LA FASCIATHERAPIE ET LA DOULEUR

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LA FASCIATHERAPIE
ET LA DOULEUR
La complexité de la douleur
« La difficulté que l’on trouve à déterminer
ce qu’est au fond la douleur : une
sensation ou un sentiment, ou une
combinaison des deux, la sensation
d’un sentiment ou une sensation à
laquelle succède un sentiment»
Buytendijk, neuropsychologue
1
La fasciathérapie et la médecine
de la douleur
« L’indication privilégiée de la fasciathérapie et de
la somatologie : il s’agit de patients ayant des
douleurs oro-faciales rebelles aux
thérapeutiques, voire à la neurochirurgie, qu’on a
appelé syndrome d’entrapement vasculo-nerveux
où les nerfs et vaisseaux sont entrés en conflit
fonctionnel au niveau de la face. C’est dans ces
indications là que nous avons vraiment vu les
choses s’améliorer avec des réponses
extrêmement rapides. »
Dr Pascale Picard
Responsable du centre antidouleur de Clermont Ferrand
Congrès international de la méthode Danis Bois, mai 2000
DOULEUR ET
SOUFFRANCE
• 1. La sensation douloureuse résulte de la
stimulation des voies douloureuses
(phénomènes périphériques et sensoriels)
• 2. La souffrance (corticale et sous
corticale) correspond à la perception du
malaise que déclenche la douleur.
• 3. La perception de la douleur est
subjective : chacun a son rapport à la
douleur.
2
DOULEUR SOUFFRANCE
UNITE PSYCHOSOMATIQUE
« C’est le niveau supérieur de vigilance qui
permet la réalisation de la souffrance, ou
douleur affective distincte de la douleur
biologique ».
Soulairac, psychiatre
• « La souffrance n’est pas seulement dans
la tête, elle est intimement liée à une
modification de la tonalité affective du
corps ».
A. Damasio, neurophysiologiste
UNITE PATHOLOGIQUE
« Rien autant qu’une douleur physique ne
brise l’homme dans son corps et dans
son âme.»
Buytendijk
• Douleurs physiques
psychique
• Souffrance psychique
physiques
Troubles comportementaux
comportementaux
Souffrance
Douleurs
Troubles
3
L’unité corps psychisme et la
douleur
« Toute douleur physique est
accompagnée d’une souffrance
psychique et toute souffrance
psychique est accompagnée d’une
douleur physique »
D.Bois
La souffrance « morale »
« (…) dans la subjectivité intime de la
sensation, il existe une sorte
d’interpénétration inexplicable entre ce
que peut ressentir un amputé souffrant
de la fameuse douleur du moignon, et
une mère qui vient de perdre son
enfant. »
4
Les instruments
thérapeutiques
• La fasciathérapie : le toucher
• La gymnastique sensorielle : le
mouvement
• La psychopédagogie : les techniques
d’entretien
La thérapie manuelle et la
douleur
• Physiothérapie Ostéopathie
Douleur traumatique, post traumatique, post opératoire
Autorégulation Organique
• La somato-psychopédagogie
Toucher symptomatique
Toucher de relation
Empathie corporéisée
Perception kinesthésique
Participation active
Sentiment d’existence
5
Proprioception et sentiment de
corporéité
« La proprioception renvoie à un
sentiment familier : celui d’habiter un
corps, de le connaître, de le situer
dans l’espace ou tout simplement,
d’exister avec et par lui ; La certitude
de soi en quelque sorte. »
Pr J.-P. Roll
Thérapie Manuelle

STRUCTURELLE
2. FONCTIONNELLE
•
•
•



Structure
Force externe
Substitution
Fonction
Force interne
Régulation homéostasique
3. FASCIATHERAPIE
 S’adresse à la personne
 Participation active
 Conscience
6
LE TOUCHER ET LA DOULEUR
Douleur
« l’effet antalgique principal paraît lié à son action sur
les fibres nerveuses, les manoeuvres étendues, peu
appuyées, dont le rythme et la fréquence varient,
déclenchant des influx dans les fibres de gros calibre
A ß, mettant en jeu alors le gate control system, avec
effet inhibiteur sur les nocicepteurs ».
Souffrance
« enfin, il ne faut pas sous-estimer l’effet relationnel
et psychologique, le contact manuel (zone douloureuse
ou adjacentes) jouant incontestablement un rôle
bénéfique ».
INDICATIONS DE LA FASCIATHERAPIE
APPLIQUEE A LA DOULEUR
• 1. Douleurs somatiques :
Les douleurs aiguës, chroniques, traumatiques, post
opératoires, neurovégétatives par lésion mécanique (trouble
local), vasomotrices, syndromes d’entrappement vasculo
nerveux, syndrome douloureux réactionnel.
• 2. Troubles somatoformes, psychosomatiques et
psychogènes :
somatisations, somatisations indifférentiées, douleurs
• 3. Syndrome dépressif post traumatique :
Les traumatismes faciaux, cervicaux, rachidiens :
- directs : Fedoroff, sur 66 patients, dans le mois après un
traumatisme crânien, un quart des patients fait une dépression
majeure et 3% une dépression mineure. Un an après, 26% des
patients souffrent de dépression.
- ou indirects : coup du lapin (« whiplash ») sont les plus en
cause.
7
FASCIATHERAPIE
APPLIQUEE A LA DOULEUR
•
4. Somatisations
associées aux troubles
psychopathologiques :
– Etat dépressif accompagné de céphalées,
bourdonnements d’oreilles, vertiges, vomissements,
difficultés respiratoires, douleurs cardiaques,
vertébrales, constipation, troubles viscéraux
– Névrose accompagnée de réaction neurovégétatives :
vasoconstriction, hypertension, accélération de la
fréquence cardiaque, réaction émotionnelle, troubles
respiratoires
•
5. Phénomènes psychologiques individuels, variables et
subjectifs
6. Les souffrances non liées à une lésion organique : deuil,
séparation.
Rôles de l’émotion (J. Renaud et Quarti), de l’affectivité
(Soulairac), de l’humeur (Delay), de l’anxiété (Hill), de la
motivation, de la suggestion, de la mémoire douloureuse,
du sens de la douleur.
7. Les douleurs et souffrances en soins palliatifs
Le toucher
thérapeutique
 Toucher de relation : haptique, point
d’appui, tonus, sentiment d’arrière
plan
 Toucher symptomatique :
•
Importance du système
neurovégétatif
•
Prise en compte des fascias
•
Zones critiques vasculaires et
nerveuses
•
Blocages osseux, articulaires et
tensions musculaires
•
Action sur la neurobiologie de la
douleur
8
TOUCHER DE RELATION OU
FASCIATHERAPIE
• Outils d’intervention : la thérapie manuelle
• Toucher haptique :
Association d’une pression, d’un suivi dynamique tissulaire
lent dans le but de déclencher conjointement une motricité
tissulaire qui stimule les tissus au niveau extéroceptif et
proprioceptif.
• Instruments pratiques :
Toucher de relation
Point d'appui manuel
Suivi dynamique des modulations toniques
EFFETS OBTENUS
• Action sur la corne postérieure de la
moelle épinière (gate control system,
Théorie du portillon, Melzack et Wall).
• Mise en jeu de deux systèmes inhibiteurs
de la douleur :
- Système périphérique par stimulation
tactile et kinesthésique
- Système central par la qualité du
toucher de relation qui active le système
endomorphique
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EFFETS OBTENUS
• Sollicitation du tonus d’anticipation lié au
tonus psychique.
• Rééquilibration neurovégétative grâce aux
points d'appuis qui ralentissent l’activité
sympathique et neuro-vasculaire et grâce
à la lenteur.
