DOSSIER PÉDAGOGIQUE À L’ATTENTION DES ENSEIGNANTS JEAN-FRANÇOIS SIVADIER JEAN-FRANÇOIS SIVADIER Dom Juan Dom Juan MOLIÈRE DEDEMOLIÈRE 23.11-3.12 Salle Charles Apothéloz Dom Juan © Brigitte Enguérand DOSSIER PÉDAGOGIQUE DOM JUAN 2016-2017 PLAN p. 3 p. 4 p. 6 p. 7 p. 10 Préambule Présentation Avant le spectacle Après la représentation Pour aller plus loin : Don Giovanni 2 3 DOSSIER PÉDAGOGIQUE DOM JUAN 2016-2017 BIENVENUE AUX PROFESSEURS ET ENSEIGNANTS Ce dossier a été préparé par un groupe de trois enseignants - Martine Moinecourt, Noémie Veya, Yannick Fuchs - qui ont tous suivi l’atelier « Transmettre le théâtre contemporain » donné par Eric Vautrin à Vidy la saison passée. Nous les remercions pour leur précieux travail et nous réjouissons de le partager avec vous. Il contient des pistes pédagogiques qui, nous l’espérons, vous permettront de préparer au mieux votre sortie au théâtre et d’accompagner vos élèves ou étudiants dans leur découverte du théâtre de leur temps. D’autres actions sont menées à Vidy pour les enseignants, notamment la deuxième volée de l’atelier spécifique, « Transmettre le théâtre contemporain », cinq séances autour de différentes créations de la saison sur le thème « Le théâtre et le réel – mimesis, empathie, représentation et narration » – atelier qui peut avoir lieu grâce au soutien des Fondations Edmond de Rothschild. Il s’agit de réfléchir ensemble aux outils critiques disponibles pour accompagner des élèves dans leur découverte du théâtre. Vous serez peut-être également intéressés par le cours mensuel et gratuit « Introduction à l’histoire des avant-gardes et des mouvements artistiques dès XIXe-XXIe », proposé cette année par le dramaturge du théâtre. Par ailleurs, nous sommes à votre disposition pour adapter nos propositions à vos besoins, par exemple pour accompagner une sortie d’une visite du théâtre et des coulisses, prévoir un accueil spécifique de vos classes ou une introduction préalable au spectacle. Certains spectacles sont également présentés en après-midi pour des représentations dédiées aux scolaires (cf. p.49 du Mag6). Il est parfois possible d’organiser des rencontres avec les artistes en classe ou en répétition – selon les plannings et les avancées des projets : n’hésitez pas à nous solliciter pour vos projets de sorties théâtrales. Enfin, nous vous rappelons que vous bénéficiez de tarifs privilégiés : - Tout enseignant accompagnant sa classe à une représentation bénéficie de la gratuité - Avec la Carte Adhérent de Vidy au tarif réduit pour les enseignants (Fr. 80.– pour toute la saison), la place est à Fr. 12.– ou Fr. 18.– selon les spectacles En vous souhaitant une excellente saison théâtrale et en espérant vous accueillir bientôt à Vidy, Fanny Guichard & Claire Martini Médiatrices du Théâtre de Vidy Fanny Guichard [email protected] Claire Martini [email protected] Tél. 021 619 45 80 vidy.ch/ecole 4 DOSSIER PÉDAGOGIQUE DOM JUAN 2016-2017 Création à Vidy JEAN-FRANÇOIS SIVADIER Dom Juan DE MOLIÈRE Mise en scène : Jean-François Sivadier Collaboration artistique : Nicolas Bouchaud Véronique Timsit Scénographie : Daniel Jeanneteau Jean-François Sivadier Christian Tirole Lumière : Philippe Berthomé Costumes : Virginie Gervaise Maquillage, perruques : Cécile Kretschmar Son : Eve-Anne Joalland Assistanat mise en scène : Véronique Timsit Maxime Contrepois Avec : Marc Arnaud Nicolas Bouchaud Stephen Butel Vincent Guédon Lucie Valon Marie Vialle Production déléguée : Théâtre National de Bretagne, Rennes Coproduction : Odéon - Théâtre de l’Europe, Paris MC2: Grenoble Châteauvallon - scène nationale Le Grand T - Théâtre de Loire-Atlantique, Nantes Le Printemps des Comédiens, Montpellier 23.11-3.12 Salle Charles Apothéloz