BILAN CARBONE ™ « Quantifier pour agir » GUIDE METHODOLOGIQUE Introduction et facteurs d’émission Collectivités Relever dès aujourd’hui les défis du changement climatique Renforcer l’attractivité de votre territoire pour demain AlternConsult 95, Allée de l’Aube Rouge 34170 Castelnau-le-Lez http://www.alternconsult.fr/ Sommaire 1. Introduction ...................................................................................... 5 1.1. 1.1.1. L'effet de serre ........................................................................ 5 1.1.2. Les Gaz à Effet de Serre............................................................ 6 1.1.3. Les variations climatiques et leurs conséquences sur Terre ............ 7 1.1.4. Les impacts en France .............................................................. 7 1.1.5. Les objectifs globaux de réduction pour contenir l’augmentation .... 8 1.2. 2. Le dérèglement climatique à l'échelle planétaire ................................. 5 Politiques internationale, européenne, nationale et locale .................. 10 1.2.1. A l'échelle internationale, le protocole de Kyoto ......................... 10 1.2.2. Les engagements de la France ................................................. 11 1.2.3. Le rôle des collectivités locales ................................................. 12 1.2.4. L'engagement de la Communauté d’Agglomération Val de Seine .. 12 Qu’est ce qu’un Bilan Carbone™ ...................................................... 13 2.1 Définition .................................................................................... 13 2.2 Présentation de la méthodologie Bilan Carbone™ ............................. 14 2.3 Déroulement de l’étude ................................................................. 16 2.5 Organisation et contenu des livrables.............................................. 19 ANNEXE – Principaux facteurs d’émission ............................................. 21 Bilan Carbone TM - Guide Méthodologique 3 / 30 1.Introduction 1.1. Le dérèglement climatique à l'échelle planétaire 1.1.1. L'effet de serre L'effet de serre est un phénomène naturel et nécessaire à la vie sur Terre. Naturellement présents dans l'atmosphère terrestre avec principalement de la vapeur d'eau (H2O), du dioxyde de carbone (CO2) et du méthane (CH4), les Gaz à Effet de Serre (GES) retiennent une large part du rayonnement solaire et permettent ainsi le maintien sur Terre d'une température globale propice à la vie et au développement des espèces vivantes. Néanmoins depuis le début de l’ère industrielle, le développement économique, historiquement fondé sur l'utilisation de sources d'énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz, etc.), conduit à une augmentation des concentrations de GES et fait peser un risque de modifications climatiques majeures. Bilan Carbone TM - Guide Méthodologique 5 / 30 1.1.2. Les Gaz à Effet de Serre Les deux gaz à effet de serre les plus importants sont présents de longue date dans l’atmosphère : il s’agit de la vapeur d’eau (H2O) sans cesse renouvelée et du dioxyde de carbone (CO2) dont la proportion a varié au cours des âges. Les émissions de CO2 d'origine humaine sont dues à la combustion d'énergies fossiles comme le charbon, le gaz, le pétrole (transports, chauffage, etc.) ainsi qu'à la déforestation, réduisant les puits de carbone stocké dans le sol. Aujourd’hui, les émissions anthropiques sont estimées entre 6 et 8 milliards de tonnes équivalent carbone par an et sont responsables de 55 % de l’effet de serre additionnel, dans une proportion croissante. Il existe aussi d’autres gaz responsables de l’effet de serre additionnel dû aux activités humaines. En 2005, la contribution des GES additionnels résultant des activités humaines était la suivante (Source : GIEC 2007 - Groupe de travail 1 - Résumé pour décideur p. 4). Pour synthétiser, les principaux GES et leur origine sont listés dans le tableau cidessous : Gaz Origine % de GES naturel % additionnel H2O – vapeur d’eau Evaporation 60% 0% CO2 – gaz carbonique Combustion du pétrole, du charbon et du gaz et rejets de végétaux 26% 35% O3 - ozone Pas d’émission directe, photo réaction (CH4 et NO2) 8% 35% CH4 – méthane, gaz naturel Bovins, rizières, décharges, pétrole, charbon (grisou) 3% 150% N2O – protoxyde d’azote Engrais azotés, industrie chimique Mousses plastiques, composants électroniques, climatisation, groupe de froid, etc 3% 18% 0% 100% d'origine anthropique HFC – PFC – SF6 - CFC Bilan Carbone TM - Guide Méthodologique 6 / 30 1.1.3. Les variations climatiques et leurs conséquences sur Terre Au cours du seul XXIème siècle, la température moyenne sur Terre pourrait augmenter de 1.8°C à 4.0°C. Lorsque l'on sait que 5°C de différence ont suffi pour passer d'une ère glaciaire au climat tempéré que nous connaissons aujourd'hui, le phénomène de changement climatique et ses conséquences sont à prendre en compte très sérieusement et dès maintenant. Une série de réactions en chaîne vues ces dernières années constituent un premier aperçu des phénomènes météorologiques futurs : • vagues de chaleur • ouragans plus violents, s’étendant à des régions jusque-là épargnées • élévation du niveau de la mer • calotte glacière arctique ayant diminué de 40 % en 40 ans, avec une surface qui diminue en moyenne de 7 % tous les ans • la limite de la zone d’exposition au paludisme remonte vers le nord. Des cas ont été signalés en Calabre et on compte de nombreuses victimes dans des régions jusque-là épargnées au Kenya et en Tanzanie. La Terre se réchauffant, c’est l’ensemble de la biodiversité et des écosystèmes qui sont menacés. Selon les scientifiques, un réchauffement de 1,8 à 2 °C entre 1990 et 2050 pourrait conduire à la suppression d’un quart des espèces vivantes. 