mémoire de la fédération des médecins omnipraticiens du québec

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MÉMOIRE DE LA FÉDÉRATION
DES MÉDECINS OMNIPRATICIENS
DU QUÉBEC PRÉSENTÉ À LA
COMMISSION DES INSTITUTIONS
CONCERNANT LE PROJET DE LOI N° 60 :
Charte affirmant les valeurs de laïcité et de neutralité
religieuse de l’État ainsi que d’égalité entre les femmes
et les hommes et encadrant les demandes
d’accommodement
Décembre 2013
Consultation sur le projet de loi no 60 : Charte affirmant les valeurs québécoises de laïcité
TABLE DES MATIÈRES
La FMOQ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
Résumé du mémoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
La portée du projet de loi n° 60 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Les problèmes liés au port d’un objet marquant
ostensiblement une appartenance religieuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Le port d’un objet marquant ostensiblement
une appartenance religieuse affecte-t-il la qualité des soins
qu’un médecin dispense à ses patients? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Interdire aux médecins de porter un objet marquant
ostensiblement une appartenance religieuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Assimiler les médecins aux membres du personnel
des établissements publics de santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
La gestion des demandes d’accommodement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Annexe :
Consultation sur le projet de loi no 60 : Charte affirmant les valeurs québécoises de laïcité
menée entre le 12 et le 18 novembre 2013 auprès des membres de la FMOQ par courriel
(2018 répondants). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1
Fédération des médecins omnipraticiens du Québec
La FMOQ
Constituée en vertu de la Loi sur les syndicats professionnels, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec
regroupe 19 associations affiliées et représente l’ensemble des quelque 8000 médecins omnipraticiens exerçant leur
profession dans toutes les régions du Québec.
Depuis sa création, la FMOQ propose, entreprend et poursuit, seule ou en partenariat avec les principaux acteurs issus
du monde de la santé, de nombreux travaux liés à l’exercice de la médecine, à la participation des médecins omnipraticiens au régime public d’assurance maladie du Québec, à l’organisation des soins de santé et à la place que doivent
occuper ses membres sur l’échiquier des services de santé au Québec. Elle contribue sans relâche à faire du système
de santé québécois, un réseau certes toujours plus fiable, efficace et performant, mais un réseau d’abord et avant tout
centré sur le patient. La FMOQ a célébré en 2013 un demi-siècle d’existence. Cinquante ans au service de ses membres,
et ce, au plus grand bénéfice des patients dont ils s’occupent avec fierté et dynamisme tous les jours.
La FMOQ remercie les membres de la commission de prendre en considération ses commentaires relativement au
contenu du projet de loi n° 60.
2
Consultation sur le projet de loi no 60 : Charte affirmant les valeurs québécoises de laïcité
Résumé du mémoire
Consciente de l’impact qu’a eu le dépôt du projet de loi n° 60 au sein de la société québécoise et constatant que le milieu
médical est visé par ce plan législatif, la FMOQ a décidé d’en soumettre les principales questions à l’appréciation de ses
membres. Le mémoire qu’elle présente aujourd’hui aux parlementaires s’appuie donc en grande partie sur les résultats
de l’étude qu’elle a menée auprès des médecins de famille du Québec. L’analyse de ces résultats permet de tirer les
conclusions suivantes.
Bien que les médecins omnipraticiens québécois soient majoritairement favorables à l’introduction d’une charte affirmant la laïcité et la neutralité religieuse de l’État québécois, une majorité d’entre eux est cependant d’avis que ce projet
législatif va trop loin et qu’il ne devrait pas s’appliquer aux médecins dans le cadre de l’exercice de leur profession dans
un établissement du réseau public de santé.
