Argus II, le premier œil bionique autorisé a être commercialisé en

Argus II oeil
Publié le : Lundi 11 Février 2013 - 17h02
P
Xavier Durand
Vivre FM - http://www.vivrefm.com/infos/lire/1032
Argus II, le premier œil bionique autorisé a être
commercialisé en Europe
Grâce aux électrodes, la vision est rendue possible.
our la première fois au monde, un dispositif capable de rendre partiellement la vue à des
personnes aveugles a été autorisé à la commercialisation en l'Europe.
C’est officiel, les autorités européennes ont approuvé la commercialisation de l’œil bionique Argus II en première
mondiale. L'Agence américaine des médicaments (FDA) devrait donner à son tour son autorisation dans les plus brefs
délais. Aujourd’hui, Argus 2 est disponible dans plusieurs pays européens pour un montant de 73.000 euros.
Une vision partielle retrouvée grâce a Argus II
Argus II, le dispositif qui a donné naissance au premier œil bionique, a été mis au point aux Etats-Unis par les équipes
de l'Université de Southern California (USC) et développé par le laboratoire américain Second Sight. Cette prothèse
rétinienne a déjà permis à une soixantaine de personnes atteintes de rétinopathie pigmentaire de retrouver une
vision partielle, avec plus ou moins de réussite suivant les patients.
Un dispositif composé d'électrodes implantées dans la rétine et de lunettes équipées d'une caméra miniaturisée
Le dispositif l'Argus fonctionne en trois étapes. La collecte des images s’effectue par une mini-caméra placée sur des
lunettes. Elles sont traitées par un petit ordinateur de la taille d'un téléphone, porté dans la poche ou à la ceinture
du patient. Puis les signaux sont imprimés sur la rétine, grâce à une puce électronique positionnée dessus.
Suivant les explications données par Brian Mech, un responsable de Second Sight, « Cette prothèse rétinienne
permet de stimuler directement le nerf avec des signaux vidéo et une charge électrique, transmis sans fil, selon
certaines fréquences, à 60 électrodes implantées dans la rétine ».
On estime aux Etats-Unis à 100.000, le nombre de personnes atteintes de rétinopathie pigmentaire qui pourraient
bénéficier de cette nouvelle technologie.