1.1.4. Les impacts en France Au cours du XXème siècle, le réchauffement moyen sur la France a été de 0.9 °C. Préfigurant les aléas climatiques extrêmes engendrés par le réchauffement planétaire, la canicule de 2003 a fait 70 000 morts en Europe dont 19 500 en France. Lors de la tempête du 26 décembre 1999, c’est une surface arborée équivalente à deux fois la capitale qui a été abattue en Ile-de-France. Les impacts potentiels du changement climatique en France au XXIème siècle, pourraient être les suivants : élévation du niveau des mers (50 cm d’ici 2100) ayant pour conséquence la disparition des zones côtières (Camargue, rivage à lagunes du Languedoc) très peuplées et à l’activité économique développée 20% à 40% de baisse de l’enneigement à 1500m, et par conséquent un tourisme saisonnier menacé une occurrence de crues plus accentuée et plus fréquente en hiver et des étiages plus marqués en été en agriculture, une plus grande compétitivité des mauvaises herbes et un développement des maladies et des insectes venus des pays chauds Bilan Carbone TM - Guide Méthodologique 7 / 30 en sylviculture, une extension vers le nord des zones de répartition des espèces d’arbres du sud de la France (chênes verts, pins maritimes) et disparition d’espèces actuellement présentes dans le nord (hêtres, etc.) une augmentation du stress hydrique, surtout dans le sud de la France, accentuant le risque d’incendie un excès de mortalité l’été à cause de l’augmentation des températures : hausse des maladies cardio-vasculaires, de l’asthme, des intoxications alimentaires, des maladies transportées par les moustiques et les tiques, etc. 1.1.5. Les objectifs globaux de réduction pour contenir l’augmentation Les derniers travaux du G.I.E.C1 montrent qu’une division par 2 de nos émissions mondiales de GES à l’horizon 2050, permettrait de stabiliser leur concentration dans l’atmosphère. Les émissions de GES résultent des actes quotidiens de tout un chacun : se déplacer, se chauffer, se nourrir et recourir à des matériaux dont la production a engendré des GES etc. Évolution de la concentration en CO2 au cours du dernier millénaire2 On constate une augmentation de la teneur en CO2 dans l’atmosphère au cours du XIXème siècle correspondant à l’avènement de la révolution industrielle et à l’émergence de l’utilisation de l’énergie fossile (charbon, pétrole, gaz). 1 2 Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat Source: Climate Change 2001, the scientific Basis, GIEC, 2001 Bilan Carbone TM - Guide Méthodologique 8 / 30 Pour stabiliser la concentration des GES dans notre atmosphère, il apparaît que l’ensemble de la population mondiale devrait viser un objectif annuel de rejet d’environ 3 milliards de tonnes d’équivalent carbone au lieu des 7 milliards rejetés actuellement. A ce jour, nous sommes 6 milliards d’êtres humains sur Terre. En tenant compte du fait que chaque être humain dispose du même droit à « émettre », chacun d’entre nous dispose donc d’un droit annuel de 1800 kg de CO2. A titre indicatif, cela représente une seule des actions suivantes : 1 aller simple Paris / San Francisco en avion pour une personne en classe économique 6 000 km en voiture 5 CV en ville, mais seulement 4 000 km en 4x4 ou gros monospace, toujours en ville Chauffer au gaz un logement de 2 pièces pendant 1 an 1 tonne de papier soit 400 ramettes de papier A4 standard Fabriquer 2 tonnes de ciment ou 350 kg d’aluminium. Or il faut savoir qu’un français émet annuellement environ 8 tonnes de CO2. C’est pourquoi, à l’horizon 2050, chaque français devra émettre 4 fois moins de carbone (« facteur 4 ») pour stabiliser la concentration des GES dans l’atmosphère. Cela représente une réduction de 75% des émissions de GES en environ 40 ans ou encore 3,4% par an. L'enjeu est désormais connu de tous, l'objectif à atteindre également. En résumé, plus les concentrations de gaz à effet de serre seront stabilisées tôt, moins l’évolution du climat pourra nuire à l’humanité. Le consensus international qui se dégage fixe l’échéance à 2050. Aujourd’hui, cette date semble être le meilleur compromis entre la prise en compte du développement économique nécessaire pour les pays en voie de développement et des conditions de vies durables pour tous. Bilan Carbone TM - Guide Méthodologique 9 / 30 1.2. Politiques internationale, nationale et locale 