Selon les constats tirés de l’exercice de consultation auquel elle s’est livrée, la FMOQ est en mesure de signaler au gouvernement qu’une pluralité de médecins omnipraticiens est d’avis :
•
•
•
qu’il n’existe actuellement dans le milieu médical aucune problématique particulière liée au port d’un objet marquant ostensiblement une appartenance religieuse;
que le fait qu’un médecin puisse porter un objet marquant ostensiblement une appartenance religieuse n’affecte
en rien la qualité des soins qu’il dispense à ses patients;
qu’il n’est ni opportun ni recevable d’interdire aux médecins de porter un objet marquant ostensiblement une appartenance religieuse.
Les médecins omnipraticiens québécois ont également clairement réitéré à leur fédération qu’ils ne sont ni les employés
ni les représentants de l’État. Ils ne peuvent pas, à l’instar par exemple des juges ou des policiers, être assimilés à des
figures d’autorité pouvant user d’un pouvoir d’obéissance. Les médecins considèrent qu’il n’existe pas un tel type de
rapport avec leurs patients. La plupart des médecins sont des travailleurs autonomes. La relation qu’ils entretiennent
avec leurs patients est de nature thérapeutique et elle est principalement fondée sur la confiance et le consentement.
La FMOQ s’oppose en conséquence à toute tentative ayant pour but, de façon directe ou indirecte, d’associer les médecins à des agents de l’État, et ce, aux fins d’application d’une loi dont la portée dépasse manifestement la juste mesure.
La FMOQ est d’avis que le Code des professions du Québec, le Code de déontologie des médecins et l’éthique médicale
en général, suffisent amplement à régir la conduite des médecins, et ce, même au niveau de l’expression religieuse.
3
Fédération des médecins omnipraticiens du Québec
La portée du projet de loi n° 60
Les résultats du sondage d’opinion effectué par la FMOQ auprès de ses membres après la présentation du projet de loi
n° 60 montrent qu’une majorité de médecins omnipraticiens endossent la promulgation d’une loi affirmant que l’État
québécois doit être fondé sur des principes d’égalité et que son mode de fonctionnement doit être neutre et indépendant au niveau religieux.
La FMOQ croit cependant que le projet de loi n° 60 ratisse trop large. En effet, il ressort de sa consultation que les
médecins omnipraticiens estiment que l’atteinte des objectifs recherchés ne nécessite pas de cibler indistinctement
autant de gens. La Fédération est donc d’avis que la loi devrait faire la part des choses et tenir compte de la nature du
travail qu’exécutent certaines personnes. Elle pense qu’une charte de la laïcité ne devrait interdire les signes religieux
ostentatoires que pour ceux qui exercent des pouvoirs de contrainte et d’autorité pour le compte de l’État. Il devrait
notamment en être ainsi pour les juges, les procureurs, les gardiens de prison ou les policiers. En tout respect pour
l’opinion contraire, la FMOQ estime cependant que le travail qu’effectuent ses membres, tout comme celui des autres
professionnels de la santé, n’entre pas dans ces catégories de fonctions. La pratique de la médecine est à l’opposé de
l’exercice de tels pouvoirs de coercition. Elle est tout au contraire fondée sur des principes de consentement, d’empathie, de désintéressement et de confiance.
Les problèmes liés au port d’un objet marquant ostensiblement
une appartenance religieuse.
Questionnés à cet égard par la Fédération, les médecins omnipraticiens ont mentionné, dans une forte proportion, qu’il
n’existe actuellement dans le milieu médical québécois aucune problématique particulière mettant en cause le port
de signes religieux ostensibles. De fait, ces derniers ne nous ont rapporté aucun phénomène ou manifestation qu’il
conviendrait présentement de résoudre afin de contrer un étalage intempestif de signes à caractère religieux au sein de
la communauté médicale.
La FMOQ tient à rappeler que le Code de déontologie des médecins oblige ces derniers à avoir une conduite irréprochable envers toutes les personnes avec lesquelles ils entrent en relation dans l’exercice de leur profession, et ce, que ce
soit sur le plan physique, mental ou affectif. Les médecins sont donc tenus à exercer leur jugement par le spectre de l’intérêt des personnes qu’ils soignent et on verrait mal que ceux-ci puissent se commettre dans un déploiement religieux
susceptible d’incommoder leurs patients. Selon la Fédération, la déontologie médicale et professionnelle ne permet
déjà pas aux médecins d’adopter de tels comportements.
