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Introduction
Nous sommes 4 élèves de terminale S du lycée Saint Jacques à Hazebrouck, dans les Flandres.
Suite à la visualisation d’une émission sur RMC découverte (les défis de la construction) sur
les navires de guerre, nous avons été intriguées par le fonctionnement du système de protection des
bateaux pour déjouer les mines.
Les mines marines étaient une arme efficace pendant la seconde guerre mondiale ; on
compte parmi elles les mines magnétiques, les mines à orin, mines dérivantes, acoustiques …
Aujourd’hui, les chasseurs de mines bataillent pour les rendre inactives, mais comment ?
C’est bien cette interrogation qui a constitué le fil conducteur de notre démarche.
Parmi elles, nous nous sommes intéressées aux mines magnétiques, à la manière dont elles
fonctionnaient, à la démarche que les chasseurs de mines mettaient en place afin de les désactiver.
N’est-ce pas intéressant de comprendre le fonctionnement d’objets qui paraissent si intelligents ?
En d’autres termes, quelles sont les méthodes utilisées par les navires chasseurs de mines
pour déjouer les pièges des mines magnétiques ?
« La guerre des mines » menée par la France est aujourd’hui due à trois raisons :
-la première consiste en la recherche de munitions historiques, c’est-à-dire des mines de la
seconde guerre mondiale dont la moitié est encore au fond des océans,
-la deuxième concerne l’accès au port de Brest qui doit être laissé libre pour tout sous marin
nucléaire lanceurs d’engins. C’est aussi le cas à Toulon pour le porte-avion Charles de Gaulle et les
sous-marins nucléaires d’attaque.
-la dernière de ces raisons concerne la recherche d’épaves dans les fonds marins où les
démineurs doivent intervenir.
Nous avons été en étroite collaboration avec M. Le Goff, spécialisé dans la recherche et la
destruction des mines de la base navale de Brest, qui nous a communiqué des informations et qui est
resté en contact avec nous durant toute notre démarche.
Nous lui avons ensuite demandé s’il voulait bien être notre partenaire dans nos recherches
ce qu’il a accepté. Nous avons principalement communiqué par téléphone et par mail, son aide nous
a été très précieuse pour mieux comprendre notre sujet et nous lui en sommes reconnaissantes.