Obligations
Alors que les marchés boursiers ont été particulièrement volatils,
la situation dans les marchés obligataires a toutefois divergé
selon le type d’obligation. Les incertitudes prévalant outre-mer
ont incité les investisseurs à préconiser davantage lesclasses
d’actif considérées comme moins risquées. Ces circonstances,
combinées à la diminution des probabilités quelaRéserve
fédérale américaine relève son taux directeur dans unavenir
rapproché, ont contribué à la baisse des taux obligataires
etàl’essor des obligations au début de la période.
Alors que leur niveau d’aversion au risque a augmenté,
lesinvestisseurs ont toutefois favorisé les obligations
gouvernementales des pays développés plutôt que les
obligations corporatives, les obligations à rendement élevé
etles obligations des pays émergents, qui ont, de ce fait,
moinsbien performé.
Alors que les obligations à rendement élevé ont connu une
progression plutôt erratique, il est important de souligner
queles secteurs n’ont pas tous évolué de la même façon
depuis ledébut de l’année. À cet e et, la débâcle du cours
dupétrole,qui s’est poursuivie en 2016, a continué d’a liger
laperformance globale des obligations à rendement élevé,
alors que le secteur de l’énergie constitue près de 10 %
del’indice attitré à cette classe d’actif. En excluant la piètre
performance des sociétés les plus fortement endettées
dusecteur de l’énergie, les autres secteurs s’en sont
beaucoupmieux tirés.
En n, il faut mentionner que la forte appréciation du dollar
américain au cours de la dernière année continue de nuire
auxéconomies émergentes, puisqu’une large partie de leur
dette est libellée dans cette devise. Plusieurs investisseurs
s’inquiètent de l’incidence d’une hausse persistante du dollar
américain, alors que les marchés émergents représentent
prèsde 57 % des échanges commerciaux internationaux
avecles États-Unis.
Marchés boursiers
Tel que mentionné précédemment, les marchés boursiers
mondiaux ont connu un début d’année di cile, alors que
laforte volatilité débutée en 2015 s’est poursuivie. Les craintes
que le ralentissement de la croissance économique chinoise
seprolonge ont miné les rendements des indices boursiers,
quiont subi de fortes baisses en janvier. Parmi les éléments
quiont inquiété les investisseurs, on compte notamment la
transition d’une Chine à l’économie axée sur les exportations
vers le secteur moins productif des services et la capacité
deBeijing à gérer de tels changements. Il faut toutefois noter
quela croissance du produit intérieur brut à la n du dernier
trimestre de 2015 était tout de même de 6,8 % sur une
baseannuelle. Bien qu’elle soit moins élevée que par le
passé,l’économie chinoise continue toujours de contribuer
fortement à la croissance mondiale.
L’autre élément ayant perturbé les marchés est la chute
persistante du cours du pétrole, qui a reculé de près de 10 %
dès le premier mois de l’année. La faiblesse du prix du baril
aévidemment été négative pour le marché canadien, dont
lesecteur de l’énergie représente une composante importante
de l’indice. Avec la faiblesse de l’or noir, les sociétés pétrolières
ont réduit par le fait même leurs investissements, contribuant
à un ralentissement de l’économie canadienne.
Perspectives
Si la situation actuelle perdure, il est fort probable que les
marchés continueront d’être volatils dans les mois à venir.
Ilfaut toutefois garder en tête que la situation pourrait changer
rapidement, comme cela s’est souvent produit par le passé,
etque les marchés pourraient fortement progresser si le
contexte s’améliore. Pour ne pas manquer un rebond potentiel
des marchés, il s’avère donc important de demeurer investi
etde résister à la tentation d’attendre que les conditions de
marchés soient idéales. Un portefeuille bien diversi é et géré
par des gestionnaires renommés devrait assurer une certaine
stabilité durant les périodes de forte volatilité et permettre
àl’investisseur de participer à une embellie éventuelle des
marchés lorsque latempête sera passée.
Un début d’année di cile pour les marchés boursiers
—
L’année 2016 n’a pas débuté sur une note positive pour les investisseurs, alors que le climat d’incertitude
engendré par la Chine et la chute du cours du pétrole ont a ecté fortement les marchés boursiers à l’échelle
mondiale. La volatilité élevée a été un thème prédominant au début de l’année lorsqu’une forte correction
du marché chinois a menacé, à deux reprises, de compromettre les e orts récents de la Banque populaire
de Chine pour renforcer son économie. Les investisseurs inquiets de cette débâcle des marchés se
sont alors tournés vers les valeurs refuges, en préconisant notamment les titres à revenu xe et l’or
qui a dépassé les 1 200 $ l’once au début de l’année.
Analyse du marché 02