Le port d’un objet marquant ostensiblement une appartenance religieuse
affecte-t-il la qualité des soins qu’un médecin dispense à ses patients?
À l’instar de ce qu’ils mentionnaient à l’égard de la question précédente, les médecins omnipraticiens ont largement
souligné à la Fédération que le port d’un objet marquant ostensiblement une appartenance religieuse n’affecte pas la
qualité des soins qu’un médecin dispense à ses patients.
De fait, la FMOQ ne peut répertorier d’incident où le port d’un signe religieux aurait pu, d’une façon ou d’une autre,
nuire à la qualité des services offerts aux patients. Il est d’ailleurs difficile d’imaginer que pareil problème puisse au
surplus survenir. En effet, les règlements afférents à la pratique de la médecine imposent depuis longtemps aux médecins de s’abstenir d’adopter des conduites personnelles susceptibles de compromettre la qualité de leur exercice. Ces
mêmes règlements les obligent à pratiquer selon des principes scientifiques.
Pour la FMOQ, un tel encadrement protège de façon juste et adéquate le public. Les conditions contemporaines de la
pratique médicale ne commandent d’aucune manière d’ajouter des restrictions aux balises déjà existantes.
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Consultation sur le projet de loi no 60 : Charte affirmant les valeurs québécoises de laïcité
Interdire aux médecins de porter un objet marquant
ostensiblement une appartenance religieuse.
Dans la foulée de ce qu’elle a déjà évoqué dans les paragraphes qui précèdent, la FMOQ désire souligner que l’interdiction envisagée par le projet de loi n° 60 à l’égard des médecins, vise à régler ou à prévenir un problème, selon elle, qui
n’existe pas au sein de la communauté médicale.
En effet, comme elle l’a mentionné auparavant, la Fédération pense que les réalités actuelles des différents milieux de
pratique, la conduite attendue des médecins et la déontologie médicale, laissent peu d’espace pour les manifestations
ostentatoires à caractère religieux. Jamais la FMOQ n’a-t-elle par exemple relevé de cas où des médecins omnipraticiens
auraient pu rendre des services médicaux à leurs patients à visage caché. Ils ne leur viendraient d’ailleurs jamais à l’idée
d’agir de la sorte. Les médecins doivent constamment chercher à établir et à maintenir une relation de confiance avec
leurs patients. Ils en ont même l’obligation légale. Pour la Fédération, l’application aux médecins des interdictions prévues au projet de loi relève d’un faux problème.
Comme elle l’a déjà exprimé, la FMOQ peut comprendre qu’il puisse exister une règle de totale neutralité en matière
d’expression religieuse à l’endroit de certaines catégories de personnes investies de pouvoirs d’autorité. Une interdiction de port de signes religieux peut, dans certaines circonstances, avoir sa pertinence, mais la FMOQ ne peut en accepter l’extension aux médecins québécois. Les médecins ne sont pas investis de tels pouvoirs, ils ne sont pas les agents de
l’État et leurs intérêts personnels ne peuvent supplanter ceux de leurs patients dans le cadre de la relation thérapeutique.
Assimiler les médecins aux membres du personnel des
établissements publics de santé
L’article 3 de l’annexe II du projet de loi n° 60 stipule que les médecins sont assimilés à des membres du personnel d’un
établissement public de santé lorsqu’ils y exercent leur profession.
Dans la foulée de ce qu’elle vient de souligner tout au long de son mémoire au sujet de l’assujettissement des médecins
à la loi, la FMOQ s’oppose fermement à cette volonté gouvernementale. Les médecins québécois qui exercent dans les
différents établissements publics du réseau de la santé ne sont pas les salariés de ceux-ci. Ces établissements ne sont pas
les employeurs ni les patrons des médecins. Il n’existe entre eux aucun rapport hiérarchique au sens des lois du travail.