Mercredi 23.11 Jeudi 24.11 Vendredi 25.11 Samedi 26.11 Dimanche 27.11 Mardi 29.11 Mercredi 30.11 Jeudi 1.12 Vendredi 2.12 Samedi 3.12 20h00 19h00 20h00 17h00 16h00 19h00 20h00 19h00 20h00 17h00 Durée : 2h30 Théâtre Tarif M VIDY+ RENCONTRE AVEC LES ARTISTES Jeu. 24.11 et Jeu. 1.12 à l’issue de la représentation Entrée libre, sans réservation Création le 22 mars 2016 au Théâtre National de Bretagne, Rennes Dom Juan EN TOURNÉE 2016 La Rose des Vents, Villeneuve d’Ascq 24-27.5 Odéon-Théâtre de l’Europe, Paris 14.09-4.11 Le Grand T, Nantes 7-17.12 Janvier 2017 Théâtre national de Strasbourg MC2: Grenoble > 5 DOSSIER PÉDAGOGIQUE DOM JUAN 2016-2017 NOTE D’INTENTION DE JEAN-FRANÇOIS SIVADIER, 2015 Dom Juan est avant tout l’histoire d’un geste impossible. La poignée de main entre un mortel et une statue de pierre venue de l’au-delà pour l’anéantir. Le mythe commence là. Dans la rencontre fatale entre celui qui s’est fait un devoir de ne croire en rien et de rire de tout, et la seule chose capable de le confondre et de lui passer définitivement l’envie de rire. Face à l’adversaire suprême qu’il semble avoir cherché (ou fui) toute sa vie, il se paie le luxe d’un dernier coup de théâtre : il regarde la statue dans les yeux, saisit la main tendue comme il signerait son œuvre : sans trembler. Dans la joie de savoir que sa disparition brutale laissera le public aussi désorienté que son valet. En voyant disparaître le monstre (qui sera hué ou applaudi), impossible de savoir si l’on se sent soulagé ou orphelin. Délivré ou abandonné. Trahi ou vengé. Aucune morale dans le point final, aucune leçon. Pas de verdict, ni pour lui ni pour les autres : coupable(s) non coupable(s), pas de « ici les bourreaux et ici les victimes ». C’est à cet impossible que Molière choisit de nous confronter. En faisant de nous les jurés d’un procès qui n’a pas lieu. Car à la fin, celui qui a, pendant deux heures, piétiné le sacré sous toutes ses formes est « puni par les flammes de l’enfer », mais sa parole est toujours vivante et, personne n’est dupe, la statue est en carton-pâte. Avec Tartuffe, Molière est allé trop loin. La pièce est interdite. Imaginons que la colère de l’auteur n’a d’égale que son excitation à comprendre qu’il a touché le nerf de la guerre. Dans le costume de Sganarelle, il entre sur la scène du Palais-Royal comme un bonimenteur de foire ; il revient, dès le premier mot, à la charge avec un message sans équivoque : Tartuffe était le signe avant-coureur de celui qui va entrer et qui, lui, n’a besoin d’aucun masque. Tartuffe était un faux dévot, Dom Juan est un athée véritable. Vous en avez eu trop ? Vous en aurez encore plus. Molière métamorphose un sujet d’édification religieuse en une profession de foi matérialiste. Avant même d’être quelqu’un, Dom Juan est un corps offert comme un espace de projection à toutes les interprétations. Impossible de définir, absolument, celui qui a tort en ayant l’air d’avoir raison parce qu’il parle tout comme un livre. Celui dont on ne peut saisir l’identité qu’au regard de ses actions contradictoires et des réponses ambigües aux questions précises qu’on lui pose : « Vous n’avez pas peur de la vengeance divine ? — C’est une affaire entre le Ciel et moi ! ». Dans le sursis que laisse une mort inéluctable et sans cesse différée, rien d’autre à faire que divertir pour se divertir, construire du théâtre et des romans, des obstacles où il est sûr de devoir engager son corps dans la bataille, de mouiller sa chemise. Et, en cherchant dans la drogue du vertige la promesse d’une adrénaline de plus en plus forte, il tente d’épuiser le monde et de s’épuiser lui-même pour se sentir vivant. Mais aucun rôle chez Molière qui ne porte en lui son