1.2.1. européenne, A l'échelle internationale, le protocole de Kyoto C’est pour éviter les risques liés au déséquilibre climatique que la Communauté internationale s'est engagée, en 1992, dans la Convention de Rio, puis plus concrètement en 1997 par le protocole de Kyoto, à diminuer les émissions de GES. Le protocole de Kyoto propose un calendrier de réduction des émissions des 6 GES qui sont considérés comme la cause principale du réchauffement climatique des cinquante dernières années. Il comporte des engagements absolus de réduction des émissions pour 38 pays industrialisés, avec une réduction globale de 5,2 % des émissions de CO2 d'ici 2012 par rapport aux émissions de 1990. Ce traité est entré en vigueur le 16 février 2005 suite à la ratification de la Russie. En effet, pour entrer en vigueur, ce protocole devait être signé par au moins 55 pays dont le cumul des émissions représente au moins 55 % des émissions mondiales. La Russie à elle seule émet 17,6 % des émissions globales. A ce jour 182 pays représentant 63,7% des émissions de GES ont ratifié le protocole, à l'exception notable des Etats-Unis. Vert : Pays ayant ratifié le protocole Jaune : Pays ayant signé mais espérant le ratifier Rouge : Pays signataires refusant pour l'instant de le ratifier Gris : Pays encore non signataires Participation au protocole de Kyoto en décembre 2007 La France et toute la Communauté Européenne se sont fortement impliquées pour la mise en œuvre de ce protocole avec un objectif initial pour la France de stabiliser ses émissions de GES à leur niveau de 1990 d'ici 2010. Bilan Carbone TM - Guide Méthodologique 10 / 30 1.2.2. Les engagements de la France Afin de respecter son "objectif de Kyoto", la France s'est dotée d'un Plan National de Lutte contre le Changement Climatique (PLNCC) puis d'un Plan Climat en 2004, réactualisé en 2006, qui définissent les actions à mettre en œuvre afin d'y contribuer. En France, la part des émissions de GES pour chaque secteur d’activité est la suivante : Dans la pratique, la France a inscrit l’objectif de réduction correspondant (division par quatre) dans la loi d’orientation sur l’énergie votée en août 2005. L’objectif intermédiaire d’une réduction de 20% pour 2020 a été actée à l’issue du Grenelle de l’environnement en 2007. Cet objectif est également valable au niveau européen. De même, selon l'article 8 du Grenelle de l'Environnement : "Le rôle des collectivités publiques dans la conception et la mise en œuvre d'aménagements durables doit être renforcé. A cet effet, il sera demandé (…) aux communes de plus de 50 000 habitants d'établir (…) des plans climat énergie territoriaux avant 2012." Un Plan Climat Territorial (PCT), adaptation du Plan Climat au niveau des territoires, doit permettre aux collectivités d'identifier sur leur territoire les principales activités d'émissions de GES de façon à déployer des plans d'action afin d'améliorer leur efficacité énergétique et de réduire leurs émissions de GES. Bilan Carbone TM - Guide Méthodologique 11 / 30 1.2.3. Le rôle des collectivités locales Dans les décisions d'équipement qu'elles prennent, au titre du patrimoine qu'elles gèrent et du fait des activités pour lesquelles elles assurent une compétence de gestion, les collectivités interviennent directement sur plus de 12% des émissions nationales de GES. Les collectivités peuvent agir sur de nombreux thèmes : bâtiments et équipements communaux, achats publics, déplacements de leurs agents, part des énergies renouvelables dans l'approvisionnement énergétique du territoire, organisation urbaine et aménagement de l'espace. L'enjeu pour les collectivités est d'informer et de mobiliser les différents acteurs pour les faire adhérer aux plans d'actions établis. Les collectivités ont aussi, visà-vis de la population, une mission d'incitation et d'encouragement des initiatives locales et des bonnes pratiques à adopter. 1.2.4. L'engagement de la Communauté d’Agglomération Val de Seine C'est pourquoi la CAVDS s'est engagée à effectuer son Bilan Carbone™, quantificateur des émissions de GES et point de départ indispensable pour élaborer un plan d'actions concrètes de lutte contre le changement climatique. Ce plan d'action, futur Plan Climat Territorial qui doit être établi avant 2012, aura pour objectif de diminuer les émissions de GES afin d'atténuer les impacts du changement climatique, et ainsi prendre part localement, aux efforts mondiaux de réduction des émissions de GES. Dans la pratique, la CAVDS s’inscrit dans les objectifs fixés par la France à savoir tenir l’objectif de division par quatre des GES d’ici 2050 et l’objectif intermédiaire d’une réduction de 20% pour 2020. Bilan Carbone TM - Guide Méthodologique 12 / 30 2.Qu’est ce qu’un Bilan Carbone™ 2.1 Définition Le Bilan Carbone™ est un outil de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre développée par l'ADEME. Il a pour objet principal d’évaluer et de hiérarchiser le poids des émissions de GES. Les émissions sont calculées sur la base de celles qui ont été générées sur l’année 2006 