Le document 4 montre que la vitesse des ondes sismiques diminuent avec la température. On peut donc
supposer que la zone d’anomalies négatives des vitesses des ondes sismiques est une zone plus froide
(donc plus dense) que la zone environnante. On a alors une couche «"froide"» et dense qui s’enfonce dans
une couche plus chaude et moins dense.
Le document 5 montre un ralentissement des ondes sismiques aux alentours de 100 km de profondeur. Ce
ralentissement est progressif et ne correspond pas à un changement chimique des roches (manteau de
péridotite). Il s’agit d’un changement physique de la roche. Comme le document 6 le montre, à cette
profondeur, la température de la roche s’approche de la température de fusion (sans l’atteindre). On a donc
une couche déformable, ductile de périodotite sur laquelle repose une couche rigide, dense et froide
composée de la croute et d’une partie du manteau.
Conclusion : La configuration de la fosse des Tonga montre qu’une couche rigide, dense et froide de
100km d’épaisseur repose sur une couche chaude et ductile, réformable. C’est cette propriété ductile qui
permet les mouvements latéraux de la couche rigide.