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Conjoncture économique et marchés financiers
Bilan 2016 et
perspectives 2017
Conjoncture économique
Marchés financiers
Conjoncture
économique
Bilan 2016 et
perspectives
2017
ÉTATS-UNIS, L’EFFET TRUMP
La fin d’année 2016 a été marquée par l’élection
du candidat républicain Donald Trump. Les marchés
financiers ont de suite bien réagi et les indicateurs de
confiance économique sont restés sur une tendance
haussière jusqu’à fin décembre.
d’intérêt à long terme aux États-Unis. Pour l’instant, le taux
10 ans américain est à 2,4%, on peut l’anticiper à 100 pb
(points de base) supplémentaires en 2017.
La croissance du PIB a été revue à la hausse au troisième
trimestre à 3,5%, contre 3,2% précédemment, avec une
consommation toujours dynamique et surtout un commerce
extérieur positif alors même que le dollar s’est apprécié
fortement depuis l’élection de Trump.
Par ailleurs, l’indice ISM manufacturier a de nouveau atteint
un point haut à 54,7. L’indice de confiance des ménages
atteint un plus haut en décembre (à 113) depuis juillet 2007.
Reste à connaître la politique de la Fed (Réserve Fédérale
des États-Unis) qui sera menée. Dans ce domaine, beaucoup
d’incertitudes demeurent quant aux orientations prises par
Donald Trump à son arrivée à la présidence fin janvier.
Quelles perspectives post-élections ?
Si Trump maintient son plan de relance annoncé au moment
de sa campagne incluant un allègement drastique de la
fiscalité des entreprises, alors une détérioration des comptes
publics avec les conséquences inhérentes sur la dette
publique et les déficits sont à prévoir. D’autre part, mener
une relance budgétaire alors que l’économie américaine est
en plein-emploi devrait déclencher des risques de surchauffe.
Mais, pour l’heure, il convient d’être prudent. Il semble
opportun
d’attendre
le
premier trimestre pour que « Il semble opportun
le plan Trump soit dévoilé, d’attendre le premier
et en début d’application, trimestre pour que
pour ajuster les anticipations le plan Trump soit
sur l’inflation et sur les taux
dévoilé. »
d’intérêt.
Avec un taux de chômage de 4,6%, on peut imaginer des
pressions sur les salaires à l’embauche pour ceux qui seraient
appelés à participer au développement et à la modernisation
des infrastructures locales, d’autant que l’immigration va être
stoppée ou largement limitée si les mesures de Trump sont
appliquées.
Les États-Unis ont connu, depuis la reprise de 2009, un
allongement de leur cycle de croissance avec un taux plus
faible (autour de 2%, 2,5%). Il est possible d’envisager que ce
cycle soit réduit plus rapidement que prévu à cause de l’effet
Trump, avec plus de croissance dans un premier temps, mais
plus d’inflation et des taux plus élevés qui, à terme, viendraient
contraindre l’activité économique et stopper l’élan de reprise.
La politique économique américaine ainsi que l’effet pétrole
sont autant de facteurs « reflationnistes » entraînant une
hausse des taux directeurs et surtout une hausse des taux
Mais, les 4 à 5 millions d’Américains découragés qui sont
sortis des radars de l’emploi pourraient rebattre les cartes en
revenant sur le marché du travail.
ZONE EURO, LA FIN DE LA DÉSINFLATION
L’inflation surprend à la hausse en Allemagne
passant de 0,8% en novembre à 1,7% en décembre.
Sur l’ensemble de la zone euro, le taux d‘inflation
annuel atteint 1,1% en décembre contre 0,6% le mois
précédent.
La zone euro entre dans une nouvelle phase : celle d’une
normalisation des taux. La spirale déflationniste semble
terminée.
L’année 2017 va être marquée par la hausse des taux
d’intérêt du fait de :
La reprise de l’inflation stimulée par la hausse des cours
du pétrole. Grâce à l’accord entériné le 30 novembre par les
membres de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de
pétrole) et la Russie, le baril devrait se stabiliser autour de 60
dollars.
La question est de savoir si ce niveau de cours se maintiendra.
La hausse des taux américains devrait faire pression sur
les taux européens. C’est ce que l’on a déjà constaté après
l’élection de Trump.
est à prévoir, comme cela a été le cas en France juste après
l’avènement de l’euro. L’État italien, contrairement aux autres
pays européens du Sud, n’est pas massivement intervenu
pour soutenir ses banques. Même si le mécanisme de
résolution des crises bancaires est en vigueur et réclame aux
États de ne plus agir, il reste des marges de négociations au
gouvernement provisoire italien pour tenter de calmer le jeu.
En outre, la Grèce va un peu mieux, la situation ne se détériore
plus même si sa convalescence est lente et certainement
pesante pour les citoyens grecs.
