Il est important que les messages sur la prévention du VIH incluent le liquide rectal sur la liste de liquides corporels
susceptibles de contenir et de transmettre le VIH. Si le liquide rectal était exclu, cela pourrait amener une personne
séronégative qui joue le rôle pénétrant lors des relations anales à sous-estimer son risque de contracter le VIH; ou
encore une personne séropositive qui joue le rôle réceptif pourrait sous-estimer son risque de transmettre le virus.
On peut communiquer plusieurs messages clés aux clients en ce qui concerne le risque de transmission du VIH
associé aux relations sexuelles anales (où le partenaire séronégatif insère son pénis dans l’anus de son partenaire
séropositif).
Le liquide rectal peut contenir une forte concentration de VIH et, s’il entre en contact avec le pénis du
partenaire sexuel, il peut causer la transmission du VIH.
La transmission du VIH par les relations anales de ce genre peut avoir lieu même s’il n’y a pas de sang présent
dans le rectum du partenaire séropositif.
L’inflammation dans le rectum, qu’elle soit causée par des ITS ou des déchirures, peut accroître la quantité de
virus dans le liquide rectal et augmenter ainsi le risque de transmission du VIH. En minimisant l’inflammation
rectale par l’usage de lubrifiants et la prise en charge des ITS (dépistages réguliers et, si nécessaire,
traitements), il est possible de prévenir l’augmentation de la charge virale dans le liquide rectal.
La réduction de la charge virale dans le sang et le liquide rectal par l’utilisation d’un traitement antirétroviral
efficace peut réduire considérablement le risque de transmission du VIH.
Utilisé régulièrement et correctement avec du lubrifiant, le condom est très efficace pour réduire le risque de
transmission du VIH. Le condom réduit aussi de façon importante le risque de transmission d’ITS.
La prophylaxie post-exposition et la prophylaxie préexposition sont toutes deux des options très efficaces pour
réduire le risque d’infection par le VIH chez les personnes séronégatives. La PPE doit commencer aussitôt que
possible, mais obligatoirement dans les 72 heures suivant l’exposition au virus, et le traitement dure 28 jours.
La PPrE doit se prendre quotidiennement de façon continue. Le respect des prises de pilules quotidiennes est
important pour l’efficacité des deux traitements.
La circoncision masculine pourrait réduire le risque d’infection par le VIH chez les hommes gais séronégatifs qui
ont principalement des relations anales pénétrantes, mais il n’est pas clair dans quelle mesure le risque de
transmission est réduit.
Ressources
Le VIH : la charge virale, le traitement et la transmission sexuelle – feuillet d’information de CATIE
Sex from A-Z Cards: Information for Young Gay and Bisexual Men (en anglais seulement) – AIDS Committee of
Toronto (ACT)
Références
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