Formes sociales et postures d`identification dans l`espace numérique :

Formes sociales et postures d’identification dans l’espace numérique :
Quelques observations relatives à la langue bretonne pour une approche
dialogique et performative de l’identité.
Jean-François BLANCHARD
Doctorant en sociologie
Centre de Recherches Bretonne et Celtique (CRBC) – EA 4451
Laboratoire Ermine (Equipe de recherche sur les minorités ethniques)
Université Rennes II.
Place du Recteur Henri Le Moal
35043 RENNES Cedex. France.
Que nous apprennent, en matière d’identité, les pratiques sociales autour des réseaux
numériques, tels qu’Internet, en particulier lorsque le chercheur s’intéresse à l’expression dans
une langue minoritaire, la langue bretonne ? En quoi un regard attentif vers ces médias de
communication est-il susceptible d’éclairer certains aspects de la question de l’identité ?
L’espace constitué par les réseaux numériques est-il virtuel et factice ou bien est-ce un lieu de
production symbolique d’un imaginaire social? Doit-il être décrit comme un théâtre de
singularisation ou de normalisation, une scène de fiction ou de narration identitaire?
Devant cette catégorie d’analyse controversée - voire confuse et vaine pour certains -
que constituent l’identité et les processus d’identification nous formons l’hypothèse que ce
fait social serait à appréhender dans sa dimension dialogique1 et performative, dans
l’ensemble des tensions qu’il suscite2. Nous tenterons d’étayer ce point de vue en prenant
pour terrain d’investigation le cas de l’identité bretonne, en relation avec la langue bretonne
dans les réseaux numériques. La recherche présentée tente de prendre la mesure des enjeux
pour la langue bretonne. Les techniques de l’information et de la communication constituent-
elles un péril ou une opportunité ? Quelle est l’influence du Web sur la reproduction des
structures sociales ? Des éléments de réponse seront apportés par l’observation et la
description des formes sociales constituées dans l’espace numérique et celle des postures
individuelles adoptées.
Les débats autour de l’identité et de l’identification font apparaître un certain nombre
de positions et d’oppositions polaires entre, d’une part, le fondamental, l’essentiel, des
similitudes observables, les particularismes, et d’autre part, le contingent, le construit, la
place de l’auto-définition réflexive, l’universalisme. Les relations entre l’individuel et le
collectif, entre l’imaginaire, le symbolique et le réel sont questionnées, de même que
l’intériorisation, l’auto-compréhension au regard de l’instrumentalisation, la mobilisation, la
localisation sociale des situations identitaires. Ces approches mettent en jeu des paradigmes
sociaux différents. L’apport du post-modernisme a mis l’accent sur la fluidité, la labilité de
l’identité, son caractère auto-construit et la mise en demeure faite à l’individu de se définir
une posture.
La question de l’identité est posée dans bien des compartiments de la discipline
sociologique (socialisation, culture, medias…) et présente une large transversalité au sein des
sciences humaines (sociologie, psychosociologie, sociologie clinique, science politique,
sémiologie, linguistique, socio-linguistique…). Qu’attendre alors du choix des réseaux
numériques et d’Internet, comme porte d’entrée dans la question de l’identification?
1 François Dubet, "Pour une conception dialogique de l’individu.", EspacesTemps.net, Textuel, 21.06.2005.
2 L’identité est différence et mêmeté, à l’instar de Paul Ricoeur nous considérons que l’unité narrative de la vie
est « un mixte instable entre fabulation et expérience vive ». Cité par Ronan Le Coadic, L’identité bretonne,
Rennes, PUR, 1998, p. 42.