Les médecins ayant une pratique en établissement sont rémunérés par le biais de la RAMQ, et ce, en vertu des ententes
que négocient la FMOQ et le ministre de la Santé et des Services Sociaux. Les médecins omnipraticiens sont des travailleurs autonomes. Les dispositions du Code du travail du Québec et de la Loi sur les normes du travail ne s’appliquent
pas à un médecin qui rend des services assurés dans un établissement du réseau et qui est visé par une entente conclue
entre la Fédération et le ministre. L’Entente générale stipule même expressément que celle-ci ne confère à aucun médecin le statut de fonctionnaire. L’Entente établit de la même façon que le respect des libertés professionnelles reconnues,
est assuré au médecin ; notamment la liberté thérapeutique et le caractère personnel et de droit privé de la relation
existant entre le patient et le médecin. Tous les établissements du réseau public sont tenus par l’Entente de respecter les
libertés professionnelles que celle-ci reconnaît au médecin. L’autonomie professionnelle du médecin est le gage d’une
médecine de qualité.
En établissement, l’activité professionnelle du médecin est essentiellement régie par les règles départementales, les
règles du Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens, et les autres règles et guides d’exercice établis par le Collège
des médecins. Cet environnement organisationnel et réglementaire encadre bien la pratique et la conduite personnelle
d’un médecin. Cette formule fonctionne bien. Elle est éprouvée.
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Fédération des médecins omnipraticiens du Québec
La FMOQ est d’avis qu’aucune raison impérative, sérieuse et actuelle ne justifie de restreindre l’autonomie professionnelle des médecins de manière à les associer aux membres du personnel des établissements pour les fins de l’application de la loi.
La gestion des demandes
d’accommodement
À ce chapitre, la FMOQ rappelle que les règles encadrant les demandes d’accommodement existent depuis maintenant
longtemps. La Cour suprême du Canada en décrivait déjà les bases en 1985. « L’obligation dans le cas de la discrimination par suite d’un effet préjudiciable, fondée sur la religion ou la croyance, consiste à prendre des mesures raisonnables
pour s’entendre avec le plaignant, à moins que cela ne cause une contrainte excessive : en d’autres mots, il s’agit de
prendre les mesures qui peuvent être raisonnables pour s’entendre sans que cela n’entrave indûment l’exploitation de
l’entreprise de l’employeur et ne lui impose des frais excessifs », Commission Ontarienne des Droits de la Personne c.
Simpsons-Sears, (1985) 2 RCS 536.
La demande cause-t-elle préjudice ? Est-elle raisonnable ? Constitue-t-elle une contrainte excessive ? Pour savoir s’il y a
contrainte excessive, on doit examiner :
• les limites des ressources financières et matérielles ;
• les atteintes aux droits des autres personnes ou du public ;
• le bon fonctionnement de l’entreprise ou de l’institution.
La Fédération estime donc en conséquence que la gestion des demandes d’accommodement dans les établissements
publics du réseau de la santé peut certainement se faire en fonction des critères déjà mis de l’avant par nos tribunaux et
par la Commission des droits de la personne du Québec.
Conclusion
La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec endosse le principe voulant que les assises de l’État québécois
s’appuient clairement sur des principes d’égalité et de neutralité religieuse. Elle croit par ailleurs que si des dispositions
législatives visant à interdire à certaines personnes le port d’objets à caractère religieux doivent être adoptées, cellesci devront impérativement être bien ciblées à un nombre restreint de personnes dont les fonctions commandent une
totale neutralité en matière d’expression religieuse. Les médecins ne font pas partie de ces catégories de personnes. La
Fédération, en tout respect, est d’avis que le projet de loi n° 60 voit trop grand et trop large. Elle demande au gouvernement de revoir sa position initiale.
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Consultation sur le projet de loi no 60 : Charte affirmant les valeurs québécoises de laïcité
Annexe
Consultation sur le projet de loi no 60 :
Charte affirmant les valeurs québécoises de laïcité
menée entre le 12 et le 18 novembre 2013 auprès des membres de la
FMOQ par courriel (2018 répondants).
