Collection Volcaniques Collection VOLCANIQUES À>ÕÝÊÛV>µÕiÃÊÌÊÌÀmÃÊÌÌÊV«ÌjÊ«>ÀÊiÃÊjjiÌÃÊVivÃÊ`iÊ>ÊÀiV iÀV iÊ}j}À>« µÕiÊiÌÊ}j} >ÀÜÊ«ÕÃÊ>ÛÃÊý>««ÕiÀÌÊÃÕÀÊiÃÊÀjVvÃÊVÀ>iÃÊ>ÃÃVjÃÊ>ÕÝÊiÃÊÛV>µÕiÃÊ`ÕÊ*>VwʵÕiÊ«ÕÀÊ ÊiÕÀÃÊ}À>`iÃÊÌ jÀiðʽjVjÊ`iÊ>ÊÌ jÀiÊ`iÊ>ÊÌiV̵ÕiÊ`iÃÊ«>µÕiÃÊ>VVÀ`iÀ>ÊiÃÕÌiÊ>ÕÝÊiÃÊ µÕiÃÊiÊÀiÊ`iÊ>ÀµÕiÕÀÃÊVj>̵ÕiÃÊ`ÕÊ`j«>ViiÌÊ`iÃÊ«>µÕiðʽÌjÀkÌÊ`iÃÊiÃÊÛV>µÕiÃÊ iÃÊÀjÃ`iÊiÊivviÌÊ`>ÃÊiÊVÌÀiÊV À}µÕiÊ`iʽjÛÕÌÊ}j}µÕiÊiÌÊ}jÀ« }µÕiÊÃÕÀÊiÊ Ài]Ê`ÕÊv>ÌÊ`iʽ>VÌÛÌjÊjÀÕ«ÌÛiÊLÃiÀÛjiÊÕÊ`>ÌjiʵÕÊÀiÕÛiiÊÀj}ÕmÀiiÌÊ>ÊÌ«}À>« i°Ê*ÕÀ ÃÊÌÀ>Û>ÕÝÊiÌÌ>ÌÊiÊÀi>ÌÊiÊVÌiÝÌiÊÛV>ÌiV̵Õi]ÊiÃÊÛ>À>ÌÃÊV>̵ÕiÃÊiÌÊiÕÃÌ>̵ÕiÃÊiÌÊ « }iÊ`iÃÊÌÌÀ>ÕÝÊÛV>µÕiÃÊÃÌÊ«iÕÊLÀiÕÝ° À>ÕÝÊ`iÃÊiÃÊÛV>µÕiÃÊ>ÕÀ>iÌÊ«ÕÊVÃÌÌÕiÀʽiÝVÕÃÛÌjÊ`iÊ>Ê>ÌmÀiÊ`iÊViÌÊÕÛÀ>}i]Ê>ÃÊÊ>ÊjÌjÊ `iÊiÊ«>ÃÊÃiÊÌiÀÊDÊViÃÊÃiÕiÃÊiÃ]ÊÃÕÛiÌÊ`iÊÌ>iÊÀj`ÕÌiÊ>wÊÊ`½iÃÃ>ÞiÀÊ`iÊv>ÀiÊÀiÃÃÀÌÀÊViʵÕÊ V i]ÊiÌÊViʵÕÊj}i]ÊiÃÊÌÌÀ>ÕÝÊÛV>µÕiÃÊ`iÃÊiÃÊiÌÊViÕÝÊ`iÃÊ>À}iÃÊVÌiÌ>iÃ]ÊÌ>ÌÊÃÕÀÊiÊ iÊ>Ê}j`Þ>µÕiÊiÝÌiÀiÊ­«ÀimÀiÊ«>ÀÌi®]Ê`iʽiÀi}ÃÌÀiiÌÊ`iÃÊVÀÃiÃÊ`ÕÊ}jÃÞÃÌmiÊ­`iÕÝmiÊ ]ʵÕiÊ`iʽ>`>«Ì>ÌÊ`iÃÊÃVjÌjÃÊDÊViÃÊiÛÀiiÌÃÊ«>ÀÌVÕiÀÃÊ­ÌÀÃmiÊ«>ÀÌi®° iÃÊÌÌÀ>ÕÝÊÛV>µÕiÃÊ\ÊÕiÊ>««ÀV iÊiÛÀiiÌ>i iÃÊÌÌÀ>ÕÝÊÛV>µÕià 1iÊ>««ÀV iÊiÛÀiiÌ>i Sous la direction de Samuel ÉTIENNE & Raphaël PARIS 18 E Table des matières Introduction Samuel Étienne, Raphaël Paris - Intérêt et spécificité des littoraux volcaniques en géographie environnementale. Première Partie – Géomorphologie Guy Caniaux - Morphologie des littoraux aux Açores. Samuel Étienne - Les plates-formes d’érosion marine des littoraux volcaniques. Hervé Regnauld, James R. Goff, Scott L. Nichol, Catherine Chagué-Goff, Jean-Noël Proust Littoraux et volcanisme en Nouvelle-Zélande : du forçage direct au contrôle en relais. Catherine Lefaure - Étude géomorphologique du littoral de l’Etna. Deuxième Partie – Crises et risques Guillaume Marie - Conséquences morphologiques des tempêtes et tsunamis sur les côtes volcaniques de l’île d’Hawaï (Big Island) : genèse de plates-formes de haute mer et dépôts de blocs. Raphaël Paris, Franck Lavigne, Patrick Wassmer - Risques et impact des tsunamis sur les littoraux des îles volcaniques. Françoise Pagney Bénito-Espinal - Les risques associés aux perturbations tropicales sur les littoraux des Petites Antilles volcaniques. Troisième Partie – Impacts anthropiques et aménagements Pascal Saffache, Didier Moullet - Martinique et Guadeloupe : des écosystèmes côtiers en sursis. Emma Pérez-Chacón Espino, Luis Hernández Calvento, Amalia Yanes Luque - Transformaciones humanas y consecuencias sobre los litorales de las Islas Canarias. Zelinda M.A.N. Leão, Jérôme Fournier - Contribution à l’étude biogéomorphologique d’un archipel d’origine volcanique : une synthèse sur le complexe récifal d’Abrolhos (Bahia, Brésil). Les littoraux des îles volcaniques auraient pu constituer l’exclusivité de la matière de cet ouvrage, mais il a été choisi de ne pas se limiter à ces seules îles, souvent de taille réduite afin d’essayer de faire ressortir ce qui rapproche, et ce qui éloigne, les littoraux volcaniques des îles et ceux des marges continentales, tant sur le plan de la géodynamique externe (première partie), de l’enregistrement des crises du géosystème (deuxième partie), que de l’adaptation des sociétés à ces environnements particuliers (troisième partie). Source : C. et Y. BOUCHON, 1998 Agglomération de Fort-deFrance Moullet D. ; Saffache P. 2005 Mangrove Herbiers de phanérogames Récifs coralliens Principaux cours d'eau 14°30' N q u e t i 61°10' W a ï b e Les mangroves étant des espaces répulsifs, durant de nombreuses années elles ne furent exploitées que par des populations marginales qui n’en extrayaient que leur minimum vital. Quand la pression