de l'élite européenne.
Une convention a été signée en novembre 1999 entre le centre de formation et 22 partenaires de
la formation en Limousin parmi lesquels le conseil régional, la préfecture, le rectorat, l'université,
le conseil général de la Corrèze, l'inspection académique, les directions régionales du travail et de
la jeunesse et des sports, la CCI, l'AFPA de la Corrèze, les différents lycées du secteur de Brive,
l'ANPE et la ville de Brive-la-Gaillarde.
A la suite de la reprise de la SAOS par M. Penauille, le centre de formation a mis en place le 15
janvier 2001 un partenariat avec le centre de formation de l'entreprise, Penauille Polyservices. La
carrière sportive de haut niveau étant assez courte, la reconversion est devenue, avec l'arrivée du
professionnalisme, un enjeu majeur. L'objectif est donc de proposer une formation à des joueurs
déjà confirmés qui veulent préparer leur insertion professionnelle après la fin de leur carrière
sportive. Avec ce système, le CABC espère attirer des joueurs confirmés qui pourront ainsi
poursuivre pendant quatre à cinq ans le rugby tout en étant assurés de leur avenir professionnel.
La création d'une structure indépendante pour le centre de formation a été adoptée lors de
l'assemblée générale de l'association en décembre 2000 ; elle devait être effective au début de
l'année 2001. Au côté du directeur actuel, un représentant de l'entreprise Penauille occupera une
place dans l'organigramme en qualité de président de la nouvelle organisation.
2. SITUATION FINANCIERE DE L'ASSOCIATION
Il convient de préciser avant tout que l'objet de l'association a considérablement changé en
1998/1999 avec la création de la société anonyme à objet sportif (SAOS) chargée de gérer le
secteur professionnel à compter du 1er juillet 1998 ; seule la gestion du secteur amateur ainsi que
du centre de formation est, depuis lors, de la responsabilité de l'association.
2.1 Les recettes
L'analyse des recettes sera centrée sur les saisons sportives 93-94 à 97-98 de façon à pouvoir
faire le lien et les comparaisons avec les recettes de la SAOS à partir de 98-99.
Les recettes constituées par la publicité et le sponsoring, les recettes de matchs, les versements
de la Fédération Française de Rugby (FFR), les droits de télévision et les subventions publiques
ont été multipliées par 3,5 de 93-94 à 97-98. La progression a été particulièrement marquée de
94-95 à 95-96 (+ 43,2 %) et de 95-96 à 96-97 (+ 75,6 %).
En valeur relative, on constate que les recettes de publicité demeurent stables, que les recettes
de matchs ont augmenté de près de 10 points et que la part des subventions publiques décroît
régulièrement de 25,9 % à 13,7 %. Les droits de diffusion télévisée sont enregistrés à compter de
la saison 95/96.