pour le volet « Territoire » et sur 2007 pour le volet « Patrimoine et Service ». Sont concernés, les activités de la communauté et des 2 communes membres et des acteurs (industriels, résidents, employés, vacanciers, etc.) implantés sur le territoire de la Communauté d’Agglomération Val de Seine que ce soit en interne (volet « patrimoine et service ») ou en externe (volet « Territoire »). Suite à cette « photographie », le Bilan Carbone™ permettra de dégager des orientations stratégiques pour chacun des principaux postes étudiés et identifiées dans la méthode, à savoir pour le volet « Territoire » : Bilan Carbone Procédés industriels Activités tertiaires Secteur résidentiel Fret Transport de personne Construction et voirie Déchets Fabrication des déchets Production d’énergie (ici sans objet pour la CAVDS) Agriculture et pêche (ici sans objet pour la CAVDS) TM - Guide Méthodologique 13 / 30 Ces orientations stratégiques permettront à la CAVDS de préciser ses thèmes d’interventions en matière de politique énergétique et de lutte contre le changement climatique. Par ailleurs, à l’intérieur de ces orientations stratégiques, des préconisations d’actions et leurs impacts associés, seront également proposées aux différents partenaires et parties prenantes. La principale difficulté étant d’amener ces derniers à décliner ces pistes d’amélioration en actions locales. Concernant la mise en œuvre d’actions concrètes, il est nécessaire de rappeler en premier lieu l’extrême importance du contexte. Une même mesure aura des effets différents selon le contexte dans lequel elle sera réalisée. C’est pourquoi il est nécessaire de réaliser une étude détaillée avant de mettre en œuvre des mesures destinées à réduire les émissions de GES. C’est l’objectif précis du Bilan Carbone™. 2.2 Présentation Carbone™ de la méthodologie Bilan Du Pouvoir de Réchauffement Global (PRG) aux Facteurs d’émission L'impact sur le réchauffement climatique d'1 kg de GES dans l'atmosphère dépend de la nature du gaz : la température, le temps de présence dans l'atmosphère ou la concentration sont autant de paramètres qui conditionnent aussi "l'impact sur le climat" d'un GES donné. Par convention, et dans un souci de cohérence des résultats, on compare "l'impact sur le climat" d'1 kg de GES à celui d'1 kg de CO2 sur une durée de 100 ans. Ainsi est défini le Pouvoir de Réchauffement Global (ou PRG). Le PRG du CO2 vaut donc 1, et plus le PRG d'un GES est élevé, plus l'effet de serre additionnel engendré par le relâchement d'1 kg de ce gaz dans l'atmosphère est important. Gaz Formule PRG relatif au PRG du CO2 (à 100 ans) Gaz carbonique CO2 1 Méthane CH4 25 Protoxyde d'azote N2O 298 Perfluorocarbures PFC 7400 à 12200 Hydrofluorocarbures HFC 120 à 14800 Hexafluorure de soufre SF6 22800 Bilan Carbone TM - Guide Méthodologique 14 / 30 Cette approche permet de comparer les GES entre eux et d'utiliser une unité commune, l'équivalent CO2. C’est cette unité qui sera utilisée tout au long du document. Dans la très grande majorité des cas, il n'est pas envisageable de mesurer directement les émissions de GES résultant d'une action donnée. La seule manière d'estimer ces émissions est alors de les obtenir par le calcul, à partir de données physiques dites d’activité : consommations d’énergie exprimées en kWh, données de trafic routier avec nombre de véhicules et distances parcourues, nombre de tonnes de matériaux achetés, etc. Emissions de GES (TeCO2) = Données d’activité (KWh, etc.) x Facteur d’émission La méthode Bilan Carbone™ a précisément été mise au point pour permettre de convertir des données existantes aux unités multiples (kWh, km, t, m2, etc.) en émissions de GES estimées, ceci grâce à des facteurs d'émission. (cf. en annexe) Les facteurs d’émissions, élaborés à partir de multiples sources à la fois scientifiques et techniques, déterminent donc la quantité totale de GES émise lors des différentes étapes de fabrication d'un matériau. Leur PRG permet d'en connaître leur équivalent CO2. C’est pourquoi, il est important, à ce stade du rapport, de rappeler que le Bilan Carbone™ a pour vocation première de fournir des ordres de grandeur pour les émissions de GES, ceci dans l’optique de dégager des conclusions pratiques. Analyse de Cycle de Vie Les facteurs d’émission ont également été élaborés en suivant une approche de type « Analyse de Cycle de Vie ». Cette notion est très importante. A titre d’exemple, la fabrication d’une tonne d’acier plat neuf nécessite toute une série d’opérations : d’extraction, de transport et de transformation du minerai (comme le passage dans un haut fourneau chauffé au charbon) qui génère également des émissions de GES. De la même manière, la production d’électricité se fait à partir de différentes sources d’énergie que l’on appelle énergie primaire : charbon, gaz, pétrole, uranium que l’on brûle dans des centrales, ou encore vent et énergie hydraulique (barrages). Selon la source d’énergie primaire utilisée, le « contenu CO2 » du kWh produit variera du tout au tout. Indifférence du lieu d’émission La durée de résidence des GES dans l’atmosphère peut aller d’une dizaine d’années pour le méthane à quelques siècles pour beaucoup d’autres GES. Or, il ne faut environ qu’une année pour que l’air s’homogénéise entre les hémisphères du globe. Bilan Carbone TM - Guide Méthodologique 15 / 30 C’est pourquoi, le lieu d’émission des GES est d’un point de vue physique, sans importance pour le respect des objectifs globaux de réduction. Toutefois, chaque effort à l’échelle locale apportera bien entendu, sa contribution au respect des objectifs globaux de réduction. 