propre clown et qui n’offre au public, l’occasion de rire de lui. La comédie commence toujours dans la rencontre malheureuse de la théorie et de la pratique. Celui qui a projeté de conquérir les autres mondes décide d’abord d’enlever une illustre inconnue avec une petite barque qui fait immédiatement naufrage. Dans ce tour du monde qui ressemble surtout à un tour sur lui-même, l’esquisse, l’instantané et l’improvisation, font de la scène une arène où se succèdent des numéros interchangeables et surtout imprévisibles. La pièce met en scène, dans un chant d’une ambivalence permanente, des clowns qui font froid dans le dos à force de manipuler joyeusement des idées noires. Devant la statue on peut rire comme Dom Juan ou trembler avec Sganarelle. Ou les deux à la fois. Une pièce qui marche sur deux jambes. Le rire et l’effroi. Pas l’un après l’autre mais simultanément. Dom Juan © Brigitte Enguérand DOSSIER PÉDAGOGIQUE DOM JUAN 2016-2017 AVANT LE SPECTACLE Proposition de séquence : I. Présentation du mythe de Dom Juan et du cadre historique. (Lecture des deux premières scènes de l’Acte I.) Préparation de quatre questions en vue de la représentation. II. Assister à la représentation de Dom Juan mis en scène par Jean-François Sivadier. III. Retour sur les questions initiales. Questions complémentaires. Comparaison de la mise en scène de Jean-François Sivadier avec deux autres mises en scène. Ce dossier adhère au parti-pris de ne pas faire lire le texte de la pièce aux élèves avant la représentation dans le but de maintenir intact le plaisir et la tension du spectacle théâtral. Toutefois, pour des élèves qui n’auraient jamais travaillé sur Molière, la lecture des deux premières scènes de l’Acte I peut être pertinente afin qu’ils puissent se familiariser avec les problématiques abordées dans la pièce et comprennent la dynamique de la relation entre Dom Juan et Sganarelle. Selon le niveau des élèves, quelques mots de vocabulaires (libertin, gages, etc.) peuvent en outre être donnés en amont. Avant la représentation, quatre questions dont les réponses seront débattues par la suite peuvent être posées : 1. Dom Juan est-elle une pièce sur la séduction ou sur la transgression ? 2. Dom Juan est-il un personnage courageux ou un odieux lâche ? Estil admirable ou exaspérant ? 3. De quelle manière la mise en scène de Jean-François Sivadier cherche-t-elle à actualiser la pièce de Molière ? 4. Le décor et la dimension sonore sont deux éléments très importants. Qu’apportent-ils à la pièce ? 6 DOSSIER PÉDAGOGIQUE DOM JUAN 2016-2017 7 APRÈS LA REPRÉSENTATION La présentation faite par l’interprète de Don Juan, Nicolas Bouchaud, est une bonne synthèse des enjeux de la pièce qui peut être montrée aux élèves après la représentation en guise d’ouverture du débat : A. Retour ensuite sur les questions posées avant la représentation en utilisant le texte de la pièce comme support. 1. Dom Juan est-elle une pièce sur la séduction ou sur la transgression ? La séduction dans Dom Juan correspond à une transgression des normes sociales. Dom Juan a besoin de se libérer du carcan des conventions sociales pour être lui-même. Il s’agit plus d’une œuvre sur la transgression que sur la séduction puisque : • Dom Juan séduit et abandonne, mais est envoûté par les charmes féminins qui éveillent son désir ; • il rejette la croyance en Dieu et en la métaphysique ; • il est un libertin intellectuel, un libre-penseur qui dérange la société, car il remet en cause les dogmes qui la fondent. 