MATÉRIAUX
Synthétique ou verre? Ces matériaux ont des propriétés très diffé-
rentes. Le choix du matériau doit donc être fait en fonction des condi-
tions de vie personnelles, des besoins et de la compatibilité.
Prothèses en verre
• possèdent une surface dure et extrêmement lisse
• sont biologiquement inertes
• peuvent être humidiées par le liquide lacrymal
• peuvent être nettoyées impeccablement avec des produits médi-
caux
Les prothèses oculaires en cryolithe prouvent depuis plus de 170 ans
leurs propriétés exceptionnelles!
Prothèses synthétiques
• sont incassables
• leur surface peut être rafraîchie
• leur confection exige plus de temps et, en raison des appareils
nécessaires, est liée au site de création.
Les prothèses oculaires synthétiques sont confectionnées depuis
environ 50 ans en plexiglas (PMMA).
ENTRETIEN
Prothèses en verre
Les yeux articiels en verre doivent être nettoyés régulièrement à
l’eau froide. Les résidus secs des sécrétions lacrymales peuvent être
éliminés avec du vinaigre pur. Ensuite, la prothèse doit être rincée
soigneusement à l’eau.
Prothèses synthétiques
Les yeux articiels synthéthiques (PMMA) doivent être nettoyés avec
des produits d’entretien spéciaux (comme pour les lentilles de contact
«dures»).
LONGÉVITÉ
Chaque surface de prothèse est soumise à une usure naturelle. Les
facteurs d’inuence sont, entre autre, l’état du cul-de-sac conjonctival,
l’environnement professionnel et personnel et l’entretien. La «compa-
tibilité» et, de ce fait, la longévité possible d’un œil articiel sont très
différentes. Pour des raisons médicales et esthétiques, il est donc utile
de renouveler un œil articiel avant qu’il ne provoque des irritations de
la conjonctive.
Prothèses en verre doivent être remplacées, en règle générale, après
1-1/2 an.
Prothèses synthétiques: Leur surface doit être repolie tous les 6 mois.
Après 2-1/2 ans, le remplacement est indiqué. L’utilisation des gouttes
humidiantes (larmes articielles) peut représenter un avantage.
Evitez de porter une prothèse trop vieille ou endommagée. Cela
provoque des dommages irréparables à l’orbite.
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