L’histoire et les origines de l’héroïne
Au cours des derniers siècles, des centaines de drogues ont été inventées. Pourtant, certaines font parties
de ce monde depuis des millénaires, comme l'héroïne. En fait, il y a sept mille ans, les gens prenaient de
l'opium pur. Aujourd'hui, ce n'est qu'un des ingrédients de cette drogue. Elle a été synthétisée pour la
première fois par Dreiser, un chimiste allemand. L'héroïne était considérée comme un dérivé de la
morphine. Ce n'est qu'en 1898 qu'elle est utilisée comme traitement anesthésiant pour les personnes
souffrant de maladies graves, voir même incurables. Peu de temps après, les morphinomanes et les
cocaïnomanes ont commencé sa consommation puisque celle-ci entraînait leur désintoxication. Ils sont
vite devenus héroïnomanes. Les premiers hommes à comprendre les dangers de cette substance
habitaient aux États-Unis. En 1914, on tente pour la toute première fois de prendre le contrôle de la
diffusion de l'héroïne dans le monde. Onze ans plus tard, sa consommation, sa fabrication et sa vente
sont interdites dans cette même région de l'Amérique du Nord. Ensuite, divers pays ont suivis son
exemple en signant la convention sur les stupéfiants. Jusqu'en 1970, le trafic de cette drogue était très
important en Europe, notamment en Italie et en France. Les autorités étrangères et locales, avec l'aide de
la DRUG ENFORCEMENT ADMINISTRATION (DEA), parviennent finalement à démanteler le réseau
en France. L'héroïne a aussi connu du succès dans le monde musical, surtout à deux périodes. La
première est le rock des années 1970 et la deuxième est le grunge des années 1980. Plusieurs artistes en
consommaient et certains d'entre eux en sont morts, comme Jimi Hendrix et Kurt Cobain.
La fiche analytique
Plusieurs désigneront l’héroïne avec le terme «H» ou «Junk». Cependant, il existe d’autres noms pour
désigner cette drogue, notamment «Smack», «Poudre», «Fée blanche», «Cheval» et plus encore. Cette
substance fait partie de la famille chimique des «Opiacés» car elle a comme effet d’être un dépresseur,
tout comme son dérivé, la morphine.
On peut consommer l’héroïne soit en l’inhalent de la poudre ou de la fumée, soit en se l’injectant ou soit
en la prisant (sniff). Lors de l’inhalation de la fumée, le consommateur chauffe l’héroïne sur une mince
feuille d’aluminium au-dessus d’une légère flamme. Il faut ensuite respirer les vapeurs et la fumée grâce
à un tube. Il y a trois façons de l’injecter : par intraveineuse (dans une veine), dans un muscle
(intramusculaire) ou sous la peau (sous-cutané). Le moyen préféré des preneurs est l’injection, puisque
qu’elle utilise une plus petite dose de drogue aussi l’effet est plus fort et plus rapide.
La prise de cette drogue affecte certaines parties de notre cerveau. Lors de la consommation d'héroïne,
il y a deux neurotransmetteurs affectés, soit le GABA et la dopamine. Le GABA, aussi appelé acide
gamma-butyrique, est le neurotransmetteur qui aide a contrôlé tout ce qui touche l'anxiété, comme la
peur. Il permet la relaxation, le ralentissement du rythme cardiaque et soutient au tonus musculaire.
Lorsqu'une personne souffre d'une crise d'anxiété, elle est en manque de GABA. Elle peut ressentir des
étourdissements, de la fatigue, des difficultés à dormir et bien plus. Elle est secrétée en quantité plus
réduite. Quant à elle, la dopamine contrôle les domaines du plaisir et du désir. Elle joue aussi un grand
rôle dans les émotions. Si une personne en produit trop, elle pourrait avoir des hallucinations ou même
pire, souffrir de schizophrénie. Elle est secrétée en plus importante quantité.
Les effets ressentis change d’une personne à l’autre et d’une consommation à l’autre. Bien sûre lors des
premières fois les effets sont très puissant mais s’estompe dès la deuxième fois et vient même à
disparaitre après un certain temps. Les principaux effets ressentis par les preneurs sont l’euphorie, une
sensation d’extase et provoque rapidement l’apaisement, l’effet de l’héroïne est de type orgasmique.
Mais plusieurs problèmes suivent ces consommations : par exemple, l’anorexie, des nausées, des
vertiges, l’insomnie. Les injections peuvent entrainer la transmission de maladies grave ainsi que la
dépendance qui survient dès la première fois.