Préalablement, le paradigme d’une société de l’information qui recréerait - au nom
d’un déterminisme technique - de nouvelles conditions sociales, est à rejeter. Cette forme de
Saint-simonisme rémanent a été reformulée à chaque découverte d’un nouveau moyen de
transmission ou de communication. Pour autant, force est de constater que les réseaux
numériques, vecteurs de communication, concourent très activement à l’évolution des
sociétés, tant sur le plan individuel que global. Les réseaux numériques et, en particulier
Internet, constituent à la fois un révélateur et un accélérateur des changements sociaux, et, à
ce titre offrent un point d’observation de la médiation technique des relations sociales, de
l’évolution des hiérarchies économiques et sociales, des faits culturels, et en particulier du
devenir des cultures minoritaires confrontées à la modernité des médias de communication, de
nouvelles formes de socialisation.
L’espace, le territoire concourent aux représentations de l’imaginaire collectif et à la
définition des identités. Benedict Anderson3 en écrivant L'imaginaire national : Réflexions
sur l'origine et l'essor du nationalisme a mis l’accent sur l’imaginaire en sortant du cadre
strict des constructions nationales. Pierre Bourdieu a montré comment la région pouvait
prendre une dimension cognitive et donner corps à cette dimension identitaire. Enfin, Arjun
Appadurai4 dans Modernity at large a décrit les ethnoscapes, forme de territoires à
dimension ethnique, dont la construction dans le post-colonialisme doit beaucoup aux
techniques de l’information et de la communication dont il est question ici.
Soutenir un point de vue constructiviste sur l’identité impose de bien caractériser cet
imaginaire dont il est question. Ainsi que le précise Christine Chivallon, « l’imaginaire même
national se dit au travers de formes symboliques et de codes rendus visibles et a fortiori
communicables sans lesquels la communauté ne pourrait être envisagée dans toute sa
concrétude » et ajoute que « plutôt que d’être imaginée, l’identité est constituée à travers le
processus qui rend les choses réelles à la fois pour nous et pour les autres »5.
Il ne s’agit pas d’une opposition entre l’imaginaire et le réel, mais, en prenant appui
sur les thèses de Cornelius Castoriadis de considérer que « l’imaginaire doit utiliser le
symbolique, non seulement pour s’exprimer, ce qui va de soit, mais aussi pour exister pour
passer du virtuel à quoi que soit de plus »6. L’hypothèse soutenue ici est que les réseaux
numériques ouvrent un espace non pas factice mais imaginaire et symbolique permettant aux
formes identitaires, individuelles et collectives d’exister.
A travers l’exemple de la Bretagne et de la langue bretonne, la proposition exposée
repose sur l’étude d’un corpus de plus de 450 adresses désignant des sites Internet, blogs et
réseaux sociaux définis par l’usage de la langue bretonne, ou une thématique majoritaire sur la
langue bretonne. L’encyclopédie Wikipedia en langue bretonne a fait l’objet d’une étude
approfondie et exhaustive7 quant aux échanges entre contributeurs sur la période suivant sa
création, 2006-2011.
Outre l’encyclopédie, certains aspects du corpus ont particulièrement été exploités :
- les actions revendicatives exposées sur les réseaux numériques et particulièrement les
actions du groupe Ai’ta ;
- les formes de la transmission du patrimoine culturel dans l’espace numérique.
Les processus d’identification sont interrogés dans une triple perspective.
3 Bénedict Anderson, (2006). L’imaginaire national: Réflexions sur l’origine et l’essor du nationalisme. Editions
La Découverte.
4 Arjun Appadurai, (2001). Après le colonialisme. Payot.
5 Christine Chivallon, (2007). « Retour sur la « communauté imaginée » d’Anderson ». Raisons politiques, 27(3),
p.131 à172
6 Cornelius Castoriadis, (1999). L’institution imaginaire de la société. Seuil.
7 Le nombre de messages (forum et page de discussion) est de 217 en 2005-2006, 494 en 2007, soit près de 2000
au total.
1) Dans quelles conditions l’espace numérique permet-il l’émergence de la reconnaissance,
sous une forme de normalisation, de la situation identitaire ?
2) Comment apparaissent des formes sociales repérables, vectrices de socialisation, c'est-à-
dire d’expérience et d’affirmation identitaire dans le lien social, lien médiatisé par les
techniques de l’information ?
