
Fiche sommaire 
Transfert et utilisation des connaissances  
 
ANNÉE : 2015 TYPE DE RECHERCHE : Mémoire 
TITRE DU PROJET DE RECHERCHE 
Relation  entre  le  trouble  déficitaire  de  l’attention  avec  ou  sans  hyperactivité  (TDAH)  et  la  consommation  de  substances 
psychoactives chez les adolescents : le rôle médiateur du trouble des conduites 
AUTEUR(S) DU RAPPORT 
Étudiante – Université Laval 
SUPERVISEUR(E), INTERVENANT(S) OU CHERCHEURS ASSOCIÉ(S) 
Professeur. École de service social, ULaval 
Professeure. Dép. Psychoéd., USherbrooke 
OBJECTIFS DE LA RECHERCHE 
La présente étude vise à documenter la relation entre la présence d’un TDAH et la consommation de substances psychoactives 
(SPA) chez les adolescents, plus spécifiquement : 
 Décrire et comparer la consommation de SPA dans un groupe d’adolescents recevant des services d’un CJ 
 Faire ressortir les variables les plus fortement associées à la consommation de SPA chez ces jeunes 
POPULATION À L’ÉTUDE 
Enfants et adolescents âgés de 0 à 17 ans qui ont été référés à un des services de centres jeunesse pour une prise en charge 
entre le 1er octobre 1998 et le 30 septembre 1999. 
MÉTHODOLOGIE 
 Questionnaire(s) validé(s) 
Analyse de données secondaires 
PRINCIPAUX RÉSULTATS 
Globalement, les résultats de la présente étude tendent à démontrer que les jeunes présentant un TDAH ne se distinguent pas 
des jeunes qui ne présentent pas de TDAH et ce, sur l’ensemble des dimensions reliées à leur consommation de substances 
psychoactives. Il  en  est  de même concernant  les  différences garçons  et  filles  présentant un  TDAH.  On  note cependant une 
relation positive entre l’âge des jeunes présentant un TDAH et la sévérité de leur consommation.  
En outre, il ressort que les jeunes présentant un TDAH en cooccurrence avec un trouble des conduites sont plus nombreux à 
consommer du cannabis et des hallucinogènes que les jeunes TDAH ne présentant pas de trouble des conduites.  
Enfin, chez les jeunes présentant un TDAH en cooccurrence avec un trouble des conduites, il appert que les jeunes pour lesquels 
le trouble des conduites est apparu à l’adolescence ont consommé davantage de psychostimulants différents et présentent une 
consommation de substances psychoactives plus sévère.  
L’ensemble de ces  résultats indique que la présence de  problèmes de consommation de substances psychoactives chez les 
jeunes TDAH  semble positivement associée à la présence de  trouble  des conduites, principalement le trouble  des conduites 
ayant débuté à l’adolescence.