2.3 Déroulement de l’étude Le choix a été fait par la Communauté d’Agglomération Val De Seine de réaliser le Bilan Carbone™ de ses activités propres : celles sur lesquelles elle a une compétence officielle et par conséquent une capacité d’intervention directe. Il s’agit du volet « Patrimoine et Services » de la méthode Bilan Carbone™ pour l'année 2007. Cette version ayant été officiellement lancée au début de l’année 2007, la Communauté d’Agglomération figure ainsi parmi les toutes premières agglomérations françaises à faire son Bilan Carbone™, formalisant ainsi son engagement dans la lutte contre le changement climatique. L’exercice consiste, dans un premier temps, à collecter un ensemble de données concernant les activités de la CAVDS, de la mairie de Boulogne-Billancourt et de la mairie de Sèvres. Ces données sont ensuite réparties dans différents postes. On obtient ainsi le détail de chacun des maillons de l'activité et l’équivalent carbone de leurs émissions. Pour chaque poste, une présentation des résultats a été donnée et des pistes de préconisations ont été formulées. Le périmètre retenu pour réaliser le Bilan Carbone™ de la CAVDS comprend les activités suivantes : L’activité « Administration générale » comprend les émissions générées par les sites généraux, le parc informatique, le parc automobile, les déplacements des agents, etc. L’activité « Propreté/Collecte » réunit l’ensemble des activités liées au ramassage et au transport des déchets ainsi que leurs traitements spécifiques, mais aussi au nettoiement des voiries et des espaces publics. L’activité « Voirie » prend en compte les travaux d’entretien et la rénovation des infrastructures urbaines (routes, mobilier urbain,etc.). L’activité « Logements sociaux » regroupe les émissions générées par la consommation énergétique et l’immobilisation des bâtiments sans les déplacements des résidents. L’activité « Eau-Assainissement » regroupe l’ensemble des émissions générées par le transport de l’eau (pompes électriques, canalisations, etc.) et des eaux usées (canalisations, traitements chimiques, etc.). L’activité « Espaces Verts » comprend les émissions liées à l’utilisation de produits phytosanitaires et d’engrais ainsi que l’utilisation d’engins pour l’entretien des parcs et jardins. Bilan Carbone TM - Guide Méthodologique 16 / 30 Le périmètre retenu pour réaliser le Bilan Carbone™ des mairies de BoulogneBillancourt et de Sèvres comprend les activités suivantes : L’activité « Administration générale » qui réunit les émissions de GES générées par les sites généraux (notamment l’Hôtel de Ville avec les renseignements et orientation du public, l’état civil, etc.) par l’ensemble des services, le parc informatique, le parc automobile, les déplacements des agents, etc. L’activité « Enseignement » comprend l’ensemble des activités liées aux écoles maternelles et primaires. L’activité « Equipements sportifs » prend en compte les déplacements des adhérents et des visiteurs ainsi que l’utilisation des bâtiments spécifiques. L’activité « Logements de fonction » regroupe les émissions générées par la consommation énergétique des bâtiments, l’immobilisation des bâtiments et les déplacements des résidents. L’activité « Equipements culturels» regroupe l’ensemble des émissions générées par les consommations énergétiques et les déplacements des visiteurs. L’activité « Crèches » comprend les émissions liées à l’utilisation des infrastructures spécifiques. Avant de détailler les résultats du Bilan Carbone™, soulignons deux aspects méthodologiques régulièrement utilisés dans l’étude. L’alimentation Le lien entre l’alimentation et les émissions de GES est généralement très mal connu du plus grand nombre, bien que les activités agricoles représentent près d’un quart des émissions nationales totales. Il est donc important de rappeler ici en quoi consistent ces émissions. L’obtention d’une quantité donnée de viande, de farine, de pain ou d’huile nécessite la mise en œuvre de divers processus engendrant chacun des émissions de GES : l'utilisation d’énergie sous forme d’électricité ou de combustible fossile pour les machines, le chauffage des bâtiments ou la fabrication des produits (fromage à pâte cuite par exemple) l’utilisation d’engrais et de divers produits phytosanitaires pour tous les aliments (y compris ceux consommés par les animaux d’élevage) la fermentation entérique : la plupart des animaux d’élevage, en particulier les bovins, sont générateurs de quantités plus