démographique s’est accrue, mais surtout quand ces populations prirent conscience des profits qu’elles pourraient tirer de la vente des produits de 10 Km s 61°00' W Cet écosystème se compose principalement d’un front pionnier de Rhizophora mangle (palétuviers rouges), ceinturés par des Avicennia germinans et des Avicennia schaueriana (palétuviers blancs et noirs), bordés eux-mêmes par une association de mangles blancs et gris (Laguncularia racemosa et Conocarpus erectus). Les caractéristiques climatiques de cette région résultent des alizés qui ont effectué un long trajet sur un substratum marin soustendant ainsi une forte humidité. La conjugaison entre la localisation géographique et l’orographie des Antilles françaises sont à l’origine de variations climatiques et de la formation de microclimats liés à l’effet de fœhn ; cet aspect permet de faire une distinc- Cours d'eau sujet à une pollution industrielle Décharge non autorisée et lixiviation n C d e a r s 0 M e r Format : 25 x 20 cm 224 pages couleurs 18 € frais d'expédition pour la France : 5,50 € pour tout autre pays : 10 € 198 Zelinda M.A.n. LeÃO, Jérôme FOURnIeR w 38˚ 42' Contribution à l’étude biogéomorphologique d’un archipel d’origine volcanique w 38˚ 40' Île ARCHIPEL D'ABROLHOS Platier rocheux Récif intertidal Récif submergé Herbier de phanérogames marines Champ de blocs Ilha Guarita Ilha Redonda s 17˚ 58' s 17˚ 58' Ilha Santa Barbara Ilha Siriba Photo 3. Vue prise de l’île de Siriba avec, en arrière-plan, l’île Santa Barbara. Falaises de basalte et platier intertidal. Parcel dos Abrolhos 0 1 km Ilha Sueste w 38˚ 42' w 38˚ 40' Fig. 3. Carte physiographique de l’Archipel d’Abrolhos. carbonatés, de quartz et des fragments de roche volcanique. Les récifs frangeants se sont développés à l’extrémité ouest et vers la côte sud de l’île, soit les 2/3 du littoral. Toute la côte nord est caractérisée par la présence de communautés récifales croissants sur les blocs de basalte (Leão et Lima, 1982) (photos 3 et 4). L’île de Redonda, située à l’ouest de Santa Bárbara, est haute de 36 m et large de 400 m. Le récif frangeant, qui s’observe sur la côte sud-est, est composé d’une communauté d’organismes récifaux identique à celle de la côte nord de Santa Bárbara. Plus au sud, séparée par un étroit chenal, l’île de Siriba est longue de 300 m (W-E), large de 100 m et haute de 16 m. L’île la plus méridionale de l’archipel est l’île Sueste, qui mesure près de 500 m de longueur, 200 m de largeur et d’une altitude maximum de 15 m. Les communautés récifales s’établissent sur l’ensemble des versants sous-marins (photos 5 et 6). Les îles Siriba et Sueste ne possèdent pas de vrais récifs frangeants mais de nombreux pinacles coralliens épars. Ces pinacles peuvent atteindre 15 m de haut sur des fonds qui peuvent en atteindre près de 20 m au niveau du chenal qui sépare ces îles. L’îlot de Guarita, situé à 250 m au nord de Santa Bárbara, est large de 100 m et culmine à 13 m d’altitude. Photo 4. Vue de la partie orientale de l’île Santa Barbara et des falaises composées de roches sédimentaires postérieures aux basaltes éocènes d’Abrolhos. Ouvrage disponible en librairie (diffusion : C.I.D.), sur le site du Comptoir des presses d’universités : www.lcdpu.fr Commande directe auprès de : PRESSES UNIVERSITAIRES BLAISE PASCAL MAISON DES SCIENCES DE L’HOMME – 4, rue Ledru FR - 63057 CLERMONT-FERRAND Cedex 1 Pour tous renseignements : Tél. 33 (0)4 73 34 68 09 - Fax 33 (0)4 73 34 68 12 - [email protected] Participation aux frais d'expédition pour la France : 5,50 € pour 1 exemplaire – 6,50 € pour 2 ex. Pour tous autres pays : 10 € pour 1 