7
Fédération des médecins omnipraticiens du Québec
Affirmation ou question 1 :
De façon générale, il vous apparaît pertinent et approprié d’aller de
l’avant avec l’adoption d’une charte relative aux valeurs québécoises
affirmant la laïcité de l‘État.
Affirmation ou question 1
Tout à fait d'accord
Plutôt d'accord
Plutôt en désaccord
Tout à fait en désaccord
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
%
#
Tout à fait en
désaccord
26,71
539
Plutôt en
désaccord
17,79
359
Plutôt d'accord
Tout à fait d'accord
22,40
452
33,10
668
55,5% des répondants sont à différents degrés d’accord avec l’affirmation,
alors que 44,5 % sont en désaccord
8
Consultation sur le projet de loi no 60 : Charte affirmant les valeurs québécoises de laïcité
Affirmation ou question 2 :
De façon générale, il existe actuellement chez les médecins exerçant au Québec
une problématique liée au port d’objets qui marquent de façon ostensible une
appartenance religieuse.
Affirmation ou question 2
Tout à fait d'accord
Plutôt d'accord
Plutôt en désaccord
Tout à fait en désacccord
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90%100%
%
#
Tout à fait en
désacccord
45,79
924
Plutôt en
désaccord
36,37
734
Plutôt d'accord
12,39
250
Tout à fait
d'accord
5,45
110
17,84 % des répondants sont à différents degrés d’accord avec l’affirmation, alors
que 82,16 % sont en désaccord
9
Fédération des médecins omnipraticiens du Québec
Affirmation ou question 3 :
De façon générale, le port d’objets qui marquent de façon ostensible
une appartenance religieuse chez les médecins peut affecter
négativement la qualité de la pratique médicale au Québec.
Affirmation ou question 3
Tout à fait d'accord
Plutôt d'accord
Plutôt en désaccord
Tout à fait en désaccord
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90%100%
%
#
Tout à fait en
désaccord
46,98
948
Plutôt en
désaccord
28,69
579
Plutôt d'accord
15,76
318
Tout à fait
d'accord
8,57
173
24,33 % des répondants sont à différents degrés d’accord avec l’affirmation, alors
que 75,67 % sont en désaccord
10
Consultation sur le projet de loi no 60 : Charte affirmant les valeurs québécoises de laïcité
Affirmation ou question 4 :
De façon plus particulière, êtes-vous en accord ou en désaccord avec
l’interdiction prévue pour les médecins qui exercent dans les
établissements publics de santé de porter un objet qui marque de façon
ostensible une appartenance religieuse ?
Affirmation ou question 4
Tout à fait d'accord
Plutôt d'accord
Plutôt en désaccord
Tout à fait en désaccord
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90%100%
%
#
Tout à fait en
désaccord
39,79
803
Plutôt en
désaccord
21,51
434
Plutôt d'accord
16,75
338
Tout à fait
d'accord
21,95
443
38,70 % des répondants sont à différents degrés d’accord avec l’interdiction
prévue, alors que 61,30 % sont en désaccord
11
Fédération des médecins omnipraticiens du Québec
Affirmation ou question 5 :
De façon plus particulière et sachant que les médecins sont des travailleurs
autonomes au Québec, êtes-vous en accord ou en désaccord avec le fait
que le projet de loi gouvernemental, pour les fins de l’application de la
charte, assimile les médecins aux membres du personnel des
établissements publics de santé, ce qui équivaut à les considérer comme
des employés de l’État ?
Affirmation ou question 5
Tout à fait d'accord
Plutôt d'accord
Plutôt en désaccord
Tout à fait en désaccord
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90%100%
%
#
Tout à fait en
désaccord
49,65
1002
Plutôt en
désaccord
14,92
301
Plutôt d'accord
16,7
337
Tout à fait
d'accord
18,73
378
35,43 % des répondants sont à différents degrés d’accord avec l’assimilation
prévue, alors que 64,57 % sont en désaccord
12
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