Cela lui conduit à récuser toute transmission
héréditaire des caractères acquis. Jusqu’à la fin
du 19ème siècle, tout le monde admettait que les
individus pouvaient transmettre à leur
descendance des caractères qu’ils avaient acquis
au cours de leur vie. Il exclut cette
possibilité. Les cellules germinales, pour lui ne
peuvent subir aucune influence venant du milieu,
rien ne peut être transcrit, ni communiqué aux
cellules germinales.
Pour lui, c’est même l’inverse, non seulement le
plasma germinatif ne peut pas être affecté par le
développement de l’organisme, mais celui-ci
dépend du plasma germinatif ; pour que des
caractères de l’organisme puissent être acquis,
l’organisme doit être prédisposé.
Cette distinction permet de mieux comprendre
l’origine des variations individuelles ; elles ne
sont pas expliquées par l’hérédité des caractères
acquis, mais par la reproduction sexuée.
Recombinaison des cellules de manière aléatoire.
Il reprend à son compte l’hypothèse de Darwin,
mais il remanie cette hypothèse.
2) Hugo de Vries (1848-1935) : redécouverte des
lois de Mendel.
Si ses travaux ont été importants pour la
reconstitution de la génétique, c’est parce qu’il
est un des trois chercheurs qui, en 1900,
redécouvrent les lois de Mendel ; celui-ci publie
son mémoire en 1866 : lois de l’hybridation.
Mendel tire de ses travaux 2 conclusions :