ou moins importantes de méthane A titre d’exemple, la production d’1kg de viande de bœuf engendre directement et indirectement des émissions de plus de 15 kg équivalent CO2. Bilan Carbone TM - Guide Méthodologique 17 / 30 L’immobilisation des bâtiments et des machines La fabrication des infrastructures et des équipements a nécessité d'une part la production de divers matériaux (métaux, plastiques, matériaux de construction etc.), et d’autre part des consommations énergétiques pour leur mise en œuvre (engins pour travaux de terrassement, transport des déblais, etc.). Sur le plan strictement physique, les émissions associées à leur fabrication ont lieu au moment même de leur construction, mais leur « durée de vie » varie de quelques années à quelques décennies. Dans le cadre d’un Bilan Carbone™, la méthode retenue pour ce poste est la suivante : le total des émissions engendrées pour la construction de ces équipements est réparti linéairement sur la période d’amortissement comptable de ces immobilisations (généralement 30 ans pour les bâtiments, 10 ans pour les véhicules, etc.). Il s’agit là d’une convention méthodologique dont l’objectif principal est de faciliter la comparaison de plusieurs Bilan Carbone™ réalisés dans le temps et en particulier pour mieux apprécier l’efficacité des plans d’action mis en œuvre. Cette convention de calcul contient néanmoins certaines limites. Même en étant « amorties », les émissions associées aux infrastructures sont souvent un poste important d’un Bilan Carbone™. Une fois ce constat réalisé, les possibilités d’action, c'est-à-dire de réduction des émissions engendrées sur des équipements existants sont très réduites voire nulles. Dès lors, si l’activité étudiée le justifie, on pourra prendre en compte dans le Bilan carbone™ la totalité des émissions engendrées par les constructions et acquisitions de matériels ayant eu lieu uniquement au cours de l’année étudiée. On parlera alors de flux annuel. Dans ce cas on ne tient pas compte de « l’amortissement » des émissions des équipements acquis ou construits avant l’année étudiée. En conservant cette évaluation « conventionnelle », cela permet de mettre en évidence l'importante contribution de ce poste au bilan global et les efforts de maximisation de la durée de vie de ces équipements à mettre en œuvre. C’est donc cette approche qui a été retenue pour l’élaboration de ce Bilan Carbone™. Le poste « Immobilisation » (surfaces immobilisées) est ainsi calculé en fonction des surfaces des bâtiments construits il y a moins de 30 ans. Bilan Carbone TM - Guide Méthodologique 18 / 30 2.5 Organisation et contenu des livrables Au final, deux documents vous seront remis : Feuille de calcul Au format Excel, cette feuille de calcul contient le détail de l’ensemble des calculs réalisés. C’est le document à consulter pour comprendre comment les émissions du Bilan Carbone™ ont été construites. C’est également le document à utiliser pour évaluer l’impact d’une mesure envisagée. Rapports de synthèse du Bilan Carbone™ Le présent rapport fait part : de la méthodologie utilisée pour la réalisation de cette étude des grandeurs physiques prises en compte pour quantifier les émissions Les rapports Patrimoine et Services réalisés pour chaque entité (BoulogneBillancourt, Sèvres et CAVDS), présentent pour chaque secteur d’étude : les volumes d’émissions qui ont été identifiées. Ils sont présentés par poste puis détaillés par activité sous forme de graphiques. une description rapide des données recueillies les orientations stratégiques d'actions préconisées une description sommaire des solutions techniques suggérées et de leur impact associé, ceci dans l’optique d’atteindre les objectifs de réduction proposés. Le rapport Territoire réalisé pour la CAVDS présente : les volumes d’émissions qui ont été identifiées, également présentés sous forme de graphiques une description précise des moyens et études utilisés pour recueillir les données les objectifs de réduction proposés pour l’échéance 2020, quantifiés et présentés dans un graphique les orientations stratégiques retenues une description sommaire des solutions techniques suggérées et de leur impact associé, ceci dans l’optique d’atteindre les objectifs de réduction proposés. Bilan Carbone TM - Guide Méthodologique 19 / 30 ANNEXE – Principaux facteurs d’émission Les tableaux ci-dessous sont extraits des tableurs Bilan Carbone™ utilisé pour la réalisation des Bilans Carbone™ de Boulogne-Billancourt, Sèvres et CAVDS. Un facteur d’émission est le coefficient permettant de déterminer les quantités d’équivalent carbone engendrées à partir de données d’activité telles que les consommations énergétiques, le km parcouru ou encore les quantités de matériaux utilisés. Les facteurs d’émissions ci-dessous donnent un résultat en « équivalent CO2 ». Pour une explication exhaustive des sources et de la méthodologie utilisées pour l’élaboration de ces facteurs d’émission, la lecture du document intitulé « Guide des facteurs d’émission V5 » est recommandée. Il est librement