À terme, la décision prise par la Grande-Bretagne de sortir
de l’Union Européenne devrait avoir des conséquences
économiques
néfastes pour le « La décision prise par
pays, même si dans la Grande-Bretagne
un premier temps
de sortir de l’Union
les indicateurs sont
restés solides. Le Européenne devrait
Brexit n’est pas avoir des conséquences
forcément
une économiques néfastes. »
mauvaise nouvelle
pour la zone euro : elle peut constituer une opportunité de se
renforcer, notamment en récupérant une partie des services
financiers et le capital humain qui va avec.
L’euro est une monnaie jeune qui, au vu des derniers
évènements, s’est montrée résistante, contrairement à la
livre sterling. Le reste du monde ne remet pas en cause la
crédibilité de la monnaie unique. Il y a bien des tentations
extérieures pour venir bouleverser un équilibre naissant de
cette zone monétaire, mais on voit bien que, jusqu’à présent,
la zone tient bon, même si les mécanismes de contrôle et de
soutien restent perfectibles.
2017 marquera la fin de l’alignement des planètes. Seul l’euro
restera un facteur de soutien à l’économie européenne. Mais,
l’expérience d’un euro attractif depuis 2014 a montré que les
effets positifs sur le commerce extérieur sont faibles.
Dans ce contexte, la BCE (Banque centrale européenne)
risque d’être déstabilisée au niveau de sa politique monétaire.
Si l’inflation repart en Allemagne, la BCE va avoir du mal à
justifier son QE (Quantitative Easing) jusqu’en décembre
2017. Le risque qu’elle se dédie demeure faible mais elle
devrait en échange annoncer rapidement après cette date
son « tapering »1 . On connaît le risque lié aux anticipations.
Les marchés pourraient craindre la fin de l’assouplissement
monétaire et les taux d’intérêt, notamment de pays
périphériques pourraient se tendre.
Les banques italiennes, quant à elles, ont eu du mal à assainir
leurs comptes. Les stress tests semblent le démontrer. Des
tensions sont apparues tout au long de l’année 2016. Un
mouvement indispensable de rapprochement ou de fusion
1 Tapering : réduction progressive de la politique monétaire
ZOOM SUR LA FRANCE
Les principaux indicateurs de santé en 2016
Taux de croissance
1,1%
Taux d’inflation
0,2%
Taux de chômage
9,7%
Déficit public
3,5%
Les marchés
financiers
Bilan 2016
LES MARCHÉS ACTIONS
L’Euro STOXX 50 termine l’année quasiment
stable (0,7% et +3,72% après prise en compte des
dividendes) au terme d’une très forte volatilité tout
au long de l’année.
Des marchés volatiles début 2016
Les marchés ont connu leur pire début d’année depuis des
décennies avec :
un premier point bas (vers mi-février) à -19% du niveau
de fin 2015, au cœur de la tempête pétrolière, couplée à des
craintes sur la croissance chinoise,
un second point bas fin juin, au lendemain du choc
psychologique du BREXIT, qui provoqua un mouvement
défensif immédiat.
L’année boursière a ainsi été rythmée par un certain nombre
d’inflexions de tendance : le retournement des cours du
pétrole et des matières premières, le maintien (voire la révision
en hausse) de la croissance économique à un niveau soutenu,
le retour à l’inflation, corolaire des prix des matières premières,
la hausse des taux, les mouvements de change, les éléctions
américaines...
Les marchés actions en 2016
Indices
Au 31/12/2016 Évolution 2016
Paris (Cac)
4 862
+4,86%
Eurostoxx 50
3 291
+0,7%
Tokyo (Nikkei)
19 114
+0,42%
New York (DJ)
19 763
+13,42%
Londres (FTSE)
7 143
+14,43%
Francfort (Dax)
11 481
+6,87%
À travers le vote surprise du BREXIT le 24 juin et l’élection de
D.TRUMP le 9 novembre,
les bourses mondiales « Les bourses mondiales
ont
développé
une ont développé une
capacité de plus en plus capacité de plus en plus
rapide à assimiler des rapide à assimiler des
événements, escomptés
événements, escomptés
comme
défavorables,
en
opportunités
de comme défavorables,
repositionnement sur les en opportunités de
marchés d’actions.
repositionnement »
Le vote du NON au référendum italien le 4 décembre, lui, a le
mérite de n’avoir pas mis à mal la crédibilité des sondeurs et
des anticipations de marchés. Il a été le catalyseur du retour
en grâce des actions européennes sur la fin d’année.
Paradoxalement, la fin du référendum a même permis aux
marchés européens de s’affranchir d’une longue période
d’indécision, caractérisée par des variations de prix à
l’intérieur d’une borne très étroite. En signe de changement
de psychologie des investisseurs à l’égard du risque, le rebond
a été particulièrement marqué sur les bourses périphériques
(Italie, Espagne), le plan de restructuration d’UNICREDIT
et l’annonce d’une lourde recapitalisation ayant même été
salués par le marché.