• Rétablissement du rapport à soi et à son
corps (sentiment d’existence, tonalité
affective, retour au proto soi) :
rééquilibrage somato-psychique, vaincre
la phobie du toucher
Le Geste vécu
– Le mouvement sensoriel
– Mouvement lent
– Coordination de base
– Attention
– Intention
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Proprioception et sentiment de
corporéité
« La proprioception renvoie à un
sentiment familier : celui d’habiter un
corps, de le connaître, de le situer
dans l’espace ou tout simplement,
d’exister avec et par lui ; La certitude
de soi en quelque sorte. »
Pr J.-P. Roll
Evaluation du ressenti en
Fasciathérapie
• Rétroactivement
• En temps réel
• Trois niveaux d’interview :
•
Ressentis physiques
•
Ressenti de la demande du corps
•
Ressenti subjectif
• Modifications ou modulations de la
douleur
• Tonalités intérieures : calme, paix,
anxiété
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La notion de corps souffrant
• « Le corps n’est pas seulement le support, le lieu
des maladies somatiques que diagnostiquent et
soignent médecins et infirmières, il est aussi un
lieu d’expériences vécues et plein de
significations pour le sujet. L’une des ces
expériences parmi les plus banales est la
projection de l’angoisse de cette existence
corporelle même, c'est-à-dire de l’angoisse de la
maladie et de la mort qui menacent évidemment
sans cesse le corps. »
P. Bernard et S. Trouvé
Comment la personne parle-t-elle
de la douleur ?
• Comme quelque chose qui n’est pas
elle ? Comme une personne ? C’est
mon corps qui a mal, qui me fait mal.
• Je souffre, j’ai mal, la personne est
impliquée dans sa douleur
• Quel sens ou compréhension donne-telle à la douleur ?
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Importance de l’écoute de la
souffrance
TATOSSIAN :
– « Le corps va s’exprimer d’autant plus en
psychopathologie que le langage de la
souffrance psychique sera absent ou
réduit. »
STEPHEN THOMAS :
– «Toute douleur exprimée correspond à une
réalité : il n’y a pas de douleur légitime ou
illégitime. »
Analyse de la douleur
• Identifier la nature, l’intensité, les retentissements
psychiques, comportementaux et relationnels
• Chaque paramètre de la douleur permet d’orienter et
de préciser le diagnostic.
• La composante sensorielle (correspond à la douleur
elle-même ou douleur biologique) donne la
localisation et le type de douleur : ça fait mal là, c’est
chaud, ça pique, ça brûle.
• La composante émotionnelle (correspond au vécu
de la douleur que l’on a appelé souffrance) donne
l’intensité de la douleur qui peut être mesurée par
une échelle. C’est la composante subjective de la
douleur.
• La composante cognitive (analyse et intégration de
la douleur en fonction de la personnalité) donne le
rapport avec la douleur : interprétation et sens de la
douleur.
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Objectivation de la douleur
• La douleur est subjective et son objectivation
ne peut se faire que par le témoignage du
sujet :
 localisation
 type
 intensité
 circonstances d’apparition
 nature plus ou moins désagréable
Observation de la souffrance à travers les
postures et les mimiques : « la douleur se
voit »
Retentissement de la douleur
• Atteinte de la périphérie de la sphère
psychique et comportementale
• Malaise et mal-être
• Troubles du sommeil
• Troubles de l’appétit
• Syndrome de fatigue chronique
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Retentissements sur la vie
relationnelle et sur le
comportement
• Atteinte des humeurs : anxiété, dépression
• Isolement
• Démotivation
• Troubles de la volition
• Dévalorisation
• Troubles du comportement
Définition de la douleur
« La douleur est une expérience
sensorielle et émotionnelle désagréable
liée à une lésion tissulaire existante ou
potentielle ou décrite en terme d’une
telle lésion »
International Association for the Study of Pain
(1986)
15
NEURO-PHYSIOLOGIE DE LA
DOULEUR
•



Les voies de la douleur ou nociception :
des récepteurs spécifiques
des voies spécifiques : afférentes
Des centres sous corticaux et corticaux
• la circulation de l’influx nociceptif :
premier neurone → corne postérieure de la moelle → voies
médullaires → centre supérieurs
La notion de gate control ou
théorie du portillon
• Mise en 1965 par Melzack et Wall
• C’est au niveau de la corne postérieure de la moelle que se
produit le gate control système
• Il y a deux systèmes inhibiteurs physiologiques de la douleur au
niveau de la corne postérieure :
 un système périphérique par stimulation tactile et kinesthésique
 un système central par activation du système endomorphique
16
Récepteurs et moelle
postérieure
