
Thème 1 1ère ES et L Représentation visuelle 
 
       
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Une lésion accidentelle de certaines régions du cerveau ou des nerfs qui relient les yeux au cerveau entraîne une cécité alors même que les yeux sont restés intacts. Les 
photorécepteurs stimulés génèrent des messages nerveux visuels transmis jusqu’à certaines régions cérébrales qui les intègrent et forment l’image correspondante. 
 
A partir des documents proposés et vos connaissances, reconstituez l’organisation des voies visuelles depuis la rétine jusqu’au cerveau, identifiez les zones du 
cerveau impliqué dans la sensation puis la perception visuelle. Vous montrerez que ces aires visuelles sont en réseau avec d’autres aires du cerveau lors 
d’activité nécessitant une mémoire visuelle  et expliquerez le terme de plasticité cérébrale. 
 
Document 1 : IRM ou Imagerie par Résonance Magnétique 
 
L’IRM est une technique non invasive d’imagerie médicale d’apparition relativement récente (début des années 1970) permettant d’obtenir des vues 2D ou 3D du corps 
vivant.  L’IRM repose sur la résonance magnétique nucléaire (RMN).   
Son principe est le suivant :  
En appliquant sur une partie du corps un fort champ magnétique associé à une combinaison d’ondes électromagnétiques à haute fréquence (appelées ondes radio) et en 
mesurant le signal réémis par certains atomes (en particulier l’hydrogène), il est possible de déterminer la composition chimique et donc la nature des tissus biologiques en 
chaque point du volume auquel le champ magnétique a été appliqué.  
À partir des années 1990 a été mise au point la technique d’IRM fonctionnelle (IRMf) qui permet de mesurer l’activité des différentes zones du cerveau.  
La technique consiste à enregistrer des variations minimes et locales des propriétés (débit sanguin, oxygénation) du flux sanguin cérébral lorsque des zones du cerveau sont 
stimulées.  
La localisation des zones cérébrales activées est basée sur l’effet BOLD (Blood Oxygen Level Dependant), lié à l’aimantation de l’hémoglobine contenue dans le sang. 
 
« L’exploitation de ces  données est inséparable  de la  compréhension des protocoles expérimentaux qui ont  présidé  à leur construction. Le protocole le plus  simple consiste à 
acquérir une série d’images en condition ON (tâche sensorielle ou motrice par exemple) et une série en condition OFF (sans stimulation ou sans mouvement). A partir des images 
moyennes obtenues dans chaque condition, on construit alors une image de différence (pour chaque voxel (=pixel en 3D) un test de différence statistique représentatif est réalisé 
entre  les  conditions  ON  et  OFF),  cette  image  est  appelée  calque  fonctionnel.  Le  calque  fonctionnel  est  ensuite  superposé  à  l’image  anatomique  correspondante  pour  une 
interprétation des régions cérébrales statistiquement actives ». 
Activité 3 : Voies et aires visuelles, perception et plasticité cérébrales 
Notions à construire 
 
Les messages nerveux visuel emprunte des voies nerveuses jusqu’au 
cortex cérébral. 
L’imagerie fonctionnelle du cerveau permet d’identifier et 
d’observer des aires spécialisées dans la reconnaissance des couleurs, 
des formes ou du mouvement. 
La reconnaissance d’un mot écrit nécessite la collaboration entre 
aires visuelles, mémoire et des structures liées au langage. 
Capacités 
 
 Déterminer le rôle de l’organisation anatomique des voies visuelles dans la 
perception d’une image 
 Expliquer à partir de résultats d’exploration fonctionnelle du cerveau (ou 
d’étude de cas cliniques) la notion de spécialisation fonctionnelle des aires 
visuelles 
 Etablir des relations entre coopération des aires cérébrales, plasticité des 
connexions et activité de lecture 
Attitudes 
 
 Faire preuve d’autonomie 
 Manifester sens de l’observation et 
curiosité 
 Comprendre le lien entre Sciences et 
Techniques