une gravure en 0.25 microns, 0.10 microns en 2002. Mais ce modèle atteindra
vraisemblablement ses limites en 2014, les processeurs seront alors cadencés à 30 GHz.
Les limites de la matière ?
Lucent Technologie annonce avoir réussi la photogravure d'une mémoire flash en technologie
0,08 microns (80 nanos). L'heure est donc arrivée des nanotechnologies. A partir de 0.05
microns les électrons qui circulent dans le microprocesseur n'obéissent plus au loi de la
physique classique, ainsi un électron circulant dans un couloir peut très bien en sortir, d'où un
processeur qui renverrait des résultats incontrôlés. Les physiciens appellent cela "l'effet
tunnel".
L'ordinateur quantique :
On entre ici dans le domaine de l'infiniment petit, on ne parle plus de bits mais de qubits. Ces
derniers ont la particularité d'être très instable, disparaissant par exemple après une tentative
de lecture ou une rencontre avec de la matière. C'est pourquoi pour corriger ces disparitions
on met en place des systèmes de corrections d'erreurs. Certains scientifiques pensent que
toutes les erreurs ne sont pas corrigeables alors que d'autres argumentent sur le contraire. De
plus contrairement aux circuits classiques qui se facilement se montent en série, les
processeurs quantiques semblent difficiles à assembler les uns à la suite des autres : on reste
dans l'attente d'une découverte qui faciliterait les choses... Néanmoins il y'a un domaine ou le
quantique a de l'avenir : la sécurité de transmission. En effet nous avons vu que dans les
systèmes quantiques lire c'est détruire le qubit, une communication interceptée sera donc
immédiatement repérée.
Les processeurs asynchrones au secours de l’effet Joule :
Avec la diminution de la technologie de gravure, on place toujours plus de transistors dans un
espace réduit. Avec cette augmentation de la concentration, les processeurs ont tendance à
chauffer plus et c'est pourquoi les systèmes de refroidissement sont si cruciaux aujourd’hui.
Le problème vient du fait que toutes les parties même inoccupées du processeur marchent :
c'est la caractéristique des processeurs synchrones. Avec les asynchrones l'horloge disparaît et
chaque unité du circuit ne travaille que lorsqu'on lui a imposé une tâche d'où une chauffe
réduite car le reste du temps elle est éteinte. Malheureusement le système asynchrone entraîne
une difficulté de programmation, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle on l'avait délaissé à
l'époque au profit des systèmes synchrones. Ce mode devrait avoir un grand essor dans les
mobiles, là où l'autonomie doit être maximale et par conséquent la consommation d'énergie au
plus bas.
Et encore de la science-fiction