COPYRIGHT 2006 – 2017 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 5de 41
Hématologique
Troubles éosinophiles :Dans de rares cas, les patients qui suivent une corticothérapie par
inhalation peuvent manifester des troubles éosinophiles généraux, certains présentant les
caractéristiques cliniques de la vascularite correspondant au syndrome de Churg et Strauss, une
affection souvent traitée par une corticothérapie générale. Habituellement, mais pas toujours, ces
événements sont associés à la réduction ou à l’arrêt de la corticothérapie par voie orale après
l’instauration de la corticothérapie par inhalation, et des cas de troubles éosinophiles graves ont
été signalés dans ce contexte clinique.
Les médecins doivent être attentifs à l’éosinophilie, à l’urticaire vasculitique, à l’aggravation des
symptômes pulmonaires, aux complications cardiaques ou à la neuropathie se manifestant chez
leurs patients. Le lien de causalité entre le ciclésonide et ces affections sous-jacentes n’a pas été
établi.
Hypoprothrombinémie :L’acide acétylsalicylique doit être utilisé avec prudence en association
avec les corticostéroïdes pour traiter l’hypoprothrombinémie.
Hépatique / biliaire / pancréatique
Cirrhose :L’effet des corticostéroïdes s’intensifie chez les patients atteints de cirrhose.
Insuffisance hépatique : D’après les caractéristiques pharmacocinétiques observées chez les
patients atteints d’insuffisance hépatique, aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez
cette population. Les données sont limitées en ce qui concerne les patients atteints d’insuffisance
hépatique grave. Comme une exposition accrue est prévue chez ces patients, ceux-ci doivent
faire l’objet d’une surveillance afin de déceler toute manifestation de possibles effets généraux.
Immunitaire
Les patients qui prennent des immunosuppresseurs sont plus susceptibles de contracter une
infection que les personnes en santé. La varicelle et la rougeole, par exemple, peuvent évoluer de
façon plus grave ou même mortelle chez les enfants ou les adultes vulnérables qui prennent des
corticostéroïdes. On doit veiller avec soin à ce que ces enfants et ces adultes qui n’ont pas
contracté ces maladies n’y soient pas exposés. On ignore comment la dose de corticostéroïdes
administrée, la voie d’administration et la durée d’administration influent sur le risque de
contracter une infection disséminée. On ne sait pas non plus de quelle façon la maladie sous-
jacente ou la corticothérapie antérieure contribuent à augmenter ce risque. Si le patient est
exposé à la varicelle, un traitement préventif par injection d’immunoglobulines antivaricelle-
zona peut être indiqué. S’il est exposé à la rougeole, un traitement préventif par injection
intramusculaire d’immunoglobulines polyvalentes peut être indiqué. Si le patient contracte la
varicelle, un traitement par des agents antiviraux peut être envisagé.
Les corticostéroïdes peuvent masquer certains signes d’infection et de nouvelles infections
peuvent apparaître. Une diminution de la résistance aux infections localisées a été observée
durant la corticothérapie, ce qui peut nécessiter l’administration d’un traitement approprié ou