téléchargeable sur le site Internet de l’ADEME www.ademe.fr rubrique Bilan Carbone™. Facteurs d'émission par passager.km en avion kg équ. CO2/km Court courrier en 2nde Court courrier en Affaires Court courrier classe inconnue Long courrier en 2nde Long courrier en Affaires Long courrier en Première Long courrier classe inconnue 0,29 0,66 0,37 0,22 0,51 0,77 0,26 Facteurs d'émission pour le fret routier (en t.km) Avion court courrier (< 1000 km) Avion moyen courrier (1000 à 4000 km) Avion long courrier (> 4000 km) kg CO2/t.km 3.30 2.09 1.17 Facteurs d'émission par voiture.km, selon le type de parcours kg CO2/véhicule.km zone urbaine heures de pointe zone urbaine autres cas Parcours mixte zone extra-urbaine Bilan Carbone TM - Guide Méthodologique 0,349 0,319 0,253 0,213 21 / 30 Facteurs d'émission pour le fret ferroviaire (en t.km) kg CO2/tonne.km Train en France - moyenne Train en France, traction électrique Train en France, traction diesel Train en Europe - moyenne Allemagne Autriche Belgique Danemark Espagne Finlande Grèce Irlande Italie Luxembourg Norvège Pays bas Portugal Royaume Uni Suède Suisse 0,007 0,004 0,055 0,022 0,033 0,011 0,018 0,037 0,033 0,018 0,044 0,059 0,029 0,026 0,007 0,029 0,044 0,040 0,004 0,004 Facteurs d'émission du train, par passager.km kg CO2/pers.km Train en France, moyenne Train en France, TGV Train en France, TRN (train rapide national) Train en France, TER (train express régional) Train en France, Ile-de-France Autre train Train en Allemagne Train en Autriche Train en Belgique Train au Danemark Train en Espagne Train en Finlande Train en Grèce Train en Irlande Train en Italie Train au Luxembourg Train en Norvège Train aux Pays bas Train au Portugal Train au Royaume Uni Train en Suède Train en Suisse Bilan Carbone TM - Guide Méthodologique 0,0095 0,0026 0,0128 0,0374 0,0055 0,0440 0,0668 0,0235 0,0484 0,1141 0,0514 0,0451 0,0664 0,0389 0,0319 0,0396 0,0400 0,0763 0,0617 0,0749 0,0128 0,0037 22 / 30 Facteurs d'émission pour le fret routier (en véhicules.km) PTAC < 1,5 t essence PTAC < 1,5 t diesel PTAC 1,5 à 2,5 t essence PTAC 1,5 à 2,5 t diesel PTAC 2,51 à 3,5 t essence PTAC 2,51 à 3,5 t diesel PTAC 3,5 tonnes PTAC 3,51 à 5 tonnes PTAC 5,1 à 6 tonnes PTAC 6,1 à 10,9 tonnes PTAC 11 à 19 tonnes PTAC 19,1 à 21 tonnes PTAC 21,1 à 32,6 tonnes Tracteurs routiers (semi remorques) kg CO2/km fabricat° kg CO2/km véhicule vide kg CO2/km véhicule plein 0,033 0,026 0,040 0,029 0,048 0,037 0,040 0,044 0,051 0,059 0,073 0,077 0,088 0,110 0,228 0,217 0,257 0,250 0,451 0,323 0,371 0,499 0,393 0,580 0,763 0,881 1,108 0,925 0,228 0,217 0,257 0,250 0,451 0,323 0,371 0,719 0,565 0,837 1,101 1,270 1,596 1,332 Facteurs d'émission pour 2 roues, par véhicule.km kg CO2/km cyclomoteurs 50 cm3 motocycles < 125 cm3 motocycles >ou= 125 cm3 0,084 0,136 0,158 Facteurs d'émission des combustibles fossiles Combustible Gaz naturel Supercarburant (SP95, SP98) Pétrole Fioul lourd Gazole Fioul domestique GPL Carburéacteur Facteurs d'émission des combustibles d'origine organique Ecorces, sciures, broyats @30% hum Plaquettes forestières @40% hum. Paille @10% d'humidité Bioéthanol ADEME/DGEMP/PWC EMHV Colza ADEME/DGEMP/PWC Bilan Carbone TM - Guide Méthodologique kgCO2/ton ne kg CO2/kWh kg CO2/litre 3193 3762 3296 3553 3490 3490 3501 3417 0,231 0,308 0,283 0,319 0,301 0,301 0,275 0,294 0,00 2,83 2,86 3,56 2,94 2,94 1,87 2,72 15 48 169 914 888 0,004 0,015 0,051 0,121 0,084 23 / 30 Facteurs d’émissions de l’électricité de réseau par pays kg CO2/kWh France Allemagne Autriche Belgique Danemark Espagne Finlande Grèce Irlande Italie Luxembourg Pays-Bas Portugal Royaume-Uni Suède Moyenne européenne USA Japon 0,084 0,517 0,206 0,268 0,334 0,429 0,253 0,815 0,646 0,510 0,305 0,440 0,503 0,455 0,044 0,352 0,580 0,422 Facteurs d'émission des produits chimiques kg CO2/tonne Nitrate d'ammoniaque, par tonne d'azote Urée, par tonne d'azote Autres engrais azoté, par tonne d'azote TSP par tonne de P2O5 Scories Thomas, par tonne de P2O5 Potasse par tonne de K2O Chaux, par tonne de CaO Herbicides, par tonne de matière active Fongicides, par tonne de matière active Insecticides, par tonne de matière active Autres PPP, par tonne de matière active Soude 50% Acide phosphorique Méthanol Acide sulfurique Acide chlorhydrique Nylon Alcool Bilan Carbone TM - Guide Méthodologique 4088 5377 4624 2719 1171 686 154 7340 6239 25690 9175 587 1424 521 147 1200 7637 1468 24 / 30 Facteurs d'émission des produits agricoles kg CO2/tonne Blé, par tonne de matière sèche Fourrages, par tonne de matières sèches Ensilage Farine Pain Maïs alimentaire huile de tournesol poisson (moyenne) Thon et autres poissons tropicaux Crevettes pêchées Agneau/Mouton Cochon Bœuf Veau Lait de vache Lait en poudre Beurre Fromage pâte crue Fromage pâte cuite Yaourts Poulet industriel Poulet fermier Dinde industrielle Dinde fermière Canard œufs Sucre Alcool 396 187 217 488 488 367 918 1615 3255 5498 14063 4466 17410 46983 1160 12750 11590 5505 13249 1740 1464 2349 1648 2969 2118 99 734 1468 Facteurs d'émission par unité informatique ou bureautique