2. Dom Juan est-il un personnage courageux ou un odieux lâche ? Estil admirable ou exaspérant ? • Admirable et courageux, car il prend le risque de s’opposer aux conventions sociales fondamentales : le mariage, la famille, la religion (et la médecine). • Lâche et exaspérant, car il ne tient pas compte d’autrui, ne vit que pour son désir personnel et immédiat, ne manifeste aucune compassion et ne se reconnaît de devoir envers personne. (« Le narcissisme de Dom Juan dénature la liberté, aliénant les autres à la violence de son désir. » dans Molière, Christophe Mory, Gallimard, 2007, p. 222) 3. De quelle manière la mise en scène de Jean-François Sivadier cherche-t-elle à actualiser la pièce de Molière ? • Par la mise en scène, le « quatrième mur » est brisé dès l’apparition du personnage de Dom Juan qui essaie de séduire directement plusieurs spectatrices. • Par les costumes qui se veulent intemporels (notamment les vêtements d’Elvire). • Par le décor qui n’est pas ancré historiquement. • Par la musique avec le show sur « Sexual Healing » de Marvin Gaye ainsi que la chanson de Brassens. • La présence d’un affichage digital en haut à gauche qui énumère sous forme de compte à rebours le nombre de fois que le mot « ciel » est prononcé dans la pièce et donne parfois d’autres informations à la manière d’un métatexte. https://www.youtube.com/ watch?v=h0lQ3eNijGA DOSSIER PÉDAGOGIQUE DOM JUAN 2016-2017 4. Le décor et la dimension sonore sont deux éléments très importants. Qu’apportent-ils à la pièce ? • En ce qui concerne le décor, le spectateur est plongé dans une représentation de l’ordre cosmique immuable qui domine et dépasse les hommes. Ordre que reflètent les hiérarchies de la société humaine qui confinent les individus dans un rôle, un rang, une fonction auxquels il ne peut échapper. Ordre auquel Dom Juan tente d’échapper, décor qui domine la scène, descend au niveau des acteurs et se détériore. • Bande sonore : Requiem de Mozart à l’entrée en scène d’Elvire (Lacrimosa: « Jour de larmes que ce jour/qui verra renaître de ses cendres/l’homme, ce coupable en jugement/Epargnez-le donc, mon Dieu ! »), musique soul (Marvin Gaye) et chanson française (Brassens). POUR PROLONGER LA RÉFLEXION, DEUX AUTRES QUESTIONS PEUVENT ÊTRE TRAVAILLÉES. 5. À quels interdits le personnage de Don Juan renvoie-t-il aujourd’hui ? Dom Juan représente l’individualité qui chercherait constamment à se libérer de toutes formes de contrainte pour enfin « être soi-même ». Il affirme une jouissance sans obstacle. La valorisation de l’individu pour ses capacités à exprimer ses désirs tout en bravant des interdits exalte la posture du jouisseur. La société contemporaine nous incite de manière diffuse à être « authentique » en nous défaisant du formatage imposé par la société. Pour « être soi-même », il faudrait marcher en dehors des chemins battus. La publicité s’est paradoxalement saisie de cette préoccupation à « être soimême » et propose des objets tout faits qui nous promettent l’affirmation de notre différence. 6. Quelle est la conséquence sociale du comportement de Don Juan ? La solitude. Dom Juan est replié sur son individualité qui l’éloigne de la société et du souci des autres. Son comportement de perturbateur des conventions l’amène à être rejeté par la société. Sa solitude est sensible à travers son besoin d’un témoin de ses actions et de sa pensée : il a besoin de la présence de Sganarelle, à qui il tente de professer ses idées et d’inculquer ses raisonnements rationnels et face à qui il justifie son comportement. 