mois de mars. L’information, les renseignements, les données et les commentaires des gestionnaires des fonds sous-jacents (y compris les opinions et déclarations prospectives) fournis dans le présent document, y compris ceux fournis par des tiers, sont considérés exacts au moment de leur impression et ont été obtenus de sources que nous avons jugées fiables. Nous nous réservons le droit de les modifier sans préavis. Ces informations, renseignements et données vous sont fournis à titre informatif uniquement. Aucune représentation ni garantie, explicite ou implicite, n’est faite quant à l’exactitude, la qualité et le caractère complet de cette information, de ces renseignements et de ces données. Les opinions exprimées ne doivent pas être interprétées comme une sollicitation ou une off re visant l’achat ou la vente des parts mentionnées aux présentes et ne devraient pas être considérés comme une recommandation. Les données présentées dans les graphiques constituent des hypothèses uniquement. Les calculs ne sont fournis qu’à titre indicatif. Les rendements réels de vos placements pourraient différer des hypothèses présentées, à la hausse et à la baisse, notamment selon la nature des titres dans lesquels vous aurez investis et le(s) moment(s) des investissements. Les données présentées ne créent aucune obligation légale ou contractuelle pour la Banque Nationale du Canada ou l’une de ses filiales. La Gestion privée de patrimoine BNI est offerte par Banque Nationale Investissements inc., filiale de la Banque Nationale du Canada. Un placement dans un fonds d’investissement et l’utilisation d’un service de répartition d’actif (tel que la Gestion privée de patrimoine BNI) peuvent donner lieu à des frais de courtage, des commissions de suivi, des frais de gestion et d’autres frais. Veuillez lire le prospectus des Portefeuilles privés BNI composant les profils de la Gestion privée de patrimoine BNI avant de faire un placement. 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