kg CO2/appareil Ordinateurs avec tubes cath. PC avec écran plat imprimantes Photocopieurs Télécopieurs 679 1285 110 3303 1468 Facteurs d'émission pour outils et machines kg CO2/tonne véhicules machines mobilier Bilan Carbone 5505 3670 1835 TM - Guide Méthodologique 25 / 30 Facteurs d’émission des halocarbures CO2 Kyoto kg CO2/kg R134a R404a R407c R410a R507 HFC – 125 HFC – 134 HFC – 134a HFC – 143 HFC – 143a HFC – 152a HFC – 227ea HFC – 23 HFC – 236fa HFC – 245ca HFC – 32 HFC – 41 HFC – 43 – 10mee Perfluorobutane Perfluoromethane Perfluoropropane Perfluoropentane Perfluorocyclobutane Perfluoroethane Perfluorohexane SF6 1303 3787 1655 1978 3854 2804 1002 1303 301 3802 139 2903 9810 6305 562 650 150 1303 7006 4804 7006 7505 8709 9208 7406 23921 hors Kyoto R11 - CFC hors kyoto R12 - CFC hors kyoto R22 - HCFC hors kyoto R401a -HCFC hors kyoto R408a -HCFC hors kyoto R502 - CFC hors kyoto 4606 10610 1703 1127 3017 4521 Facteurs d'émission pour achats divers kg CO2/keuro petit matériel consommables bureautique Bilan Carbone TM - Guide Méthodologique 367 918 26 / 30 Facteurs d'émission pour métaux kg CO2/tonne Acier ou fer blanc neuf (produits plats) Acier ou fer blanc recyclé 100% Aluminium neuf Aluminium recyclé 100% Cuivre Zinc Nickel Plomb Autres métaux courants 3193 1101 10606 2459 2936 2936 9175 2092 3670 Facteurs d'émission pour plastiques kg CO2 /tonne Polyéthylène haute densité Polyéthylène haute densité Polyéthylène basse densité Polyéthylène basse densité PET neuf PET recyclé 100% Polystyrène neuf PVC neuf PVC recyclé 100% composite - polyuréthane Films plastiques PET Plastique - moyenne neuf recyclé 100% neuf recyclé 100% 1835 918 2019 844 4404 1468 2826 1908 404 4404 5872 2386 Facteurs d'émissions des verres kg CO2/tonne Verre plat Verre bouteille Verre flacons Verre recyclé 100% Verre technique Fibre de verre Verre non différencié 1519 440 1468 606 3670 2129 1028 Facteurs d'émission pour papier et carton kg CO2/tonne Carton (non imprimé) Papier (non imprimé) Bilan Carbone TM 1835 2019 - Guide Méthodologique 27 / 30 Facteurs d'émission INIES pour matériaux de construction Unité utilisée Mur en maçonnerie de blocs en béton Poutrelle en béton précontraint Carreaux de plâtre Bardage acier simple peau Tuile béton Complexe de doublage d'isol. Therm. Revêtement de sol PVC homogène Canalisations PVC Panneau de plafond suspendu Monomur terre cuite Ciment Pierres de carrière Béton armé m2 mL m2 de m2 de m2 de m2 de m2 de mL m2 m2 tonne tonne tonne paroi paroi toiture paroi sol kg CO2/quantité 11,1 3,2 15,3 7,8 9,7 5,8 5,5 2,5 4,0 44,3 862,5 11 367 Facteurs d'émissions pour matériaux de voirie kg CO2/tonne Béton bitumineux Grave bitume 3 Enrobé à module élevé Enrobé tiède Grave émulsion Béton bitumineux à froid Grave ciment Grave ciment préfissurée Grave liant hydraulique Grave liant routier préfissurée Béton de ciment (routier) Béton armé continu (routier) Grave non traitée Sol traité liant routier Recyclage en place à chaud (REC) Béton bitumineux avec 10% REC Béton bitumineux avec 20% REC Béton bitumineux avec 30% REC Béton bitumineux avec 50% REC Recyclage en place à l'émulsion Ciment Pierres de carrière Béton armé Bilan Carbone TM - Guide Méthodologique 55 48 55 51 29 37 51 51 22 22 136 202 15 15 40 51 44 40 37 11 862 11 367 28 / 30 Facteurs d'émissions des produits chimiques kg CO2 /tonne Nitrate d'ammoniaque, par tonne d'azote Urée, par tonne d'azote Autres engrais azoté, par tonne d'azote TSP par tonne de P2O5 Scories Thomas, par tonne de P2O5 Potasse par tonne de K2O Chaux, par tonne de CaO Herbicides, par tonne de matière active Fongicides, par tonne de matière active Insecticides, par tonne de matière active Autres PPP, par tonne de matière active Soude 50% Acide phosphorique Méthanol Acide sulfurique Acide chlorhydrique Nylon Alcool 4088 5377 4624 2719 1171 686 154 7340 6239 25690 9175 587 1424 521 147 1200 7637 1468 Facteurs d'émission par unité de surface (construction) kg CO2/m² Logements (béton) Bâtiments agricoles béton Bâtiments agricoles métal bât industriels béton bât industriels métal garages (béton) garages (métal) commerces (béton) commerces (métal) bureaux (béton) bureaux (métal) enseignement (béton) santé (béton) loisirs (béton) loisirs (métal) Parkings "normaux" Bilan Carbone TM - Guide Méthodologique 437 657 220 826 275 657 220 551 184 470 158 440 440 506 169 169 29 / 30 Facteurs d'émission pour mise en décharge non fermentescibles Carton Papier déchets alimentaires Sans valorisation kg CO2/tonne Avec valorisation kg CO2/tonne 15 1028 1468 1064 15 -132 -191 -136 Facteurs d'émission par unité de surface de route Nombre de poids Lourd par jour TC1 TC2 ou parking "normal" TC3 ou parking "intensif" TC4 TC5 TC6 TC7 < 25 25 à 50 50 à 150 150 à 300 300 à 750 750 à 2 000 2 000 à 5000 kg CO2/m² ciment kg CO2/m² semi kg CO2/m² bitume 312 319 338 367 385 422 459 147 165 165 198 209 220 239 55 73 92 103 117 136 147 Facteurs d'émission des glissières de sécurité métal kg CO2/m de voie TC5 TC6 TC7 Bilan Carbone 323 1028 1028 TM - Guide Méthodologique 30 / 30