3) Comment le discours narratif identitaire prend-il corps au niveau individuel dans l’espace
numérique ? Les postures individuelles observées donnent à confronter les constructions
performatives et dialectiques, les relations entre ethnicité et autres formes d’identité ou de
catégorisation.
1. La reconnaissance ou le procès de normalisation.
L’exemple de la question du genre permet de décrire le procès de reconnaissance.
Dans « Mobilisations féministes et mises à l’agenda de nouveaux problèmes publics », Laurie
Boussaguet et Sophie Jacquot décrivent l’émergence des questions féministes dans un
domaine scientifique : la science politique. Quatre phases se sont succédées : d’abord la
sensibilisation et l’exploration pendant les années 1970-1980, ensuite l’acquisition d’un droit
de cité puis l’institutionnalisation de la recherche sur le sujet dans les années 1990 puis
l’aspiration au décloisonnement dans les années 2000 pour tendre, in fine, à faire du genre
« un objet comme un autre de la science politique » et affirmer « normaliser revient donc à
intégrer le genre tant dans la boîte à outils que dans la boite à idées de la science politique »8.
Le terme « normalisation » est précisément employé lorsqu’il s’agit de politique
linguistique pour traduire le status planning ou planification du statut de la langue. Il s’agit
alors de résoudre un conflit linguistique par l’intégration pleine et entière de la langue
minorée en lui conférant une plénitude capacitaire dans l’espace public, judiciaire, culturel et
éducatif… Dans le cas présent, venir s’établir dans l’espace numérique pour élaborer une
encyclopédie telle que Wikipedia constitue-t-il une forme de normalisation au sens ou
l’entendent les sociolinguistes tels que Denise Daoust et Jacques Maurais9, ou encore Henri
Boyer10 lorsqu’ils abordent les exemples québécois ou catalan?
Une autre situation étudiée concerne les revendications dans l’espace numérique - le
médiactivisme - et l’association Ai’ta de défense de l’usage de la langue bretonne par une
utilisation active du Web pour mobiliser et communiquer sur ses actions. La normalisation
s’analyse alors comme l’objectif recherché d’une inscription de la revendication à l’agenda
des problèmes publics. En effet, comme l’affirme Joseph Gusfield11 dans La culture des
problèmes publics..., tout problème public ne serait qu’une représentation d’un ordre
symbolique parmi d’autres possibles et les réseaux numériques permettraient d’agir -
partiellement mais sensiblement - sur ces représentations.
1.1. Wikipedia, ou la normalisation linguistique.
Internet se déploie dans un marché prospèrent un petit nombre d’entreprises en
situation oligopolistique, tandis que des initiatives de production communautaires œuvrent
pour la mise à disposition de produits gratuits. C’est dans ce paysage contrasté qu’a été crée
Wikipedia et sa logique participative. Le projet de Wikipedia en langue bretonne a été initié
8 Laurie Boussaguet, & Sophie Jacquot, (2009). « Mobilisations féministes et mise à l’agenda de nouveaux
problèmes publics ». Revue française de science politique, 59(2), 173.
9 Denise Daoust, & Jacques Maurais, (1987). L’aménagement linguistique. Politique et aménagement
linguistiques. -- [Montréal]: Conseil de la langue française.
10 Henri Boyer, H. (1990). « Matériaux pour une approche des représentations sociolinguistiques. Eléments de
définition et parcours documentaire en diglossie ». Langue française, 85(1), 102–124.
