Commune de SAINTE HONORINE DU FAY – juillet 2011 – Dossier de consultation pour la révision d’un POS dans la forme juridique d’un PLU 18
!
Carte 1 : Les composantes du territoire
1- La situation générale
La commune de Sainte Honorine du Fay (756 hectares, 1225 habitants) fait partie de la
Communauté de Communes « Evrecy Orne Odon » qui est couverte par le SCoT Caen
Métropole (en cours d’élaboration).
Le territoire communal est partagé entre 2 entités paysagères : le prébocage (qui constitue
une zone de transition entre la campagne découverte de la « Plaine de Caen » et les secteurs
plus accidentés des collines du Bocage) occupe la partie ouest du territoire, tandis que la
partie Est s’inscrit dans l’entaille boisée du Val d’Orne (constituée d’une vallée étroite
fortement encaissée et de versants boisés).
La commune est facilement accessible :
par la RD 36 (axe Agglomération caennaise Condé sur Noireau) qui traverse la
commune d’Est en Ouest,
par les RD 36b et 139 qui permettent de relier la commune à d’abord à Evrecy
puis à l‘A 84 (respectivement via les RD 8 et 41)
De ce fait, Sainte Honorine du Fay jouit d’une certaine attractivité liée à la qualité de son cadre
de vie (vallées), à la présence sur le territoire de quelques commerces et services qui en font
un pôle de proximité, ainsi qu’à la proximité de Caen (20km) et de son bassin d’emploi.
2- Les paysages communaux
Le plateau, principalement voué à la grande culture, occupe la majeure partie
du territoire communal. Au Nord de la commune, il offre des paysages assez
ouverts ; tandis qu’au Sud les paysages sont plus bocagers et offrent davantage
de prairies.
Depuis les limites du plateau, de nombreuses vues intéressantes sont ouvertes
vers le Sud et l’Ouest du territoire (vallées).
Le réseau hydrographique composé de l’Orne et de ses affluents (ruisseaux du
Flaguy et de la Planquette) a composé des vallées assez encaissées et étroites
dont les versants sont majoritairement occupés par des bois.
Quelques vergers subsistent encore sur le territoire communal, que cela soit
dans les vallée ou autour du Bourg. Ces derniers participent largement à la
définition d’un cadre de vie de qualité.
Les haies bocagères et les alignements d’arbres qui subsistent encore sur le
territoire, notamment dans sa partie Sud, accompagnent souvent les pentes qui
descendent vers les vallées. Leur présence rythme le paysage et compose
l’identité communale.
La topographie de la commune a été façonnée par le réseau hydrographique
dont les vallées entaillent le plateau de manière plus ou moins marquée.
Le tissu urbain de la commune est composé de 3 entités :
Le bourg constitue la principale entité bâtie de la commune. Il s’est développé
de part et d’autre des RD 36 et 139 au fur et à mesure de la réalisation
d’opérations pavillonnaires réalisé dans la continuité du tissu ancien
(caractérisé par un bâti dense implanté à l’alignement, de part et d’autre de la
RD 36) qui concentre encore l’ensemble des commerces et services. Ce
développement s’est d’abord opéré vers l’ouest avant de s’orienter vers le Sud.
Le hameau Le Longchamp abrite des constructions de différentes époques
sans ordonnancement particulier. Il est très étiré et comportent de
nombreuses « dents creuses ».
Le hameau Le Flagy est très étendu puisqu’il s’étire de la limite du plateau
jusqu’au ruisseau. Il abrite notamment de grandes propriétés construites sur le
versant Nord de la vallée.
Le hameau de Bretteville est de constitution ancienne. Dévelop autour de
son bâti traditionnel, il est plus concentré que les deux autres hameaux.
Même si cela fut parfois le cas (Bourg, Brettevile, Haut Flagy), les
développements sidentiels n’ont pas toujours é réalisés autour des zones
d’habitat les plus anciennes.
Une zone d’équipement s’est constituée à la sortie Sud-Est du Bourg, en
direction de Bretteville. Elle comprend la mairie, l’école, les équipements sportifs
et la salle polyvalente.
Les écarts abritent quelques éléments patrimoniaux (manoirs, lavoirs, chapelle,
église) de grande valeur.
La commune compte encore quelques exploitations agricoles (en activité ou
non), dont une qui esst située dans le bourg.
3- Le réseau viaire
Outre les départementales qui la traversent, la commune est aussi maillée par
un seau de voies communales qui desservent les habitations et relient les
différentes entités bâties.
Ce réseau routier est complété par un maillage en chemins extrêmement
dense qui permet d’assurer des liaisons douces et sécurisées entre les
différents secteurs de la commune.
Commune de SAINTE HONORINE DU FAY – juillet 2011 – Dossier de consultation pour la révision d’un POS dans la forme juridique d’un PLU 19
!
Carte 2 : Les enjeux communaux
1- Les enjeux de préservation
Les vallées forment une trame verte (patrimoniale et paysagère) de grande
qualité qu’il conviendra de protéger impérativement. En effet, leur préservation
est essentielle au maintien de la bonne qualité de cadre de vie de la commune :
En outre, l’ensemble du système bocager (haies, bois, vergers) devra aussi faire
l’objet d’une attention particulière, que cela soit pour sa valeur paysagère ou son
rôle écologique.
La commune abrite encore quelques exploitations agricoles en activité, mais elle
en a compté d’avantage par le passé. Les conditions d’un maintient de cette
activité devront nécessairement être prises en compte dans le PLU,
notamment en préservant les espaces agricoles du plateau.
2- Les enjeux urbains
Un développement de l’urbanisation vers l’Est semble pouvoir être envisagé à
partir du centre ancien, que cela soit dans une logique de rééquilibrage du
bourg ou dans un souci de proximité avec les équipements.
Cette éventualité est évidemment subordonnée au devenir de l’exploitation
agricole existante sur ce secteur.
Quoi qu’il en soit, la poursuite de l’urbanisation sur le territoire communal ne
peut s’envisager sans la création d’une véritable ceinture bocagère qui définirait
les nouvelles limites du ti, permettrait d’assurer une bonne transition entre
urbanisation et plateau agricole découvert, et garantirait une meilleure
intégration paysagère des constructions (futures et actuelles). Cette flexion
est bien entendu à mener à partir de la trame paysagère actuelle dans une
logique de création d’un véritable corridor.
Contenir l’urbanisation dans les hameaux :
Ces ensembles, souvent peu structurés et inadaptés en matière de réseaux,
abritent abritent généralement des constructions très diffuses. Il apparaît donc
nécessaire d’y stopper l’étalement de la construction.
Toutefois, il peut être envisageable de venir y combler quelques « dents
creuses » à partir du moment ces projets ne viendraient pas dénaturer le
caractère du site, et resteraient compatibles avec la préservation des vergers
et du maillage bocager.
Le centre bourg constitue un espace à valoriser, notamment en redéfinissant le
partage de l’espace entre voiture et piétons. En effet, le traitement des espaces
publics peut notamment y être amélioré. Une étude est d’ailleus actuellement
réalisée en ce sens.
Préserver et densifier (notamment dans le Bourg) le réseau de chemins
existant sur la Commune et poursuivre ses extensions vers les communes
mitoyennes (Evrecy, Vacognes et Maizet).
La zone d’équipements constitue un élément de centraliimportant qui devra
être pris en compte dans les projets qui seront développés sur le territoire.
1 / 2 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !