Les superordinateurs M.DALMAU, IUT de BAYONNE
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1969 : G. Paul, W. Wilson et C. Cree réalisent le langage VECTRAN qui est une extension de FORTRAN permettant
d’exprimer du parallélisme. Un compilateur réellement parallèle : le PFC (Parallel Fortran Compiler) sera
écrit en 1980 par K. Kennedy à l’université de Rice.
Honeywell propose son système d’exploitation Multics capable de gérer des machines ayant jusqu’à 8
processeurs (le nom "Unix" a été choisi en référence à Multics).
1970 : L’ambitieux projet C.mmp débute à Carnegie Mellon. Il sera terminé en 1977 tandis que, dès 1975, avait
démarré le projet Cm*. Dans les deux cas, il s’agit d’étudier des architectures à partir de multiples processeurs
fortement connectés (16 mini-ordinateurs PDP-11 de DEC pour Cm*).
1971 : CDC réalise le Cyberplus qui est une machine de traitement parallèle d’images radar qui atteint des performances
250 fois supérieures au CDC 6600.
1972 : S. Cray quitte CDC pour fonder Cray Research Inc. qui sera la première société exclusivement consacrée aux
super-ordinateurs.
Goodyear produit le STARAN constitué de 4x256 processeurs à 1 bit travaillant autour d’une mémoire
associative. STARAN sera utilisé pour faire du contrôle aérien.
Burroughs réalise PEPE (Parallel Element Processor Ensemble) constitué, quant à lui, de 8x36 processeurs
autour d’une mémoire associative.
1976 : Production du Cray 1, premier super-ordinateur de la firme Cray. C’est un monoprocesseur vectoriel qui atteint
les 133 MFLOPS et doit être refroidi au fréon.
A. Davis de l’université de l’Utah construit avec Burrroughs le premier ordinateur Data-flow (DDM1) dont le
principe d’architecture avait été décrit dès 1974 par J. Dennis et D. Misunas.
1978 : Kung et Leiserson publient un papier sur les réseaux systoliques qui utilisent la circulation de l’information
comme puissance de calcul.
1979 : Au CERT de Toulouse est réalisé le premier multiprocesseur data-flow avec 32 processeurs. Il utilise le modèle
statique LAU (Langage à Assignation Unique).
1982 : Cray produit le X/MP utilisant 2 processeurs vectoriels en parallèle pour
atteindre les 500 MFLOPS. Cette famille sera étendue à des modèles à
4 processeurs en 1984 .
Hitachi présente la série des S-810 dont le premier atteint 800 MFLOPS.
Fujitsu, avec son VP-200 entre aussi sur le marché des processeurs
vectoriels. Il atteint 500 MFLOPS.
1983 : NEC présente le SX-1 qui est aussi un ordinateur vectoriel. Avec le VP-
200 et le S-810 il confirme l’entrée en force de l’industrie japonaise
dans ce type de machines.
Goodyear Aerospace installe le MPP (Massively Parallel Processor) à la
NASA. cette machine contient 16K processeurs organisés en matrice
128x128 et ayant chacun une mémoire de 1024 bits.
1985 : La Connection Machine CM-1 dont l’architecture avait été décrite en 1981 par D. Hillis est présentée par
Thinking Machine Corp. (TMC). Elle peut comporter jusqu’à 65536 processeurs à 1 bit connectés en
hypercube.
INTEL réalise un hypercube appelé iPSC/1 à partir de processeurs 80286 alors que nCube produit le nCUBE/10.
Il s’agit dans les deux cas d’architectures massivement parallèles.
Naissance du Cray-2, avec son horloge à 4,1 ns il atteint les 1,9 GFLOPS.
INMOS produit le premier transputer (T414) qui est un microprocesseur spécialement adapté à la réalisation
d’architectures massivement parallèles et de réseaux systoliques. Il utilise le langage Occam défini par D.
May en 1983.
Fujitsu produit le VP-400 et NEC le SX-2 qui peut atteindre les 1,3 GFLOPS avec un seul processeur.
1987 : TMC présente la Connection Machine CM-2 constituée de 65535 processeurs à 1 bit organisés en hypercube et
de 2048 processeurs en virgule flottante (Weitek). Elle atteint 14 GFLOPS.
1988 : INMOS produit le T800, transputer capable de calculs sur des réels.
CRAY X/MP