11 John Gusfield, (2008). La culture des problèmes publics; l’alcool au volant: la production d’un ordre
symbolique -. Etudes sociologiques. Economica.
en 2004 sur le modèle des projets en langue anglaise et française. Après que l’environnement
d’accueil dans Wikipedia et les outils de travail aient été construits à l’image de ceux des
autres langues, les formes d’un projet social et linguistique ont alors progressivement émergé
et l’encyclopédie s’est trouvée dotée d’un contenu en développant ses particularités
culturelles12. La première étape a été de s’implanter dans le village multilinguistique de
Wikipedia et d’entrer dans le jeu, en proposant un lieu d’accueil sous la forme d’une interface
écrite en langue bretonne en s’inspirant des autres Wikipedia et de proposer les outils
d’élaboration du contenu. La page d’accueil en langue bretonne doit intéresser et mettre en
confiance l’internaute bretonnant et éviter qu’il ne soit arrêté par des difficultés technique
portant sur l’usage d’Internet ou de Wikipedia, ou linguistique concernant la langue bretonne,
ou enfin cognitive relative à un contenu d’article proprement dit. C’est aussi une démarche de
communication dans lequel le souci d’image est présent.
La démarche de normalisation du statut de la langue bretonne suivie par les
contributeurs de Wikipédia est double, à la fois déterministe et constructiviste. En effet,
l’affirmation et le développement des spécificités identitaires - individuelles et collectives -
s’inscrit dans une perspective déterministe de continuité socio-historique. Tandis que, d’un
autre côté, l’adaptation à l’environnement multiculturel et multilinguistique mondial relève
plutôt d’une pratique constructiviste.
La normalisation s’accompagne de l’énoncé d’un référentiel normatif qui s’élabore au
cours d’un double débat entre les contributeurs ou lecteurs de l’encyclopédie en ligne : les
débats métalinguistique et epilinguistique. Le débat métalinguistique prend naissance
« chaque fois que le destinateur et/ou le destinataire jugent nécessaire de vérifier s’ils
utilisent bien le même code, le discours est centré sur le code : il remplit une fonction
métalinguistique » écrit Roman Jakobson dans son Essai de linguistique générale13. Cette
fonction met en présence des représentations différentes de la langue bretonne et des ses
locuteurs. Dans sa thèse Représentations sociales et plurilinguisme, Cécile Petitjean définit la
représentation linguistique comme « une représentation sociale de la langue [qui] renvoie à un
ensemble de connaissances non scientifiques, socialement élaborées et partagées,
fondamentalement interactives et de nature discursive, disposant d’un degré plus ou moins
élevé de jugement et de figement, et permettant au(x) locuteurs(s) d’élaborer une
construction commune de la réalité linguistique »14. Sur les questions quel breton ? Pour
quels locuteurs ? Au-delà du principe de la défense de la langue bretonne, différents points de
vue s’expriment, insistant sur la défense d’un breton tel qu’il est parlé, tel qu’il peut être
entendu ou au contraire sur celle d’un breton, plus ou moins normalisé, compréhensible par le
plus grand nombre, y compris les néo-bretonnants.
Une autre série d’échanges porte sur la graphie : faut-il se rapprocher le plus possible
de la phonétique ? Ou bien se conformer à une norme prédéfinie déjà existante ? Les enjeux
sont d’importance : la stabilité du wiki, sa viabilité, et, pour les contributeurs ou lecteurs, la
sécurité. L’absence de consensus suscite inévitablement des abandons, comme celui de ce
lecteur, qui déplore « il y a plein de choses à changer dans ce pauvre wiki pour qu’il ne soit
plus le refuge de gens en dehors de la réalité »15.
Le débat epilinguistique confronte des représentations linguistiques qui mettent en
œuvre des stéréotypes, des images, des jugements de valeur, des pratiques langagières autour
de la langue. Dans le cas de la langue bretonne, comme dans toute langue, il existe deux
12 Le développement des liens (renvois) vers les autres Wiki du monde celtique (gallois) et nations minoritaires
(Catalogne…) permet de définir un identité collective d’appartenance.
13 Jakobson, R. (1970). Essais de linguistique générale, Editions de minuit,Seuil.
14 Cecile Petitjean, C. (2009). Thèse de 3ème cycle Représentations linguistiques et plurilinguisme. Université
d’Aix-Marseille.
