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Sa connaissance de l’ensemble de l’art dentaire lui confère la meilleure
compétence pour proposer les plans de traitement les mieux adaptés à chaque
patient et pour coordonner les interventions des confrères spécialisés
auxquels il déciderait de confier certaines parties de ce traitement. »
Depuis ce temps-là (et même avant), l’étudiant en dentisterie est formé à
reconnaître, diagnostiquer et traiter les problèmes musculo-squelettiques du
système de la mâchoire, les dysfonctionnements temporomandibulaires et les
douleurs associées.1
Il est évident que, si ces soins font partie du domaine de la compétence et de
la responsabilité du dentiste, il doit également avoir un accès facile aux
techniques de traitement couramment utilisées pour ces douleurs et ces
dysfonctionnements, comme la kinésithérapie. La kinésithérapie pour les
dysfonctionnements temporomandibulaires comprend, outre la consultation,
des instructions, de l’apprentissage et de l’accompagnement du traitement à
domicile, ainsi que de la physiotechnique pour les douleurs musculaires et
articulaires (à l’aide de chaleur, ultrasons, …), du massage, du stretching, de
la mobilisation de la mandibule en cas de mobilité réduite, et de la thérapie
par exercices. Actuellement, ceci n’est pas possible sans consultation
supplémentaire chez le généraliste. Bien que le dentiste donne au patient les
instructions spécifiques adressées au kinésithérapeute, le patient doit passer
par son généraliste pour obtenir la prescription légale.
La kinésithérapie est une méthode de traitement régulièrement appliquée
pour les dysfonctionnements et les douleurs temporomandibulaires (5-9).
Comme pour les autres problèmes musculo-squelettiques (par exemple, la
douleur du bas du dos) et les autres méthodes de traitement pour les
dysfonctionnements et les douleurs temporomandibulaires (par exemple, la
gouttière parodontale), il existe une nécessité d’essais cliniques randomisés
méthodologiquement plus qualitatifs, qui examinent spécifiquement
l’efficacité de certaines modalités de traitement au sein de la kinésithérapie
(par exemple, certains exercices vs le massage ou de la physiotechnique).
Conclusion
Les Académies royales de médecine de Belgique estiment :
1 KU Leuven: 13 h Functie en dysfunctie van het kaakstelsel, 13 h Orofaciale pijn
(multidisciplinaire), avec quelques journées de pratique.
UGent: 12 h Occlusie en kinesiologie avec 12 h travaux pratiques, 16 h Orofaciale
pijn, y compris les dysfonctionnements temporomandibulaires, 20 h option traitement
des dysfonctionnements temporomandibulaires et des douleurs oro-faciales.
ULg: 5 h théorie, 10 h ARP Principes de médecine physique appliqués à la science
dentaire.
UCL : 40 h Pathologie et thérapeutique oro-faciale avec 12 h travaux pratiques.
ULB : 10 h Physiologie oro-faciale, y compris la physiologie de l'appareil
masticateur, 8 h théorie et 20 h travaux pratiques Gnathologie et pathologie de
l’occlusion.