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La femme, cette missionnaire de la santé
de vie et les con ditions de logement et de travail. Or, la femme
est, dans tous les foyers, celle qui gère l’organisation de la vie
et sert de guide dans ce domaine.
Aujourd’hui, la femme consulte, prend des médicaments
et suit les préceptes de la médecine conventionnelle qui pri-
vilégie le mode urgentiste plutôt que préventif. C’est ainsi
qu’à la maison, la femme perpétue cette philosophie.
Pourtant, le rôle de la mère consiste à donner de bonnes
habitudes de vie à ses enfants, à s’assurer que ceux-ci sont en
bonne santé, à former leur pensée, et surtout, à les prévenir
des modes contre-nature. Les parents doivent éveiller en eux
l’instinct de vie qui est directement relié à la volonté de sur-
vivre, de grandir et de jouer un rôle important dans la vie.
La polarité féminine et masculine
Il est important de mentionner que la médecine conven-
tionnelle n’est ni meilleure ni moins bonne que la médecine
douce ; elle est simplement différente. Ces deux approches
sont en fait deux opposés, deux polarités. On qualifie la méde-
cine conventionnelle de scientifique, d’objective ; elle repré-
sente la polarité masculine, ou le yang. Les médecines douces,
qui sont humanistes et à l’écoute de l’autre, représentent la
polarité féminine, ou le yin. Ces deux polarités sont néces-
saires pour créer l’équilibre.
Actuellement, la médecine conventionnelle est le reflet de
la polarisation masculine qui valorise le côté rationnel. On a
écarté les valeurs féminines comme l’intuition, la sensibilité et
l’empathie. On pourrait même affirmer que la médecine
conventionnelle est déséquilibrée. Celle-ci joue un rôle pa-
ternel, pour ne pas dire paternaliste, auprès de ses patients.
Elle donne ses directives et ne veut pas voir discuter ses