15 « Ur bilbern traoù a vefe da cheñch war ar paourkaezh wiki-mañ evit na vefe ket ul lec'h nemet evit tud e-
maes ar realded (a-fed ar brezhoneg dreist-holl »
niveaux de représentations. L’un est extérieur à la langue, c’est la représentation qu’en ont les
locuteurs parlant une autre langue, l’autre est interne et concerne les locuteurs eux-mêmes.
Les variations du lecte16 s’accompagnent d’interprétations subjectives qui font de la langue un
marqueur social et idéologique17. Dans l’exemple étudié, ces divergences d’interprétation au
regard du projet montrent les difficultés de concilier les bases traditionnelles de la langue dans
un contexte déterministe et la nécessité de construire un projet encyclopédique de grande
diffusion parmi les bretonnants et couvrant les différents domaines du savoir et ouvert.
L’accès à une forme de reconnaissance - la normalisation dans l’espace numérique -
entraine l’élaboration d’un référentiel normatif, véritable entreprise de production
symbolique, elle-même soumise au système normatif du média de communication imposé
Internet. Le projet Wikipedia présente en lui-même un témoignage - relevé à plusieurs reprises
par la presse régionale - de la capacité de la langue bretonne et de ses locuteurs à se
confronter à la modernité.
1.2. Ai’ta ou la revendication dans l’espace public numérique.
Ai’ta est une association active pour défendre la signalisation en langue bretonne dans
la vie publique (Poste, réseau routier…) en organisant des actions non violentes : information
du public, apposition d’une double signalisation en langue bretonne, cours de breton sur les
plages… Sur le réseau numérique, le site de l’association offre un lieu de parole. L’image
vidéo en ligne permet tout à la fois l’information et une médiatisation des actions réalisées. La
démarche participe du processus décrit par William Felstiner : Naming, Claming, Blaming18,
qui permet ainsi de mettre des mots sur la revendication en montrant le stigmate de la non
reconnaissance officielle de la langue bretonne, d’arguer l’injustice, et demander réparation.
Par exemple, Ai’ta montre une vidéo de l’occupation du Bureau de Poste de Landerneau
(Finistère) qui venait d’être rénové sans qu’une signalisation en breton soit mise en place.
L’action non-violente d’occupation et de sensibilisation du public s’est terminée par
l’arrestation de jeunes militants, emmenés, menottés par la Gendarmerie. Cette action de
communication interpelle le système de valeurs du spectateur (l’opposition entre la défense de
droits culturels reconnus dans le cadre de l’Union européenne versus l’entrave à liberté du
commerce invoquée par le directeur de l’agence postale devant l’autorité judicaire et
l’exercice de la contrainte physique). L’objectif du groupe revendicatif est d’obtenir la
reconnaissance du caractère légitime de la demande, pour en conforter l’existence dans le
contexte universaliste du droit des minorités linguistiques.
Parmi les travaux portant sur le médiactivisme (Castels, Neveu), nous retiendrons la
thèse d’Eric George s’intéressant à l’usage d’Internet par ATTAC dans les années 2000.
George définit l’espace public numérique comme « un principe constitutif d’une action
politique que l’on reconnaît démocratique »19 en usant les réseaux numériques. Pour des
raisons de rapidité et de coût, ce media de communication s’avère très opérant.
16 Le terme « lecte » désigne de façon générale l’ensemble des variétés linguistiques : les langues, dialectes
sociolectes,
17 Pierre Bourdieu (1980). « L’identité et la représentation. » in Actes de la recherche en sciences sociales, 35(1),
63–72.
18 William Felstiner et al. (1991). « L’émergence et la transformation des litiges : réaliser, reprocher, réclamer ».
Politix, 4(16), 41–54.
19 Eric George, (2011). L’utilisation de l’Internet comme mode de participation à l’espace public dans le cadre
de l’AMI et au sein d’ATTAC : Vers un renouveau de la démocratie à l’ère de l’omnimarchandisation du
monde ? Thèse à l’École Normale Supérieure de Lyon / Université du Québec à Montréal, Montréal.
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