différer ma consommation et épargner. Par contre, si les taux sont bas, je dois consommer et ne
plus investir pour assurer mon futur. Voilà qui me rend encore plus dépendant des ODS, puisque
mon épargne n’est plus rémunérée. Des taux a zéro sont en fait un impôt, que personne n’a
voté, sur les pauvres et sur ceux qui veulent assurer leur indépendance financière sur le long
terme, ce qui est, chacun en conviendra, totalement inacceptable.
Qui plus est, nombre d’entreprises qui devraient disparaitre restent en vie puisqu’elles peuvent
emprunter à très bas cout. Des taux trop bas empêchent en effet la destruction dans le
processus de destruction créatrice ( chère a Schumpeter), mais qui empêche la destruction
empêche la création et donc l’économie cesse de croitre. Le pire est que cette absence de
croissance déclenche une hausse du chômage, ce qui renforce les troupes qui votent pour les
ODS…Les entrepreneurs, les vrais, sont en fait les seuls ennemis des ODS.
Le taux de change lui détermine ce qui doit être produit à la maison et ce qui doit être produit à
l’étranger. Dans le monde dans lequel nous vivons, tout va être fait pour avoir un taux de change
le plus bas possible pour favoriser les producteurs locaux (les copains des ODS), en particulier les
plus inefficaces, au détriment des consommateurs et des épargnants locaux mais aussi des
producteurs étrangers. Par exemple, monsieur Draghi, en bon serviteur de Goldman- Sachs qu’il
est, veut faire baisser l’Euro pour que les pays étrangers payent la note de ses erreurs. Or la zone
Euro a un excédent de ses comptes courants équivalent à 2 % du PIB de la zone. Si cet excédent
passe à 4 %, quelqu’un aura perdu l’équivalent de 2 % du PIB de la zone Euro puisque la somme
des excédents et des déficits de tous les pays du monde s’additionne à zéro.
Et ce quelqu’un devra soi dévaluer soit introduire des mesures protectionnistes, ce qui fera que la
croissance ralentira encore partout.
C’est le schéma des années 30 que les ODS sont en train de reproduire, période ou des ODS de la
tendance dure (communistes, fascistes, Nazi) prenaient le pouvoir partout. Nos OS aujourd’hui
sont de la tendance molle, mais les idées restent les mêmes, comme chacun peut le voir.
Nulle part cela n’est plus visible que dans la zone Euro ou la fixation d’un taux de change fixe
entre l’Allemagne et ses voisins est en train de détruire les économies Italiennes, Française,
Espagnole, Grecque ou Portugaise avant de détruire leurs systèmes sociaux alors que les
économies Suédoises, Anglaises, Tchèques, Polonaise, Hongroise se portent fort bien, aucun de
ces pays n’étant dans la zone Euro. La réalité est que nous avons un faux prix du travail partout,
aligne sur le prix du travail Allemand Si c’est pour avoir un prix du travail allemand, autant en
embaucher un, en Allemagne. Il va donc falloir que le faux prix du travail Français ou Italien
s’adapte, à la baisse, ce qui ne pourra se faire que si l’Euro disparait.
En fait, la réalité comme toujours est assez simple : Tous les prix dépendent « in fine » de deux
prix, le taux d’intérêt et le taux de change puisque ces deux prix me permettent de comparer le
futur et le présent et l’intérieur ou l’extérieur.