Cette complaisance des marchés à l’égard de ces évènements
majeurs doit être mise en relation avec la bonne tenue des
économies mondiales (dynamisme retrouvé en Europe et
prolongement du cycle US) et la poursuite des politiques
accommodantes et des mesures de soutien monétaires.
Une forte disparité sectorielle
Au cours du premier semestre, l’Euro Stoxx50 a plongé de
12% dans une structure de marché très défensive, alors que
la seconde partie de l’année a été le théâtre d’une rotation
sectorielle très massive avec une dispersion intra-sectorielle
particulièrement prononcée.
En effet, l’écart entre les meilleures et les pires performances
sectorielles est impressionnant (près de 60% : Produits de
base : +51% vs Agro-alimentaire : -8,4%). Ce phénomène est
d’autant plus prononcé qu’il a été suivi d’un renversement des
hiérarchies sectorielles d’un semestre sur l’autre.
Indices Euro Stoxx 50
Ainsi, la rotation sectorielle au cours des derniers mois est la plus
forte connue sur les indices depuis mars 2009 et la seconde
plus forte dispersion depuis 1989. Les secteurs corrélés aux
taux d’intérêt surperforment largement l’indice européen
(Assurances & Banques) alors que les secteurs défensifs (Agroalimentaire) de rendements et les secteurs endettés (Services
aux collectivités & Télécoms) sous-performent massivement
l’indice. De même, les secteurs impactés par le dollar et les
projets d’infrastructures sont également soutenus.
L’Eurostoxx 50 termine l’année 2016 à 3 291 points.
L’euro contre dollar
Au 30 décembre 2016, 1 euro vaut 1,051$. L’euro/dollar
est proche de la parité.
Prix du brent en dollar
De même, les prix des matières premières, qui avaient été
massacrés en 2015, rebondissent de 10 % en 2016 (Indice
CRB Commodity) depuis un plus bas atteint au mois de février.
Ce rebond, motivé par des perspectives de rationalisation
de l’offre et une meilleure tenue de la demande, permet aux
valeurs productrices de matières premières d’afficher la plus
forte hausse sectorielle de l’année (+51%).
À noter, dans un contexte de taux toujours à des niveaux
historiquement bas, les fusions-acquisitions continuent de
bien se porter, en particulier avec la relance du rapprochement
LINDE-PRAXAIR, l’offre de CENTURY FOX sur SKY, la montée au
capital de VIVENDI dans MEDIASET et les intérêts de J&J et de
SANOFI sur ACTELION ou encore de TECHNIP-FMC.
Au 30 décembre 2016, le baril de pétrole est à 56,8 $.
Le prix du Brent est en hausse après l’accord de l’OPEP,
l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.
Humanis Gestion d’Actifs - Février 2017 - Crédits photos : www.fotolia.com
Les cours du pétrole ont plus que doublé depuis leur plus
bas, terminant l’année au-dessus des 55$ (référence Brent)
sous le double effet d’une amélioration des perspectives de
croissance économique mondiale et des accords de réduction
de la production. Ce mouvement s’accompagne d’une bonne
performance des valeurs pétrolières depuis février (+19,4%
en 2016). Pour autant, l’année n’aura pas été si facile pour le
secteur et s’est accompagnée de la recapitalisation de certains
acteurs parapétroliers (SAIPEM, VALLOUREC…).
LES MARCHÉS DE TAUX
Les marchés obligataires de la zone euro ont délivré
une performance positive en 2016. Le taux à 10 ans
allemand a débuté l’année à 0,63%, pour la finir à
0,21%. Il s’est orienté à la baisse de façon importante
jusqu’en juillet où il a atteint le niveau record de
-0,19%.
Plusieurs facteurs expliquent cette chute. En tout début
d’année, ce sont les craintes de récession mondiale, en
particulier via les pays émergents, qui ont entrainé les taux à
la baisse. Les prix des matières premières ont alors touché un
point bas, avec un prix du baril de Brent à 28$ fin janvier, ce
qui a pesé sur les anticipations d’inflation.
d’inflation et a permis aux banques centrales de modérer leur
politique monétaire expansionniste en fin d’année.
Ainsi, la BCE a annoncé une baisse des achats d’actifs
mensuels à 60 Mds€
« La BCE a annoncé une
d’ici avril 2017 et la
Réserve
Fédérale baisse des achats d’actifs
américaine a monté mensuels à 60 Mds€ d’ici
son taux directeur de avril 2017. »
0,25% en décembre
pour le porter à 0,75%. Dans ces conditions, le taux allemand à
10 ans est passé de -0,19% en juillet à +0,21% fin décembre.