Gate control système
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Voies de la douleur
Terminologie de la douleur :
distorsion de la sensibilité
cutanée
• dysesthésie : sensation anormale, désagréable sans
rapport avec le stimulus
• hyperalgie : perception excessive des stimulations
nocives
• allodynie : douleur provoquée par une stimulation
normalement non douloureuse
• hyperesthésie : accroissement excessif de la
sensibilité entraînant une allodynie (baisse du seuil
douloureux)
• hyperpathie : allodynie excessive dans la durée et
dans son extension
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Facteurs psychiques de
modulation de la souffrance
•
•
•
•
•
•
Le contexte
L’émotion
L’affectivité
L’humeur
L’anxiété
La vigilance
•
•
•
•
•
•
L’attention
La motivation
L’imagination
La mémoire
La suggestion
La représentation de
la douleur
DOULEUR AIGUË ET
CHRONIQUE
Douleur chronique
-
« Douleur maladie » ou
maladie dans la maladie
Dure entre 3 et 6 mois
Accompagnée de tendance
dépressive
Troubles de l’appétit, fatigue,
troubles du sommeil
Troubles du schéma
corporel et de l’image du
corps
Dans la douleur chronique on
apprend à la personne à
intégrer sa douleur
Douleur aiguë
-
Signal d’alarme : douleur
physiologique
Oriente le diagnostic
Troubles neurovégétatifs
Angoissante
Dans toute douleur aiguë, il faut
trouver la cause +++
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Douleur chronique
Deux grandes catégories de douleurs
chroniques
• Les douleurs du cancer et du SIDA
• Les douleurs séquellaires persistantes
non malignes, parfois improprement
dénommées bénignes (lombalgies,
céphalées, douleurs musculaires,…)
La douleur nociceptive
• Douleur lésionnelle, traumatique : acte
chirurgical, traumatisme, liée aux soins
• Douleur aiguë liée aux dommages tissulaires
•
Les voies de la douleur ne sont pas atteintes
« Toute douleur aiguë durant quelques jours laisse
une marque neurochimique dans le système
nerveux. Ainsi, la prévention des douleurs
chroniques par une analgésie efficace et précoce
est une règle essentielle »
B. Laurent
20
La douleur neurogène ou de
désafférentation
• Douleur lésionnelle
• Atteinte des voies de conduction de la douleur : «
lésion d’un tronc nerveux, d’un plexus ou d’une
racine »
• Douleurs dites neuropathiques centrales ou
périphériques : membres fantômes, douleurs postzostériennes, séquelles de lésions postchirurgicales ou de compression nerveuse,
hémiplégies,…
• Douleurs spontanées de deux types :
- fond douloureux permanent (sensation de
brûlure, d’étau, d’arrachement)
- accès paroxystiques de douleurs fulgurantes
(décharges électriques, élancements)
• douleur non calmée par les antalgiques mais par
frottement, chaud, froid et pression forte de la zone
douloureuse
• Influence +++ de la thymie sur ce type de douleur
La douleur psychogène ou sans
cause :
• Douleur « non lésionnelle » sans cause
organique
• ou douleur aiguë qui devient chronique
après guérison
• La personne souffre mais on ne trouve
pas de lésion
21
La douleur psychosomatique
• Structures de personnalité ayant tendance à
déclencher des maladies douloureuse :
douleurs cardiaques, pelviennes, céphaliques
• La personne n’est pas consciente du
processus pathologique
• Douleur « sentiment » ou émotionnelle :
douleur induite par la réaction émotionnelle
• Implication du système neurovégétatif :
douleurs neuro-vasculaires (état de choc)
• Douleurs réversibles mais chroniques
« Toute douleur génère une émotion et toute
émotion peut générer une douleur »
Les douleurs
psychosomatiques
 Syndrome idiopathique : douleur consécutive à un
stress émotionnel
 Syndromes douloureux réactionnels :
« Ce sont des syndromes algiques qui au départ ont
tous une justification fonctionnelle ou organique
connue mais qui se perpétuent sans cause
apparente, l’accident primitif ayant guéri sans
séquelles d’aucune sorte. »
C. Quarti et J. Renaud, neuropsychologues
 douleur émotion surimposée : dans toute maladie
grave, peur de la maladie, de la mort
 douleur émotion choc : tout traumatisme physique
génère une angoisse
 douleur tension émotionnelle : peur de souffrir (peur
de l’opération, du dentiste,…)
22
La douleur somatoforme
•
•
•
•
•
•
Douleur « non lésionnelle »
Dure plus de 6 mois : douleur chronique
Oblige à consulter
Les examens médicaux ne trouvent rien
Il n’y a pas théorie psychosomatique
Retentissement sur la vie sociale et
professionnelle
• Trouble douloureux, trouble de conversion et
trouble de somatisation
Données communes à tous les
troubles somatoformes
1. Les troubles ne sont pas feints (non factices)
2. Les troubles doivent se manifester pendant une
période définie.