8 DOSSIER PÉDAGOGIQUE DOM JUAN 2016-2017 9 B. Comparer les mises en scène Antoine Vitez (1978, Festival d’Avignon) Captation Court texte de Vitez à propos de Dom Juan (mais aussi de L’École des Femmes, du Tartuffe et du Misanthrope, travaillés simultanément) : Jacques Lassalle (2002, Comédie-Française) Captation : disponible en DVD (éditions Montparnasse, collections de la Comédie-Française). Interview de Lassalle à propos de sa mise en scène. Les scènes montrant Dom Juan séduisant différentes femmes et appréhendant les conflits provoqués par ces séductions sont très révélatrices des choix réalisés par chaque metteur en scène. En fonction du temps à disposition, visionner les trois versions de la scène 3 de l’Acte I et/ou les scènes 2 et 4 de l’Acte II. Quelques aspects intéressants à comparer • La scénographie : ancrée ou non historiquement, symboles utilisés. • Les costumes : ancrés ou non historiquement (XVIIe siècle pour Vitez et Lassalle, indéterminé à contemporain chez Sivadier). • L’interprétation du personnage de Dom Juan : Vitez montre un Dom Juan brutal, sadique et manipulateur, qui recherche moins le plaisir des sens que celui de la domination dans ses conquêtes féminines et s’apparente à un effrayant personnage « fin de siècle » pâle (poudré !) et maigre, dont la cruauté et la dépravation rendent inaudible le discours. Chez Lassalle, Dom Juan est profondément sensuel, et s’il utilise les femmes dans le but de satisfaire ses pulsions, celles-ci semblent y trouver leur compte dans une certaine mesure, comme les deux paysannes qu’il séduit. S’il domine son entourage, ce n’est pas par la violence, mais par son charisme et son indépendance d’esprit. Sivadier propose quant à lui un Dom Juan au caractère plus indéterminé, mais qui se distingue par une maîtrise bien moindre de son entourage que chez les deux autres. Il est vite dépassé par les événements, comme face à Elvire ou face à Charlotte et Mathurine. Emporté par ses désirs, Dom Juan vit le moment présent, sans se soucier des conséquences. • L’interprétation du personnage de Sganarelle et sa relation avec Don Juan : Chez Vitez, Sganarelle a l’âge d’être le père de Don Juan, il lui est extrêmement soumis, à la fois par la crainte de la violence dont son maître fait preuve envers lui, mais aussi par une tendresse presque paternelle. Chez Lassalle, Sganarelle est un jeune homme, alors que Don Juan est d’âge mûr, il s’oppose à son maître autant que le lui permettent son statut social et sa moindre maturité. Sivadier fait de Sganarelle un témoin plus neutre des agissements de Don Juan, ni totalement soumis, ni vraiment révolté. D’une manière générale, les mises en scène de Vitez et Lassalle tirent la comédie de Molière vers un registre sérieux et mettent l’accent sur une interprétation précise du personnage de Dom Juan. La mise en scène de Sivadier joue avant tout la carte du comique et de la légèreté, laissant le spectateur se positionner beaucoup plus librement quant au personnage de Dom Juan. Moins incarné, le discours matérialiste se fait entendre davantage pour lui-même. https://www.youtube.com/ watch?v=9exM5Zyegss http://www.festival-automne. com/edition-1979/antoine-vitezecole-femmes-tartuffe-don-juanmisanthrope_458 http://jtrumel-coursfrancais. ent-lfval.net/brouillon/ epreuve-orale/sequence-6--dom-juan-de-moliere/lecturescomplementaire---partieentretien-de-l-epreuve-orale/ lecture-complementaire-2-domjuan-mis-en-scene-par-jacqueslassalle DOSSIER PÉDAGOGIQUE DOM JUAN 2016-2017 POUR ALLER PLUS LOIN : DON GIOVANNI Même si la source du livret que Da Ponte réalisa pour Mozart n’est pas le texte de Molière, les parallèles entre la pièce et l’opéra peuvent constituer un très bon prolongement de la séquence, d’autant plus que Don Giovanni sera joué à l’opéra de Lausanne du 4 au 14 juin 2017. La mise en scène de Michael Haneke (2012, Opéra Bastille), qui transpose l’histoire dans le monde de l’entreprise avec un Do Juan en jeune loup de la finance montre une manière intéressante d’actualiser le mythe. Dossier réalisé par Martine Moinecourt, Noémie Veya, Yannick Fuchs. 10