Enfin, le référendum britannique fin juin, a ouvert la voie à la
sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne créant ainsi
une incertitude politique sur l’avenir du projet européen. Les
taux obligataires ont alors atteint des points bas historiques.
Les taux périphériques ont connu une année contrastée.
L’Italie, pénalisée par la fragilité de son secteur bancaire
et le risque politique (démission de M. Renzi à la suite du
référendum italien de décembre), voit son spread contre
Allemagne augmenter. Le Portugal, toujours fragile
économiquement, est également lourdement sanctionné.
En revanche, les taux espagnols maintiennent leur écart
stable par rapport à l’Allemagne en 2016 dans un contexte
économique plus favorable. Ainsi, les taux à 10 ans espagnol,
italien et portugais s’inscrivent respectivement à 1,38%,
1,81% et 3,76% fin 2016.
À partir de l’été, les taux longs se sont stabilisés avant de
remonter au dernier trimestre. En effet, la croissance mondiale
s’est finalement révélée plus résistante que prévu, entrainant
une hausse des matières premières. Le prix du baril du pétrole
est donc remonté vers les 50$, aidé en cela par un accord de
l’OPEP1 en novembre limitant la production.
Le marché des obligations privées affiche une nette
surperformance par rapport aux obligations souveraines. Il a
bénéficié d’un contexte macro-économique en amélioration,
de la recherche de rendement dans un univers de taux bas,
mais surtout du programme d’achats d’obligations privées
non financières mis en place par la BCE en mars.
L’élection de Donald Trump aux présidentielles américaines a
également été perçue comme inflationniste en raison de son
discours protectionniste. Cela a donc soutenu les anticipations
En termes de performance, l’EuroMTS 5-7 ans (obligations
souveraines) affiche une progression de 2,02% en 2016
contre 5,53% pour l’indice Barclays Corporate 5-7 ans
(obligations privées).
Puis, en mars, la Banque Centrale Européenne a annoncé une
augmentation de son programme d’achats d’obligations, qui
est passé de 60 Mds€ à 80Mds€ en rythme mensuel. De plus,
l’institution monétaire y a inclut les obligations privées non
financières.
1 OPEP : Organisation des pays exportateurs de pétrole
Zone euro : taux directeurs
Alors que les taux directeurs américains repartent à la
hausse, la BCE maintient des taux de dépôt en territoire
négatif. La hausse du baril impacte l’inflation. Si une nouvelle
progression était à venir, cela pourrait avoir des incidences sur
les prochaines politiques monétaires des banques centrales.
Zone euro : évolution des taux d’intérêt 10 ans
Les taux ont fortement baissé au cours de l’année 2016
mais repartent à la hausse en fin d’année dans le sillage des
résultats des élections américaines et du retour de l’inflation.
L’Italie et le Portugal souffrent, alors que l’Espagne résiste. La
France, quant à elle, subit les incertitudes politiques liées aux
élections à venir.
Perspectives
2017
QU’ATTENDRE DES MARCHÉS FINANCIERS EN 2017 ?
Grâce à la hausse du prix du pétrole et une croissance
mondiale ferme, les perspectives d’inflation se
redressent.
Dans ce contexte, la remontée des taux directeurs aux
États-Unis attendue en 2017 ainsi qu’une atténuation des
interventions de la BCE devraient permettre une remontée
modérée du niveau des taux obligataires.
La BCE devrait cependant demeurer active afin de calmer
toute forte hausse des taux obligataires qui serait
préjudiciable aux déficits publics, mais aussi à l’investissement
des entreprises.
Les taux monétaires devraient demeurer en 2017 en territoire
négatif, tant que la BCE n’aura pas infléchi sa politique
monétaire et modifié son taux de dépôt à -0,40%.
Les facteurs politiques ou géopolitiques pourraient générer
de la volatilité en cours d’année. Globalement, sur les
marchés actions, l’année 2017 devrait être une année plutôt
favorable compte tenu de la dynamique de croissance
mondiale, et en zone euro :
des bons résultats des entreprises,
de la reprise de l’investissement,
des opérations de fusions ou rachats.
À RETENIR DE 2016
À SURVEILLER EN 2017
La sortie du Royaume-Uni de l’Union
Européenne (Brexit)
Les conséquences économiques liées au
Brexit
La réaction positive des marchés financiers
américains à la suite de l’élection de Trump
Les conséquences du plan Trump sur
l’économie américaine
La fin de la désinflation pour la zone euro
La poursuite de la politique accomodante
de la BCE
La hausse des cours du pétrole et du prix
des matières premières
La hausse des taux d’intêrets
La stabilisation de l’Eurostoxx 50 en fin
d’année au terme d’une forte volatilité
La remontée des taux directeurs aux
États-Unis
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