ex. Merci d'établir votre chèque à l'ordre du Régisseur des Recettes – PUBP Les organismes ou institutions peuvent régler par virement administratif à l'ordre de : Régisseur des recettes PUBP - Domiciliation : TPCLERMONTFD SIRET : 196 315 253 00050 - Code NAF : 803 Z - TVA intracommunautaire : FR 86 196 315 253 Banque : 10071 - Guichet : 63000 - Compte : 00001003973 - RIB : 60 IBAN : FR76 1007 1630 0000 0010 0397 360 - BIC : BDFEFRPPXXX 199 Fig. 1. Carte synoptique de la Martinique. a 14°40' N Rejets urbains importants l Distillerie du Gallion À l’image des autres îles de la Caraïbe, les Antilles françaises sont soumises à une forte insularité qui se traduit par une fragilité importante des ressources naturelles et un endémisme de certaines espèces, facteurs de vulnérabilité au regard des phénomènes météorologiques qui affectent la région chaque année. t Écosystèmes marins et littoraux Les mangroves se développent essentiellement aux embouchures des rivières et plus généralement dans les fonds des baies. En Guadeloupe, par exemple, elles occupent une superficie moyenne de 3 000 ha (Chauvaud, 1997), alors qu’en Martinique elles ne couvrent plus que 1 278 ha en raison des nombreuses pressions subies (fig. 1 et 2). Ainsi, la mangrove martiniquaise a vu sa superficie régresser de près de 30 % en 20 ans (SIEE, 1998) ; c’est ce qui explique que la mangrove de la baie de Fort-de-France ne couvre plus que 680 ha contre plus de 2 300 ha dans le Grand-Cul-de-Sac Marin en Guadeloupe (Chauvaud, 1997). Rejets industriels majeurs Aux Antilles françaises, trois écosystèmes côtiers peuvent être distingués : les mangroves, les herbiers de phanérogames et les récifs coralliens. L’archipel des Petites Antilles s’étire sur 850 km environ et se situe au sein de la région Caraïbe, reliant l’extrémité nord-est de l’Amérique du Sud aux Grandes Antilles (Westercamp & Tazieff, 1980). Cet arc est le résultat de la subduction qui s’opère entre l’océan Atlantique et la plaque Caraïbe. Localisée entre les plaques Amérique du Nord et Amérique du Sud, la plaque Caraïbe abrite une vingtaine d’îles volcaniques dont certaines témoignent d’une activité presque quotidienne, comme Montserrat (Soufrière Hills) par exemple. Les Antilles françaises sont connues également pour leur activité volcanique avec la Soufrière (Guadeloupe) et la Montagne Pelée (Martinique). 161 Martinique et Guadeloupe : des écosystèmes côtiers en sursis Principales nuisances Pollution agricole par des produits phytosanitaires 1. Des origines volcaniques 2. Les écosystèmes de mangrove 14°50' N tion entre la côte au vent, très arrosée, et la côte sous le vent, beaucoup plus sèche. A Pascal SaFFaCHe, Didier MOULLet I. Les écosystèmes côtiers des antilles françaises : des milieux variés mais fragiles n 160 O c é a Les littoraux volcaniques ont très tôt compté parmi les éléments clefs de la recherche géographique et géologique : Darwin puis Davis s’appuieront sur les récifs coralliens associés aux îles volcaniques du Pacifique pour étayer leurs grandes théories. L’énoncé de la théorie de la tectonique des plaques accordera ensuite aux îles volcaniques le rôle de marqueurs cinématiques du déplacement des plaques. L’intérêt des îles volcaniques récentes réside en effet dans le contrôle chronologique de l’évolution géologique et géomorphologique sur le long terme, du fait de l’activité éruptive observée ou datée qui renouvelle régulièrement la topographie. Pourtant, les travaux mettant en relation le contexte volcanotectonique, les variations climatiques et eustatiques et la morphologie des littoraux volcaniques sont peu nombreux.