Somatisations : plusieurs années
Hypochondrie : au moins 6 mois
Troubles somatoformes indifférenciés : minimum 6 mois
Troubles douloureux : aigu < 6mois - chronique > 6 mois
3. Après des examens appropriés, aucun des symptômes
ne peut s’expliquer, ni par une affection médicale
déterminée, ni par une prise de toxique.
4. Quand il existe une relation avec une pathologie
médicale déterminée, les troubles somatiques sont
disproportionnés.
5. Présence d’altérations du fonctionnement professionnel
ou familial disproportionnées par rapport à l’histoire de
la maladie.
6. Les douleurs sont suffisamment fortes pour justifier un
examen médical.
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Trouble de somatisation
•
•
•
•
Débute avant 30 ans
Pendant plusieurs années
Altération du fonctionnement social, professionnel
4 symptômes douloureux :
– Tête, thorax, articulations, poitrine, menstruations…
– Chacun d’eux pouvant survenir à n’importe quel moment.
• 2 symptômes gastro-intestinaux :
– Nausées, ballonnements, diarrhée …
– Chacun d’eux pouvant survenir à n’importe quel moment.
• 1 symptôme sexuel
– Désintérêt, anomalie de l’érection, règles irrégulières, règles
excessives …
Trouble somatoforme
indifférencié
• Une ou plusieurs plaintes ( par exemple,
fatigue, perte de l’appétit, symptômes
gastro-intestinaux…)
• Douleur très forte justifiant un examen
médical
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Trouble douloureux
• Douleur dans une ou plusieurs
localisations anatomiques
• Souvent associé à des facteurs
psychologiques
Hypochondrie
• Préoccupation centrée sur la crainte ou
l’idée d'être atteint d’une maladie grave,
fondée sur l’interprétation erronée par le
sujet de symptômes physiques.
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Trouble de conversion
• Présence d’un ou plusieurs symptômes
touchant la motricité volontaire ou les
fonctions sensitives ou sensorielles
suggérant une affection neurologique ou
une affection médicale générale.
– Déficit moteur
• Troubles de coordination, paralysie, faiblesse
musculaire, boule dans la gorge …
– Déficit sensitif ou sensoriel
• Perte de sensibilité cutanée, diplopie, surdité,
cécité, hallucinations …
Peur d’une dysmorphie
corporelle
• Préoccupation concernant un défaut
imaginaire de l’apparence physique.
• Si un léger défaut physique est présent,
la préoccupation est manifestement
démesurée.
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Bibliographie
• « Neuropsychologie de la douleur », 1971, C. Quarti et J.
Renaud, ed. Hermann
• « Médecine psychosomatique – aperçus psychosociaux »,
3ème édition 1997, Abrégés de médecine, éd. Masson
• « Les mécanismes de la douleur », 1971, A. Soulairac, éd.
Roussel
• « Contre la douleur », 2002, F. Hirszowski et X. David, éd.
Josette Lyon
• « Sémiologie psychiatrique » 1977, P. Bernard, S. Trouvé, éd.
Masson
• « La douleur » 1992, J. M. Besson, éd. Odile Jacob
• « La douleur » Marc Schwob, éd. Dominos- Flammarion
• « Les passions de l’âme », R. Descartes, éd. Flammarion
• « L’erreur de Descartes » 1995, A.R. Damasio, éd. Odile Jacob
• « La pulsologie méthode Danis Bois » 2003, N. Quéré, éd. Point
d’appui
• « Thérapie et mouvement », 2001, éd. Point d’appui
• Cours somato-psychopédagogie sur la douleur, 2003, D. Bois
• Cours kinésithérapie du sport, DIU Université Paris 8, 2002, Dr
Arnaud
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